Aveu au prieuré de La Jaillette de Jean Bellier, pour la pièce de terre aux Mesnillères, Montreuil sur Maine 1688

et l’aveu précise bien que c’est un acquêt de Jean Bellier.
Maintenant reste à identifier ce Jean Bellier.

ATTENTION :
• à la révolution le chartrier de la Mélinaie a disparu sauf quelques volumes sauvés miraculeusement, et, que j’ai entièrement exploités en ce qui concernait le prieuré de la Jaillette
• j’ai trié les aveux et ceux qui suivent concernent les Basses Mélinières
• puis j’ai classé ces aveux chronologiquement, ce qui était loin d’être le cas dans les volumes restants.
• pour tous les aveux, il s’avère qu’il a eu des périodes durant lesquels il y a eu négligence de tenus des assises, donc des trous dans les aveux,
• c’est avec les Jésuites de la Flèche que les aveux furent mieux tenus.
• avant la révolution, donc avant cette disparition, un état récapitulatif des aveux disponibles avait été dressé en 1785, et ce récapitulatif figure en fin de ce document.

Maintenant que vous avez bien lu ce qui précède vous pouvez prendre connaissance du récapitulatif concernant cette pièce de terre en cliquant ces lignes.

cet acte est aux Archives Départementales de la Sarthe, H486 f°177 Assises de la seigneurie du Prieuré de la Jaillette : – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 16 novembre 1688, Jean Belier métayer demeurant à Charé sur le Vau paroisse de Montreuil-sur-Maine deffendeur, présent en personne, qui s’est advoué d’acquest et a recognu posséder au dedans du fief et seigneurie du prieuré de céans 15 seillons de terre contenant comme à l’estimation de 2 boisselées faisant partie d’un journeau de terre ou environ, nommé les Basses Menillères joignant ledit journeau d’un costé et d’un bout la terre de la métayrie de Saint Maleu appartenant au sieur de la Dansais d’autre costé le chemin tendant de la Chouannière à Montreuil et d’autre bout le pré desdites Basse Ménillères qui est de la présente baillée, pourquoy il a reconnu devoir chacuns ans à la recepte de cette cour au jour et feste de Toussaint 9 sols de cens et devoir féodal en faresche du titulaire e la prestimonie des Giraudières et de Jean Plassais demeurant au lieu de la Peutonnière et de Mathurin Oudin métayer demeurant au Percher Briand paroisse de saint Martin du Bois dont l’avons jugé iceluy condamné payer les arrérages desdits 9 sols tant qu’il sera détenteur et envoyé sauf deffection a déclaré ne savoir signer et prié Sébastien Pasquier métayer demeurant à la Bausserazière paroisse de st Martin du Bois de signer à sa requeste

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Aveu au prieuré de La Jaillette de Mathurin Prezelin époux de Perrine Bellier fille de Jean, pour la pièce de terre aux Mesnillères, Montreuil sur Maine 1721

Esct-ce par les Bellier qui auraient acquis des Bouvet ???

cet acte est aux Archives Départementales de la Sarthe, H486 f°251 Assises de la seigneurie du Prieuré de la Jaillette : – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 septembre 1721, Mathurin Proiselin

    (ici l’abréviation semble « Mer » donc métayer plutôt que marchand mais j’ai un doute)

demeurant à Charé sur le Veau paroisse de Montreuil sur Maine, mari de Perrine Bellier, fille de Jean Bellier, suivant l’assignation à luy donnée par ledit Herard le 11 de ce mois, lequel s’est advoué sujet en nuepce et censivement de cette seigneurie pour raison de 15 seillons de terre contenant 2 boissellées dans une pièce nommée les Basses Menillères susdite paroisse de Montreuil, joignant d’un costé la terre de Mathurin Plassais, d’autre costé la terre des enfants de Oudin et Louise Plassais, d’un bout la terre du lieu de Saint Maleu, d’autre bout le pré de la Menitere dépendant de la prestimonie des Giraudières desservie en l’église dudit Montreuil, pourquoi il a confessé devoir chacun an à la recepte de cette seigneurie au jour de Toussaint 9 sols de cens et rentes en fresche dessus dite du sieur Aubry titulaire de ladite prestimonye, à laquelle déclaration il a fait arrest dont nous l’avons jugé et condemné payer servir et continuer lesdits cens rentes et en payer les arrérages et autres despends et vacations des présentes liquidées à 25 sols, mandant et donné par nous juge susdit ledit jour 23 septembre 1721, et a ledit Proiselin déclaré ne scavoir signer

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Anne de Franquetot emprunte 1 600 livres à Yves Brundeau, Le Lion d’Angers 1623

et il rembourse 4 ans plus tard.
Yves Brundeau est alors fermier de la Roche aux Fesles au Lion, et on peut constater qu’il a des disponibilités !
La Roche aux Fesles dont le nom est altéré de nos jours, est la Roche de la famille de chevalier du nom de Fesle, qui vivant au 12ème siècle et sont à l’origine du nom.
Vous avez sur mon site et mon blog, de nombreux actes montrant le nom de ROCHE AUX FESLES.

cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 décembre 1623 par devant nous René Billard notaire du roy à Saint Laurent des Mortiers et de la cour du Lion d’Angers sans que l’une puisse n’empesche l’exécution de l’autre fut présent en sa personne estably et sobzmis soubz lesdites cours hault et puissant messire Anne de Franquetot chevalier de l’ordre du roy, seigneur baron de st Enis demeurant au chasteau du Boys paroisse de Chambellé lequel confesse avoir aujourd’huy vendu quitté céddé délaissé et transporté et encores par ces pérsentes et par la teneur d’icelles vend quite cèsse délaisse et transporte dès maintenant à présent à tousjoursmais perpétuellement par héritage
à honneste homme Yves Brundeau sieur de la Gaulerye demeurant à la Roche aux Fesles paroisse dudit Lyon à ce présent stipulant etc
la somme de 100 livres tz de rente hypothéquaire annuelle et perpétuelle paiable et rendable chacun an audit Brundeau le premier terme et paiement commençant du jour d’huy en ung an prochainement venant et à continuer de terme en terme
et est ce fait pour et moyennant le prix et somme de 1 600 livres tz qu’elle somme ledit Brundeau a solvée et paiée content audit sieur baron en pièces de 16 sols et autre monnaye ayant cours suivant l’ordonnance royale, quelle somme ledit sieur a eue prinse et receue et s’en est tenu à content et bienpaié et en a quité et quite ledit Brundeau, et au paiement et assurance de laquelle rente ledit sieur baron a afecté et hypothéqué et par ces présentes affecte et hypothècque tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir, et demeure tenu ledit sieur baron faire déclarer particulière assiette …

    suit l’amortissent le 19 janvier 1627

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