André Leroy prend le bail d’un banc de rôtisseur et une place à l’écorcherie sur la rivière : Angers 1604

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E8 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le sabmedy 10 avril 1604 après midy par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présens honneste homme Laurens Bordeau marchant maistre rotisseur en ceste ville et y demeurant paroisse de Sainct Pierre d’une part, et honneste homme André Leroy aussy marchant Me rotisseur demeurant en cestedite ville paroisse Sainct Maurille d’autre part, lesquels soubzmis soubz ladicte cour ont recogneu et confessé avoir faict et font entre eux le marché (f°2) de bail et prise à ferme que s’ensuit, c’est à savoir que ledict Bordeau a baillé et par ces présentes baille audict Leroy qui a pris et accepté audict tiltre de ferme et non autrement du jour et feste de Pasques prochaines jusques au jour de Caresme prenant prochain ensuyvant le banc et place audict Bordeau appartenant pour l’exercise de son estat de Me rotisseur en ceste ville en la boucherye nouvellemant faict bastir par ledit Bordeau et autres (f°3) maistres rorisseurs en la paroisse Sainct Pierre près le grand gallion en exécution de sentence et arrests donnés entre les maistres rotisseurs et les maitres bouchers de ceste ville, lequel banc icelluy Bordeau a dict estre le proche de la porte de ladicte boucherye du costé dudict grand gallion, pour d’icelluy banc et droit d’icelluy jouir et user par ledict Leroy pendant ledict temps tout ainsy que ledict bailleur pourroit faire sans rien en réserver ; à la charge d’icelluy Leroy de tenir (f°4) entretenir et rendre à la fin du présent bail ledit banc armoire et crochets servant à icelluy en tel estat qu’ils seront au jour et feste de Pasques prochainement venant ; et est faict le présent bail pour en payer et bailler par ledict preneur audict bailleur la somme de 24 livres audict jour de Caresme prenant prochain sans que icelluy preneur puisse estre tenu en aucune autre chose que ladicte somme de 24 livres tz pour (f°5) la jouissance et exercose dudict banc, et outre a ledict Bordeau baillé audict Leroy le droict qu’il a en l’écorcherye située sur la rivière près la chappelle Fosset pour accoustrer et abiller les viandes ainsy que ledict Bordeau y est fondé pour pareil temps que dessus ; à la charge d’en payer par ledic preneur pendant ledict temps la somme de 50 sols tz, le (sic) clef de laquelle escorcherye ledict Bordeau baillera audict Leroy qu’il rendra à la fin du (f°6) présent bail sans qu’il soit tenu en aucunes réparations d’icelle escorcherye ; auquel marché et tout ce que dessus tenir et à garentir par ledict bailleur audict preneur obligent etc renonczant etc foy jugement et condempnation etc ; fait et passé audict Angers maison de nous notaire en présence de Me Fleury Richeu et Jehan Gelineau praticiens demeurants Angers tesmoings, ledict Bordeau a dict ne savoir signer

Pierre Fourmont baille à sous-ferme une maison : Argentré 1667

c’est fou, on est près de Laval, et on retrouve des Fourmont.
J’aime bien les termes « raccomoder le four étant dans la cheminée », pour réparer, car je pense que de nos jours il fait penser à la couture, pas aux travaux de construction.

