et doit donc payer ses frais d’emprisonnement à son geôlier.
Ceci nous l’avons déjà rencontré, donc vous êtes désormais au fait de cette particularité d’autrefois.
Mais le plus surprenant reste le métier de Michel Drouet, car il se dit « métayer », alors qu’il sait signer et même bien signer car il ajoute même une petite floriture. Or, les métayers ne savaient pas signer, et je suis plus que surprise.
Par ailleurs, j’ai moi aussi un ancêtre contemporain nommé Michel Drouet, sans doute homonyme, car il se marie en 1640 à Sainte-Gemmes d’Andigné.

Le 15 juillet 1659 après midy par devant nous Pierre Coueffé notaire Angers fut présent estably et duement soubzmis Michel Drouet mestaier demeurant au village de la Rabinière paroisse de Cornuaille lequel a confessé debvoir à Me René Guibeles concierge et garde des prisons royaux de cette ville présent et acceptant la somme de 25 livres 8 sols tz pour sa despense gistes et geollages du temps qu’il auroit esté détenu prisonnier esdites prisons desquelles il a ce jourd’huy esté eslargy et mis hors, laquelle somme de 25 livres 8 sols il promet luy payer et bailler dans 15 jours prochains venant à peine etc et à ce faire s’oblige luy ses hoirs etc biens choses à prendre etc et son corps à tenir prison comme pour dniers royaux renonçant etc dont etc
fait et passé audit Angers à nostre etablier présents Me Pierre Huieter Sébastien Moreau praticiens demeurant audit Angers tesmoings
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