Bail du revenu de la chapellenie de Sainte Anne desservie en la chapelle du château de Vernée : Champteussé 1558

Le fermier en est Macé Belin, chatelain de Sceaux. Sachant que le terme « chatelain » est alors fermier d’une terre importante, mais rien de plus comme nos dictionnaires actuels pourraient nous faire croire qu’il s’agit d’un personnage plus important.
Mais ceci dit un fermier est alors un personnage qui s’y connaît particulièrement bien en affaires et gagne plus que bien sa vie.
D’ailleurs, voyez la magnifique signature de ce Macé Belin !!!

Or, j’ai à la même époque, non loin de Sceaux, et très précisemment au Lion d’Angers ou proche environ, une grand mère Belin, ayant épousé mon ultime grand père Leroyer.

Jacques LEROYER x ca 1550 Roberde BELIN
1-Perrine LEROYER x /1586 Estienne CRASNIER

Voir mes LEROYER
Voir mes CRANNIER

Sachant que le patronyme BELIN est très peu répandu, que la famille CRANNIER et la famille LEROYER dont je descends sont aussi d’un milieu social aisé sachant signer, je pense que ce Macé Belin est une piste, hélas sans suite pour le moment, mais qui sait, après moi, d’autres chercheurs, animés de la même fougue que moi, trouveront sans doute un acte notarié ou un chartrier ou que sais-je qui permette d’entrevoir un éventuel lien.
Donc je vous mets ici ce Macé Belin en songeant au futur des recherches, à condition bien entendu que ce soit un chercheur aussi rigoureux que moi, car les chercheurs peu rigoureux sont hélas encore foison.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 juin 1558 en la cour du roy notre sire à Angers en droit par devant nous Jehan Legauffre notaire de ladite cour personnellement establyz Macé Belin chastellain de Sceaux et y demeurant d’une part, et Jacques Gaullier machand demeurant Angers d’aultre part soubzmectant confessent avoir fait et encores etc font par entre eulx le marché tel et en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Belin comme ayant quant ad ce les droits et actions et estant subrogé au nom de Me Pierre Brochart prêtre demeurant au bourg de Queré chapelain de la chapelle ou chapellenie de Sainte Anne desservie en la chapelle du chastel de Vernée paroisse de Champtoussé a baillé et par ces dites présentes baille à tiltre de ferme et non aultrement audit Goullier à ce présent stipulant et acceptant qui a prins et accepté audit tiltre de ferme pour luy ses hoirs etc du jour et vigile de Notre Dame Angevine prochainement venant jusques à 7 années, et pour le temps desdites 7 années et 7 cueillettes entières parfaites l’une suivant l’autre sans intervalle de temps finissant à pareil jour, le nombre de 4 septiers de blé seigle mesure rentière lesquels sont deuz de rente chacun an audit terme du jour ou vigile de Notre Dame Angevine audit chapelain au regard de sadite chapelle de sainte Anne pour raison du lieu de la Jenczonnière et aultres lieux terres et appartenances subjectes à ladite rente estant et dépendant du fief et seigneurie de la Haie Georget en la paroisse de Feneu, pour en jouir à l’advenir durant le temps desdites 7 années par ledit Gaullier ses hoirs etc et iceulx prendre et recepvoir ainsi que feroit ledit chapelain ou ledit Belin ayant ses dits droits et actions par certain marché de ferme qui en a esté sur ce fait entre eulx par davant Jehan Frogier notaire des contrats dudit Sceaulx le vendredi 10 septembre 1557 duquel a esté faite lecture par nous audit Gaullier, et comme ledit Gaullier en a joui à titre de ferme en vertu d’un aultre marché que lui en bailla ledit chapelain dès les 17 avril après Pasques 1553, pour pareil temps et nombre de 7 années, dont en reste encore 2 desdites années à expirer, les deux prochaines à venir qui sont comprinses en ce présent marché, lesquelles ledit Gaullier les tiendra dudit Belin et les luy payera avecques les 5 aultres prochaines ; et se désiste par ce moyen du reste du marché qu’il a dudit Brochart sans luy en debvoir aulcuns intérests, de tant que ledit Belin estoit tenu luy garder lesdites années et prendre de luy la ferme par chacune d’icelles comme eust fait ledit Brochart chapelain susdit auparavant le bail qu’il luy en a fait que ledit Belin a fait signifier audit Gaulier par Jehan Delestang sergent royal à ce qu’il ne poyast à d’autres que audit Belin ce que ledit Gaullier a confessé estre véritable et n’en avoir poyé aulcune chose ; et est fait ce présent marché pour en poyer par ledit Gaullier preneur ses hoirs etc audit Belin bailleur ses hoirs etc par chacune desdites 7 années comprenant les 2 davant déclarées comme dit est la somme de 8 livres tournois poyable chacun an audit jour de Notre Dame Angevine commençant le premier payement au jour d’Angevine prochainement venant, et à continuer par chacune des aultres six années à pareil terme des jours d’Angevine pareille somme de 8 livres tournois, auquel présent marché de ferme et tout ce que dessus est dit tenir tant d’une part que d’aultre, et lesdites choses affermées garantir par ledit Belin ses hoirs etc si non que s’il arrivoit de fortune que ledit Me Pierre Brochart décédast avant ce présent marché fini et expiré, en iceluy cas alors arrivé ledit Belin ne seroit tenu garantir ce qu’il resteroit dudit marché et tant tenu par ledit preneur tant poyé par luy audit bailleur etc oblige etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc ce fut fait et passé audit Angers par devant nous Jehan Legauffre notaire juré de ladite cour en présence de Jehan Guillopé et Jacques Courtoys demeurant audit Angers

