Charles Du Hirel, fils de Marguerite de la Cottinière, touche enfin une rente dont elle était héritière, Angers 1611

Il faut dire qu’ils sont protestants, et que la rente était créée sur des catholiques, ou tout au moins leurs descendants, aussi l’affaire a dû trainer, et des transactions intermédiaires ont été nécessaires. Philippe Du Hirel m’est bien connu, et je lui ai dédié un chapitre entier dans mon ouvrage l’Allée de la Hée des Hiret, gentilshommes mi-Bretons mi-Angevins 1500-1650. Nous sommes en 1611, il a cessé de guerroyer en sa maison de la Hée (Villepôt) transformée en petite forteresse (elle avait douve) pour sa petite troupe.

J’ai trouvé, grâce à mes longues recherches, cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

Le lundi 2 mai 1611 après midy, devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably Philippe Du Hiret escuyer sieur de Landasson demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité, fils et héritier soubz bénéfice d’inventaire de défunte damoiselle Marguerite de la Cothinière sœur et héritière de défunt François de la Cothinière
lequel a confessé avoir eu et receu contant de damoiselle Françoise Furet veufve de défunt noble homme Clément Alaneau vivant sieur de la Grugerye conseiller du roy en sa court de parlement de Bretagne et François Cochelin sieur de la Coustardière mari de damoiselle Perrine Bitault à ce présents la somme de 500 livres pour l’extinction et admortissement de la somme de 30 livres tz de rente qui estoit due à ladite de la Cothinière fille et héritière de défunt Emard de la Cothinière et de damoiselle Marie Lesure, icelle Lesure héritière de défunt Me Jehan Lesure, Bernard de Ponthoise et Marye Coureau ? du Pasty

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de la somme de 30 livres tz de rente que défunt René Furet s’estoit obligé payer et continuer à défunt noble homme Jehan du Houssay en l’acquit de défunt messire René Dumars et messire Jehan de Thevalle par le moyen du contrat de vendition fait par ledit de Thevalle audit Furet de la Terre fief et seigneurie de la Vinière passé par devant Jehan Huet notaire soubz ceste cour le 21 février 1629
et outre a ledit Du Hiret eu et receu desdits Cochelin et Renée Furet la somme de 36 livres tz pour les arrérages de ladite rente de 30 livres depuis le 20 février 1610 jusques à présent
quelle somme de 500 livres par une part et 36 livres par autre ledit Du Hiret a eue prise et receue en présence et à vue de nous en espèces de pièces de 16 sols au poids et prix de l’ordonnance dont il s’est tenu contant et en a quité et quite lesdits Furet et Cochelin et lesquels paiements cy dessus ont esté faits par ladite René Furet pour une moitié et par ledit Cochelin pour l’autre moitié, tant pour luy que pour damoiselle Françoise Bitault femme et espouse de noble homme Guillaume Mon sieur de la Marchanderye et Charlotte Bitault femme et espouse de noble homme Zacharie Gallichon recepveur général des traites d’Anjour ses cohéritiers en présence et du consentement desdites Françoise et Charlotte Bitault et Gallichon à ce présent, en exécution de la transaction d’entre eulx passée par devant Deille notaire le 27 avril dernier,
et au moyen desquels paiements demeure ladite rente de 30 livres tz bien esteinte et admortie et y a ledit Du Hiret renoncé et renonce pour et au profit des dessusdits sans préjudice des arrérages de ladite rente si aulcuns sont deubz depuis le 20 février 1605 depuis echus ledit Du Hiret a recogneu et confessé en avoir esté duement payé et les quittances qu’il en a baillé ne vauldront avec la présente que pour une année
ce qui a esté stipulé et accepté entre les parties sauf à compter par entre elles pour recepvoir des arréraiges de ladite rente par elle cy devant payées, et sauf audit sieur de la Marchandière et Gallichon a représenter ce qu’ils auroient relaissé de plus que leurs cohéritiers de ladite rente etc obligent etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de ladite damoiselle de la Grugerie en présence de Me Fleury Richeu et Pierre Guerin praticiens demeurant à Angers

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Jean Gallichon entend prendre la moitié du bail à ferme de la terre de Rochefort-sur-Loire, 1612

Voici un curieux accord, assez troublant :
• il atteste que le bail à ferme de la terre de Rochefort était une affaire qui rapporte
• et qui rapporte assez pour que Jean Gallichon, qui a épousé une Bitault de Rochefort, entende en prendre la moitié, enfin, c’est ainsi que je l’ai compris
• et pour ce faire, il entent que le fermier en cours lui cèdde la moitié la prochaine fois
• mais s’entoure de multiples clauses pour éviter tout détour.

