Mon oratoire : ma Notre Dame

Introduction

Ce jour nous allons assister à la réouverture de Notre Dame. Voici la mienne, car je ne peux plus me rendre à l’église le dimanche matin, et je suis incapable de participer et prier devant la télévision sur France2 tant c’est un spectacle et non un office religieux : la caméra bouge tout le temps et pire sur tout et n’importe quoi …

mon oratoire : ma Notre Dame

Je peux participer à la messe chez moi devant mon oratoire;

Je mets la radio sur France Culture le dimanche matin à 10 h, car c’est toujours la même église, les mêmes chants et je peux participer, chanter, prier.

J’allume la bougie.

Et mieux, je prends mon smartphone dans la main sur le site d’AELF qui donne chaque jour instantatément tous les textes, donc je peux mieux les suivre …

Et je peux participer à la messe… Si vous êtes dans mon cas, je vous invite à tester comme moi un oratoire perso…

 

 

Mon bonheur d’avoir retrouvé la pharmacie et la Seine-et-Marne

Aînée de 6 enfants d’une famille de bourgeoisie moyenne équipée de voiture quand tout le quartier sans voiture nous regardait revenir bronzés des plages de la cote… eux qui ne pouvaient bouger !  Lycéenne terminant son bac, adorant les sciences, mes études de pharmacie étaient programmées jusqu’à ce lundi 16 janvier 1956. Rentrant à 17 h 30 je trouve la maison moitié vide, plus de salle à manger, même plus de TSF ni tourne disques etc… Maman me demande de la suivre dans la chambre parentale, referme la porte, et j’entends : « Ton père est parti, je n’aurai pas de quoi te nourrir, je te mets en usine. » Effondrée, je vais voir ma grand-mère maternelle, qui me trouvera et payera 2 années d’études à l’école de chimie d’Angers. Elle me donne 60 F/mois, pour une chambre meublée 30 F sans chauffage, sans eau, sans toilettes… et 1 F le repas au restaurant universitaire. Je suis là-haut sous les ardoises très pentues, toujours tête baissée. Le matin je descends mon seau plein et mon broc vide, et chaque soir en rentrant du restaurant universitaire je monte mon broc plein et mon seau vide. Sous les ardoises pentues j’ai une table de toilette de marbre avec bassine en faîence ! Reste 0 F pour petit-déjeuner, voyages à Nantes (impossibles) etc… et surtout pour vêtements, chaussures etc…  mais une de mes tantes me donnera un manteau 3/4. Mais le plus dur, sera la réponse à ma demande de bourse : refusée, vos parents ne sont pas divorcés ! En effet, maman, et je la comprends, avait refusé le divorce, et la procédure durera 6 ans, durant lesquels je n’ai pas eu droit à une bourse !
C’est ainsi que 2 ans plus tard, l’école de chimie, qui connaît mon statut social et a reçu par ailleurs des offres d’emploi, m’envoie directement début juillet au loin… Il ne me reste qu’une valise en carton, sans poignée, et j’en fais une avec de la ficelle, poignée plus qu’utile quand on sait que l’ouest doit faire beaucoup de marche dans les couloirs du métro entre Montparnasse et la gare de Lyon !  Je débarque à Nemours, en Seine-et-Marne, dans une chambre meublée avec chauffage, mais un cabinet de toilette à l’étage au dessous à partager avec d’autres, et sans douche ou baignoire, mais l’eau est chaude. C’est d’ailleurs grâce à cette eau chaude que je vais pouvoir prendre un petit déjeuner… levée avant 6 h car pour se rendre à l’usine à Bagneaux, il y a le train vers 7 h. Je me rends à la gare de Nemours à pied, puis à la gare de Bagneaux on a aussi une bonne marche car le laboratoire est à l’autre bout de la grande usine ! Vous voyez le labo à droite de la photo ci-jointe. J’y arrive donc début juillet, et je découvre le labo, avec beaucoup de pommes de douche au bout de chaque paillasse car l’acide fluorhydrique aime bien faire des moignons en bouffant tout laissant des moignons… donc dès qu’on a le moindre doute on court vite nu/nue sous la douche. On ne porte qu’une blouse épaisse et dessous les mini sous-vêtements… Mais, je n’ai plus aucun sous vêtement faute d’avoir pu les renouveler… et c’est ainsi que j’ai découvert la Seine-et-Marne en commençant par un streep-tease intégral qui n’était surtout pas mon genre et m’a beaucoup coûté, mais je dois dire que les 2 autres filles ont été parfaites… Et, devinez ce que j’ai fait de mon premier salaire… Des chaussures, car je n’en avais qu’une paire ultra usée, à talons qui n’étaient plus que quart de talons devant l’usure… plus de bas et les pieds gelés l’hiver déformés par le martyr que je leur ai imposé… et bien entendu slips et soutien-gorge… Ouf ! A cette époque sans téléphone je n’ai plus aucun échange… Le samedi je me rends au bourg de Nemours laver mon linge en machine, puis faire un peu de courses à l’épicerie (pas encore de grandes surfaces) surtout des chocos BN car je n’ai rien pour faire la cuisine, et je suis au pain et biscuits… mais le dimanche midi, après la messe, je vais au restaurant pour manger de la viande.
3 ans plus tard, je quitte la Seine-et-Marne car j’ai trouvé une usine au nord d’Angers donc plus proche de ma famille.. mais j’emporte avec moi un peu de la Seine-et-Marne, pour toujours, car j’ai à vie un corps étranger dans mon corps, suite à un accident, qui m’avait conduite tout droit à l’hôpital Necker à Paris. Eh oui, j’ai du verre dans la gorge, mais comme l’avait prédit le médecin de l’hôpital Necker, qui ne pouvait l’enlever, il a depuis fait un os autour de lui, que je sens très bien, de la taille d’une pièce de 2 euros. J’ai la Seine-et-Marne en moi… et je viens de la retrouver…