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Perrine Belin, veuve d’Antoine Courtiller, a apporté 200 livres de meubles en mariage : Saint-Jean-des-Mauvrets 1558

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 6 septembre 1558 en la cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous (Hardy notaire royal Angers) personnellement estably Julien Bourdais à présent mari de Perrine Belin femme en premières nopces de Anthoine Courtiller demeurant en la paroisse de saint Jehan des Mauvrets soubzmetant etc confesse que auparavant ce jour ladite Belin son espouse auroit fait vendre sur le pavé au plus offrant ses meubles à elle demeurés de la communauté d’elle et de sondit deffunt mary et retenu partie desdits meubles, lequels avec les sommes de deniers provenuz de la vente de partie desdits meubles elle auroit apporté en la maison dudit estably revenant tant en meubles que argent à la somme de 200 livres tz ainsi que ledit establi a congneu et confessé par devant nous, et de tant que ledit estably et Belin son épouse ont déclaré par devant nous estre mariés depuis la feste de Pasques dernière passée, et que partant ils n’ont encores acquis communauté de biens suivant la coustume du pays d’Anjou, au moyen de quoi a ledit estably promys et par ces présentes promet à ladite Belin son espouse à ce présente stipulante et acceptante pour elle ses hoirs, rendre payer et bailler ladite somme de 200 livres au cas que l’un desdits conjoints décéderoit auparavant ladite communauté acquise suivant la coustume de ce pays d’Anjou, et de tout ce que dessus lesdites parties en sont demeurées à ung et d’accord, auxquelles choses susdites et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent lesdites parties respectivement et encores ladite Belin o l’autorité de sondit mari renonçant etc et par especial ladite Belin au droit velleyen etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de Me Jehan Proudheau et René Verdon clercs praticiens demeurant audit Angers tesmoings

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Les Ledevin, héritiers de Marguerite de Quierlavaine veuve de Clément Louet, Angers 1581