A l’issue de cet acte, on peut se poser la question de l’efficacité de la gestion par le suite du bail à deux fermiers, se méfiant autant l’un de l’autre. Dommage que je n’ai pas le bail lui-même, qui donnerait le montant de la ferme de cette terre.

Ce blog comporte divers actes sur les GALLICHON et ce que j’ai pu reconstituer par moi-même de leur généalogie. Il vous suffit de cliquez ci-dessous sur le tag (mot-clef) Gallichon. Qant à ces BABIN, ils apparaissent dans mon étude des GENTOT de Rochefort, car ils ont chacun eu pour épouse une Boré, qui les mettrait probablement reliés par cette alliance, mais seulement à titre d’hypothèse de travail.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le vendredi 27 avril 1612 avant midy, devant nous René Serezin notaire royal à Angers feurent présents et personnellement establys Me Jehan Gallichon sieur de la Roche esleu en l’élection d’Angers y demeurant d’une part
et Françoys Babin marchand demeurant à Rochefort d’autre part
lesquels soubzmis soubz ladite court respectivement etc ont recogneu et confessé avoir de bonne foy faict et accordé entre eulx ce qui s’ensuit
c’est à savoir que lorsque la terre fief et seigneurie de Rochefort dont ledit Babin est à présent fermier sera à rebailler à ferme soit judiciairement ou conventionnellement qu’ils la prenderont ou feront prendre par gens à leur dévotion au meilleur marché que faire se pourra, pour d’icelle ferme estre par eulx joui par moitié et contribuer aussi par moitié au paiement du prix charges clauses et conditions du bail qui sera fait sans toutefois que l’un ou l’autre puisse prendre ni faire prendre ledit bail ni y mettre aulcune enchère sans en avoir ensemble conféré et pris advis et pour éviter à la suspition de fermier ?

    ici j’ai un mot non déchiffré, mais par contre très bien compris, grâce à ce qui suit. En effet, ils se méfient l’un de l’autre, et l’un pourrait lors des enchères avoir un prête-nom qui lui rétrocède le bail. Aussi je vous mets les lignes où il apparaît, suivi d’une autre partie du même texte afin que vous puissiez constater par vous-même qu’il fait ses S et diverses manières pour la boucle et avec une mini-barre, mais ses F de manière assez bouclée.

    Ces vues sont la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Puis ce qui suit reprend le fil de la retranscription de cet acte.

que l’une ou l’autre des parties pourroit avoir si ledit bail estoit adjugé à autre que à eulx ou à personnes de leur dévotion a esté expréssément accordé que l’une ou l’autre des parties ne pourront prendre rétrocession dudit bail ne sy associer en aulcune part, ne portion, à peine conte le contrevenant de 1 500 livres de peine commise payable par le contrevenant à l’autre partie pour tous dommages et intérests dès à présent par eulx arbitrés et licquidés à ladite somme
comme aussi a esté convenu et accordé que le bail leur estant adjugé ou à gens de leur dévotion que aulcun d’eux ne pourra rétrocéder sa part ny y apporter et associer aulcune personne sans l’express consentement de l’autre sur la mesme peine de 1 500 livres
car ainsi a esté respectivement stipulé et accepté par les parties et à ce ternir etc et aulx dommages etc obligent lesdites parties respectivement etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire présents Me Fleury Richeu et Pierre Gandon praticiens demeurant Angers tesmoins ledit jour et an

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Jean Gallichon fait faire 31 fûts, Angers 1603

Ce marché n’est pas le premier que j’ai trouvé concernant l’activité de Jean Gallichon, et cette fois, j’ai bien le sentiment qu’il était marchand de vin. Il est possible que ce commerce était un commerce secondaire, mais tout de même autant de fûts dépasse sa consommation personnelle !

