Guy L’Enfant sieur de la Guyenerie (aliàs Gesnerie) était bien le père de Georges : 1552

Voici un second acte, écrit le lendemain de l’acte vu ici hier, dans lequel Guy L’Enfant sieur de la Guyennerie (aujourd’hui Guesnerie, Athée, 53) est venu à Angers pour son fils Georges et son beau-frère Guérif.

Je suggère donc à ROGLO de tenir compte de ce lien absoluement certain, en citant l’acte, le notaire et Odile Halbert comme la chercheuse qui a trouvé l’acte.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

« Aujourd’huy 28 novembre 1552 Guy Lenfant escuyer sieur de la Guyenerie[1] demeurant en la paroisse d’Athée comme il dit, pour et es noms et se disant procureur et stipulant pour Georges Lenfant son fils Gilles Guerif son beau frère aussi escuyer absent, s’est transporté au palais d’Angers par devant nous René Rabeau Marc Toublanc notaires royaulx audit Angers et nous a dit et déclaré esdits noms qu’il se portoyt pour apellant et de fait a apellé comme de nouveau venu à sa cognoissance de l’ordonnance et eslargissement par laquelle noble et sage maistre Christophle de Pincé lieutenant général commis de monsieur le sénéchal d’Anjou estlargyt dès le 10 novembre François Pinczon dit de Boutigné et d’aultres tors et griefs que ledit Lenfant esdits noms a déclaré en temps et lieu ; ce fait ledit Guy Lenfant esdits noms nous a dit et déclaré (f°2) estre venu à la cognaissance desdits Georges Lenfant et Gilles Guerif depuys le procès encommancé, qu’il prioyt et requéroyt ledit de Pincé lieutenant susdit et Me Pierre Hanres son greffier d’exercer et cognaistre de ladite cause d’entre lesdits Georges Lenfant sondit fils et Guerif demandeurs et opposants l’entérinement de la rémission portée par ledit Pinczon (sic) et ledit François Pinczon, requérant l’enterinement de ladite rémission  pour en tant que lesdits Georges Lenfant et Guérif entendent se ayder du tesmoignage dudit de Pincé susdit et Pierre Hanres son greffier et encores dudit Pinczon

pour ce qu’il fournisse et conseille ledit Pinczon ainsi qu’il est de nouvel … (f°3) sur quoy faire en faveur de la dame de Corcon qui en faict son propre fait, laquelle luy a rescript affectueusement qu’il est

luy a promis faire et de fait l’a eslargy sans ouyr les parties en faveur de ladite dame ; auquel Guy Lenfant esdits noms ce requérant avons décerné ce présent acte pour luy servir et valoir en temps et lieu comme de raison ; fait audit palais

[1] Guesnerie (la), c d’Athée. — Guyennerie, 1563. — Guesnerie, 1599 (Arch. de M.-et-L., E. 3.139). — Guiennerie, et Glannerie, 1604, 1608 (Reg. par. d’Athée). — Fief mouvant de la baronnie de Craon, auquel était attaché le patronage de la chapelle de la Barre-aux-Auberts, desservie d’abord à Saint-Nicolas de Craon, puis en 1707 au château de Bedin (Chazé-Henri). — Seigneurs : Jean L’Enfant, chevalier, 1403, 1439. — Lancelot L’E., 1451,1461. — Jean L’E., 1478. — Jean L’E., fils de Guy L’E. et de Marguerite Guérif, 1563, 1567. — René L’E., 1584, 1602. Marthe, sa fille, épouse en 1599 François Charbonnier, fils de N. Charbonnier, seigneur de Bedin, de la Barre, de Saint-Saturnin, et de Jeanne de Vitré. — René de Charbonnier, seigneur de Monternault, 1660, 1662. — René de C., demeurant au château de Bedin, 1707. — Charles-François de C., 1740. — René-François de C., qui assista à l’assemblée de la noblesse à Angers.Arch. nat., P. 337/1 et 2. — Arch. de la M., G. Craon : B. 2.998. — Abbé Charles, La Maison du Buat, p.211. — H. de Bodard, Chron. craonn., p. 708. (Dictionnaire historique de la Mayenne, Abbé ANGOT)

Guy Lenfant, père de Georges, venu d’Athée au Palais royal d’Angers, tenter d’éclaircir une affaire : 1552

L’acte est écrit au palais royal d’Angers, et ce point est à souligner, car c’est là que tous ceux qui venaient de loin, comme ici Guy Lenfant, et donc ne savaient pas où trouver un notaire disponible, trouvaient les notaires assemblés là attendant les clients, en quelque sorte.

