Philippe Cognard, notaire de la baronnie de Craon à Ballots, aurait-il perdu un de ses actes ? : 1609

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 4 mars 1609 après midy par davant nous Jehan Chuppe notaire royal à Angers a esté présent et personnellement estably Phelippes Congnard notaire de la baronnie de Craon, demeurant au prieuré des Bonshommes es foret dudit Craon paroisse de Ballots en Craonnoys estant de présent en ceste ville d’Angers, lequel après que certain monitoire et y attachée impétrés à la requeste de maistre Bertran Beu en la qualité qu’il procède, luy ont estés signifiés à la requeste dudit Beu et après avoir veu et leu le contenu en iceluy monitoyre et pour éviter aulx censures esclésiaticques a dict que au moys de juin ou juillet de l’année dernière 1608 ou autre moys de ladite année, il a escript certain escript (f°2) portant promesses entre Maurice Lorier et maistre Pierre Desaluz sieur de Haulte Cusche pour fayre ledit escript et iceluy mettre au nect, luy fut baillé mémoyre par maistre Pierre Houesnard sergent royal demeurant au bourg de la Roe et ledit Lorier a dict audit estably avoir escript ladite procuration chez ledit Houesnard le requérant par Lorier et ne se souvient à présent de ce qui est contenu audit escript synon que ledit Desaluz prometoyt audit Lorier de l’acquitter et indempniser de l’évennement du procès qui estoit meu et pendant au siège présidial entre ledit Lorier et ledit Beu pour raison des réparations du lieu de Mauny et depens que ledit estably eust escript et coppié ladite promesse la baillé audit Houassard (sic) et Lorier (f°3) pour la faire signer audit Desalluz qui n’estoit lors présent et dict ne l’avoir veu du depuis qu’il la bailla auxdits Lorier et Houassard, et outre dict avoir ouy dyre à plusieurs personnes que ledit escript estoit signé dudit Desalus et est tout ce que ledit estably dict avoie des faicts contenus audit monitoyre dont il nous a requis ce présent acte, ce que luy avons octroyé, pour luy servir et valloir ce que de raison ; faict et passé audit Angers en nostre tabler en présence de Jacques Adam notaire de la cour de Bescon et François Baillif marchand demeurant Angers tesmoings

Charles Allaneau était marchand fermier de la Huberderie et de Villedé, La Rouaudière 1578