J’aligne actuellement les CATEGORIES de ma base de données sur le plan de la base suivante :
CRHISCO – Université Rennes2 Haute-Bretagne France
DIPOUEST
Hlistoire de l’Ouest de la France.
Dans la fenêtre CATAGORIES de ce blog, vous avez le plan de classement du blog, qui évolue actuellement et sera donc aligné sur le plan du CRHISCO, à quelques nuances près, ainsi je ne peux avoir INDUSTRIE et je vais mettre ARTISANAT à la place … Je compte avoir terminé à la rentrée, mais dores et déjà voyez quelques modifications apparaître. Merci de votre compréhension. Car, les étudiants qui utilisent ma base de données se repéreront désormais mieux.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le vendredi 6 juin 1603 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers personnellement establys Pierre Dousseau tonnelier demeurant en ceste ville paroisse saint Maurice d’une part
et honorable homme Jehan Gallichon sieur de la Roche demeurant en ceste ville d’autre part
soubzmetant etc confessent avoir fait entre eux le marché qui s’ensuit
c’est à savoir que ledit Dousseau a vendu et vend par ces présentes audit sieur de la Roche et promet luy bailler et livrer en ceste ville sur le Port Ligner dedans le jour et feste de Magdeleine prochaine, le nombre de 31 fusts de pipe et busse de bon bois loyal et marchand reliés de châtaigner et barés des deux bouts et duement finis et acquités du droit de jauge
et est fait la présente vendition pour la somme de 65 livres tz payable par ledit sieur de la Roche audit Douesseau en livrant baillant par luy lesdits pipes
à laquelle vendition et marché tenir et aux dommages obligent respectivement foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Pierre Boutet

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Cession de l’office d’élu en l’élection d’Angers par René Baron à Jean Gallichon, Angers 1605

ÉLU est aussi Un Officier d’une Élection, dont la principale fonction est de juger en première instance des contestations sur le fait des tailles, aides, & autres impositions. Les Élus d’une telle Ville. Le Président des Élus. Une charge d’Élu. Un office d’Élu. (Dictionnaire de l’Académie française, 4th Edition, 1762)

Cet office est important, donc le prix est élevé, et les pièces justicatives nécessaires à cette cession sont impressionnantes, et j’ai failli ne pas aller jusqu’au bout tant il y en avait.
Mais quelle ne fut pas ma stupeur après cette longue énumération de documents de lire que Jean Gallichon n’avait pas tout reçu et qu’il énumère ensuite les pièces manquantes qu’il réclame.
Bref, le dossier justificatif devant faire plusieurs centimètres d’épaisseur !

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le jeudi 27 janvier 1605 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents en leur personne noble homme Jehan Gallichon sieur de la Roche, demeurant Angers paroisse saint Jean Baptiste, lequel a confessé avoir eu et receu de noble homme René Baron sieur de Vauxprez les lettres de l’estat et office d’esleu en l’élection d’Angers dont iceluy Baron estoit naguères pourveu expédiées au nom d’iceluy Gallichon le 30 novembre dernier signées sur le replis par le roy Courbault et scellée sur double queue de cire jaulne avecque les copies des originaulx par ledit sieur Courbault et quittances de finance du quart denier et marc d’or dudit office aussi au nom d’iceluy Gallichon du 27 décembre dernier signées Courbault
en outre a ledit Baron baillé audit Gallichon les pièces qui s’ensuivent outre les lettres dudit office expédiées au nom de Me Zacharie Baron père dudit sieur René Baron du 5 juin 1575 signées sur le replis Sabathier, quittance de finance dudit office dudit jour signées montant la somme de 1 800 escuz sol, requête adressée à nosseigneurs de la court des Aides signée Baron, édit de création de 2 offices d’esleus en l’élection de ce royaume du mois de mai 75, lettre adressante à messieurs les trésoriers de France pour la réception dudit Me Zacharie Baron du 10 septembre 75 signée Courbault, lettre de réception de nosdits sieurs les trésoriers du 12 octobre audit an signée Mesnager, lettre d’attribution de la qualité de conseiller du roy audit office et augmentation de 16e scuz deux tiers de gage du 26 août 78 signée par le roy Camus et scellée sur simple queue du grand scel de cire jaune, quittance de finance attachée pour jouir de ladite qualité et gages montant huit vingt six (166) escuz deux tiers dudit jour 26 août signée pour collation Camus, lettre de nosseigneurs les trésoriers du 24 mars 1580 signé Leblanc du Badacier, lettres du 10 avril 1584 pour le payement de la rente du prix de la finance dudit office à la raison du dernier douze signée par le roy en son conseil Chaudut, copies de l’advis de Mesdits sieurs les trésoriers de France à Tours du 24 mars audit an 84 signée Lefebvre, Leblanc, Lecouteux, Marseau, quittance signée Sublut du 23 aout 1590, lettres dudit office au nom de Me René Baron expédiées au nom de Charles de Lorraine du dernier jour de décembre 1593 signée Chevalier de Lorme et sur le replis par monseigneur Marteau, plusieurs lettres et copies de lettres dudit office au nom d’iceluy Baron du 4 juin 1597 signée sur le replis par le roy Poussepin et sur le replis est l’escrit de réception dudit Me René Baron en la court des Aydes du 19 août 1597 signée Bernard et au dos est l’acte de publication des lettres en l’élection d’Angers, et la lettre de messieurs les trésoriers au nom dudit Me René Baron du 28 août audit an 97 signée Leblanc Cothereau Forget Liard et Palu, lesquelles lettres acquits quittances et pièces cy dessus ledit Gallichon a eues prises et receues et d’icelles s’est tenu contant sans préjudice de ses despends dommages et intérests qu’il prétend contre les Barons et damoiselle Jehanne Hiret femme séparée de biens d’avec ledit Me Zacharie Baron, tant pour ne luy avoir fourni lesdites lettres dedans le temps porté par leur concordat et néanmoins avoir fait expédier en la forme y contenu que a raison des saisies et oppositions faites sur luy par aulcun desdits Barons, et encores sans préjudice du fournissement des quittances de l’an 1579 de 40 escuz pour 10 livres d’augmentation des gages, autre quittance de 1596 de 40 escuz pour jouir des excemptions, autres quittances de l’an 1697 de la somme de 60e scuz pour augmentation de deux sols pour la signature des taulx et douze deniers pour le droit d’esleu de ladite élection, autres quittance de l’an 1598 de 80 escuz pour ls pourvoi en dernier ressort et droits de vériffication des rôles et néanlmoings ledit Gallichon sans préjudice aux dommages et intérests et sauf à s’en pourvoir contre lesdits Barons et icelle Hiret ainsi qu’il verra bon estre et au moyen de la promesse faite par lesdits René Baron et Hiret chacun d’eulx seul et pour le tout de luy fournir lesdits acquits toutefois et quantes
a présentement solvé payé et baillé audit Me René Baron esdits noms la somme de 3 358 livres faisant partie de la somme de 7 700 livres restant de la somme de 9 300 livres pour le prix du concordat dudit office passé par devant nous le 4 novembre dernier

    c’est une somme très importante. A titre de comparaison, voyez ma page sur laquelle je tente de recenser ce qu’ai observé des prix d’office à travers les minutes notariales aux Archives du Maine et Loire.
    J’ai probablement d’autres actes, mais je n’avais pas toujours relevé le prix sur cette page et cela reste à faire, et si vous les voyez sur mon blog, merci de me le signaler afin que je mette cette page à jour.

quelle somme de 3 358 livres lesdits René Baron et Hiret esdits noms ont eue prise et receue en présence et à veue de nous en espèces de pièces de 16 sols dont ils se sont tenus à comptant et en ont quité et quitent ledit Gallichon
lequel du consentement desdits Me René Baron et Hiret esdits noms promet payer en l’acquit dudit Me René Baron en déduction du reste de ladite somme de 7 700 livre la somme de 950 livres 10 sols à Jehan Gajou etc… (ici encore 6 pages pour les détails du paiement)

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Vente d’un cheval borgne pour 90 livres tout de même, Baugé 1606

Mais le reste, longuement visité par les acheteurs, des militaires, était manifestement parfait.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 31 décembre 1605 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably et deument soubzmis Me Nicolas Lespacgneul archer en la maréchaussée d’Anjou résidant à Baugé et y demeurant
lequel soubzmis a recogneu et confessé debvoir et par ces présentes promet payer et bailler en ceste ville dedant d’huy en 3 mois prochain venant à noble homme Me Zacarye Gallichon sieur du Rocher lieutenant des traites et impositions foraines d’Anjou, demeurant audit Angers, à ce présent et acceptant la somme de 90 livres tz pour la vente et livraison d’un cheval hacquenée en poyel bon au crin et oreilles, borgne de l’œil du costé du montanlt,

    je suppose que c’est le côté gauche qui est le montant, si je me fie à ce que j’observe à la télé chez les cavaliers

garni avec son harnois de selle et bride cy devant vendu et baillé et livré par ledit Galichon audit Lespaigneul en ladite ville de Baugé le 20 de ce présent mois, comme ledit Lespagneul a recogneu et confessé et d’iceluy transport et cession dudit cheval ledit Lespaigneul s’est tenu contant et en a quité et quite ledit Gallichon, recoignaissant ledit Lespaigneul lors de ladite livraison avoir vu visité et monté ledit cheval et iceluy avoir fait monter et visiter par les maréchaux
et pour l’effet et exécution des présentes ledit Lespaigneul à prorogé cour et juridiction en ceste ville par devant monsieur le lieutenant général de la sénéchaussée d’Anjou et messieurs les gens tenant le siège présidial Angers voulu et consenti veult et consent y estre traité et poursuivi comme par devant ses juges ordinaires et à cet effet a esleu son domicile en la maison de Me Landevy sieur de Veau advocat au siège pour y recepvoir tous exploits de justice qu’il consent valoir et estre de tels effect force et vertu que si faits et baillés à sa personne et domicile naturel,
au paiement de laquelle somme de 90 livres s’est ledit Lespaigneul obligé luy ses hoirs etc mesmes son corps à tenir prison comme pour deniers royaux renonçant etc foy jugement condempnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présente de Jehan Letessier sergent royal et Alexandre Benault demeurant Angers tesmoins

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Françoise de Saint-Aubin cèdde à Pierre Amys du Ponceau le Bois-Thouard, Durtal 1659

Je vois rarement des écrits privés dans les archives notariales, surtout lorsqu’elles concerne une promesse de don. En voici une, qui aboutit à un acte authentique chez notaire 3 ans plus tard.
Françoise de Saint-Aubin tient sa promesse.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E4 – Voici la retranscription de l’acte : Le 24 avril 1659 après midy, devant nous Jacques Lory notaire royal à Angers furent présents establis et deuement soubzmis dame Françoise de St Aulbin veufve de défunt messire Louis Gallichon de Courchamps conseiller du roy en sa cour et parlement de Bretagne demeurant en sa maison d’Espinet paroisse St Maret ? estant à présent en cette ville en sa maison rue Chapronnière paroisse de ste Croix d’une part et Pierre Amys Sr du Ponceau commandant au chasteau de la Sablé et y demeurant estant de présent en cette ville d’autre part, lesquels ont fait entre eux l’accord cy après c’est à scavoir que ladite dame de Courchamps suivant et en conséquence de son escript privé donné audit sieur Amys le 15 avril 1654 consenti et consent par ces présentes que iceluy sieur Amys ses hoirs et ayant cause demeure seigneur incommutable du lieu et closerie du Bois Thouars situé en la paroisse de Goint ? près Durtal (commune de Durtal dans C. Port) circonstances et dépendances d’un logis et jardin situé au bourg dudit Goint et tout ce qui en peut en dépendre tout ainsi que ledit sieur Amys ou autre de par luy en ont cy devant joui et conséquence ddudit escript privé à la charge d’enpayer les cens rentes et devoirs deus pour raison desdites choses tenues du fief dont elles sont tenues que les parties adverties de l’ordonnance n’ont peu exprimer, et outre à la charge d’en payer à ladite dame la somme de 30 L de rente admortissable toutefois à la somme de 600 livres le tout suivant ce qu’il est porté par ledit escript privé qui demeure attaché à ces présentes pour la validité d’icelles ce qui a esté ainsi voulu stipulé et accepté et à ce tenir et garantir etc obligent lesdites parties respectivement etc foy jugement condemnation etc fait et passé audit Angers en notre tablier en présence de Me Louis Foussier et Louis Ligier praticiens demeurant audit Angers tesmoins –
écrit privé attaché à l’acte ci-dessus : Je dame Françoise de St Aubin veufve messire Loys Gallichon vivant seigneur de Courchamps conseiller du roy en son parlement de Bretagne promets à monsieur du Ponceau luy relaisser le lieu et closerie du Bois Touars paroisse de Gouin ainsi qu’il se poursuit et comporte comme je l’ai acquité de Me et Mme de Gaudres dudit Sr Du Ponceau et damoiselle son épouse et demoiselle Perrine Binet veuve feu Me Dauverse ? (illisible) pour le prix et somme de 600 livres avecq la propriété du logis et jardin situé au bourg dudit Gouin dont j’ai laissé l’entretien audit sieur et dame des Gaudrées la vie durant, au cas que ladite terre ne soit retirée sur moi à la charge de relever ledit lieu du Bois Touars de ladite nature aux 12 deniers de crucifix lorsque j’aurai ladite terre d’Auverse, fait ce 15 avril 1654 et au cas que je veuille prendre 3 journaux de terre dudit lieu le plus proche d’Auvers j’en ferai déduction

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