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E2/15 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 23 octobre 1667 devant nous Nicolas Lebrasseur notaire tabelion royal demeurant au bourg d’Argentré ont été personnellement establys chacuns de Pierre Fourmont cordonnier demeurant au bourg d’Argentré d’une part, et Pierre Fairoit ? homme de bras demeurant au village de la Bourbe paroisse dudit Argentré d’autre part, lesquelles parties soubmettant confessent avoir fait et font entre elles le marché et bail de ferme tel qui ensuit, c’est à savoir que ledit Fourmont a baillé et de fait baille à tiltre de soubz-ferme d’argent et non aultrement, promet et s’oblige garantir audit Fairont lequel a prins pour luy sa femme ses hoirs une maison manable avec les issues et jaullaiges en dépendant, et un jardin, comme le tout se poursuit et comporte et que ledit Fourmont l’auroit prins de ferme de l’abbé Jehan Cribier sans aucune réservation quelconque fors le lin du jardin … au village d’icelle Courbe paroisse dudit Argentré à la charge par ledit Fourmont de faire battir une soubzabritz dedans le temps dit bail et faire racommoder le four estant en la cheminée d’icelle maison ; à la charge par ledit preneur de payer et acquiter à l’avenir quitte du passé les cens rentes charges laye et debvoirs au fief et seigneurie où elles seront dedans terme du pays pour raison d’icelles choses et est fait le présent bail pour le temps terme et espace de 3 ans et 3 cueillettes entières parfaites et consécutives les unes après les autres, qui commenceront au jour et feste de Toussaint prochaine venant, et finiront à pareil jour lesdites 3 années révolues et finies ; à la charge par ledit preneur d’en bailler et payer tous les ans ès mains dudit bailleur la somme de 8 livres tz et ainsi d’an en an et de terme en terme comme elles eschoieront au jour et feste de Toussaint ; pendant quel temps ledit preneur jouira desdites choses comme un bon père de famille sans rien démolir ny détériorer n’abattre aucun bois par pied ni par branche s’il n’est abattable ; en faisant les haies et fossés bien et duement comme il appartient ; sera tenu ledit bailleur mettre les dites choses en bonne et suffisante réparation tout ainsi comme ledit preneur sera tenu les rendre en fin de bail, en baillant et fournissant par iceluy bailleur de matériaux audit lieu de la Courbe pour les faire ; à quoi et de tout ce que dit est lesdites parties l’ont ainsi voulu stipulé et accepté tant d’une part que d’autre et en sont demeurés respectivement à un et d’accord

    il écrit « dacquort », et je vous fait grâce de beaucoup d’autres orthographes qui vous rendraient la lecture moins aisée

fait audit Argentré présents Jehan Gaudin marchand, Tugal Lebert tessier en toile,

Michel Geslot prend le bail d’une petite maison : Argentré 1671

Le Maine utilise aussi la corde pour les mesures de surface, par contre il a un vocabulaire propre pour des petits espages et j’ai lu RESSE sans pouvoir trouver d’explication, mais je n’ai pas le dictionnaire du Maine.
Enfin, le bailleur est un closier, preuve qu’il n’est pas tout à fait pauvre.

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E2/15 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 28 septembre 1671 devant nous Nicolas Brasseur notaire royal au Maine résidant au bourg d’Argentré furent personnellement establis chacuns de honnestes hommes François Manseau closier demeurant au lieu de la Petite Coupande paroisse de St Céneré d’une part, et Michel Geslot Me tailleur d’habits demeurant au village de la Voirie paroisse d’Argentré d’autre part, lesquelles parties soubmises etc confessent avoir fait et font par entre elles le marché et bail à ferme tel qui ensuit c’est à savoir que ledit Manseau a baillé et comme de fait baille à titre de ferme d’argent et non autrement, promet et s’oblige garantir audit Geslot, lequel a pris pour luy sa femme ses hoirs etc savoir est une maison manable avec les resses et foullages au davant et à costé d’icelle maison, la plus grande portion de jardin estant au derrière d’icelle maison, en lequel Manseau s’est réservé une petite portion dudit jardin estant au derrière d’une aultre petite maison appartenant audit Manseau bailleur, qu’il fera divisée d’avec icelle grande portion de jardin comme comprenant une antienne issue (en fait je lis « resse ») auquel on voit encore les vestiges rendant au droit fil icelle resse une autre estant proche le chemin … contenant une corde et demie ou environ, tout ainsi comme icelle maison et jardin estoient exploité par défunt Charles Garnier … situées les dites choses au bourg dudit Argentré ; à la charge par lesdits preneurs de payer et acquiter à l’avenir et quite du passé les cens rentes charges et debvoirs au fiefs et seigneuries où elles seront deue, et à charge de payer non excédant 5 soulz : et es fait le présent bail qui durera pour le temps et espace de 5 années consécutives les unes après les autres qui commenceront au jour et feste de Toussaint prochaine venant et finissant à pareil jour, à la charge par lesdits preneurs de payer et bailler chacuns ans audit bailleur la somme de 11 livres tz et ainsi d’en en an et de terme en terme audit jour de Toussaint, duquel ledit preneur sera tenu en advancer sur la première année la somme de 100 soulz pour subvenir et temployer aux réparations nécessaires à icelle maison … fournissant par ledit bailleur des matières … plantera par chacun an 2 sauvaigeaux que ledit bailleur lui baillera et fournira qui seront défensables des bestiaux ; et jouira ledit preneur desdites choses comme un bon père de famille sans rien démolir ni détériorer ; n’abattre ni ne souffrir abattre aucun bois par pied ne branche s’il ne sont taillables et en âge ; faisant les haies et fossés comme il appartient ; ce que les parties ont ainsi voulu stipulé et consenti d’une part et d’autre et en sont demeurés comme de tout ce que dessus est dit à ung et d’accord etc renonçant etc fait audit Argentré en présence de Pierre Durant mégissier et François Decré marchand demeurant audit Argentré tesmoins

