Dispense d’affinité entre Jean Godineau et Jeanne Barault : Jallais 1747

La dispense d’affinité résulte soit d’un parrainage ensemble, soit d’un parent ayant épousé un membre de l’autre famille.
Je vous mets le passage manuscrit concernant l’arbre généalogique reconstitué par le prêtre car je ne l’ai pas entièrement compris.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, G622 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 24 janvier 1747 en vertu de la commisison à nous adressée par monseigneur l’évêque d’Angers … pour informer de l’empeschement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracter Jean Godineau Jeanne Barault tous deux de la paroisse de Jallais et des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empeschement, de l’âge des parties, et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties, savoir Jean Godineau âgé de 30 ans, veuf de Françoise Humeau, et Jeanne Barault fille, âgée de 23 ans, accompagnée de Pierre et André les Perdereaux leurs cousins germains, et de Jean Leclair et René Mabit leurs voisins de la paroisse de Jallais et de la Guibaudière, qui ont dit bien connaître les dites parties, et serment pris séparément des uns et des autres, de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis ; sur le raport qu’ils nous ont fait et les éclaircissements qu’ils nous ont donné, nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit :


Renée Clemot mariée en premieres noces à Pierre Nau – en secondes noces à Mathurin Barault
Pierre Nau………………………………………………… François Barault
René Humeau a épousé en secondes noces Jacquine Nau – Jean Barault
René Humeau a épousé en troisièmes nocse Jeanne Barault
du mariage de Françoise Humeau marié à Jean Godineau
laquelle il s’agit

ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empeschement d’affinité du quatre au troisième degré entre ledit Jean Godineau et ladite Anne Barault
à l’égard des causes ou raisons qu’ils ont pour demander la dispense dudit empeschement, ils nous ont déclaré que la dite Anne Barault est âgée de 23 ans, qu’elle n’a point été recherchée en mariage par d’autre que par ledit Jean Godineau, qui depuis 2 ans qu’il est veuf l’a honnêtement recherché pour le mariage, qu’il l’a veut avantager de quelque chose, étant déjà en une métairie établi où il a pour associé une parentèle de ladite Jeanne Barault, ce qui fera qu’ils viveront plus en paix, en cette métairie, où ils seront parents ; que les pères et mères des parties sont fort âgés et qu’ils ont quantité d’enfants qui ne sont point encore établis ; qu’en le canton ils sont presque tous parents ou alliés, et comme leur bien ne monte qu’à la somme de 600 livres en meubles et bestiaux, ledit Jean Godineau n’ayant que 400 livres et ladite Jeanne Barault ne pouvant avoir que la somme de 200 livres de ses parents, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empeschement ; ce qui nous a été certifié par lesdits témoins cy dessus nommés qui ont déclaré ne savoir signer, fors ledit René Mabit ; fait et passé ledit jour à la Jubaudière en notre maison presbitérale

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Dispense au du 4 au 4ème degré entre Joseph Babin et Marie Grimault : Le Mesnil et Montjean 1733

Les Babin sont excessivement nombreux au Mesnil, mais je descends d’un Babin de Saint-Florent-le-Vieil que je ne parviens pas à étoffer plus que je ne l’avais fait autrefois, bien que j’ai déjà passé plusieurs semaines en ligne dans tout ce coin.

Ici, comme dans la plupart des cas, il s’agit d’enquêter sur leurs revenus, et s’ils n’ont pas assez d’argent pour payer la cour de Rome, c’est l’évêque qui donne finalement l’autorisation de les marier, et ce à moindre frais.
Vous avez déjà sur mon blog plusieurs dispenses, elles sont toujours intéressantes, même si ces généalogies qui sont le fruit de la mémoire de la famille est probablement source de quelque erreur.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, G619 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 septembre 1733, en vertu de la commission à nous adressée par monseigneur l’évêque d’Angers en date du 18 du même mois et an que dessus signée Jean évêque d’Angers et plus bas pour informer de l’empeschement qui se trouve au mariage que ont dessein de contracter Joseph Babin de la paroisse du Mesnil et Marie Grimault de celle de Montjean, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empeschement, de l’âge des dites parties et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties, scavoir Joseph Babin âgé de 22 ans, et Marie Grimault âgée de 17 ans, accompagnée de Louis Coignée oncle par alliance dudit Babin, et Pierre Babin aussi son oncle du côté paternel, tous deux de la paroisse du Mesnil, Jean Sorin oncle par alliance de Marie Grimault son curateur en personnes et biens, de la paroisse de la Pommeraye, Marin Chaillou aussi son oncle par alliance de la paroisse de Montjean, qui ont dit bien connaistre lesdites parties, et serment pris séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits pour lesquels ils seront enquis ; sur le raport qu’ils nous ont fait et les éclaircissements qu’ils nous ont donné nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit

souche
Jean Brouard et Jeanne Auvrilault
dont sont issu
Jeanne Brouard…….Marie Brouard
François Babin ……….Macée Hagoulon
Louis Babin……………..François Grimault
Joseph Babin……….Marie Grimault
dont il s’agit………..dont il s’agit

Ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empeschement de consanguinité du quatre au quatrième degra entre lesdits Joseph Babin et ladite Marie Grimault

à l’égard des causes ou raisons qu’ils ont pour demander la dispense dudit empeschement ils nous ont déclaré qu’ils se sont recherché sans croire estre parents au degré prohibé, et se sont promis l’un à l’autre la foy de mariage après une longue rechercher, et que ledit Babin est dans une closerie qu’il est hors d’estat de faire valoir sans s’établir, et comme leur bien ne monte qu’à la somme de 700 livres en fonds et meubles, ladite Marie Grimault n’ayant que 250 livres, ils se trouvent hors d’état
dispense matrimoniale du 4e au 4e degré de consanguinité par Jean Brouard et Jeanne Aurillault entre Joseph Babin du Mesnil et Marie Grimault de Montjean

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Mon arrière-arrière grand mère Jeanne Morille, enceinte, perd son mari, et épouse son beau-frère : Nantes 1852

5 000 actes notariés sur le blog d’Odile Halbert, chercheuse réputée mal commode !
Mal commode parce que exigeante comme la chimiste qu’elle fut : preuves, rien que preuves, et tout voir et vérifier.

Il y a tant de pièges que j’ai il y a plus de 10 ans déjà écrit des pages de GENEAFOLIE sur mon site.

Je vais vous emmener, au fil du mois qui vient, découvrir comment j’en suis arrivée à autant de méfiance, car cela a commencé dès le début de mes recherches.

  • Cela a commencé avec le plus oublié de mes grand pères : mon arrière-arrière grand père Guillouard
  • Comme toutes les personnes âgées, née avant la seconde guerre mondiale, j’ai connu l’époque de haute fréquentation des cimetières.
    La génération précédente, celle qui était née juste avant la première guerre mondiale avait même connu plus qu’une haute fréquentation. Ainsi, l’une de mes tantes me racontait que c’était tous les dimanches après les vêpres, et dès le jeune âge. Adulte, elle ne les fréquentait plus du tout. Je la comprends.

    Moi, ce ne fut que toutes les Toussaints, mais alors un pélerinage complet comprenant plusieurs cimetières. Enfant, mes parents nous menaient chaque année sur toutes les tombes. Et j’ai une chance innouïe, il y en avait pléthore à Nantes.

    Vous pensez que j’avais beaucoup de chance ! car vous, vous avez ramé pour trouver des cimetières et des tombes pour identifier vos grands parents etc…

    Eh bien détrompez-vous !

    Mon premier piège le voici, avec la tombe de mon arrière grand-père Guillouard, tombe fréquéntée mais qui va s’avérer le plus oublié des grands parents, voici pourquoi et comment.

    Sur cette tombe, maman, née Guillouard, expliquait gentiement : Voici mon arrière grand père Jacques Guillouard, et la tante Blanche.
    Je passe sur les détails, car il y en avait de très fleuris, comme la tante Blanche si radin qu’elle se lavait les pieds dans sa soupière !

    Certes, à l’époque de mon enfance, je croyais tout ce que disait maman, comme tous les enfants sans doute, et comme elle avait déjà tant raconté, je ne posais pas de questions sur les autres noms que vous voyez sur la vue ci-dessus
    Noms que je devais découvrir lorsque j’entrepris les vérifications à l’état civil.
    Enfin, à l’état civil de l’époque, sans photocopie, sans consultation sur place, bref, le temps préhistorique de la recherche !!!

    Et là ! OUILLE !!! Rien ne se passe comme prévu.

    Je vous mets d’abord les actes, avec les moyens modernes puisqu’ils sont désormais en ligne :



    Le mariage du grand père de ma maman en 1871, le donne fils de François.

    Ce qui se vérifie avec l’acte de naissance :

    Toujours fils de François et même fils posthume de François.

