Olivier Le Fourbeur « moderne mari » de Charlotte Doisseau, Genêve 1606

Le dictionnaire du Moyen-âge donne pour « moderne », ce qui est « actuel », donc Charlotte Doisseau était remariée, et voici toute la preuve, avec un acte passé à Genêve en 1606 qui se trouve en pièce jointe de l’acte passé à Angers par Jean Marces son fils de son premier mariage, ayant le pouvoir de sa mère pour toucher sa part d’héritage après accord avec les Cupif.

L’acte passé à Genêve a des tournures de phrase et un vocabulaire un eu différent de ceux des actes passés à Angers, mais je vous en propose une retranscription rapide. Je vous le mets d’abord, suivi de l’acte passé à Angers dans lequel il est en fait une pièce jointe, avec la signature de Charlotte Doisseau.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription  rapide mais fiable pour les preuves de filiation

Tous soit notoire et manifeste que comme ainsi soit que cy devant naquicyts ? accord eust esté fait et traité entre honnorable homme Jehan Marces fils et cohéritier de feu François Marces, en qualité de procureur légitimement fondé de honnorables Olivier Le Forbeur et Charlotte Doisseau mère dudit Jehan Marces par acte signé Demonchon notaire de la ville et cité de Genêve en date du 4 mai 1605 d’une part, et noble homme Jehan Cupif sieur de la Robinaye manant et résidant au lieu d’Angers d’aultre à l’occasion du droit de succession par ladite Doisseau prétendu sur la seigneurie et droits en dépendant de la Robinaye, et de la Grée, et sur certaine maison située au lieu de Candé, et que par le susdit accord fait entre les parties par l’intercession de leurs amis et qui fut fait et passé juridiquement audit lieu d’Angers par devant Me Roger notaire et tabellion royal en date du 15 juillet suivant, le prénommé Jehan Marces fut tenu de faire tenir en main dudit Cupif dans 3 ans ans prochain venant un acte de ratiffication en forme authentique de la part d’iceulx mariés Le Fourbeur, et lequel acte de ratiffication tost après le retour d’icelui Jehan Marces en recherche cité de Geneve, il auroit envoyé audit sieur Cupif par personnage express nommé Pierre Boulier … d’iceluy faite par moy notaire soubsigné en forme authentique sans qu’iceulx mariés Le Forbeur et encores moings ledit Marces ayent eu aulcung asseure notice de la deslivrance et réception d’iceluy, a l’occasion de quoi s’acheminant expres ledit Marces audit lieu d’Angers pour la suite et effectuation du susdits accord, ce jourd’huy 23 juillet 1606 par devant moy notaire soubsigné et les tesmoings soubznommés se sont derechef establis et personnellement constitués lesdits Marces Lefourbeur, ladite Charlotte Doisseau agissant de l’authorité d’iceluy, lesquels tant conjointement que séparément ont … déclarant de plus fort ratiffier apouver le susdit accord et traité amiable, tout ainsi et à la forme qu’il leur a esté raporté par iceluy Marces avec promesse de l’avoir et tenir pour agréable ferme et stable, et de mesmes donné comme ils donnent à iceluy Marces présent et acceptant plein pouvoir et mandement expres de faire et passer au profit et avantage dudit sieur Cupif les actes de concession, cession de droits et aultres portés par le susdit traité et accord amiable, pour et au nom de ladite Doisseau sa mère et tous aultres qu’il appartiendra estant à iceluy préalablement satisfait par ledit Cupif en ce qui concerne son … selon que lesdits Marces Lefourbeur l’ont promis et juré par sement par eulx solempnellement fait et professé es mains de moy notaire soubsigné pour l’entière observance d’iceluy et soubs l’obligation de tous et singuliers leurs biens meubles immeubles présents et futurs qu’ils ont soubmis à toutes compulsions et soubz les ples en tel … situés, ayant d’ailleurs lesdits Marces renoncé comme ils renoncent à tous singuliers (f°2) droits à eulx favorables maximement ladite Doisseau dudit Lefourbeur son moderne mary à tous droits faits et introduits en faveur des femmes …