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mardi 21 novembre 1581 après midy en la cour du roy notre sire Angers et de monseigneur duc d’Anjou par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement establys noble homme Hylayre Ledevyn sieur de Villettes René et Gilles les Devyns et Marye Ledevin tous demeurant en ceste ville d’Angers, héritiers en partie de deffunt maistre Jehan Belin vivant conseiller du roy à Baugé soubzmectant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division confessent avoir aujourd’huy eu et receu scavoir de damoiselle Marguerite de Querlavayne veufve de deffunt noble homme Clément Louet vivant lieutenant général d’Anjou la somme de 166 escuz deux tiers d’escu et de noble homme Jehan Collasseau sieur du Gatay conseiller et esleu pour le roy notre sire Angers la somme de 33 escuz ung tiers d’escu revenant lesdites sommes à la osmme de 200 escuz sol faisant partie de la somme de 1 600 escuz sol donnée et léguée par deffunte damoiselle Anne Louet veufve en premières nopces dudit deffunt Belin aux héritiers dudit deffunt Belin et à icelle somme de 200 escuz à desduire et rabattre sur ce qui leur appartient pour leur droit part et portion de ladite somme de 1 600 escuz léguée par ladite deffunte Louet, et laquelle somme de 200 escuz sol a esté baillé et fournie pour et en l’acquit des héritiers de ladite deffunte Anne Louet, savoir ladite somme de 33 escuz ung tiers fournie par ledit Collasseau faisant le reste et parfait payement de la somme de 833 escuz ung tiers que ledit Collasseau estoit tenu et obligé payer pour et en l’acquit desdits héritiers de ladite deffunte Louet par la cession qui luy auroit esté faite par noble homme maistre François Lefebvre sieur de Laubrière passé par devant nous le 27 septembre dernier et lequel Lefebvre avoit les droits et actions desdits héritiers de ladite deffunte Louet, de ladite maison d’Estiau, aussi par contrat passé par devant nous le 26 août dernier, et de laquelle somme de 833 escuz ung tiers ledit Collasseau en auroyt payé à noble homme maistre Pierre Ayrault la somme de 400 escuz sol par quittance passée par devant nous le 4 du présent mois et à maistre François Collasseau et à Me Pierre Legnaigneulx procureur de La Flèche la somme de 200 escuz par quittance passée par devant nous le 10 du présent mois et à damoiselles Jacquine Loryot Jacquine Hubert dame de la Mothe Leroy et à noble homme Loys de Chevreur et à Gaston Ledevin la somme de 200 escuz sol es noms et qualités portés et contenus par la quittance passée par devant nous le 13 du présent mois tellement que de toute ladite somme de 833 escuz ung tiers restoit seulement ladite somme de 33 escuz ung tiers présentement baillée et fournie par ledit Collasseau auxdits establis, quelle somme de 33 escuz ung tiers et pareillement de ladite somme de 166 escuz deux tiers lesdits establis esdits noms ont eue et receue desdits de Querlanayne et dudit Collasseau en présence et à veue de nous en 800 quarts d’escu le tout au poids et prix de l’ordonnance royale dont lesdits establis se sont tenus et tiennent à content et bien payés et en ont quicté et quictent lesdits de Querlanayne et Collasseau et promis acquiter vers et contre tous lesdits de Querlanayne et Collasseau avecques nous notaire stipulant et acceptant tant pour eulx que pour lesdits héritiers de ladite deffunte Anne Louet et est ce fait sans préjudice du surplus auxdits establis pour leur droit part et portion de ladite somme de 1 600 escuz sol pour raison duquel ils ont donné terme auxdits héritiers de ladite deffunte en la personne de ladite de Querlavane ne d’iceluy jusques à Pasques prochainement venant, à laquelle quittance et à tout ce que dessus est dit tenir etc obligent lesdits establis eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial aux bénéfices de division de discussion d’ordre etc et encore ladite Marie Ledevin au droit velleyen à l’espitre divi adriani et à l’authentique si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes, lesquels luy avons donnés à entendre qui sont et veulent que sans expresse renonciation auxdits droits femme ne peult intervenir intercéder ne soy obliger pour aultruy etc foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers maison de ladite de Querlanayne en présence de Guillaume Dupé Jehan Adellé demeurant Angers tesmoings le jour et an susdit

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Olivier Lefaucheux partage avec sa mère pour son douaire soit un tiers des biens, Bouchemaine 1578

Cet Olivier Faucheux est manifestement fils unique, car il est seul à partager avec Mauricette Belin pour son douaire.
Comme le douaire coutumier fait un tiers des biens, il fait 4 lots pour que sa mère en choisisse un, puis il aura les 3 autres lots.
On rencontre peu de lots qui répondent à ce type de partage, aussi je tiens à souligner ce magnifique exemple du droit coutumier.