René Crabil loue sa boutique de taillandier à Pierre Mechineau : Gorges 1743

Je descends d’une famille MECHINEAU de Gorges, mais hélas pas de cette qui suit. Il faut dire qu’ils sont assez nombreux et j’ai fait un relevé de beaucoup de branches, selon ma bonne vieille méthode.

Mon site comporte beaucoup de pages et cartes postables sur Clisson, dont je suis issue en partie. Vous y trouverez également un ouvrage rare que j’ai numérisé : « Clisson et ses monuments ».

Cet acte est aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, 4E/18 –

Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 10 juin 1743 devant nous notaires de la cour royale de Nantes avec soumission et prorogation de juridiction à icelles, ont volontairement comparu René Crabile maréchal taillandier et Françoise Esseau sa femme faisant pour eux et pour Pierre Esseau demeurant les tous à la Clementière au bourg et paroisse de Clisson, ladite Esseau dudit Crabil son mari bien et duement authorisée au contenu des présentes, lesquels ont baillé, loué et affermé et par ces présentes baillent louent et afferment pour le temps et espace de 9 ans qui commenceront au jour et feste de St Jean Baptiste prochaine, à Pierre Mechinaud, aussi maréchal taillandier et Anne Merlet sa femme, aussi ladite Merlet de son dit mari bien et duement authorisée, demeurant au lieu de la Porte Palzaize paroisse de Gorges, présents et acceptants, savoir est audit lieu de la Porte Palzaize une boutique de maréchal non garnie fors son four, avec une petite chambre au dessus et une au derrière avec le droit de sortie dans une petite cour, borné d’un bout et des deux costés au sieur Rousselot et par le devant la rue du ruage, ce que lesdits preneurs ont dit bien savoir et connoistre

à la charge à eux d’en jouir en bon père de famille ayant par ces présentes reconnu lesdite chambres et boutique en bon état fors le carrelage et blanchissage et de les rendre en pareil étaut, au surplus de n’y point faire de dégradation

ladite ferme faite au gré des parties pour les dits preneurs en payer auxdits bailleurs par chacun an à chacun jour et feste de st Jean Baptiste en un an la somme de 10 livres et à continuer d’année en année et de terme en terme comme ils échoiront jusques avoir fait 9 parfaits et entiers payements, à quoi faire ils s’obligent sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et futurs quelconques, même ledit Mechinaud son corps et emprisonnement de sa personne s’agissant de ferme de campagne, ce que nous leur avons expliqué et donné à entendre, promis juré obligé jugé et condamné, fait et passé audit Clisson estude de Duboueix notaire royal

Odile Halbert – Si vous mettez mes travaux sur un autre site, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

 

Poste aux lettres de Bar-le-Duc (Meuse), tenue par Laurent Langlois, 1679-1692

époux de Marthe Bruneau. Sont-ils Angevins voire Mainots ? A l’aide pour les identifier !

Je reçois de Michel Varin, de Bar-le-Duc, la question suivante, qu’il m’autorise à reproduire ici avec son nom, dans le but de vous appeler tous à l’aide, pour les identifier :

En cherchant des renseignements concernant un certain Laurent Langlois directeur de la Poste aux lettres de Bar le Duc je tombe sur votre site concernant les Langlois qui est superbe ! Je suis « historien » et fait actuellement un travail sur l’histoire des Postes à Bar le Duc.