Juillet 2024, je découvre l’ascendance de ma Louise-Catherine Fauchon, mariée à un armurier de Chemillé (49) grâce à son contrat de mariage enfin trouvé à Paris. Elle descend de 5 générations d’apothicaires à Provins de 1540 à 1668 que je découvre au fil de mes recherches, avec bonheur, car j’ai enfin retrouvé la pharmacie… à laquelle j’avais dû renoncer.

 

 

Aujourd’hui, dans mon appartement au 7ème étage, il m’arrive parfois dans l’ascenseur de penser à ceux qui réclament haut et fort l’ascenseur social, car je suis bien placée pour savoir qu’un ascenseur descend aussi ! Et dans toutes les actualités, je me sens en empathie à tous les SDF et autres démunis…

Oh, le département de la Seine-et-Marne n’est pas gâté en généalogie. Les Archives Départementales en sont encore au prêt de microfilms, support disparu de la Loire-Atlantique il y a 33 ans devant l’avancée numérique ! Le département n’a pas de métropole comme l’est Nantes en Loire-Atlantique mais seulement une multitude de villes moyennes Meaux 54 991 habitants, Chelles 54 917, Melun 40 032, Montereau-Fault-Yonne 20 206, Coulommiers 14 838, Fontainebleau 14 886, Nemours 13 081, Provins 11 844, La Ferté-sous-Jouarre 9 619, Nangis 8 710. Il s’ensuit que l’évêché est à Meaux comme de tous temps, mais la préfecture à Melun, et surtout chacune de ces villes moyennes à son cercle généalogique, si petit que le tout est loin d’avoir évolué dans les recherches sur les actes notariés. J’été il y a 35 ans une pionnière dans les liasses notariales, et je tombe aujourd’hui totalement des nues devant le retard de la Seine-et-Marne., qui n’a pas compris que l’union fait la force et qu’un seul cercle généalogique regroupant le tout serait fort et compétent…

 

Je visite la France avec le Tour, en compagnie de Jaja, Thomas… et Franck Ferrand

Grâce à Alexandre Pasteur, Marion Rousse, Laurent Jalabert, Yoann Offredo, Franck Ferrand avec Gaël Robic et Thomas Voeckler etc…, je visite chaque année la France, avec les magnifiques vues du ciel par hélicoptère sur les châteaux, coteaux et forêts etc… Non seulement j’en prends plein les yeux, tant la France est belle, mais la chaleur des voies de Jaja, Thomas… et Franck Ferrand est si chaude… Merci à eux d’exister…