Olivier Faucheux est tanneur, ce qui le met au rang social comparable à nos Lefaucheux, dont il est voisin, et probablement issu d’une souche commune car Bouchemaine est proche d’Avrillé.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 1 janvier 1577 (avant Pâques, donc le 1 janvier 1578 n.s.) (Nicollas Bertrand notaire) ce sont les lots et partages des choses héritaux que fait et fournit et escript Olivier Faucheux tanneur tant en son privé nom que pour Mathurine Richardeau sa femme paroissiens de Bouchemaine à honneste femme Moricette Belin demeurante en paroisse de st Martin d’Angers en quatre lots pour estre prins et choisis l’ung desdits lots par ladite Belin et les 3 autres lots par ledit Faucheux et sadite femme, ladite Belin fondée en une quarte partie et lesdits Fauscheux et sadite femme fondés esdites trois autres quartes parties, la déclaration s’ensuit

  • 1er
  • une planche de vigne sise au cloux du Rocher joignant d’un costé vers soleil de midi la vigne desdits Faulcheux et sadite femme d’autre costé la vigne du second lot aboutant d’un bout le pré des hoirs feu René Gehannault d’aultre bout le jardin des Duraux ; Item un lopin de terre sis au champs du Moullin du cousté vers le solleil couchant joignant d’un cousté la terre du second lot d’autre cousté le bois appellé la Bretonnière après un moulin à vent, aboutant d’un cousté la terre du Moullin et d’autre bout la terre de Jacques Papiau ; Item une portion par indivis d’un bois taillis sis au bois de Brossay dont ledit Faulcheulx n’a peu dire ne déclarer combien il y en a et peut dépendre dudit présent lot ; Item une autre portion de landes sises ès landes de la Gourgaulderie que ledit Faulcheux aussi n’a peu dire ne déclarer combien il en peut dépendre et appartenir du présent lot joignant ladite portion de landes d’un cousté la terre des Chobets d’aultre cousté le chemin tendant de la Cocherie à Angers, aboutant d’un bout le grand chemin tendans dudit Bouchemaine à la Tousche aux Asnes et d’aultre bout le pré desdits Chobets et autre chacun par son endroit ; Item une caille de jardrin sis ès jardrins appellés Guion joignant d’un cousté le chemin tendant de Hauteville à la Gourgaulderie d’aultre cousté au jardun du second lot aboutant d’un bout le jardrin de Jehan Fauscheux et d’aultre bout le jardrin de Julien Bochet.

  • 2ème lot
  • Une planche de vigne sise audit cloux du Rocher joignant d’un cousté la vigne du premier lot d’autre cousté la vigne du tiersl ot aboutant d’un bout le pré desdits hoirs Gehannault d’autre bout desdits Dureaux ; Item une quarte partie d’une chambre de maison couverte d’ardoise en laquelle y a cheminée sise au lieu et village de la Gourgaulderie dite paroisse de Bouchemaine joignant d’un cousté la vigne de Pierre Sochet d’autre cousté les erraulx dudit village de la Gourgaulderie aboutant d’un bout la maison dudit Sochet une terrace entre deux et d’autre bout la terre de la sortie du cloux de la Gourgaulderie ; Item la quarte partie de la rue et issues des vieilles murailles dépendant de ladite maison dessus confrontée ; Item un lopin de terre composé de 14 seillons comme il est marqué par picquets sis audit champ du Moulin joignant d’un cousté la terre du premier lot d’autre cousté et aboutant d’un bout la terre dudit Julien Sochet et d’aultre bout la terre dudit Moullin ; Item tout ce qui à ladite Belin et audit Faulcheux et sadite femme leurs peut compéter et appartenir en une pièce de terre en bois taillis appellée le bois Sochet joignant d’un cousté la chesnaye de la mestairie de Herison d’aultre costé le bois taillis des hoirs de feu Loys Legauffre aboutant d’un notu le chemin tendant de Herison à la Faucherie et d’aultre bout le bois taillis des hoirs de deffunte Guillemine Chobet ; Item un petit lopin de pré sis en un pré appellé le pré des Sochets du cousté vers le soleil couchant comme il est marqué par picquets joignant d’un cousté le pré de Pierre Grasenloeil d’autre cousté le pré dudit Sochet aboutant d’un bout le pré de Jacques Berard et d’aultre bout le pré du quart et dernier lot ; Item un petit lopin de jardin sis audit jardin de Guion du cousté vers le soleil de midi joignant d’un cousté le jardin de Jacques Papiau d’aultre cousté le jardin du tiers lot aboutant d’un bout le jardin dudit premier lot et d’aultre bout le pastiz dépendant dudit village de la Gourgeauderie

