Comment les futurs époux se connaissaient-ils autrefois entre Laval et Clisson en 1843

C’est le cas de Paul Mechinaud, l’architecte

Il y a 135 km entre Clisson et Laval.
Aucun lien entre les familles et leurs ascendants côté Mechinaud (Clisson) et Conilleau (Martigné et Ernée, et Laval)

Le futur vient à 23 ans de Clisson à Laval se marier en 1843, et il est accompagné de son père, de son grand père et de son beau frère.
En d’autres termes, les 4 ont roulé en cariole à cheval (pas de voiture à l’époque) et comme un cheval ne fait que 40 km par jour il faut en changer plusieurs fois, ou bien dormir en route dans une hôtellerie.
A mi-chemin on passe par Segré, mais cela n’est pas suffisant pour le changement de cheval.
Le grand père n’est pas jeune et a fait un tel voyage !!! car à l’époque les routes ne sont certainement pas bitumées et bien carossées, d’ailleurs entre Nantes et Laval, cela n’a jamais été parfait, de nos jours encore !

Alors, ce mariage m’intrigue beaucoup et je cherche à comprendre comment les futurs se sont connus ou par qui ils ont été présentés, car ce n’est certes pas une affaire de clan familial et/ou cercle d’amis et relations. Encore moins de profession.

Merci de vos pistes éventuelles.

En 1840 il est architecte lors de la construction du nouveau presbytère. Né en 1820 il n’a alors que 20 ans !!!
Il construit les écoles de Gétigné & StHilaire-du-Bois, la salle d’asile de l’Hôpital, les églises de Mouzillon, Gorges, StHilaire, Gétigné, Cugand & Treize-Septiers. Il travaille à l’acquisition par la mairie de l’Hôtel de France. (selon J.J. Couaspel conservateur à la Garenne-Lemot décédé). Son testament (1.1.1879 dvt Me Lavennier Nre à Clisson) fait sa veuve usufruitière, sa cousine Marie Audineau légataire universelle, sa soeur Pauline une rente de 1200 F/an payable mensuellement. La propriété Nidoie, sur la route Nantes-Poitiers à Clisson, un jardin potager, le Bois Huaud à Gorges sont rachetés par sa veuve. 100 600 F sont versés à Pierre Richard & 19 000 F à Louis Branger. La rente Hevin est versée par Melle Audineau (in jugement de 1898, & PV du 26.6.1900)

Il se marie à Laval, sans que j’ai pu à ce jour comprendre comment un mariage si loin, et l’époux est venu avec père, grand père (69 ans) et beau-frère, soit « Laval le 13 mai 1843 le sieur Paul Méchinaud architecte, 23 ans, né à Clisson le 29 avril 1820, y domicilié avec ses père et mère, fils mineur du sieur Paul Mechinaud marchand de bois à ce présent et consentant et Marie Anne Joséphine Baron consentante selon son autorisation donnée à Clisson le 6 mai, et demoiselle Marie Louise Angélique Conilleau, 29 ans, née à Martigné (53) le 29 mars 1814, domiciliée à Laval avec sa mère rue Rennaise, fille majeure de feu Pierre Julien Conilleau décédé audit Martigné le 15 février 1840 [non, il est décédé à Ernée], et de Marie Victoire Josèphe Clouard ci présente et consentante… en présence du sieur René Clouard propriétaire à Ernée, 60 ans, oncle de l’épouse, Pierre Louis Henri Conilleau négociant à Laval, 22 ans, son frère, Pierre Méchinaud propriétaire, 69 ans, aïeul de l’époux, Pierre René Hévin, pharmacien, 32 ans, beau frère, domicilié à Clisson »