Le 22 mars 1607 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut personnellement estably Jehan Marcetz demeurant en la ville de Genesve au nom et comme procureur de Olivier Le Forbeur son beau père bourgeois de ladite ville de Genesve et de Charlotte Doiseau sa mère femme dudit Leforbeur comme il a fait apparoir par ratiffication de l’accord ci après spécifié soubz la cour de Genesve par devant Gabriel Patou, lequel audit nom a quité et quite noble homme Jehan Cupif sieur de la Felonaye, vénérable et discret Me François Cupif chanoine en l’église d’Angers, noble homme Claude Cupif recepveur des deniers du clergé et noble homme René Lepeletier sieur de Grignon son gendre de la somme de 600 livres tz qu’ils étaient solidairement obligés payer auxdits Le Forbeur et Doiseau sa femme en la ville de Lyon pour les causes portées par accord et transaction passée soubs nostre cour par devant Pierre Roger notaire d’icelle le 15 juillet 1605 (f°2) ratiffié par lesdits Le Forbeur et Doisseau …

Gilles Doisseau, tuteur de ses 3 filles, baille à ferme des closeries, Angers 1571

le preneur n’est autre que Nicolas Allaneau mon ancêtre, qui est bien entendu un marchand fermier intermédiaire et non un exploitant. Ce Nicolas Allaneau est le plus surprenant de mes ancêtres, et pourtant j’ai beaucoup à dire sur beaucoup d’eux.
Ce qui est surprenant chez ce Nicolas Allaneau c’est la très grande aptitude à s’enrichir à travers les trocs et gestions de fermes, et nous allons le retrouver demain.
Il a si bien réussi ses placements qu’à son décès il laisse 10 héritiers bien vivants, pas moins, mais chacun nanti de plusieurs métairies. C’est hallucinant, et cela n’empêchera pas ses descendants de ne pas réussir dans la vie et de descendre l’échelle sociale au point que l’une de ses petites filles vend déjà l’argenterie pour vivre.
Tandis que d’autres deviendront artisans.
Bref, vous l’avez compris j’aime bien cette famille, que j’ai tant étudiée.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 septembre 1571, en la cour du roy nostre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de roy endroit par davant nous Mathurin Grudé notaire de la dite cour personnellement estably Gilles Doysseau père et tuteur naturel et curateur de Catherine, Renée et Charlotte Doysseaulx filles mineures de luy et de deffunte Mathurine Cupif vivante fille de deffunts Jehan Cupif et Jehanne Boucquet et encores au nom et comme soy faisant fort de sire Pierre de la Vallière marchand demeurant en ceste ville d’Angers aussi curateur ordonné par justice à la dite Renée Doysseau demeurant lesdits Doysseau à présent en ceste ville d’Angers d’une part, et honorable homme sire Nicolas Alasneau marchand demeurant en la ville de Pouancé d’autre part, soubzmetant

regardez bien comment il écrit POUANCÉje suis sure que c’est Pouancé, car elle est toujours qualifiée de ville, et c’est par ailleurs de là que viennent les Allaneau que j’ai tant étudiés, et ce Nicolas aussi. Donc ma lecture du mot « Pouancé » tient pratiquement de la devinette « intelligente » cependant.

lesdites parties respectivement … confessent scavoir est ledit Doysseau esdits noms avoir baillé et par ces présentes baille à tiltre de ferme audit Alasneau ad ce présent qui a prins et accepté audit titre de ferme et non autrement du jourd’huy jusques au premier janvier prochainement venant en ung an que l’on dira 1573 les lieux et clouzeries de Changon située près la Basnelle ?, le lieu domaine mestairie et appartenances de la Rue et le pré appellé le pré de la Mothe de Seillons ainsi que lesdits lieux et choses se poursuivent et comportent sans aucune chose en retenir ne réserver et comme lesdites choses ont ce jour’huy et auparavant esté vendues par ledit Alasneau audit Doysseau esdits noms à la charge dudit preneur de payer les cens rentes et debvoirs deuz pour raison desdites choses et en acquiter ledit bailleur, user desdites choses comme ung bon père de famille et rendre à la fin de ladite ferme lesdites choses en bon estat de réparation, et est faite la présente baillée et prise à ferme pour en payer par ledit preneur audit bailleurs esdits noms oultre les autres charges à la fin de ladite ferme pour tout ledit temps la somme de 333 livres 6 sols tournois en ceste ville d’Angers en la maison de Olivier Cupif marchand demeurant en ceste dite ville, à laquelle baillée et prise à ferme et tout ce que dessus est dit tenir etc et aux dommages obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers en présence de noble homme Thibault du Bois Joullain demeurant en la paroisse d’Angrie, et honorable homme Me Pierre de La Marqueraye licencié ès loix advocat Angers et y demeurant tesmoins, les jour et an que dessus