  • 3ème lot : choisi par Mauricette Belon pour son douaire
  • Une planche de vigne sise audit cloux du Rocher joignant d’un cousté la vigne du second lot d’aultre cousté la vigne de Nicolas Vallin et Guillaume Becdignau aboutant d’un bout le pré des hoirs de feu Gehannault et d’aultre bout le jardrin desdits Dureaulx ; Item une planche de vigne sis audit cloux du Rocher joignant d’un costé la vigne des hoirs de deffunte Guillemine Chobet d’autre costé le pastiz dudit Jehan Fauschaulx aboutant d’un bout la vigne dudit Fauscheulx et d’aultre bout la vigne des hoirs feu Jehan Guenouault ; Item ung lopin de terre composé de 13 seillons comme il est marcqué par picquets sis auxdits champs du Moullin joignant d’un costé la terre de Jehan Gouron d’aultre cousté la terre du quart dernier lot, aboutant d’un bout le bois taillis de Brosay et d’aultre bout la terre de Jehan Fauscheulx ; Item le quart d’une chambre de maison couverte d’ardoise en laquelle y a cheminée sise audit lieu de la Gourgaulderie joignant d’un cousté la vigne dudit Pierre Sochet et d’aultre cousté les erraulx dudit village de la Gourgaulderie, aboutant d’un bout la sortie dudit cloux de la Gourgaulderie et d’aultre bout la maison dudit Jullien Sochet une terrace entre deux ; Item la quarte partie des rues et issues avecques les vieilles murailles qui audit Fauscheux et à sadite femme et à ladite Belin peuvent compéter et appartenir dépendant de ladite chambre de maison dessus confrontéer ; Item un petit lopin de jardrin sis esdits jardrins de Grion joignant d’un cousté le jardrin du second lot d’autre costé le jardrin desdits Olivier Fauscheux et sadite femme aboutant d’un bout le pastiz dudit village de la Gourgauderie d’autre bout le jardrin dudit Sochet ; Item la cinquiesme par indivis d’une pièce de bois taillis à prendre et partager avecques les Sochets nommé le Bois des Ruseaulx joignant d’un cousté le bois des Fauscheulx d’aultre costé la terre de Lezin Moulnier aboutant d’un bout la terre de Jacques Glory et d’aultre bout le chemin tendant de la Fauscherie au Bignon

  • 4ème et dernier lot
  • 5 petites planches de vigne en un tenant contenant demi quartier de vigne ou environ sis au logis de la Gourgaulderie joignant d’un cousté la vigne de Gilles Thibault d’aultre cousté et d’un bout la vigne dudit Jehan Fauscheulx et d’aultre bout la vigne dudit Julien Sochet et à autres chacun endroit soy ; Item un lopin de terre sise audit champ du Moullin comme il est marcqué par picauets joignant d’un costé la terre du tiers lot d’aultre le bois du Brosay et la terre de Michel Viredoux aboutant d’un bout la terre dudit Jehan Fauscheulx et d’aultre bout le bois du Brosay ; Item un petit lopin de pré sis audit pré des Sochets comme il est marcqué par picquets joignant d’un costé le pré de Pierre Grasenloeil d’autre costé le pré de Julien Renier et autres aboutant d’un bout le pré dudit second lot et d’autre bout le pré de Jacques Papiau ; Item la cinquiesme partie par indivis en une moitié d’une pièce de bois taillis appellée l’Arpent joignant d’un cousté le bois taillis de Nicolas Vallin et dudit Lezin Molinet d’aultre costé le bois taillis dudit Sochet et autres aboutant d’un bout la terre de Jehan Giffard et d’aultre bout le chemin tendant de la Fauscherie au Bignon ; Item tout ce qui a ladite Bellin et auxdits Olivier Fauscheux et sa femme peult compéter et appartenir en une pièce de bois taillis appellée le Bois de la Veyne joignant d’un cousté le bois de la mestairie du Herison et d’aultre cousté et aboutant d’un bout le chemin tendant de la Fauscherie au Bignon
    Et tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent le tout sis et situé en la paroisse de Bouchemaine ou fief et seigneurie du Vau et tenues d’illecques aux debvoirs cens et rentes anciens et accoustumés, paieront et acquiteront lesdits partageants à l’advenir
    et ont lesdits Fauscheux tant en son njom que comme soy faisant fort comme dit este de ladite Mathurine Richaudeau sa femme à laquelle il a promis et promet par ces présentes faire ratiffier et avoir agréable ces présentes et en fournir et bailler à ladite Mauricette Belin lettres de ratiffication et obligation vallables dedans d’huy en 8 jours prochainement venent à la peine de tous intérests ces dernières néanmoings demeurant en leur force et vertu et ladite Mauricette Belin comparu par devant nous Nicolas Bertrans notaire royal Angers lesquels après avoir entendu la lecture des présents lots ont dit les avoir pour agrables dont les avons jugé, a ladite Belin opté et choisi le tiers desdits lots …,