Il est l’un des 10 enfants de Nicolas 3° Allaneau, dont j’ai la succession sur mon étude ALLANEAU. Malheureusement les registres de la Rouaudière commencent beaucoup plus tard, et il manque en fait 2 générations.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5/218 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le jeudi 24 juillet 1578 (de Mongodin notaire royal Angers) sur les différends et procès mus et espérés mouvoir entre honnestes personnes Jehan Beu marchand demeurant en la paroisse de la Rouaudière d’une part, et Charles Alasneau aussi marchand demeurant au lieu de la Huberderie dite paroisse de la Rouaudière d’autre, pour raison que ledit Beu disait que ci-davant il aurait été fermier du lieu terre fief et seigneurie de la Rouaudière et qu’en cette qualité il aurait droit de prendre toutes les ventes et contrats d’acquets que ledit Alasneau aurait fait en et au dedans dudit fief et seigneurie de la Rouaudière pendant et durant le temps de sa ferme et pour raison desdites ventes et paiement d’icelles il estoit prêt de tomber en procès contre ledit Alasneau, et disait y être bien fondé par plusieurs faits causes raisons et moiens et demandoit despens et intérêts en cas de procès
et de la part dudit Alasneau estoit fait dénégation avoir fait aucuns contrats d’acquêts en et au dedans de ladite seigneurie pendant et constant que ledit Beu auroit esté fermier dudit fief de la Rouaudière, et encores qu’il en eust fait que non soustenoit que ledit Beu lui en aurait remis ses quitances pour raison de ces moyens estre absout des demandes dudit Beu avecques despens
par lequel Beu estoit persisté comme dessus, tellement que lesdites parties estoient prêtes de tomber en grande involution de procès pour auxquels obvier paix et amour nourrir entre elles ont de l’avis de leurs amis de et sur les différends et procès transigé pacifié et accordé ainsi et en la forme et manière qui s’ensuit, pour ce est il que en la cour du roy notre sire et de monseigneur le duc d’Anjou à Angers, endroit par devant nous Gilles de Mongodin notaire d’icelle, personnellement établis lesdits Beu et Alasneau demeurant en ladite paroisse de La Rouaudière soubmectans respectivement etc confessent avoir transigé pacifié et accordé et par ces présentes transigent pacifient et accordent en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Alasneau tant en son nom que se faisant fort de Jullien Alasneau son frère à présent fermier dudit fief et seigneurie de La Rouaudière et auquel il a promis et demeure tenu faire avoir le contenu en ces présentes pour agréable dedans 2 mois prochainement venant et en bailler et fournir lettres de ratification et obligation vallable audit Beu présent et acceptant dedans ledit tempe à la peine de tous intérests ces présentes néantmoings etc a pour demeurer quite vers ledit Beu desdites ventes par lui prétendues promis et promet par cesdites présentes au cas que ledit Beu fasse acquet du lieu et métairie de la Chaussée sise au dedans dudit fief de la Rouaudière ne lui demander aucune ventes et dès à présent comme dès lors les lui a données et remises, et par ces présentes donne et remet comme à semblable luy a remis et donné quite et remet par cesdites présentes outre ce que dessus la moitié de toutes et chacunes les ventes que ledit Beu pourra faire et payer pendant qu’il et ledit Julien Alasneau son frère seront fermiers dudif fief terre et seigneurie de la Rouaudière, et au cas que ledit Jehan Beu ne feroit acquet dudit lieu de la Chaussée cy dessus prendant ledit temps en icelui cas ledit Charles Alasneau audit nom demeure tenu et obligé par ces mêmes présentes bailler et payer audit Beu présent et acceptant ses hoirs etc dedans 3 ans prochainement venant à commencer du jourd’huy la somme de 40 escuz sol ou icelle somme luy déduire et procompter sur les ventes que ledit Beu pourra faire et créer au dedans dudit fief de la Rouaudière pendant ledit temps de 3 ans, et outre ledit Charles Alasneau a quité et quitte ledit beu acceptant comme dessus de la moitié de toutes et chacunes lesdites ventes que ledit Beu pourra faire et créer par cy après au dedans du fief et seigneurie de Villedé pendant que ledit Alasneau en jouira comme seigneur fermier ou autrement et moyennant ce que dessus demeure ledit Charles Alasneau quite vers ledit beu de toutes les debtes qu’il pourroit avoir crées en et au dedans dudit fief de la Rouaudière pendant que ledit Beu estoit fermier et desquelles il luy faisoit question et demande et semble de toutes amendes qu’il eust peut demander tant à deffault de exhibition de contrat que ventes non payées et moyennant ce que dessus lesdites parties sont demeurées à ung et d’accord hors de cour et de procès sans autres despens dommages et intérests d’une part ne d’autre, à laquelle transaction accord et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages intérests etc obligent lesdites parties respectivement mesmes ledit Alasneau esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division discussion et d’ordre foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de honorables hommes Me René Leroy sieur du Pin licencié es droits advocat Angers et Jehan Avice demourans audit Angers tesmoings

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Bertrand Beu acquiert un pré de Martin Tropvalet et Marguerite Beu, La Rouaudière 1559

Ce Bertrand Beu, au nom si rare à mon humble avis, semble avoir une soeur Marguerite, enfin c’est une hypothèse. Mais il y a ici une grande différence sociale, car Martin Tropvallet est laboureur à bras, trandis que ce Bertrand Beu marchand est seigneur de la Huberderie.

cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, cote 207J18 aveux de la Rouaudière – parchemin large – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 24 mai 1559, Martin Tropvalet homme de bras demeurant en la paroisse de Senonnes au lieu de la Besnaye soubzmectant soy ses hoirs avecques tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir quels qu’ils soient ou pouvoir ressort et juridiction de cest vour quant audit faict confesse de son bon gré sans aucun pourforcement avoir aujroud’huy vendu quicté ceddé délaissé et transporté et encores vend quicte cèdde délaisse et transporte perpétuellement par héritage à honneste homme Bertrand Beu marchand demeurant en la paroisse de La Rouaudière ad ce présent stipulant et acceptant qui a achapté, pour luy ses hoirs et ayant cause, une hommée de pré ou environ sise au pré vulgairement appellé le Pré Foussouère en ladite paroisse de La Rouaudière et tout tel autre droit que ledit Tropvalet vendeur a et peult avoir à cause de Margarite Beu sa femme audit Pré Foussouère joignant d’un cousté et aboutant d’un bout Damien Marchant à cause de sa femme, et d’aultre cousté à la terre des héritiers feu Jehan Lierd et d’aultre bout à la terre des héritiers feu Guillaume Hellot tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent avecques leurs appartenances et dépendances sans aucune chose en excepter retenir ne réserver, tenu du fief et seigneurie de La Rouaudière à 4 deniers tournois de cens rente ou debvoir si tant en est deu pour tous debvoirs et charges quite du passé jusques à ce jour, transportant quitant … dès maintenant et à présent ledit vendeur audit achapteur à ses hoirs et ayant cause la saisine et possession desdites choses ainsi vendues comme dict est avecques tous et chacuns les droits congnus ou espérés pour en faire par ledit achapteur ses hoirs et ayans cause hault et bas toute sa pleine voullonté comme sa propre chose à luy acquise par droit héritage, et est faite ceste vendition pour le prix et somme de 47livres 10 sols tournois poiés contant par ledit achapteur audit vendeur ce jourd’huy en notre présence et à veue de nous en or et monnoie à présent ayant cours au pprix et poids de l’ordonnance … o grâce donnée par ledit achapteur audit vendeur ses hoirs et ayant cause de recourser et rémérer lesdites choses ainsi vendues dedans du jourd’huy jusques au jour et feste de saint Berthelemy prochainement venant et dudit jour de Saint Berthelemy en ung an lors prochainement venant ensuivant en payant et reffondant le sort principal avecques tous les loyaulx coustements, et a promis ledit vendeur faire ratiffier et avoir agréable ces présentes à ladite Marguerite Beu sadicte femme et en bailler lettres de ratiffication vallables audit achapteur à ses hoirs et ayant cause dedans le jour et feste de saint Jehan Baptiste prochainement venant à la peine de tous dommages et intérests néanmoins ces présentes demeurent en leur force et vertu, à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir … et en vin de marché 10 sols …

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Pierre de La Chapelle fait le retrait lignager de la seigneurie de la Rouaudière, engagée par sa mère, 1553

et porr ce faire il engage une pièce de terre à Bertrand Beu, seigneur de la Huberderie, pour 100 livres qui contribueront au paiement des 1 400 livres nécessaires au rachat de la seigneurie de La Rouaudière.
L’ouvrage de l’abbé Angot ne signale pas ce seigneur de La Rouaudière, et passe de Louis de La Jaille en 1594 aux Jacquelot de la Huberderie en 1627.

cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, cote 207J18 – parchemin large – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 juillet 1553 sachent tous présents et advenir que en la cour de Pouancé endroit par devant (R. Guyon notaire) nous personnellement estably noble homme Pierre de La Chapelle sieur du Bourgeutillau … à la Rouaudière demeurant en la maison seigneuriale du Bourg paroisse de Marcillé soubzmectans luy ses hoirs avecques tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir où qu’ils soient ou pouvoir ressort … de notre cour … confesse de son bon gré sans contrainte avoir aujourd’huy vendu quité cédé et transporté etc vendent quitent … et par ces présentes vend quite cède et transporte dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritage à honneste homme Bertrand Beu marchand demeurant à la Huberderie paroisse de La Rouauldière qui a achapté pour luy ses hoirs etc une pieze de terre appellée Saint Michel près le lieu de la Teillays … pour le prix et somme de 300 livres laquelle somme ledit achapteur a promys et est demeuré tenu bailler la somme de 100 livres pour parfaite la somme de 1 400 livres tournois qu’il est demeuré tenu payer à noble chevalier Charles Le Poucre abbé de Saint Elloy lez Chaillery Bouillars et Barron en l’acquit dudit seigneur vendeur pour le racquit rescousse … du fief de la Rouauldière vendu par avant ce jour par deffunte damoiselle Heleu Thyerry mère dudit vendeur, … o grâce et faculté donnée …

  • en 1158 : la pièce de terre n’a pas été rémérée
  • parchemin : prise de possession réelle de la pièce de terre par Bertrand Beu, et remarquez que pour une pièce de terre on fait un signe de travail de la terre pour cette prise de possession
    Le 9 septembre 1558 à tous ceux qui ces présentes lettre voyront la garde du scel estably aux contrats de la cour de Pouencé salut, savoir faisons que aujourd’huy 9 septembre 1558 par devant nous Robert Chalopit notaire de ladite cour et des tesmoings cy après nommés honneste homme Bertrand Beu sieur de la Huberderie s’est transporté de sa maison dudit lieu de la Huberderie à La Rouaudière en une picze de terre tans labourable pré que boys près le lieu de la Teillaye appellée la piecze de Saint Michel de laquelle piecze de terre il a prins possession .. réelle actuelle … en rompant boys arachant herbes et faisant autres exploictz domainiers comme seigneur de ladite piecze par l’acquest qu’il en a fait de noble homme Pierre de La Chapelle sieur de Bourg et de ladite Rouauldière, de laquelle pocession prinse et exploictz faits ledit Beu a requis ce présent acte audit notaire qui le luy a octroyé soubz le scel de ladite cour mys à ces présentes pour confirmation à relation dudit notaire, fait en présence de Me Franczoys Gaschet prêtre et Pierre Guysneau tesmoings ad ce requis