Guy Lenfant n’est plus jeune, et j’admire son déplacement, car il me semblait que monter à cheval devenait vite difficile avec l’âge. Or, il vient pour défendre ou tenter de défendre son fils, qui aurait pu se déplacer.

Enfin, à travers cet acte, je viens de redécouvrir que cette branche des LENFANT écuyers et bien nobles, vivait à Athée, du moins à cette époque, et on comprend mieux ainsi les liens avec PELAUD car les PELAUD étaient aussi par leurs liens DU BUAT tournés vers cette région plus que vers le sud de l’Anjou.

Enfin, l’acte n’est qu’un procès verbal de sa démarche manifestement infructueuse, mais il est têtu, vous allez le découvrir demain.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

« Aujourd’huy 27 novembre 1552 Guy Lenfant escuyer sieur de la Guynerie demeurant en la paroisse d’Atthée comme il dit pour et es noms et se disant procureur et stipulant pour Georges Lenfant escuyer son fils, Gilles Guerif aussi escuyer et René Plateau absens, s’est transporté au palais royal d’Angers vers et à la personne de noble et saige Me Christofle de Pincé lieutenant général de monsieur le sénéchal d’Anjou audit Angers et l’a sommé prié et requis esdits noms de luy bailler procès verbal à ses despens des excès faits par François Pinczon dit Boutigné en la présence dudit lieutenant et Me Pierre Hanries son greffier audit René Plateau comme lesdits lieutenant et Greffier confrontoient ledit Plateau audit Pinczon à certain jour de près de deux moys encza pour s’en ayder en justice ainsi et contre qui il verra estre à faire, lequel de Pincé lieutenant susdit a fait response audit Guy Lenffant qu’il avoit faisant ladite (f°2) confrontation employé et ouye ou fait ouir et employer ce que ledit Guy Lenffant esdits noms luy demandoit, et sur ce que iceluy Guy Lenffant esdits noms a demandé à en avoir conclusion, il a dit que ledit Lenffant fist appeller ledit Pinczon ensemble le procureur du roy pour eulx ouyz conclure ce que de raison ; auquel Guy Lenffant ce requérant esdits noms avons décerné le présent acte pour luy servir ce que de raison. Fait audit palais royal d’Angers par devant nous Marc Toublanc et Michel Herault notaires royaulx audit Angers le 27 novembre 1552 »