    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog

    Antoine Belin acquiert un pré à Sceaux d’Anjou, 1625

    de Jean Thibault notaire au Lion en même temps que Billard, mais dont le fonds n’est pas déposé ou perdu. Le pré vendu vient manifestement de sa femme née Ynon, et native de Sceaux.

    Maintenant que je sais que ma Perrine Leroyer était fille de Jacques Leroyer et Roberde Belin, j’aimerais savoir si elle était de Sceaux. Sinon il y a des Belin à Craon, mais on ne peut pas remonter hélas assez haut.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 16 avril 1625 avant midy par devant nous René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers furent présents Me Jehan Thibault notaire et Anne Yron (ou « Ynon » plus bas) sa femme dudit Thibault sondit mary autorisée demeurant en la ville dudit Lion d’Angers lesquels deument establiz et soubzmis soubz ladite cour eux et chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc leurs hoirs etc confessent avoir ce jourd’huy vendu etc et par ces présentes vendent et promettent garantir de tous troubles charges hypothèques évictions etc
    à Me Anthoyne Belin aussi notaire demeurant au bourg de Sceaux à ce présent stipulant et acceptant lequel a achepté et achepte pour luy ses hoirs etc
    savoir est la quarte partye par indivis d’une place de pré appellé les petits prés sis en la dite paroisse de Seaux contenant ladite quarte partye une hommée ou environ le reste duquel pré appartient à Me Rocq Barbin et à May Yron frères et soeurs desdits vendeurs joignant tout ledit pré des deux costés la terre desdits vendeurs et dudit May Yron aboutté d’ung bout le chemin tendant dudit Sceaux à Montnoir d’autre bout les prés de la cour dépendant de la cure dudit Seaux comme ladite quarte partye de pré susdit se poursuit et comporte et qu’elle appartient auxdits vendeurs dans d’icelle rien réserver
    tenue du fief et seigneurie du prieur dudit Seaux aux charges cens rentes et debvoirs que lesdites choses peuvent debvoir et qu’elles se trouveront estre subjectes que ledit acquéreur paira et acquittera à l’advenir et pour le temps qu’il en a cy davant joui à tiltre de ferme seulement néantmoings vendent lesdites vendeurs lesdites choses quittes du passé jusques au jour du bail dudit acquéreur
    transportant etc et est faite ladite vendition pour et moyennant le prix et somme de 80 livres tz laquelle somme ledit acquéreur a présentement et manuellement payée contant auxdits vendeurs et laquelle ils ont prise et receue en présence et veue de nous en espèces de 16 sols et autre monnoye de marc et poids de l’ordonnance royale ayant de présent cours et dont ils se sont tenus à contant quitté et quittent ledit acquéreur ses hoirs etc
    à laquelle vendition cession transport quittance promesse de garantaige et ce que dessus est dit tenir etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division comme dit est renonçant etc et par especial au bénéfice de division discussion d’ordre priorité et postériorité foy jugement condemnation
    à ce présents honneste homme Nicollas Foussier marchand tanneur et Georges Pouppy clerc demeurant audit Lyon tesmoings
    ladite Ynon a dit ne savoir signer