      Cliquez pour agrandir, et voyez la magnifique signature de Robert Chalopit

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    Transaction entre Michel Allaneau sieur de Villedé et Christophe Lebreton grenetier de Pouancé, 1623

    Cette transaction est tout bonnement merveilleuse, car en première instance, Michel Allaneau a perdu, et s’estime mal jugé. Or, entre temps, la partie adverse est décéde et sa fille unique, Jacquine Huet, a épouse Christophe Lebreton, grenetier à Pouancé.
    Celui-ci, et c’est tout à son honneur, constate que le jugement contre Michel Allaneau est bien abusif, et comme il a fait appel, Paris risque d’infirmer le premier jugement, ce qui risque d’entraîner des frais de justice bien inutiles.
    C’est dont bien Chritophe Lebreton qui s’engage à indemniser Michel Allaneau de 135 livres alors que jugement rendu du présidial d’Angers disait l’inverse.
    Belle preuve du pouvoir de transaction qui régnait chez les avocats d’alors à Angers, et du rôle des notaires enregistrants ces transactions.

    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici la retranscription de l’acte : Le 20 juin 1623 par devant nous Julien Deillé notaire royal à Angers furent présents etablis et deuement soubzmis noble homme Michel Allaneau sieur de Villedé demeurant à Pouancé, appelant de sentence rendue en la sénéchaussée et siège présidial de ceste ville au profit de défunt Me Pierre Huet vivant sieur de la Bonnaudière défendeur vers Me Bertrand Beu sieur de la Bouvraie et demandeur en sommation contre ledit Allaneau
    par laquelle ledit défunt Huet auroit esté condempné rendre audit Beu les revenus de la quarte partie du lieu de la Chaussée et aux despens dommages et intérests

      il existe de nombreux lieux portant le nom de la Chaussée, notamment à Carbay, Challain etc… mais la phrase telle qu’elle est formulée laisse entrevoir que Beu et Allaneau étaient dans un indivis à 4 héritiers sur la Chaussée. Ce sera sans doute une piste à suivre.

    et sur le recours dudit Huet contre ledit Allaneau, iceluy Allaneau auroit esté condemné l’en acquiter et outre en les despens d’une part
    et Me Christophe Lebreton sieur de la Chesne grenetier audit Pouancé aussi y demeurant, mari de Jacquine Huet, fille et seule héritière dudit défunt Huet inthimé audit rapport d’autre part
    lesquels par l’advis de leurs conseils et amis sur ladite saisine où ledit Allaneau prétendoit faire dire qu’il auroit esté mal jugé d’autant qu’il n’auroit levé et prins les fruits dudit lieu de la Chaussée que en la part et portion qu’il y avait droit et estoit fondé et
    ont fait l’accord et transaction irrévocable qui ensuit c’est à savoir que pour tout ce que ledit Allaneau prétendoit restitution des deniers par luy payés en conséquence de ladite sentence dont estoit appel et despens desdites causes générales et d’appel, les parties ont convenu et composé à la somme de six vingt quinze livres (135 livres) que ledit Lebreton audit nom mesme esdits noms s’est obligé et a promis payer audit sieur de Villedé dans la Toussaint prochainement venant

      vous avez bien lu, et je vous assure que j’ai relu à deux reprises mon travail, car c’est celui qui avait gagné en 1ère instance qui s’engage à payer et non l’inverse.
      Il reconnaît donc que l’affaire est mal engagée et que Michel Allaneau n’avait pas à être condamné.
      .

    et au moyen de ce demeurent les parties tant en ladite cause que celle d’appel hors de cour et procès sans despens de part et d’autre
    car ainsi ils l’ont voulu consenti stipulé et accepté à laquelle transaction promesse obligation et ce que dessus oblige ledit Lebreton et les biens dudit Lebreton à prendre vendre renonçant etc
    fait audit Angers à nostre tabler présents Me Jacques Baudin, Louis Layr, clers demeurant audit Angers

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
    Et les Allaneaux étaient si nombreux et si nombreux à savoir signer, que chaque signature identifiée compte, donc notez qu’ici on est sûr que c’est Michel Allaneau sieur de Villedé.

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