    Dont voici l’inhumation peu avant la naissance de son fils :


    Et voici le remariage de sa veuve avec le frère de son défunt mari, et cette fois j’ai Jacques Guillouard, lequel n’eut pas d’enfants, et François Guillouard, fils posthume unique de François, fut traité comme son fils, au point d’oublier le vrai père.
    Comme on peut le voir sur l’acte de remariage avec son beau-frère Jacques, il n’y a eu aucune dispense demandée, et le code civil de 1852 autorisait donc pleinement le mariage entre beau frère et belle soeur.

    Lorsque je fis cette découverte, j’en parlais à ma maman, que je voyais tous les dimanches. Mais, jamais elle ne m’a crue, et elle m’en a même voulu, car selon elle, c’était bien Jacques le père de son grand père et je me trompais (selon elle).

    Et ma maman est décédée des années plus tard, sans m’avoir crue un seul instant.

    Voici donc l’une de mes premières sources d’erreur, certes dans ce cas exceptionnel, peu important sur le fonds, puisque les 2 frères avaient les mêmes parents, mais tout de même, illustrant comment dès le début j’ai appris à me méfier de tout dans mes recherches, car immédiatement après je fis encore moult expériences d’erreurs et tant et si bien que je suis devenue ce que je suis, une chercheuse exigeante qui passe pour une mal commode, mais fière de son exigence.
    La suite au prochain numéro
    Odile

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    Dispense matrimoniale du 4 au 4e degré de consanguinité par N. Badiet entre Jean Choisy, 29 ans, tonnelier, et Renée Urbanne Aubry, 21 ans, Etriché 1736

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G619 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le jeudi 19 avril 1736 après midy en vertu de la commission à nous adressée par monsieur l’abbé Boucault grand archidiacre et vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en date du 12 du présent mois d’avril signée Boucault, et plus bas, Péan, pour informer de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’on dessein de contracter Jean Choisy garçon tonnelier de la paroisse d’Etriché et Renée Urbanne Aubry fille de la même paroisse, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement, de l’âge des dites parties et des biens précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties scavoir ledit Jean Choisy âgé de 29 à 30 ans et ladite Renée Urbanne Aubry âgée de 21 ans accomplis accompagnés de Michel Choisy père du garçon, de Jean Choisy oncle paternel et de Mathurin Prevos oncle maternel du garçon, de Michel Aubin oncle de la fille du chef de sa femme, de Pierre Davy cousin germain du père de ladite fille et de h. h. garçon René Tourenlore nommé curateur d’elle par le testament de feu François Aubry père de la suppliante, et confirmé en ladite qualité par sentence de monsieur le sénéchal des chatelenies du Plessis de Chivré et d’Aussigné leurs parents tous demeurants dite paroisse d’Étriché qui ont dit bien connoistre lesdites parties et serment pris séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont fait et les éclaircissements qu’ils nous ont donné, nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit :

      (le logiciel de mise en page de mon blog ne permet pas les colonnes et je vous ai mis les 2 à se suivre)

    de … Badiet souche sommune sont issus
    Jacquine Badiet mariée avec Philippe Aubry

    de cette Badiet mariée avec Philippe Aubry est venu Philippe Aubry

    de ce Philippe Aubry second du nom est venu François Aubry

    duquel François Aubry est fille Renée Urbabbe Aubry suppliante

      et voici le 2ème arbre qui part de de … Badiet souche sommune sont issus

    Philippe Badiet mariée avec Olivier Mennier

    de cette Philippe Badiet mariée avec Olivier Mennier est venue Jacquine Mennier

    de cette Jacquine Mennier mariée avec Julien Choisy est né Michel Choisy

    lequel Michel Choisy est père de Jena Choisy qui veut épouser Renée Urbanne Aubry

    Ainsi nous avons trouvé qu’il y a une empeschement de consanguinité du quatre au quatriesme degré entre ledit Jean Choisy et ladite Renée Urbanne Aubry