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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    Inventaire des titres de défunte Mathurine Leroyer veuve de Maurice Crannier, Le Lion d’Angers 1634

    Je descends d’Etienne Crannier, ici présent comme l’un des cohéritiers, sans que l’on sache à quel degré de parenté, car je suppose depuis longtemps, mais sans parvenir à le prouver, qu’il s’agit d’un mariage croisé entre frère et soeur d’une part, et soeur et frère de l’autre, car mon Etienne Crannier avait épousé Perrine Leroyer.
    Une chose est certaine ils sont très proches.

      Voir mes travaux sur les CRANNIER
      Voir mes travaux sur les LEROYER

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le mercredi 26 avril 1634, (devant René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers) inventaire des tiltres et immeubles demeurés de la succession de deffuncte honorable femme Mathurine Leroyer veuve de deffunt honorable homme Maurice Crannier trouvés en la maison et demeure de ladite deffuncte Leroyer en présence de chacuns de honorable homme Jean Leroyer sieur de la Roche, Estienne Crannier marchand, vénérable et discret Me François Crannier prêtre chanoine et curé de Craon, Philippe Desassy, Me Jean Leberteau mary de Loyse Leroyer tant pour eux que leurs cohéritiers, auquel inventaire a esté procédé par devant nous René Billard notaire de la chastelenue du Lyon d’Angers comme s’ensuit

    Premier un contrat d’acquestz fait par deffuncte Roberde Belin du lieu et closerye du Pin avec Me Michel Lhuillier passé par devant Gille Demongodin notaire royal Angers le 28 juillet 1585 montant la somme de 376 escuz deux tiers

      je ne sais pas encore ce que vient faire cette Roberde Belin !

    avec un autre contrat fait par ladite Belin de deffunt Estienne Fournier passé par deffunt Thibault notaire de ceste cour le 23 décembre 1603 contenant qu’elle avoir achepté 5 seillons de terre labourable à prendre en une pièce de terre appellée les Augeardries pour la somme de 9 livres
    Item un autre contrat d’acquestz passé par ledit deffunt Thibault audit an 1603 contenant que Mathurin Bordier et sa femme auroient vendu à ladite deffunte Belin un clotteau de terre appellé les Goutdepaiges pour la somme de 150 livres
    Item un autre contrat d’acquest passé par deffunt Me Claude Devilliers notaire de ceste cour contenant que Pierre Aubert et sa femme auroit vendu à ladite deffuncte Belin un mareau de jardin pour la somme de 10 escuz un tiers
    Item un autre contrat d’acquest passé par ledit deffunt Thibault le 29 décembre 1622 contenant que Pierre Loyseau auroit vendu à ladite deffunte Leroyer 3 boisselées de terre situées en une pièce de terre appellée la Millarderie pour la somme de 65 livres
    Item un autre contrat d’acquest fait par lesdits deffunt Crannier et Leroyer de Mathurin Gallays et sa femme d’une longueur de jardin sise au bas des jardins proche la demeure de ladite deffunte passé par Gauvain notaire le 20 mai 1585 montant la somme de 16 escuz deux tiers
    Item la coppye d’un contrat d’eschange fait entre deffunt Estienne Fournier et ladite Leroyer passé par deffunt Mellet notaire de ceste cour le 7 octobre 1621 contenant qu’il est demeuré à ladite deffuncte Leroyer par eschange une portion de terre à prendre en une pièce de terre nommée la pièce du dessoubz de la pièce de l’Hommeau
    Item 3 contrats en parchemin le premier passé par Me Belin notaire de Sceauls le 10 juin 1599 contenant que messire Jean de la Grandière chevalier de l’ordre du roy et dame Dathorry son espouse ont vendu à deffunt Jacques Leroyer le lieu et mestairye de la Roche de Chambellé a condition de grâce de 3 ans pour et moyennant la prix et somme de 3 000 livres avec acte de possession estant au pied du 2 juillet audit an 1599 délivrée par Barbin notaire le second passé par Allard notaire de ceste cour le 21 octobre 1588 contenant que messire Phalamèdes de la Grandière et consorts auroient vendu audit deffunt Crannier ledit lieu de la Roche pour la somme de 3 200 livres a condition de grâce de 7 ans
    Item une contre-lettre passée par ledit deffunt Devilliers notaire le 18 juin 1596 contenant que ledit sieur de la Grandière auroit promis audit deffunt Crannier l’acquiter des venes dudit lieu de la Roche pour la somme de 400 livres au bas de laquelle est une quittance soubz seing privé dudit sieur de la Grandière par laquelle il confesse avoir receu dudit Maurice Crannier la somme de 400 livres pour lesdites ventes le 15 avril 1597, le troisième est une eschange faite entre ledit sieur de la Grandière et ledit Crannier passé par ledit deffunt Devilliers le 8 juin 1596 par lequel appert que ledit sieur de la Grandière a vendu audit Crannier la grâce dudit lieu de la Roche et audit Jean Leroyer de ce qu’il a dit que lesdits contrats estoient faits des deniers de ladite deffunte Belin leur mère comme appert par leurs partages