Le bureau de la Poste aux lettres a été créé par Louvois comme la plupart des bureaux en Lorraine vers 1675/1680. La première source écrite est un acte de baptême du 16 juin 1680 d’un certain Laurent Humbert dont le parrain est : sieur et noble Laurent Langlois commis par Mr de Louvois à la poste de Bar……information capitale pour mon étude. Son épouse Marthe Bruneau accouche de 3 enfants à Bar le Duc (Alexandre le 6 Janvier 1679, Pierre Laurent le 30 Novembre 1682 et Denise Louise le 18 Février 1687). Sa dernière trace date du 14 Juillet 1692. Il a donc exercé durant 13 ans à Bar le Duc et après….. plus de traces !
Est il un membre de votre « saga » Langlois ?

L’Anjou et le duché de Bar :

Lorsque j’ai reçu ce courriel, je me suis immédiatement souvenue de mes lectures sur les Anjou, et j’ai eu le sentiment que le duché de Bar avait à voir avec eux. J’ai donc relu 2 ouvrages que je possède :

Le bon roi René, de Jacques Levron, Perrin, 2004
Les demoiselles de Provence, roman de Patrick de Carolis, Plon, 2005
C’est l’ouvrage de Levron qui détenait l’histoire du duché de Bar : En 1354, le comté est élevé en duché et Robert Ier (1352-1411) prend le titre de duc de Bar. En 1420, René d’Anjou (1419-1480), duc de Bar, épouse Isabelle, fille du duc de Lorraine. L’union des deux duchés de Bar et de Lorraine, alors en germe, ne se fera que soixante ans plus tard, lorsque René II, petit-fils de René d’Anjou et d’Isabelle, et duc de Lorraine depuis 1473, recueille l’héritage de son aïeul en 1480. Désormais, les deux duchés, quoique distincts, relèvent d’un même souverain
Puis le 17e siècle voir le duc tourner le dos à la France, la guerre de Trente ans… jusqu’à la maimise de la France, vers les années où ce Langlois arrive à Bar.

Que puis-je répondre ? Que pouvez-vous vous aussi répondre ? :

Le patronyme LANGLOIS est fréquent, et mon étude ne porte que sur ceux de 2 petites paroisses normandes.
Mais je rencontre le patronyme en Anjou et dans le Maine, et la présence du patronyme BRUNEAU à ses côtés rappelle aussi cette région. (d’ailleurs si vous tappez Langlois dans la fenête de recherche de ce blog, vous aurez des billets avec un Langlois architecte à Laval, et un Langlois supplicié au pilori d’Angers…, preuve que le patronyme est bien présent chez nous)
Relisant l’histoire (voir ci-dessus), je constate que l’Anjou n’est pas étranger à Bar-le-Duc, et que la piste d’une origine angevine est probable
Dans mes propres travaux, j’ai déjà un Angevin parti, justement à la même époque, aussi dans la Meuse (Bar-le-Duc est dans la Meuse). Cet autre Angevin est parti à Stenay (Meuse). Il s’agit de Claude GAULT dit « Grandmaison » °Le Teil 20.10.1657 †Stenay 24.6.1726 Fils de Antoine GAULT & de sa 1ère épouse Jeanne LE VETTIER x1 Stenay(55) 15.4.1687 Jeanne JOSILLOT °ca 1663 Fille de †Jean Baptiste Josillot et de Anne Baudet ? x2 20.6.1716 Etiennette VORSY. Il fait tous les Gault de l’est de la France. Mon étude GAULT, immense, a été entièrement volée et mise sur Geneanet il y a quelques années, depuis je n’ai plus aucun contact avec personne, ainsi va la vol, qui enrichit Geneanet et les autres bases de données qui ne sont pas des sociétés philantropiques, mais des sociétés commerciales !
Pour la mutation de Claude Gault, j’avais il y a quelques années émis l’hypohèse du Prince de Condé, alors propriétaire des terres de départ et d’arrivée de Claude Gault, j’ignore si c’est le cas pour Bar-le-Duc Je suis partie sur le lien avec les Anjou… car il y a forcément un lien, qui reste à trouver…
Il ne serait donc par impossible que Laurent Langlois et Marthe Bruneau soient natifs du Maine ou de l’Anjou, aussi je m’empresse de lancer sur ce billet un appel à l’aide des Angevins et Mainots qui lisent ce billet.
Bien entendu la question porte aussi sur un éventuel retour dans leur région d’origine, voire ailleurs.