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Etienne Cupif et Guyonne Belou, héritiers Lepelletier par elle : Angers 1582

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le samedi 1er septembre 1582 avant midy en la cour du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour, personnellement estably Estienne Cupif mari de Guyonne Belou, fille et héritière en partie de deffuncte Ambroise Lepelletier, tant en son nom que pour et au nom de Me Jehan Bouchard mari de Jouachine Lepelletier héritier (sic) en partie de deffunt Jehan Lepelletier vivant sieur de Morton et bedeau et suppost en l’université de ceste ville d’Angers, et y demeurant, soubzmectant esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division confesse avoir aujourd’huy eu et receu d’honorable homme Me Jehan Lefebvre sieur de la Potherye advocat au siège présidial du Mans et y demeurant la somme de 45 escuz couronne pour et en l’acquit de hault et puissant messire Urban de Laval sieur de Bois Daulphin et de dame Magdelaine de Monteclerc son espouse pour le remboursement de 3 ans d’arrérages eschus au mois de juin 1580, de la somme de 15 escuz de rente payée par ledit Cupif à Noel Lefrère boursier de la bourse des anniversaires de l’église d’Angers, de laquelle rente messire Loys de Montecler chevalier de l’ordre sieur de Courcelles au nom et comme curateur de ladite dame du Bois Daulphin auroit esté condemné payer par sentence donnée au siège présidial d’Angers le 5 décembre 1580, quelle somme de 45 escuz couronne ledit Cupif esdits noms a eue prinse et receue en présence et à veue de nous en 132 francs de 20 sols et ung quart d’escu revenant à ladite somme de 45 escuz couronne, le tout au poids et prix de l’ordonnance royale, dont il s’est tenu à contant et en a quité et quite lesdits sieur et dame du Bois Daulphin et tous autres et a ledit Cupif esdits noms cédé et cède auxdits sieur et dame du Bois Daulphin en la personne dudit Lefebvre stipulant et acceptant avecques nous notaire les droits noms raisons et actions qui audit Cupif esdits noms compètent appartiennent peuvent compéter et appartenir pour se faire par lesdits sieur et dame du Bois Daulphin rembourser de ladite somme sur les deniers provenant de la vente et adjudication par décret de la terre d’Eron ainsi qu’ils verront bien estre, et à ceste fin a ledit Cupif subrogé et subroge lesdits sieur et dame du Bois Daulphin en ses droits et actions et consenty qu’ils y soient subrogé par justice, et constitué lesdits sieur et dame du Bois Daulphin pour cest effet soy procurer comme de sa propre chose, le tout sans aulcun garantage éviction ne restitution de prix ; à laquelle cession quittance et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers maison de nous notaire en présence de honorable homme Me Jehan Bauldrays sieur de la Beccantière advocat Angers et Jehan Adelle praticien en cour laye demeurant Angers tesmoins