      mère des Crannier ou des Leroyer ?
      Et je savais que :
      Estienne CRASNIER †après le 31 décembre 1631 et avant le 20 avril 1634 Fils de Jacques CRANNIER et de Olive LENFANTIN x /1586 Perrine LEROYER †Le Lion-d’Angers 20 avril 1634
      Donc, je suppose que Perrine Leroyer serait fille de Jacques Leroyer et Roberte Belin et soeur de Mathurine dont est question ici ?

    Item un autre contrat d’acquest passé par deffunt Guillaume Salmon le 22 septembre 1597 contenant que Guy Boullay et sa femme auroient vendu auxdits deffunt Crannier et sa femme leurs parts du jardin des Foleries pour la somme de 9 escuz
    Item un autre contrat d’acquest passé par ledit deffunt Devilliers le 21 août 1625 avec acte de possession du 10 mai 1608 contenant que René Tholuée auroit vendu audit deffunt Crannier la moitié d’une maison couverte d’ardoise sise en la rue du Cimettière et une planche de jardin en Saint Nicolas et deux boisselées de terre sises en une pièce de terre nommée la Malledère pour la somme de 100 livres
    Item un autre contrat d’acquest passé par ledit deffunt Devilliers le 14 janvier 1608 contenant que Macé Chernonnier auroit vendu dudit deffunt Maurice Crannier un clotteau de terre nommé le clotteau de la Coudre pour la somme de 52 livres
    Item le testament dudit deffunt Crannier passé par ledit deffunt Devilliers le 20 avril 1610 et délivré par nous notaire le 21 juillet 1629
    Item la copie d’un accord fait entre deffunt Marc Crannier et ladite deffunte Mathurine Leroyer passé par Me René Feillet notaire royal Angers le 22 décembre 1601 avec une quittance soubz seing privé dudit deffunt Crannier contenant qu’il auroit receu la somme de 150 livres de ladite deffunte Leroyer et une autre quittance du sieur curé de Craon signée J. Crannier, contenant qu’il auroit eu dudit deffunt Crannier la somme de 150 escuz qu’il avoir receuz pour luy du sieur Chavallerye oste du Cheval blanc et 50 escuz qu’il avoit aussi euz pour luy du receveur des dismes.
    Item la grosse du contrat de mariage desdits deffunts Crannier et Leroyer passé par Belin notaire de Chambellé le 22 mai 1583
    Tous lesquels papiers susdits ont esté mis en un sac et iceluy baillé et mis entre les mains dudit Leroyer sieur de la Roche qui en est chargé et a promis iceux représenter touttefoys et quantes
    et pour les autres pappiers non inventoriés qui ont esté trouvés de nulle valleur ont esté remis en une poche et iceux baillés audit Leroyer pour représenter aussy touttefois et quantes
    et auquel inventayre lesdites partyes tant pour eux que leurs cohéritiers ont fait arrest dont les avons jugés présents Nicollas Blouin et François Justeau clerc demeurants audit Lyon tesmoings

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