Si vous avez une piste sur Laurent Langlois et Marthe Bruneau, merci de faire signe ici, vos commentaires sont les bienvenus !.

J’ai eu plaisir à relire cet ouvrage, indispensable, à mon sens, dans la bibliothèque de tout amoureux de l’Anjou, et de Bar-le-Duc, autant que de Provence… Il est agréable à lire, et aide à comprendre Lorraine, Anjou et Provence avec leurs liens. J’avais achetée cette réédition en 2004 en Provence, pour mon voyage de retour par le train, preuve que l’Anjou n’a pas le monopole du roi René !

PS Ce jour 29 juillet 2008, j’ajoute les signatures respectives trouvées à Alençon et à Bar le Duc :

sur le mariage le 21 janvier 1678 au Mans (acte numérisé en ligne sur le site des AD61, paroisse Saint Léonard d’Alençon)

à Bar-le-Duc, en décembre 1689 (Photo numérique transmise par Michel Varin)

à Bar-le-Duc le 31 mars 1689 (photo numérique transmise par Michel Varin)

Laurent Langlois semble bien le même sur ces 2 signatures, même s’il manque les circonvolutions finales très en vogue en Anjou et dans le Maine, mais sans doute moins à Bar-le-Duc, et il se sera adapté aux coutumes du lieu. Donc, de part le métier de maître de postes, très réservé, et par sa signature, il ne fait aucun doute que c’est le même. Il faudrait cependant des actes notariés à l’appui, en particulier l’achat de la poste de Bar-le-Duc, qui est sans doute à Alençon.

  • Commentaires
  • Cet acte était paru en 2007 sous Dotclear, et pour nettoyer mon site, je le reporte sur le WordPress que j’utilise depuis 2008, c’est pourquoi suivent les commentaires de l’époque :

    Commentaires

    1. Le vendredi 4 juillet 2008 à 13:00, par Elisabeth VAILLEN

    Bonjour

    L’interrogation des bases de données locales, associatives pourraient donner des informations ….

    Note d’Odile : payantes et subventionnées, et plus de 500 en France. J’ai cessé de payer les multiples cotisations lorsque j’ai constaté que je n’en finissais pas de payer partout, et qu’elles ne respectaient pas la propriété intellectuelle (j’ai fait à titre privé des tables qui ont été reprises sans mon consentement par des associations), et la vie privée. Mes travaux, mon site et mon blog sont bénévoles, et non subventionnés… et je ne souhaite aucune référence à des associations car payantes

    2. Le vendredi 4 juillet 2008 à 13:56, par Marie-Laure

    Il faudra que j’ achète ce livre sur le bon Roi René qui couvre l’Histoire de 3 sur 4 des régions de mes ancêtres .Langlois vient-il bien de l’Anglais ?

    Note d’Odile : Oui, c’est pourquoi il y en a tant en Normandie dans certains coins.

    3. Le vendredi 4 juillet 2008 à 14:31, par Josette

    Pour ma part, je parcours actuellement les RP de Thorigné et j’ai page 155, 8/7/1670, le mariage de Pierre L’ANGLOIS de St Georges sur Loire X Olive RICHARD ! Si cela peut vous être utile

    Merci

    4. Le vendredi 4 juillet 2008 à 15:22, par Marie-Laure

    Le 25.9.1677 , entre autre , ATHEE (53) le prêtre se nomme = Louis Bruneau.Le 6.2.1668 , DENAZE (53) la marraine= hf Perrine Bruneau (Le parrain = hh le René Desestre , qui signe).

    5. Le vendredi 4 juillet 2008 à 15:37, par Marie-Laure

    Vue 52/459 , ATHEE .Vue 220/229 , DENAZE.

    6. Le vendredi 4 juillet 2008 à 16:45, par sarah

    21-1-1675 à Alençon (st Léonard) Laurent Langlois, fils de Antoine, et de Marie Barbier et Marthe Bruneau, fille de Jean et Renée Seguin….Cela pourrait correspondre aux personnes recherchées… Le plus ancien Langlois que j’ai trouvé, était Angevin, il était receveur du château d’Angers: Etienne Barrier dit Langlois en 1380,donc pendant la guerre de 100 ans, il avait dû avoir des relations avec des Anglais…d’où son surnom??