    à l’égard des causes et raisons qu’ils ont de demander la dispense dudit empeschement il nous ont déclaré que leur dite paroisse d’Étriché est si petite que les habitans sont presque tous parents ou alliés
    2° que dans le commencement de leur recherche en mariage qui est il y a plus de deux ans ils n’avoient point connaissance ny pensé à cette parenté qui est entre eux, qu’à la vérité ils l’ont seu depuis, mais que le père d’elle Aubry aiant toujours favorisé cette recherche et souhaité jusqu’au dernier moment de sa vie qu’il vient de quitter, ce mariage, et engagé le suppliant à fréquenter sa maison, il y a lieu de craindre que la fille de trouve pas sortablement à se marier à d’autre
    3° qu’elle est hors d’état de faire valoir sans estre mariée le peu de bien que son père et sa mère lui ont laissé
    4° qu’elle n’a pas de parents auprès desquels elle puisse se retirer pour demeurer avec eux, qu’il n’y a pas d’apparence de la laisser seule à son ménage, où il lui faudrait au moins un valet
    5° que son père tenait quelques terres à ferme, dont elle ne sait pas si les propriétaires vouderoient les décharger et les reprendre
    et comme leur bien d’eux deux ne monte que la somme de 2 000 livres en fond suivant l’estimation à raison du dernier vingt et en 350 livres de meubles, hardes et marchandises, ledit Jean Choisy qui a père et mère ne recevant d’eux par avancement de droit successif que la somme de 150 livres et ladite Renée Urbanne Aubry aiant 100 livres de rente en fond d’héritage ou rente constituée, et 200 livres en effets mobiliers les charges présentes déduites, ce qui les met hors d’état d’envoier en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empeschement ce qui fait en tout la somme de 2 350 livres sur quoi est à observer que du côté de la fille on craint l’évenement d’un procès pendant actuelement au conseil du roy pour raison d’une depte (sic) due à messieurs de la Carterie Talour, dans laquelle on veut impliquer la succession de la suppliante, dont le principal de la somme demandée est de 500 livres avec 53 années d’intérest ce qui fait en tout une somme de près de 2 000 livres, qu’à la vérité l’on s’inquiète pour raison de ladite somme qui est solidaire entre eux.
    autre observation est que si le mariage tarde à s’accomplir le curateur nommé par justice sera obligé de faire faire inventaire ce qui couteroit beaucoup
    Troisième observation est que le père de la suppliante est décédé chargé d’une curatelle, dont on ne peut point savoir qu’elle sera le montant, et qu’ainsi l’on ne peut point statuer absolument à quoi peut monter le bien d’elle, par ce que cela dépend de l’évenement de ces deux affaires, lesquelles si elles venoient à tourner mail, il s’en faudroit beaucoup qu’elle n’eut la somme cy dessus merquée qu’elle a
    ce qui nous a été certifié par lesdits témoings cy dessus dénommé, lesquels ont déclaré ne scavoir signer, fors les soussignés qui ont signé avec nous, de ce enquis

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    Dispense matrimoniale du 3 au 4e degré de consanguinité par Pierre Fresneau entre Louis Laglaine et Renée Fresneau du Lion-d’Angers, 1753

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G624 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 2 février 1753 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur Saudubois de la Chaliniere vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en date du 22 janvier 1753 et plus bas par monseigneur Pean pour informer de l’empeschement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracteur Louis Laglaine, et Renée Fresneau de la paroisse du Lion d’Angers, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empeschement, de l’âge desdites parties et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont compary devant nous commissaire soussigné lesdites parties scavoir ledit Louis Laglaine âgé de 25 ans et ladite Renée Fresneau âgée de 22 ans accompagnés de Maurice Laglaine son frère de la paroisse du Lion d’Angers et de Claude Menard son beau frère de la paroisse de Gené, de Pierre Fresneau père de ladite Renée Fresneau, Jean Belouin cousin germain de ladite, les deux paroissiens dudit Lion d’Angers, qui ont dit bien connoitre lesdites parties, et serment pris de Maurice Laglaine, Claude Menard, Jean Blouin, séparément les uns des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont fait et les éclaircissements qu’ils nous ont donné nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit :

    Pierre Fresneau souche commune sont issus

    Pierre Fresneau 1 Marie Fresneau épouse de Louis Pierre Rousseau

    Pierre Fresneau 2 Louise Rousseau épouse de François Laglaine

    Pierre Fresneau 3 Louis Laglaine

    Renée Fesneau 4

    Ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empêchement de consanguinité du 3 au 4° degré entre lesdits Louis Laglaine et Renée Fresneau
    à l’égard des causes ou raisons qu’ils ont pour demander la dispense dudit empeschement ils nous ont déclaré que depuis longtemps ils se recherchaient de bonne foy pour le mariage sans scavoir qu’ils étoient parents au degré prohibé, qu’ils ne pouroient ny l’un ny l’autre presque contracter autre mariage sans trouver la même difficulté dans leur paroisse où ils se trouvent (sans trop dire) presque tous parents, que s’ils obtiennent dispense dudit empeschement il en résulte pour l’un et pour l’autre un grand avantage au milieu de leur pauvreté, à l’égard de la fille qui n’ayant rien épouseroit le susdit qui ayant une closerie et ce qui peut être nécessaire pour la faire valoir ledit lieu gagneroit la vie à l’un et à l’autre par son attachement à son travail, à l’égard du garçon qu’il rouve dans la conduite de la fille un grand soulagement ayant depuis plus de 2 ans sa mère aveugle âgée de 65 ans qu’il ne peut quitter pour aller travailler à la campagne, craignant qu’il ne lui arrive quelque accident pendant son absence, et leur fortune était si modique que ledit Louis Laglaine n’a en ustencile meubles et hardes que valant la somme de 50 livres et ladite Renée Fresneau 20 livres valeur de ses habillements, sans aucuns biens de fonds de part n’y d’autre, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empeschement, ce qui nous a été certifié par lesdits témoins cy dessus nommés et qui ont tous déclaré ne scavoir signer
    fait à andigné les dits jour et an que dessus
    signé M. Gauttier curé d’Andigné et commissaire

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    Dispense matrimoniale du 4 au 4e degré de consanguinité par N. Thibault entre Jacques Thibault de Louvaines et Jeanne Thibault de Montreuil sur Maine, 1733

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G619 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 3 septembre 1733 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur le vicaire génréral de monseigneur l’évesque d’Angers en datte du 22 du mois dernier signée J.J. Boucault et plus bas Péan, pour informer de l’empeschement qui se trouve au mariage qu’ont dessein de contracter Jacques Thibault de la paroisse de Louvaines et Jeanne Thibault de la paroisse de Montreuil sur Maine de ce diocèse, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empeschement, de l’âge desdites parties et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné scavoir ledit Jacques Thibault âgée de 27 ans, et Jean Thibault père de ladite Jeanne Thibault âgée de 23 ans, qui a comparu pour elle, de la paroisse de Montreuil sur Maine, accompagné de Pierre Thibault son oncle de la paroisse du Lion d’Angers, de Jean Bonenfant cousin dudit Jacques Thibault, et de Pierre Thibault son oncle, tous deux de ladite paroisse de Montreuil, qui ont dit bien connoistre lesdites parties et serment pris d’eux séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils sesont enquis, sur le raport qu’ils nous ont fait et sur les éclaicissements qu’ils nous ont donné, nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit :

    Thibault

    Maurice Thibault │ Jean Thibault

    Georges Thibault │ Maurice Thibault

    Jacques Thibault │ Jean Thibault

    Jacques Thibault qui veut épouser Jeanne Thibault │ Jeanne Thibault du mariage de laquelle il s’agit

    ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empeschement de consanguinité du 4 au 4e degré entre ledit Jacques Thibault et ladite Jeanne Thibault
    à l’égard des causes et raisons qu’ils ont de demander ladite dispense dudit empeschement ils nous ont déclaré que ladite Jeanne Thibault âgée de 23 ans n’a pas trouvé d’autre party qui lui convient attendu que la paroisse de Montreuil où elle demeure est si petite qu’elle en peut espérer d’y trouve de party convenable que des parents qui luy seroient encore plus proches que ledit Jacques Thibault qui l’a recherchée, vu que la plupart des habitans sont ses parents et que le garçon est seul depuis 5 ans dans une métairye en la paroisse de Louvaines sans avoir pu trouver d’autre party qui luy convient que ladite Jeanne Thibault qui est en état de l’aider à faire valoir la métairie ayant conduit depuis plusieurs années la maison de son père qui est veuf depuis quelques années et que d’ailleurs la grande amitié qui est entre eux depuis quelque temps pourroit nuire à leur éablissement avec d’autres et comme le bien du garçon ne consiste qu’en sa part d’un demy journal de terre à partager avec 2 soeurs qu’il a et en quelques meubles qu’il peut avoir et que le tout ne saurait monter au plus qu’à la somme de 200 livres et le bien de la fille consiste en quelques meubles que son père compte luy donner en la mariant n’ayant aucun bien fond, ce qui pourra monter à une centaine de francs, ce qui ne feroit en tout que la somme de 300 livres, ainsi qu’ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir dispense dudit empeschement ce qui nous été certifié par lesdits tesmoins cy dessus nommés qui ont tous déclaré ne scavoir signer de ce enquis
    fait au Lion d’Angers lesdits jour et an que dessus
    signé Regnoul curé du Lion d’Angers

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