Jean Fardeau prend le bail d’une rente de blé, Craon et Athée 1584

la rente est une chapelenie

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 juin 1584 après midy, en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou à Angers (Jehan Quetin notaire royal à Angers) personnellement establiz vénérable et discret Me Pierre Bridault chapelain de la chapelle ou chapelenie de Valleaulx desservie en l’église d’Angers demeurant en la cité dudit lieu d’une part
et sire Jehan Fardeau marchand demeurant au bourg de st Clément près la ville de Craon d’autre part
soubzmectant d’une part et d’autre eulx leurs hoirs etc confessent avoir fait et font entre eulx ce que s’ensuit c’est à savoir que ledit Bridauld a baillé et baillé audit Fardeau qui a prins et accepté prend et accepte à tiltre de ferme et non autrement du jour et feste de Toussaint prochainement venant jusques à 6 ans le nombre de 8 septiers de blé seigle mesure de Craon de rente foncière due par chacun audit bailleur à cause de sadite chapelle au terme de Notre Dame Angevine sur le lieu terre domane seigneurie et appartenances de Chauvigné paroisse d’Athé pour iceluy blé prendre et percevoir par ledit preneur ledit temps durant et en disposser comme bon luy semblera
et est fait ce présent bail et prinse à ferme pour et à la charge dudit preneur d’en payer et bailler audit bailleur par chacun desdits ans au terme de Toussaint la somme de 20 escuz sol franche et quite en la dite cité d’Angers en la maison dudit bailleur le payement commenczant au terme de Toussaint l’an qu’on dira 1585 et continuant etc
et sera tenu ledit preneur payer par chacun an audit sieur de Chauvigné ung denier de debvoir requérable par ledit sieur faisant le payement dudit blé, et en fournir et bailler quittance audit bailleur par chacun an signée dudit sieur de Chauvigné qu’elle ne soit signée dudit bailleur ou d’un notaire
auxquelles choses dessus dites tenir etc garantir etc dommages etc obligent lesdits establis d’une part et d’autre eulx leurs hoirs etc les biens dudit preneur à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnaiton etc
fait et passé audit lieu d’angers à notre tablier par devant nous Jehan Quetin notaire royal de ladite cour présents Me Guy Beu et Ragot clercs demeurant audit Angers tesmoins

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

Quitance des héritiers Gault d’André Roullière, à Yves Brundeau acquéreur, Craon Le Lion d’Angers 1633

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

(classé chez René Billard notaire royal au Lion d’Angers) : Le 21 avril 1633 avant midy devant nous Estienne Delarue notaire de la chastelennye du Lion d’Angers ont esté présents estably et soubmzis Jacques Pointeau mestayer demeurant au lieu et mestairie de Vaudon paroisse d’Attée au nom et comme mary de Marie Gault et Louis Gault boulanger demeurant en la ville de Craon tant pour eulx que pour Jean Dasneau au nom et comme mary de Perrine Gault, Jean (blanc) mary de Jeanne Gault leurs cohéritiers lesquels esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout ont recogneu et confessé avoir eu et receu manuellement contant en espèces de quarts d’escu réalles de 21 solz 4 deniers et francs et autre monnoye
de honorable homme Yves Brundeau sieur de la Gaullerie demeurant au lieu de la Roche aux Fesle en ceste paroisse du Lion d’Angers cy présent la somme de 315 livres tz faisant le reste et parfait payement de l’achapt que ledit sieur Brundeau auroit fait des dits Pointeau et Louis Gault esdits noms de certaine rente foncière qu’il leur debvoit par contrat receu de Me René Billard notaire, y recours si besoing et, ensemble de tous les arrérages de ladite rente jusques à ce jour, tellement que de ladite somme de 315 livres restant du principal et arrérages de rente lesdits Pointeau et Louis Gault esdits noms se sont tenus et tiennent à contant en ont quité et quitent ledit sieur Brundeau et promis acquiter vers leurs cohéritiers et tous autres
et moyennant ces présentes ladite rente demreure bien et duement estainte et admortie pour et au profit d’iceluy Brundeau et ont lesdits Pointeau et Louys Gault promys et se sont obligés faire ratiffier et avoir agréable tant ledit contrat d’achapt de ladite rente passé par ledit Billard que ces présentes auxdits Dasneau et (blanc) et leurs femmes et les faire lier et obliger avecq eulx seul et pour le tout au garantaige du principal de ladite rente et réception d’iceluy, ensemble des arrétages d’icelle, avecq les renonciations au bénéfice de division discussion et d’ordre et en fournir lettres de ratiffication vallables en ceste forme audit Brundeau dans 3 moys prochains à peine de tous dommages et intérests ces présentes stipulées en cas de deffaut,
à laquelle quitance promesse et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc garantir de tous troubles obligent lesdits establiz esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout biens et choses à prendre vendre etc mesmes leurs corps à tenir prinson comme pour deniers royaulx renonczant etc et par especial au bénéfice de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Lion d’Angers à notre tablier en présence de honnestes personnes Charles Verdon et François Bonneau marchands demeurant audit Lion d’Angers tesmoings

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Claude Haton, mère de René Lenfant, achète à Jean Haton 5 châteigners au Petit Chauvigné, Athée 1607

Je descends de cette famille Haton du Bourg-d’Iré, mais 2 siècles plus tôt, et je suis pas encore parvenue à redescendre jusqu’à ces Haton de la Masure vivant en 1607.