    Note d’Odile (avec l’aide de Sarah qui a identifié le numéro de vue 134) : Le lundi 21 janvier 1675 le mariage d’entre honneste homme Laurent Langlois maistre de postes de cette ville fils de honneste homme Anthoine Langlois et de Marie Barbier ses père et mère, et honneste fille Marthe Bruneau fille de Jean Bruneau et de Renée Seguin tout deux de ce district a esté faict et célébré par moy prêtre soubsigné thresorier marguillier de cette église, suivant la dispense par eulx obtenue de monseigneur l’illustrissime et révérendissime evesque de Saiz (Sées) ou messieurs ses grands vicaires en dapte du 21 dudit mois et an ; ou il est dit et expressement déclaré qu’il les a dispensé et dispense des deux dernieres proclamations des bans de leur dict mariage, sans que depuis il se soit présenté aulcun empeschement, ce fait en présence de Me Nicolas de Bougis conseiller du roy thrésorier de France, monsieur du Parc Favry aussy conseiller du roy et thrésorier de France, Me Michel Treton prêtre sacriste de ladite église et René Vasnier secretain. Signé M. Bruneau, Langlois – Compte tenu du métier, il y a toutes les chances pour que ce mariage soit le bon.

    7. Le vendredi 4 juillet 2008 à 17:21, par Marie-Laure

    Cet Etienne Barrier était peut être Anglais car le mot : »barrier  » ( autre mot pour « fence »), existe , écrit ainsi .Les Anglais étaient liés à l’Anjou par les rois Plantagenets…

    8. Le vendredi 4 juillet 2008 à 18:49, par Elisabeth VAILLEN

    Langlais = Langlois. Patronyme très répandu dans le Maine et régions environnantes. Avec effectivement une origine ethnique ou bien sobriquet.

    Vous ne trouvez pas l’acte de mariage indiqué, pourtant les données existent bien et l’origine des données en est connue …recherches personnelles, base de données ou site du CG de l’Orne ? (la vue serait fort intéressante à connaître).

    M. Michel Varin, historien, devrait être intéressé par l’origine de ces données et savoir effectivement où trouver le détail de cet acte de mariage.

    A titre d’information, un livre très généraliste : Patrick Marchand « Le maître de poste et le messager – les transports publics en france au temps des chevaux » – Parution 2006 – Editions Belin.

    Note d’Odile : Un livre plus ciblé de Thoétiste JAMAUX-GOHIER, La Poste aux chevaux en Bretagne, 1738-1873), 2001, dont je n’ai pas parlé car il est d’une période plus tardive que le 17e et surtout très Breton. Pour la vue de l’acte référencé dans les bases de données, elle est impossible à trouver, et la référence comporte donc une erreur.

    9. Le vendredi 4 juillet 2008 à 19:58, par Elisabeth VAILLEN

    La recherche a tout de même permis de cibler le lieu. Même si nous ne sommes pas d’accord sur les bases de données, admettez toutefois que les contributeurs doivent être cités. C’est bien ce que vous demandez à ceux qui « profitent » de vos données.

    Merci pour la référence du livre. Plus ciblé local, et tout aussi intéressant. Quant à celui du Roi René … La Lorraine a souvent était occultée au profit de la Provence, Tarascon ….

    Note d’Odile : je prépare une charte d’éthique pour ce blog afin que personne n’aille sur Internet puiser une réponse. Je vous remercie de bien vouloir me communiquer celle du forum sur lequel vous régnez, car j’y suis interdite, même comme citation de source lorsqu’on m’emprunte … et même lorsqu’on me tourne en dérision comme en mars 2007. Par ailleurs, la polémique étant interdite sur votre forum, je vous remercie de respecter la même règle sur mon blog. Enfin, dans l’état actuel, il n’y a pas eu de réponse à la question puisque la référence est inexacte et l’acte introuvable. Si on trouve l’acte, il restera ensuite à consolider par d’autres actes notamment notariés …

    10. Le dimanche 6 juillet 2008 à 17:27, par Elisabeth VAILLEN

    Je ne règne sur aucun forum. Aucune polémique à mon niveau, je ne vous ai point fourni de réponse. Je pense avoir respecté votre souhait suite à votre réponse du 4 juillet.

