Blaise Bouvet obtient prorogation de la grâce de rémérer une pièce de terre, Villevêque 1547

Ce droit de rescousser, rémérer une terre vendue arrivait parfois à échéance sans que le vendeur ait pu avoir la somme nécessaire à cette rescousse, et il demandait souvent une prorogation, ici un an.
Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 :

Le 17 mars 1547 (Pâques le 10 avril 1547, donc avant Pâques, donc le 17 mars 1548 n.s.) en en présence de nous Jehan Lemelle notaire royal et des tesmoings cy après nommés Nycollas Foucquère demeurant en la paroisse de St Jacques les Angers, a prorogé et allongé proroge et allonge par ces présentes à Blaize Bouvet paroissien de Villevesque ad ce présent et acceptant la grace telle que ledit Foucquere avoyt accordée audit Blaize Bouvet de rescourser ung journeau de terre sis en la pièce des Comayzes … et dès le 15 mars 1543 vendue par ledit Blaye audit Fouscquere pour la somme de 40 livres et laquelle grace eue encores par les prorogaceurs … ledit Fouquere en a fait audit Blaye Bouvet ainsi que ledit Fourquere a confessé par devant nous, et laquelle prorogation ledit Foucquere a faite audit (f°2) Blaye Bouvet jusques à ung an prochainement venant en rendant paiant et reffondant le sort principal et les loiaulx cousts et mises …

Colas Bouvet vigneron à Villevêque vend une vigne, 1521

Vendre une vigne pour un vigneron, cela devait lui fendre le coeur, et il fallait qu’il ait besoin d’argent. Cette vigne est à Pellouailles, donc je vous mets la carte et vous avez Funault au centre.

Le notaire HUOT à cette époque ne faisait pas signer les parties mais les témoins, donc on ne peut pas dire que l’acheteur, Clément Lecoq, qui est marchand ciergier à Angers, ne sait pas signer, et pour mémoire les marchands ciergiers étaient des bourgeois aisés car les cierges étaient très nombreux aussi bien à la maison qu’à l’église…
Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 :


Mes retranscriptions donnent aussi l’orthographe du manuscrit, donc vous avez, entre autres, le poix (poids), la paine (peine) etc… Le 6 avril 1521 après Pasques en notre cour à Angers (Nicolas Huot notaire royal Angers) personnellement estably Colas Bouvet vigneron demourant en la paroisse de Villevesque ainsi qu’il dit sounzmectant luy ses hoirs etc confesse avoir aujourduy vendu et octroié et encores vend et octroie dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritaige à honnestes personnes sire Clemens Lecoq marchant ciergier demourant à Angers et à Jacquette sa femme qui ont achacté pour eulx leurs hoirs et aians cause ung quartier de vigne assis au cloux du Bois Jorret en la paroisse de Pellouailles joignant d’un cousté aux vignes desdits achacteurs et d’autre cousté aux vignes de Gilles Challopin et Jacques Bouvet aboutant d’un bout à une ruette tendant du grant chemin d’Enfesnault à la rue des Boys et d’autre bout aux vignes desdits achacteurs, ou fye de Enaige Escoullon et tenu de là à 4 deniers tournois de cens rente ou debvoir paiables par chacun an au jour de la Notre Dame Angevine, et ce pour toutes charges quelconques réservé la dixme ; transportant etc et est faicte ceste présente vendition pour le prix et somme de 35 livres tournois baillez et nombrez contant en notre présence et à veue de nous (f°2) par lesdits achacteurs audit vendeur qui les a euz et receuz en 12 vieulx escuz et 2 escuz soulleil, le tout d’or bons et de poix, et le surplus en monnaie dont ledit vendeur s’en est tenu par davant nous à bien paié et content, et en a quicté et quicte lesdits achacteurs et a promis ledit vendeur faire lyer et obliger Phelippes sa femme et Jehan Bouvet son fils à ce présent contrat et iceluy leurs faire avoir aggréable et en rendre et bailler à ses despens lettre vallable de ratiffication auxdits achacteurs dedans 15 jours prochainement venant à la paine de 10 livres tournois de peine commise à applicquer auxdits achacteurs en cas de deffault ces présentes néanmoins demourans en leur force et vertu, à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et acomplir etc et a garantir etc et aux dommages etc oblige ledit vendeur soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc présens ad ce Jehan Varice le jeune marchant demourant à Angers et Macé Goupilleau de la paroisse de Pellouaille tesmoings fait et donné à Angers en la maison desdits achacteurs les jour et an susdits

Jacques Bouvet et ses soeurs vendent une vigne en gast : Montreuil sur Maine 1629

J’ai sur ce site mon étude BOUVET qui donne tout  ce que je sais d’eux à ce jour.

Ici, le bien vendu est en fait les économies des familles qui étaient par ailleurs locataires à moitié des terres agricoles qu’elles cultivaient. Ces économies, certaines modestes, étaient un peu ce nous faisons de nos jours avec le livret A, c’est à dire pallier à quelques aléas de la vie en mettant un peu de côté pour le jour où.

Mais, comme nous l’observons le plus souvent dans les ventes, même les ventes aux sommes peu élevées, comme ci-dessous, le prix de la vente est toujours réglé plus tard, ce que nous connaissons de nos jours sous la forme crédit, mais alors autrefois le crédit est tout bonnement un délai de paiement consenti par le vendeur.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

 Le 12 mars 1629 avant midy, par devant nous René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers fut présent en sa personne estably et soubzmis soubz ladite cour Jacques Bouvet laboureur demeurant au liau de la Bebbonnière paroisse du Lyon, tant en son nom que comme soy faisant fort de Perrine et Renée les Bouvetz ses sœurs, et auxquelles il promet faire avoir agréable le contenu en ces présentes et faire ratiffier le présent contrat et icelles faire constituer venderesses avec luy ung seul et pour le tout dedans la Toussaints prochainement venant à peine etc, néanmoings etc., lequel tant en son nom que audit nom confesse avoir présentement vendu quité cédé et transporté et encores etc perpétuellement par héritage à Paul Normant rouettier demeurant au bourg de Montreuil sur Maine présent stipulant pour luy ses hoirs etc savoir est une portion de vigne en gast contenant 2 quartiers ou environ, situés au clos du Cantat ? dudit Montreuil, joignant d’un costé à la terre de François Tesnier ? d’autre costé la vigne Jean Pierre et Bertran les Denys, abouté d’un bout la vigne de Macé Cordier et tout ainsi que ladite vigne en gast se poursuit et comporte sans aulcune chose en retenir ne réserver en commune fresche, et advenue audit vendeur et ses sœurs (f°2) de la succession de leur defunt père, tenue du fief et seigneurie du prieuré dudit Monstreuil, à la charge de payer par ledit acquéreur les cens rentes et devoirs par l’advenir quites du passé ; transportant etc et est faite la présente vendition cesssion délai et transport pour et moyennant le prix et somme de 20 livres tz, quelle somme ledit acquéreur deuement soubmis establi et obligé soubz ladite cour a promis et s’oblige payer et bailler auxdits vendeurs dedans Noël prochain, à la peine etc, dont et auquel contrat tenir etc garantir par ledit vendeur tant en son nom qu’audit nom leurs hoirs obligent lesdites parties respectivement eulx leurs hoirs etc à défaut ces présentes etc biens dudit Normant à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Lyon maison de nous notaire présents Mathurin Rousseau forgeur et Jacques Bonnyer clerc

 

Achat de 500 faux fabriquées à Orléans, amenées par bateau : Angers 1595

On fabriquait encore en France !
et le fabriquant venait d’Orléans à Angers avec des échantillons proposer sa marchandise, car il fabriquait 2 sortes de faux. Mais la vente n’est pas franco de port, et l’acheteur assume le voiturage par eau, mais ne paiera que 3 mois après la livraison, et cela c’est moderne !!!

500 faux c’est beaucoup sans doute pour vous, mais à l’époque le cheval consomme beaucoup de foin, et le fauche ainsi !!! L’ère du pétrole n’est pas arrivée encore ! Remarquez on reviendra sans doute plus au cheval mais sans le cheval de loisir moderne, le cheval utile à l’homme pour se déplacer ou tracter.

J’ai connu le temps de la faux, surtout dans les jardins particuliers, enfin pour ma part j’ai pratiqué la faucille sur la pelouse de mes parents dans les années 1945-1955

On la trouve toujours en vente, mais hélas pas fabriquée en France, comme tout ce qu’on achète !!! mais préconisée par les amoureux de la nature !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 mai 1595 après midi, en la cour du roy nostre sire Angers endroit par devant nous Jean Chuppé notaire d’icelle personnellement estaby Claude Daniel le jeune, marchand demeurant en la ville d’Orléans, d’une part, et sire Pierre Bouvet marchand poilier demeurant en ceste ville d’Angers d’aultre part, soubzmettans lesdites parties confessent avoir aujourd’huy fait le marché et convention que s’ensuit, c’est à savoir que ledit Daniel a vendu audit Bouvet le nombre de 500 de faulx de 2 sortes, dont ledit Daniel en a laissé audit Bouvet 2 pour échantillon l’une du prix de 24 escuz le cent et l’autre à 32 escuz ung tiers, et dont ledit Daniel a promis en bailler audit Bonnet le nombre de 250 de chacune sorte, lequel Bouvet les prendra en la maison dudit Daniel audit Orléans, lequel Daniel a promis les bailler à ung marinier dedans 3 sepmaines qui les amenera aux Ponts de Sée pour les livrer audit Bouvet, et ledit Bouvet demeure tenu paier la voiture, et après la livraison ledit Bouvet a promis les poyer audit Daniel dedans 3 mois après le jour de la livraison audit prix cy dessus, dont les parties sont demeurées à ung et d’accord ; auquel marché et tout ce que dessus tenir et garantir etc obligent lesdites parties respectivement etc renonczant etc foy jugement condamnation etc fait et passé audit Angers en nostre tablier en présence de Yzac Jacob et Thomas Camus praticiens audit Angers tesmoings

Pierre Bouvet demande à être titulaire de la prestimonie des Bellanger : Montreuil sur Maine 1691

cet acte est très intéressant car il montre comment, faute de proche parent prêtre susceptible d’avoir ce bénéfice ecclésiastique, un plus lointain parent peut le demander.

L’acte montre aussi qu’en matière de fondation religieuse, on n’est pas dans le droit civil coutumier d’alors, mais bien dans le droit canon qui ne prévoit sans doute pas en détail les transmissions de fondations, mais ici il est précisé que l’évêque a fait sur ce point une mise au point, donc qu’il définit les règles ou tout au moins les rappelle.

Dictionnaire de l’Académie française, 4th Edition (1762)
PRESTIMONIE. s.f. Terme de Droit Canonique. Fonds ou revenu affecté par un fondateur à l’entretien & à la subsistance d’un Prêtre, sans aucune érection en titre de Bénéfice, & auquel le Patron & ses ayans cause nomment de plein droit, sans que celui qu’il choisit ait besoin d’aucunes provisions, ni de l’Ordinaire, ni d’autres.

CHAPELLENIE. s.f. Chapelle. Bénéfice d’un Chapelain. Il possède une Chapellenie dans la Cathédrale.

CHAPELAIN. s.m. Bénéficier titulaire d’une Chapelle

CHAPELLE. s. f. Petit edifice consacré à Dieu, Cette chapelle est au milieu des champs. la chapelle d’un Prieuré.
Il se dit aussi de certains lieux pratiquez dans des Eglises ou dans des maisons particulieres, dans lesquels on dit la Messe. Il y a bien des chapelles dans cette Eglise. la chapelle de la Vierge. la chapelle de saint Joseph. ce Bourgeois a une chapelle dans sa Paroisse. l’Evesque luy a accordé permission d’avoir chapelle dans sa maison.
Chapelle, est aussi, Une sorte de benefice simple.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 novembre 1691 avant midy, par devant nous Pierre Bodere notaire de la baronnie de Montreuil-sur-Maine, y demeurant, fut présent en sa personne vénérable et discret Me Pierre Bouvet prêtre chapelain habitué en l’église dudit lieu et originaire de la dite paroisse, lequel s’est adressé vers et à la personne de honneste homme Jean Bellanger lesné, trouvé au bourg dudit Montreuil, l’un des plus proches parents de la lignée de deffunt Me Olivier Bellanger, prêtre, vivant curé dudit Montreuil, fondateur du lais ( pour « legs ») ou prestimonie des Bellangers desservie en ladite paroisse, auquel parlant il luy a déclaré qu’il a apris que Me Pierre Thibault parent dudit feu sieur Bellanger fondateur, dernier titulaire en ladite prestimonie, avoit fait son noviciat au couvent de saint François en la ville de Laval pays du Maine, et y aurait depuis peu de temps fait profession d’estre religieux d’iceluy ordre, et y auroit pris l’aby à cet effait (« l’habit à cet effet »), le sujet pourquoi ledit sieur Bouvet auroit prié et requis iceluy Bellanger comme plus ancien et proche parent de la ligne dudit sieur fondateur lui présenté ledit lais ou prestimonie offrant faire le service ordonné par le testament dudit sieur Bellanger fondateur, passé par defunt Me René Billard vivant notaire audit Lion d’Angers, le 10 mars 1656 ou conforment au règlement qui en a esté fait par monseigneur l’évesque d’Angers, lequel testament porté en forme express que faute de prêtre ou aspirant en la famille du fondateur ladite prestimonie sera présentée par le plus proche ce ses parents, à un prêtre de la paroisse dudit Monstreuil, ce que ledit Bellanger à ce présent estably et soubzmis a volontiers accepé en considération dudit sieur Bouvet reconnaissant son expérience capacité comme vie et conduite, et pour cet effet a présente audit Bouvet ce acceptant ledit lais ou prestimonie des Bellangers desservie en ladite paroisse de Monstreuil pour en jouir et user pendant sa vie des profits revenus et émosluments y appartenants à la charge d’entretenir les maison jardin terre et vignes en dépendant en bonne et suffisante réparation et cmosture, et user de tout en bon père de famille sans y malverser et rien faire au préjudice du fonds ains en augmenter si faire se peut, et de ne rien desmolir, et en outre de faire le service accoustumé estre dit pour ledit lais ou prestimonie a commencer ladite jouissance dès à présent, et à continuer à l’alternatif pendant la vie dudit sieur Bouvet, ce que ledit Bouver a promis et s’est obligé faire et accomplir sans y contrevenir ; ce que lesdites parties ont respectivement ainsi voulu consenti stipulé et accepté ; à ce tenir etc obligeant etc renonçant etc dont etc fait et passé audit Monstreuil à notre tabler en présence de h. h. Jacques Lemesle et Nicolas Roullois marchand de fil et Jacques Gouion tissier demeurant dite paroisse de Monstreuil tesmoings, ledit Bellanger a déclaré ne savoir signer

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Guillaume de Quatrebarbes, seigneur de la Rongère, et Jeanne de la Roussardière, sa femme, vendent des terres : Le Houssay (53) et Angers (49) 1559