Je ne connais rien de ce René Lenfant fils de Claude Haton, et je veux bien quelques pistes si vous en avez.
Pire, je ne trouve pas de Lenfant à l’article de Chauvigny à Athée dans le dictionnaire de l’Abbé Angot, et je reste perplexe.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le sabmedy 10 mars 1607 après midy en la cour du roy notre sire à Angers (Jehan Chevrollier notaire royal Angers) endroit personnellement establiz Jehan Haton escuyer sieur de la Masure et y demeurant paroisse du Bourg d’Iré d’une part
et René Lenffant escuyer sieur du Val et y demeurant paroisse d’Athée au nom et comme procureur de damoiselle Claude Haton sa mère d’autre part,
confessent avoir fait et font entre eulx le marché et convention qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Haton a vendu et vend audit Lenffant audit nom le nombre de 5 chasteigners estant en la chastaigneraie du Petit Chauvigny dite partoisse d’Athée estant proche le Grand Chauvigny joignant une pièce de terre dépendant du Petit Chauvigny lesquels chasteigners ledit Lenffant auditnom fera abaptre et enlever dedans deux moys prochainement venant
et est ce fait pour et moyennant la somme de 18 livres tz quelle somme est à desduire sur ce que ledit Haton estably peult debvoir à ladite demoiselle Claude Haton sa mère

je dois dire que la première fois dans cet acte, on lisait clairement « sa mère », mais ici, on lit n’importe quoi car le notaire a fait un gribouilli en sorte qu’on peut aussi bien lire « mère » que « soeur »que « femme »

aussy a ledit Lenffant confessé avoir receu audit nom de procureur de sa dite mère

    ici, on lit clairement « mère »

dès auparavant ce jour la somme de 7 livres 5 sols tz dudit Haton aussi a desduire sur ce qu’il doit à sadite mère et dont il avoit baillé quitance soubz son seing laquelle luy a esté rendue par ledit Haton moyennant ces présentes
à ce tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation
fait et passé audit Angers en notre tabler en présence de Michel Seneschal et Pierre Baillif clercs demeurant audit Angers tesmoings

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Jean Lasnier prend à ferme les métairies de Françoise Lasnier dans le Craonnais, 1526

Ce jour, je vous mets des liens entre les Lasnier d’Angers et leurs possessions dans le Craonnais.
Les biens sont Monternault (Athée), l’Espinouse (La Selle-Craonnaise), et la Lucaserie (Renazé), et voici comment ces actes en attestent la possession.

    Voir ma page sur CRAON
    Voir mes travaux sur les LASNIER de Craon

Monternault – commune d’Athée, à 2 km du bourg, sur l’Oudon. – Monthernalt 1403 (Arch. nat. P 337) – Les haues verreaux de Monternault-les-Lamaury, 1457 (Ibid. P337/2) – Monternault-Lamaury 1578 (Chartrier de la Roë). – Cassini – Fief mouvant de Craon. – Seigneurs Amaury de Monthernault, 1371 ; sa veuve, bail de leur enfants, 1403. – Guy de Crez, mari de Marguerite de Chauvigné, dame de Bellefontaine, veuve, 1439. – Guy de Crez, 1457, 1462. – Jean Lasnier, 1521. – Louis Lasnier, 1588. – Jean Lasnier † 1625. – Jeanne Cazet, veuve de Louis Lasnier, 1691. – François Lecomte, grenetier à Craon, acquéreur sur N. Lefebvre de la Faluère, 1723 ; Jeanne Dupré, sa veuve, 1761. (abbé Angot, Dict. de la Mayenne, 1900)