    11. Le mardi 29 juillet 2008 à 10:11, par Odile

    Je viens d’ajouter sur mon billet les signatures respectives de Laurent Langlois et sa femme, lors de leur mariage à Alençon, puis lorqu’ils sont à Bar-le-Duc. (il n’est pas possible de mettre de photos dans les commentaires)

    12. Le jeudi 31 juillet 2008 à 10:50, par michel Varin

    Après comparaisons des signatures des jeunes mariés avec celles quelques années plus tard à Bar le Duc; il n’y plus de doute possible il s’agit bien de Laurent Langlois nommé par Louvois « commis à la poste de Bar » fort probablement en 1679! Un grand merci à Odile et à Sarah d’avoir dénouer ce problème qui serait resté insoluble sans ce blog particulièrement « vivant »!

    Les héritiers de Julien Cosneau et Julienne Riveau baillent à ferme une maison au bourg de Candé à l’arquebusier Gillet : 1665

    Voici maintenant 5 semaines que je lis en ligne les paroisses du Mesnil-en-Vallée, Saint-Florent-le-Vieil, La Boutouchère, La Chapelle-Saint-Florent, pour refaire ce que j’avais autrefois fait en y ajoutant tous les liens possibles.
    Malgré tout mon acharnement au travail, je n’ai trouvé à remonter qu’un grand père même pas son épouse que je cherche en vain, il s’appelle Philippe Menard, et on ne peut trouver de lui que son second lit, qui ne me concerne pas bien entendu.

    Les arquebusiers étaient rares, et donc il y en avait un à Candé, du moins en 1697. J’ai une page sur eux sur mon site, car ils m’intéressent.

    Je descends de celui de Segré, qui était Pierre Poyet.

    J’y ai un Mathurin Cosneau, pêcheur au Mesnil en Vallée, qui s’est marié 4 fois et je descends de la 4ème épouse, et lors de la venue au monde de son fils mon ancêtre et 13ème enfant, il était âgé de 67 ans !!!

    Les Cosneau qui suivent ne sont pas les miens, mais le patronyme n’est pas si fréquent, et très localisé au Sud Ouest du Maine et Loire. Ici une branche un peu plus haute géographiquement.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E95 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le lundi 5 janvier 1665 après midy, devant nous René Brossais notaire de la baronnye de Candé furent présents establys et soubmis honneste personne Pierre Callier mary de Marguerite Cosneau, René Guillet mari de Barbe Cosneau, iceux Callier et Guillet esdits noms héritiers bénéficiaires de defunt Julien Cosneau et Julienne Riveau faisant tant pour eux que pour les autres héritiers desdits defunts, esdits noms et en chacun d’iceulx sans division de personne ne de biens leurs hoirs et ayant cause, renonçant au bénéfice de division d’une part, et Pierre Gillet arquebusier demeurant audit Candé ledit Callier en la ville d’Angers paroisse de saint Michel du Tertre, ledit Gillet en la paroisse de Montrelais en la rue du Fresne, respectivement soumis soubz ladite cour ont fait entre eux le bail à ferme cy après, par lequel lesdits Callier et Guillet esdits noms ont affermé audit Gillet acceptant pour le temps de 5 années commençant au jour de Noël dernier pour finir à pareil jour scavoir est un logis situé en cette ville rue de la Saunerie composée d’une salle, boulangerie, chambre haulte, grenier, et un puits, jardin au derrière avec un jardin situé audit Candée appellé la Tranchée comme le tout se poursuit et comporte et qu’ils dépendent desdites successions sans du tout y faire aucune réservation, pour en payer par chacune desdites année au jour de Noël audit Callier la somme de 36 livres le premier paiement commençant au jour de Noël prochain et à continuer ; à la charge dudit preneur de tenir et entrenir ledit logis de couverture terrasse et carreau et rendre à la fin du présent en pareil estat qu’il les trouvera dont sera fait procès verbal au despens dudit preneur ; paiera la rente féodale due dont il délivrea quittance audit bailleur ; passé audit Candé maison dudit Gillet en présence de François Deschanps Me chapelier demeurant en la paroisse st Maurille et Laurent Hervé marchand poislier demeurant aussi audit Angers tesmoins

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos