Marin Du Cerizay loue à Pierre Porcheron une maison au Lion d’Angers, 1611

le notaire qui suit est au Lion d’Angers et cet acte se trouvait il y a quelques années déjà à la cote 5E1-1154 je ne sais comment car cette cote est pour un notaire d’Angers.
Mais comme les notaires du Lion d’Angers n’ont pas été beaucoup conservés, il y a toujours lieu de se réjouir de retrouver miraculeusement quelques actes d’eux.
Quoiqu’il en soit Marin Du Cerizay possédait donc plusieurs maisons au Lion d’Angers, au moins celle qu’il habite en 1611 et qui est manifestement neuve, et celle qu’il loue ici à Porcheron et qui est voisine de l’autre.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 27 décembre 1611 avant midy en la cour du Lion d’Angers par devant nous Claude de Villiers notaire d’icelle furent présents establis Marin Du Cerizay escuier sieur du Mats demourant en la paroisse du Lion d’Angers d’une part et Pierre Porcheron marchand demourant au Lion d’Angers d’autre part soubzmettant respectivement eux leurs hoirs etc confessent avoir fait et font entre eux le marché de bail à ferme qui s’ensuit scavoir est que ledit Du Cerizay a baillé et baille par ces présentes audit Porcheron présent stipulant qui a prins audit tiltre de ferme et non aultrement pour le temps et espace de 5 années suivant l’une l’autre commenczant au jour et feste de Toussaints prochain venant et à continuer jusques en fin desdites 5 années revolues scavoir la maison et toutes les appartenances d’icelle en laquelle est demeurant ledit Porcheron la cour en dépendant avecque sune autre petite maison au derrière appellée la Gallonierye le petit jardin clos de murailles qui joint le logis neuf dudit sieur bailleur et qui aboute la rue saint Gatien ; Item la moitié des grands jardins près la chapelle saint Gatien qui abouttent aux vergers du presbitaire audit Lion d’Angers à prendre ladite moitié le costé vers la salle de Navarre, comme toutes lesdites choses se poursuivent et comportent et que ledit preneur à dit les bien cognoistre pour en avoir jouy en tout ou partie sans déroger à son bail qu’il a dit durer jusques audit jour de Toussaints prochain à quoy ces présentes ne pourront préjudicier, n’est aussy comprins en ces présentes ledit logis neuf lequel ledit bailleur s’est retenu et réservé, à la charge dudit preneur de jouir desdites choses susdites baillées comme ung bon père de famille, de paier et acquiter chacuns ans les charges cens renets et debvoirs que lesdites choses doibvent et acquiter ledit bailleur, et est ce fait outre pour en paier de ferme par ledit preneur ses hoirs etc audit bailleur ou ses hoirs par chacune desdites années et audit terme de Toussaints la somme de 30 livres tz le premier paiement commenczant de la Toussaints prochain venant en ung an et à continuer etc tiendra et entretieidra ledit preneur lesdites maisons et logis de couverture d’ardoise seulement et les rendra en pareil estat qu’elles luy seront baillées par ledit bailleur quant aux réparations de terrasses et carreau qui pourroient estre nécessaires les fera ledit bailleur faire faire si bon luy semble, ce que faisant ledit preneur les rendra comme elles luy seront pareillement baillées et non autrement, ce qui a esté stipulé respectivement de part et d’aultre et à ce tenir etc garantir etc obligent respectivement etc renonçant etc foy jugement condemnation etc fait audit Lion d’Angers maison de Jehan Leroyer en sa présence et de Me Mathieu Bertrand et Pierre Bordier demeurans audit Lion d’Angers tesmoings

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Ratiffication des partages de Crespy : nombreux enfants, Marans 1577

et les filles savent signer, ce qui était rare.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 21 novembre 1577, sachent tous présents et advenir que en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou Angers endroit par devant nous Jehan Bardin notaire de ladite cour présentes et personnellement establies honnestes femmes Perrine de Crespy femme espouze de honneste homme Mathurin Porcheron marchand demeurant à la Devansaye paroisse de Marans et Magdeleine de Crespy femme et espouse de honneste homme François Joret marchand demeurant au bourg de Louvaines en ce pays et duché d’Anjou, ressort de la ville d’Angers, lesdites Perrine et Magdeleine de Crespy desdits Porcheron et Joret leurs maris ad ce présents establis soubzmis soubz ladite cour octorisées par devant nous quant à ce forme et teneur en cesdites présentes et ce qui en despend, soubmectant elles leurs hoirs et ayans cause avec tous et chacuns leurs biens et choses meubles et immeubles présents et advenir quelqu’ils soient ou pouvoir ressort et juridiction de ladite cour quant à cest fait confessent de leur bons grés pure franche et libéralles volontés sans nulle inducion persuasion pourforcement ne contrainte mais par ce que très bien leur a pleu et plaist après que par moy lecture leur a esté intelligiblement faite de mot à aultre et qu’elles ont déclaré estre deument acertaines du contenu en l’accord et transaction portant appointement partage choisie obtions et acceptations rapports quitances cessions delays et transports faits entre Benois Ollivier Claude et René de Crespy Pregent Bonard et Françoise de Crespy se femme en leurs noms et comme ayant les droits desdits Benoist et Claude les de Crespy et de feuz Jehan et Léonard les de Crespys, François Jallet et Marye de Crespy sa femme et lesdits Porcheron et Joret en leurs noms et comme faisant fort desdites Perrine et Magdeleine les de Crespy, tant en leurs dits noms pricés que esdits noms et qualités et en chacun d’eulx seul et pour le tout o renoncition au bénéfice de division des meubles et immeubles et choses héritaulx à eux et à chacun d’eux esdits noms et qualités escheus et advenus par les décès et successions mort et trespas de deffunts Mathurin de Crespy et Guillemine Laboulle leurs père et mère et de deffuntes Ysabeau et Jehanne les de Crespys leurs soeurs paternelles, ladite Jehanne vivante veufve feu Léonard Leroy comme le tout en appert et est plus amplement spécifié et confronté et déclaré par ledit accord transaction partaige obtion acceptation quittance cession delais et transport sur ce fait et passé en ladite cour par devant nous entre lesdites parties le 8 novembre l’en présent, avoir iceluy accord transaction partaige obtion acceptation quittance cession delais et transport et tout le contenu en iceluy et ce qui en dépend circonstances et dépendances, ratiffié loué et approuvé et encores par devant nous et par la teneur forme et substitution de cesdites présentes ratiffient louent et approuvent voulant et consentant veulent et consentent qu’il vaille tienne et sorte son plein et entier effet en et par tous points et articles selon sa forme et teneur et se sont tenues et tiennent contentes desdits partaiges meubles et rapports et ce qui est contenu audit accord transaction partage obtion acceptation quittance cession delais et transport …

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Les biens dont Noëlle Gouette avait hérité de ses grands parents rachetés Jacquemin Rousseau, Angers 1520

mais ils ne devaient pas représenter beaucoup, car ils valent seulement 6 livres.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 avril 1520 après Pasques, en notre cour royale à Angers (Nicolas notaire Angers) personnellement estably honneste personne Micheau Porcheron marchand drappier demourant en la paroisse de St Maurice dudit Angers soubzmectans etc confesse avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vend et octroie dès maintenant et à présent à tousjoursmais perpétuellement par héritage
à Jacquemin Rousseau perrier demourant en la paroisse de st Léonnart lez Angers qui a achacté pour luy et Clémence sa femme absente leurs hoirs etc
tout tel droit et action part et portion d’héritages que ledit vendeur a acquis depuis naguères de Noelle Gouette vivante demourante es faulxbourgs de Brécigné à icelle Noelle escheuz et advenuz par la mort et trespas de feuz Jehan Porcheron et de Margarite sa femme grant père et mère de ladite Noëlle lesdites choses héritaulx sises et situées en ladite paroisse de st Léonnart savoir tant maisons jardrins vignes prés pastures boys hayes bussons terres arables et non arrables quelconques autres choses que ce soient à ladite Noelle appartenant, ou fyé des seigneurs où lesdites choses sont tenues et subjectes et aux debvoirs anciens et accoustumés
transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 6 livres 16 sols tz paiés baillés et nombrés content en nore présence et à veue de nous par ledit achaceur audit vendeur qui les a euz et receuz en deux escuz et demy d’or au merc du soulleil et le surplus en monnoie de douzains dont ledit vendeur s’en est tenu par davant nous à bien paié et contant et en a quicté et quicte ledit achacteur
et en vin de marché 2 sols tz
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc et pour tout garantage desdites choses vendues ledit vendeur a baillé et mis ès mains dudit achacteur le contrat d’acquest qui en avoit esté fait desdites choses vendues entre ledit vendeur et ladite Noelle sans ce que ledit vendeur soit tenu en autre garantage ce que ledit achacteur a accepté et accèpte par ces présenets, oblige ledit vendeur soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation
présents ad ce maistres Pierre Martineau et Guillaume Boitault clercs escolliers estudians à Angers tesmoings
fait à Angers en la maison dudit vendeur les jour et an susdits

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Etienne Menanteau a quitté l’Anjou pour l’Orléanais, 1503

ou bien il a épousé une Angevine, car s’il vend des vignes en Anjou, c’est qu’il y a une origine, et qu’il en a hérité.
Mais l’acte est bien plus riche en informations car il dit clairement que c’est sa femme qui est allée à Angers faire cette vente. Hélas on ne connaît pas le patronyme mais seulement le prénom.
Et à tout bien réfléchir, c’était sans doute elle qui était originaire d’Anjou et qui serait venu vendre ses héritages seule. Cela fait beaucoup de jours sur la Loire, et je constate donc que les femmes seules y voyaigaient. Cela devant certainement être plus sur pour elles que dans certains RER !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 juillet 1503, en la cour du roy notre syre Angers etc (Cousturier notaire Angers) establys Guillaume Porcheron paroissien de Notre Dame de Nantillé près Saumur tant en son nom que comme soy faisant fort de Estienne Menanteau paroissien de Saint Laurent de Sorgeryz les Orléans et Gillette femme dudit Menanteau à ce présente et establissante et auctorisée de sondit mary ansi qu’elle dit quant à ce, auquel Menanteau ledit estably a promis faire avoir agréable et ratiffier ces présenets et en tant que mestier seroit fournir de lettres authentiques données par ledit Menanteau à ladite Gillette sa femme dedans demy an prochainement venant, à la peine de 4 escuz d’or de peine commise applicquable etc ces présentes néantmoings en leur vertu
soubzmectant etc confessent tant en leur nom que esdits noms vendent etc
à Jamet Mesmer (ou Mesnier ?) perrier paroissien de saint Bertheleme les Angers qui a achacté pour luy et Jehanne sa femme leurs hoirs etc
ung quartier de vigne ou environ en 3 planches en 2 pièces l’une au cloux de Vaugoneau en ladite paroisse de st Berhelemet l’une pièce joignant d’ung cousté à la vigne feu Trigory d’autre cousté à la vigne Gilles Lamy qui fut feu Macé Porcheron, abouté d’un bout au chemin tendant de Vaugoureau à la ruette de la Jacquetterie d’autre bout à la terre de la fille feu Yvonet Mesnier (ou Mesmer ?), et l’autre pièce joignant d’un cousté à la vigne feu Macé Porcheron et d’autre cousté à la vigne du curé de saint Berthelemé abouté d’un bout à la terre de Perrine fille feu Yvonet Menier et d’autre bout au jardin dudit achacteur
ou fyé de l’abbé de Challoche et tenu à 15 deniers tz de cens rente et debvoir pour toutes charges
transporté etc et est faite ceste présente vendition pour le pdix et somme de 14 livres 10 sols tournois dont a esté paié content en notre présence la somme de 8 livres 10 sols tz dont etc
et le surplus qui est 6 livres tz ledit achacteur l’a promis paier auxdits vendeurs dedans Nouel prochainement venant
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc obligent etc et ledit reste paier etc et les biens dudit achacteur à prendre etc renonçant etc foy jugement etc
présents Guillaume Ruau Jehan Poulleau et Me Hardouyn Piron et autres