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici la retranscription de l’acte : Le 8 janvier 1526 (calendrier Julien, donc 1527 nouveau style – Nicolas Huot notaire Angers – acte abimé et manque les premières lignes) En la cour du roy notre sire Angers (une demie ligne absente) damoiselle Franczoise Lasnier fille de défunts (un mot mangé) Lasnier et de Marie Regnault son espouse en leurs vivant sieur et dame de Sainte Jame sur Loire, et de Monternault Lamaury lez Craon d’une part
et honneste personne sire Jehan Lasnier sieur du Ponceau demourant à Château-Gontier d’autre part
soubzmectant etc confessent avoir aujourd’huy faict les marchés pactions et conventions tels et en la manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ladite damoiselle a baillé et baille à tiltre de ferme et non autrement audit Jehan Lasnier, qui a prins et accepté de ladite Franczoise du premier jour de jancier dernier passé jusques à trois and et trois cueillettes entières et parfaires ensuivant l’une l’autre sans intervalle de temps
les lieux mestairies et appartenances de la Lucazerie et l’Espinouze

la Lucaserie, commune de Renazé (abbé Angot, Dict. de la Mayenne, 1900)

la grande et la petite Épineuse, commune de La Selle-Craonnaise. – Gervais et Gieffroy d’Espineu, 1615 (Chart. de M. le duc de la Tremoille) – la petite Espinouse, 1409 (abbé Angot, Dict. de la Mayenne, 1900)

leurs appartenances et dépendances, tout ainsi que les tenoit et possédoit par cy davant lesdits défunts ses père et mère sans aulcune chose y retenir ne réserver
avecques 5 septiers de blé seigle de rente que debvoit par chacun an les Grygnards et ung septier de blé seigle aussi de rente à prendre sur les Hardez le tout mesure de Craon
et la somme de 60 sols de rente à iceulx avoir et prendre sur la Rivière Jouaulde
pour d’iceulx lieux leurs appartenances et dépendances en jouir et disposer et en user comme ung bon père de famille doibt faire
et en prendre tous et chacuns les fruits et revenuz qui proviendront esdites choses ainsi baillées à ferme comme dit est et en disposer comme de sa propre chose
et est faicte ceste présente baillée à ferme pour en payer par ledit preneur ou ayant cause de luy par chacune desdites années à ladite damoiselle Franczoise Lasnier la somme de 60 livres tournois et trois cens de lin bon et marchant payables au 1er janvier en la maison ou est demourant ladite Franczoise en ce pays d’Anjou et aux cousts et mises d’iceluy preneur le premier paiement commençant au 1er janvier prochainement venant
et paiera en oultre ledit preneur les cens rentes charges et debvoirs deuz pour raison des choses de ceste présente baillée à ferme et en acquiter et faire quicte ladite Franczoise
et sera tenu ledit preneur tenir lesdites choses baillées à ferme en bonne réparation en manière qu’ils ne puissent dépérir le tout à ses despens
et ne coupera ledit preneur et ne fera couper et abbatre aulcuns arbres estans des appartenances d’icelle baillée sans le congé et consentement de ladite Franczoise
et nourrira le bestial estans auxdits lieux à ses despens et iceluy gardera de tous périls et fortunes excepté de mort naturelle et iceluy rendra à la fin de ladite ferme en l’estimation à laquelle il aura esté prisé aux choix de ladite Franczoise
et ce accordé entre lesdites parties que ladite Franczoise (demi ligne mangée) marché de baillée à ferme (demi ligne mangée) ne plaise au mari de ladite Franczoise ledit preneur le puisse empescher en aulcune manière

    j’ai cru comprendre ici, que Françoise Lasnier n’est pas encore mariée, et que Jean Lasnier, qui est sans doute son frère, gerera ses biens pendant 3 ans, mais que si elle se marie entre temps et que le mari veuille gérer lui-même, le présent bail à ferme sera nul

auxquels marchés pactions conventions et ce que dessus est dit tenir et accomplir d’une part et d’autre et icelle ferme garantir etc aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc et les biens et choses dudit preneur à prendre vendre etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce Gilles Gohier marchand apothicaire et Charles Huot clerc demourans à Angers tesmoins
fait et donné à Angers

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