La peste soit de l’horrible voix artificielle suite aux mises aux normes ascenceurs

C’était beau avant ! La voix à chaque arrêt et ouverture des portes nous parlait chaudement. Hélas, une de ces normes dont nous sommes inondés a décidé de la supprimer et de nous imposer l’artificiel !
C’est une horreur, qui fait même mal aux oreilles tant elle est froide et abominable. Elle vous foutrait le cafard tant elle est glaçante !
Pire, j’habite un 7ème étage, baptisé 6ème dans l’ascenseur qui met la sortie à -1 et là, l’horrible voix nous dit « ouverture des portes, premier sous-sol » sans égard à tous nos intervenants qui vont se demander ce qui leur arrive et comment sortir !!!
Quel monde nous allons laisser après nous ? tant c’est glaçant d’entendre cette voix artificielle !
Ah, j’ajoute que c’est OTIS et j’ignore si la voix artificielle de ses concurrents est la même !!!

Généafolie : ma Marie Aunillon regorge de fausses informations sur internet

Introduction

J’ai fait ma généalogie au temps du tout papier en mairie et aux archives départementales, avec beaucoup de déplacements et peu de reproductions possibles. A cette époque, je m’étais abonnée à plusieurs revues dont Héraldique et Généalogie, dans laquelle je ne me suis trouvé aucun ancêtre mais où j’ai admiré un être exceptionnel qui m’a fait comprendre combien on pouvait bidouiller en généalogie, car il se battait contre les fausses informations pour ce journal dont il était le rédacteur en chef, et je lui ai rendu hommage sur ce blog en janvier 2019, je veux parler de Gérard de Villeneuve.
Grâce à lui, j’avais réalisé que certains ne connaissaient pas la notion de science exacte, notion qu’en tant qu’ex-chimiste, je possède totalement en moi car la chimie elle aussi n’est basée que sur des preuves exactes et vérifiées.

du papier à l’informatique

C’est en chimiste que je découvre en 1982 l’informatique et que j’acquiers en 1983 le premier ordinateur portable à écran plat, du temps ou Windows n’existait pas encore et je programmais mes logiciels.
Puis sont arrivés les logiciels de généalogie, et là, oh horreur, je suis terrifiée par mon premier échange : après mes vérifications des nombreuses données, je découvre une somme d’erreurs d’un généalogiste connu et fier d’échanger. Et surtout, je découvre combien cet échange m’a fait perdre de temps qui se comptait non pas en heures mais en jours… Je découvre ainsi la perversion de l’informatique, celle qui deviendra dans tous les domaines des années plus tard la source des fausses informations.
Ce jour-là, bien m’en a pris, j’ai pris la décision de ne pas prendre de logiciel de généalogie afin de garder la pureté de mes sources et leur fiabilité. Autant d’années plus tard, et après tant de travaux, je me félicite de cette décision, car je suis certaine de n’avoir aucune contamination.

généafolie

Dans ces années de l’envahissement des logiciels de généalogie, j’avais publié sur mon site ma méthode et expertise des recherches. J’y indiquais même la base des difficultés :
recherche en généalogie selon les périodes :
moins de 100 ans : interdit pour protéger la vie privée, les origines raciales…
1900-1803 : assez facile grâce aux tables décennales d’état-civil, mais travail perso
1803-1789 : perturbée, ou trompeuse car certains actes ont été enregistrées des années après
1789-1668 : accessible mais plus ou moins facile, et toujours pleine de pièges
1668-1580 : difficile ou impossible : nombreuses lacunes et la lecture nécessite la paléographie
avant 1580 : excessivement difficile car il faut trouver et lire notaires et chartriers, s’ils existent !

Aujourd’hui, ma Marie Aunillon

La semaine dernière, voulant voir des décennies plus tard, si j’avais vraiment été jusqu’au bout pour certains de mes ascendants, je découvre sur Internet que plus de 100 généalogistes l’ont rencontré et mise en ligne, avec des tas de variantes et souvent des ascendances de ma Marie Aunillon. Et comme vous l’avez bien compris, je ne prends rien à la lettre sans vérifications. Donc, je viens de passer plus d’une semaine à vérifier toute cette prétendue ascendance de ma Marie Aunillon et je n’ai rien avancé sur elle, mais j’ai résumé ces travaux de vérifications des prétendues généalogies de ma Marie Aunillon dans mon fichier comme je le fais, et comme je me félicite toujours d’avoir pris cette fameuse décision de ne jamais rien mélangé.