DEPUIS UNE SEMAINE MON APPARTEMENT PREND L’EAU A TRAVERS LE BETON ET JE SUIS EPUISEE


la sous-terrasse commune qui se vide en ce moment chez moi, après appel au secours le WE dernier aux pompiers qui ont pompé pendant 3 h, mais la piscine s’était déjà re-remplie 2 heures après leur départ, car vous voyez à droite sur le mur la terrasse supérieure, toit de la tour, longue de 24 m, qui se vide sur cette sous-terrasse commune.
Depuis mardi, je vis avec des machines d’assèchement, au bruit peu agréable et au ventilateur desséchant tellement les yeux que j’ai peine à les ouvrir.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 mai 1559 en la cour royale d’Angers par devant nous Marc Toublanc notaire de ladite cour, personnellement establyz chacun denoble homme Guillaume de Quatrebarbes seigneur de la Rongère demeurant audit lieu paroisse de Saint Sulpice du Houssay et sire François Denouault seigneur de Javron à présent demeurant à Angers paroisse de saint Pierre, tant en leurs noms que pour et es noms et eulx faisant fort de demoiselle Jehanne de la Roussardière épouse dudit Quatrebarbes, absente, et en chacun desdits noms seul et pour le tout, promectant luy faire ratiffier et avoir ces présentes agréables et la faire obliger au garantage et entretennement de ces présentes et ledit Quatrebarbes en bailler et fournir à ses despens lettres de ratiffication bonnes et valables à vénérable personne missire Jehan Bouvet prêtre chapelain en l’église collégiale monsieur saint Pierre d’Angers à ce présent et stipulant dedans d’huy en ung mois prochainement venant à peine de tous intérests en cas de defaut ces présentes néanmins demeurant etc soubzmectant lesdits establiz esdits noms et qualités cy dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens et o renonciation au bénéfice de division d’ordre et de discussion de priorité et postériorité eulx leurs hoirs etc confessent esdits noms avoir vendu quité ceddé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quitent cèdent délaissent et transportent et promettent garantir en chacun desdits noms et qualités à toujoursmais audit missire Jehan Bouvet lequel à ce présent stipulant et acceptant comme dessus a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc les choses héritaulx qui s’ensuivent, c’est à savoir le lieu domaine closerie et appartenances vulgairement appelé Courbevielle sis en la paroisse dudit saint Pierre d’Angers, composé de maison pressouer jardrins entours rues yssues et 3 journaux de terre labourable ou environ, de 8 quartiers de vigne ou environ près et joignant les maison et pressouer, tenues lesdites choses du fief et seigneurie de la Quarte à 24 sols 4 deniers tournois de cens rente ou debvoir payable chacuns ans à la recepte dudit lieu au terme de Notre Dame Angevine ; Item 4 quartiers de vigne ou environ en 2 planches sis et situés au cloux de vigne appellé Pilletre paroisse de Saint Germain en Saint Lau, joignant d’un cousté aux vignes de l’abbesse d’Angers d’autre cousté aux vignes du sieur Dejarbry ? aboutant d’un bout aux vignes du lieu et closerie de Pillettre et d’autre bout à la rivière de Maine ; Item ung arpent de terre ou environ sis en la prairie de Loyau paroisse de monsieur saint Nicolas Lez Angers, joignant d’un cousté au pré appellé le pré Cloux aboutant d’un bout au ruisseau tendant de Brionneau aux pécheries dépendant de la chapellenie
es fiefs et seigneuries dont les dits quartiers de vigne et arpent de pré sont tenus et aux debvoirs et charges cens et rentes anciennes et accoustumées si aucunes sont deues non excédant la somme de 10 sols tournois que l’achapteur paiera et acquitera à l’advenir pour toutes charges fors les dixmes ou vinaiges accoustumés

« le vinaige est un droit seigneurial qui se prenait en divers lieux sur le vin, à bord de cuve, avant qu’il en fût tiré » Dictionnaire du monde rural de Michel Lachiver

tant pour le regard desdots 4 quartiers de vigne en 2 planches et desdits 8 quartiers de vigne aussi cy dessus déclarés, franches et quites toutes lesdites choses des arrérages desdits cens, rentes et debvoirs, que toutes autres choses de tout le temps passé jusques à huy, transportant quitant etc et est faite ceste présente vendition cession delais et transport pour le prix et somme de 1 200 livres tournois payées et baillées comptées et nombrées manuellement contant en présence et à veue de nous par ledit acquéreur auxdits vendeurs esdits noms qui l’ont eue et receue en 191 escuz d’or sol et doubles ducats pistolets le tout d’or et monnoye blanche de douzains et aultre monnoye de présent ayant cours le tout au prix et poids de l’ordonnance royale jusques à ladite somme de 1 200 livres tournois, de laquelle somme lesdits vendeurs esdits noms se tiennent à contans et an quitent ledit acquéreur, à laquelle vendition cession delais transport et tout ce que dessus est dit tenir etc et lesdites choses héritaulx vendues garantir par lesdits vendeurs et chacun d’eulx esdits noms audit acquéreur etc dommages et amandes etc ont obligé et obligent lesdits vendeurs chacun d’eulx esdits noms et qualités cy dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc o renonciation au bénéfice de division d’ordre de discussion de priorité et postériorité eux leurs hoirs etc renonçant etc foy et jugement condemnation etc ce fut fait et passé audit Angers maison dudit acquéreur présents sire Mathurin Rousseau marchand demeurant en ladite paroisse du Houssay et honorables hommes Me René Janvyer Jehan Apvril licencié ès loix et noble homme Me Estienne Destournelle aussi licencié ès loix tous demeurans audit Angers tesmoings

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