La veuve de Pierre Lenfantin acquiert une pièce de terre, Saint Barthélémy d’Anjou 1534

le patronyme Lenfantin est rare, et j’en descends, mais je ne raccorde rien ou presque.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 12 décembre 1534 en la cour du roi notre sire à Angers par devant nous (Oudin notaire royal Angers) endroit personnellement establye Jehanne Huguet veufve de feu Jehan Porcheron demourant en la paroisse de St Berthelemy lez Angers soubzmectant etc confesse avoir vendu quité etc et encores vend quite etc perpétuellement etc
à Mathurine Husson veufve de feu Pierre Lenfantin demourante en ceste ville d’Angers qui a achapté et achapte pour elle ses hoirs etc
une pièce de terre labourable de présent ensepmencée en blé seigle contenant ung journeau et demy de terre ou environ sise au lieu appellé la Burettière en ladite paroisse de St Berthelemy joignant d’ung cousté au grand cloux de vigne dudit lieu de la Beuretière d’autre cousté et abouté d’ung bout aux boys et terres de ladite venderesse abouté d’autre bout au chemyn tendant de la Forestière aux Imdraiges et tout ainsi que ladite pièce de terre o ses appartenances se poursuyt et comporte
ou fief de la Pignonnière et aux charges cens rentes et debvoirs anciens et acoustumés non excédans 12 deniers tz » pour toutes charges et debvoirs quelconques
transporté etc et est sfaite ceste présente vendition pour le prix et somme de 15 livres tz poyée baillée comptée et nombrée content par ladite achapteresse à ladite venderesse qui icelle somme a eue prinse et receue en présence et à veue de nous en quarts d’escuz d’or au merc du soleil et ung escu couronne le tout d’or bon et de poids et le reste en monnaie de douzains et tellement que de ladite somme de 15 livres ladite venderesse s’est tenue et tient à content etc et en a quicté etc
o grâce et faculté donnée par icelle achapteresse à icelle venderesse de retirer et rescoucer lesdites choses vendues dedans 6 ans prochainement venant en rendant payant et remboursant ladite somme de 15 livres tz avecques les loyaulx cousts et mises
à laquelle vendition et tout ce que dessus tenir etc garantir etc dommages etc oblige ladite venderesse elle ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé à Angers en présence de honneste personne Jehan Mariau lesné sieur de Parlaitecorze demeurant audit Angers et Michau Moreau vigneron demeurant en ladite paroisse de st Berthelemy

  • le bail à ferme
  • Les jour et an des présentes que dessus en ladite cour royale d’Angers personnellement establye ladite achapteresse d’une part
    et François Langlays vigneron demeurant en ladite paroisse de St Berthelemy d’autre part
    soubzmectant respectivement eulx leurs hoirs etc confessent avoir fait et par ces présentes font entre eulx le marché de ferme accords et conventions qui s’ensuit, c’est à savoir que ladite Mathurine veufve susdite a baillé et baille au tiltre de ferme audit Langlays qui a pris et pernd audit tiltre de ferne et non autrement du jourd’huy en 3 ans et 3 cueilletttes entières …

      J’ai oublié de noter la suite.

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