ATTENTION
Il n’existe aucune Marie Aunillon née vers 1676 car dite âgée de 27 ans à son mariage en 1703. C’est une erreur d’âge car personne ne connaissait sa date de naissance.
Il existe 3 Marie Aunillon nées en 1680, mais on élimine celle qui est fllle de Gabriel, puisque lors de son mariage avec René Charier au Mesnil-en-Vallée le 3 juillet 1703, « ma » Marie Aunillon est fille de défunt Jean et proche parente de Gabriel et Jean les Aunillons. Les 2 autres sont filles de Jean et Marie Chesné hélas 2 couples homonymes (voir ci-dessous)
Il existe plusieurs Jean Aunillon contemporains, l’un cousin de l’autre au Mesnil-en-Vallée, et même, 2 couples homonymes contemporains, l’un au Mesnil, l’autre à Botz, ayant épousé une Marie Chesné.
Les parrainages des nombreux enfants de « ma » Marie Aunillon épouse de René Charier, montrent peu d’Aunillon, seulement Marie Aunillon sans précision de lien, et une Renée Onillon tante de l’enfant.
Le Jean Aunillon époux de Marie Chesné qui vit à Botz-en-Mauges est frère de Clémence, Yvonne et Louis Aunillon, alors que le Jean Aunillon époux de Marie Chesné qui vit au Mesnil-en-Vallée est frère de Gabriel et de Jacques Aunillon et cousin de Jean Aunillon.

Les parents de ma Marie Aunillon épouse de Renée Charier sont ceux du Mesnil-en-Vallée, dont malheureusement le mariage n’est pas filiatif pour lui mais elle est donnée fille de Simon Chesné et défunte Françoise Bertault de la paroisse de Beaussé.

Sur internet en mai 2024 j’ai vu plus de 150 mentions erronnées de ma Marie Aunillon, en partie dues au mélange des couples homonymes et même la copie d’inventions : l’acte de décès en 1703 est introuvable à Beaussé… etc…

la vraie ascendance inchangée de Marie Aunillon

13-N. Aunillon, père de Gabriel, Jean et Jacques
12-Jean Aunillon laboureur au Mesnil-en-Vallée (49) x Le Mesnil-en-Vallée 3 février 1672 Marie Chesné
11-René Charier x2 Le Mesnil-en-Vallée 3 septembre 1703 Marie Aunillon
10-Anne Charier x Montjean-sur-Loire 8 juillet 1750 Pierre Cosneau
9-Jeanne Cosneau x Montjean-sur-Loire 12 janvier 1778 Jean-René Barault
8-Marie-Jeanne Barault x Montjean-sur-Loire 18 juillet 1809 Julien Chenais
7-Françoise Chenais x Montjean-sur-Loire 12 janvier 1836 Pierre-Dieudonné Laloy
6-Françoise Laloy x Montjean 28 septembre 1858 Auguste Moreau
5-Françoise Moreau x Montjean-sur-Loire 28 novembre 1882 Louis-Augustin-Pierre Allard
4-Françoise Moreau x Montjean-sur-Loire (49) 28 septembre 1882 Louis Allard
3-Madeleine Allard x Nantes (44) 23 septembre 1907 Edouard Halbert
2-mes parents

conclusion

Je sais que je viens de repasser plus d’une semaine pour ma Marie Aunillon, en vain, je ne remont rien de plus mais je suis triste du nombre de fausses informations qui sévissent en ligne. Dois-je en conclure qu’un logiciel ne permet pas les recherches de ces années difficiles, recherches pour lesquelles je notre et analyse tout, mettant entre crochets le libellé des actes que j’ai lus, en couleur les personnages pouvant se révéler un lien utile, et analysant le tout, et ce au bout de plusieurs jours de recherches… Il faut croire que tous ces généalogistes étaient pressés, et n’avaient pas le temps de faire une analyse.