Jean Galisson emprunte 1 800 livres à Renée Allaneau : Ancenis 1613

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le lundi après midy 1er avril 1613 devant nous Julien Deille notaire royal à Angers furent présents establys et deuement soubzmis nobles hommes Jehan Gallisson sieur de la Grassière demeurant en la ville d’Ancenis François Cupif sieur de la Beraudière advocat demeurant Angers paroisse st Michel du Tertre, et Nicolas Cupif sieur des Hommeaux conseiller du roy président en l’élection d’Angers y demeurant paroisse de st Maurille, lesquels deument establis et soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs confessent avoir ce jourd’huy vendu créé constitué et par ces présentes vendent créent et constituent par hypothèque général et universel promis et promettent garantir fournir et faire valoir tant en prinipal que cours d’arrérages à damoiselle Renée Allaneau dame de Marcé demeurante audit Angers paroisse de St Denis ce stipulant et acceptant et laquelle a achapté et achapte pour elle ses hoirs etc la somme de 112 livres 10 sols tz de rente hypothéquaire annuelle et perpétuelle payable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs leurs hoirs à ladite achapteresse ses hoirs etc en sa maison audit Angers au 1er avril de chacun an premier payement commenczant au 1er avril 1614 et à continuer et laquelle homme de 112 livres 12 sols tz de rente lesdits vendeurs et chacun d’eulx l’un pour l’autre ont du jourd’huy et par ces présentes assise et assignée assient et assignent généralement sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles rentes et revenus quelconques présents et advenir avecq pouvoir et puissance à ladite achapteresse ses hoirs etc d’en faire déclarer plus particulière assiette en assiette de rente et auxdits vendeurs de l’admortir toutefois et quantes, et faire que lesdits général et spécial hypothèque ne puissent se préjudicier ains confirmer l’un l’autre, ceste vente, création et constitution de rente faite pour et moyennant la somme de 1 800 livres tournois payée contant par ladite achapteresse auxdits vendeurs qui l’ont receue en nostre présence en pièces de 16 sols et autre monnoye courante suivant l’édit

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Analyse critique de l’origine des Cupif

Avant de lire mon analyse et mes conclusions, je tiens à rappeler que d’autres avant moi ont fait preuve de beaucoup d’analyse critique, mais ont été peu entendus des compilateurs de tout poil.

LES TRAVAUX CRITIQUES CONNUS

  • Bernard Mayaud
  • J’ai personnellement rencontré à plusieurs reprises Bernard Mayaud. Il avait entrepris, bien avant que le numérique ne sévisse en généalogie, un important travail de publication. Hélas, à cette époque, la généalogie, non encore démocratisée, subissait très souvent le poids des versions familiales notables. Et Bernard Mayaud n’a pas pu et ne pouvait pas contredire certaines familles.
    J’ai sur ce point un témoignage direct de lui-même, que je tiens ici à témoigner. Lors d’un repas annuel du CGO il y a plus de 35 ans de cela, je me suis trouvée en face de lui, et il était entourré de toutes parts de ce qui constituait alors la majorité des généalogistes : de vieux représentants de familles notables. L’un l’interpelle alors pour avoir publié telle chose. Et Mr Mayaud de répondre clairement qu’il ne pouvait pas publier autre chose que ce que la famille souhaitait publier.
    J’avoue qu’à l’époque je n’avais pas saisi. J’ai réalisé peu de temps plus tard, et depuis, tenue à ma règle de tout prouver et ne rien compiler, j’ai et je suis victime de menaces, et même de menaces importantes. C’est pourquoi lorsque l’informatique est aparue il y a 30 ans environ, j’ai milité et tout fait pour que les moins de 100 ans ne soient pas publiés afin de ne laisser aucune ouverture sur les familles.

      Cliquez la vue pour l’agrandir

    Si vous relisez attentivement ce qu’il a publié, vous constatez :

      . qu’il ne dit pas que l’origine est écossaise, mais qu’il a trouvé une formule astucieuse pour émettre ses doutes sur cette prétendue origine
      . qu’il précise que les dates sont incompatibles et ne le seraient que si il s’agissait de grands parents et non de parents
      . qu’il met un ? après Renée L’Epervier Bretonne

    Hélas, ces 3 immenses doutes n’ont pas empêcher les compilateurs de compiler !

  • Le Blog LE CHAT DE LA VOISINE
  • Frédéric Voisine a publié en 2009 une analyse critique détaillée, que je vous prie de relire attentivement, car j’y ai retrouvé au moins une de mes réflexions, à savoir l’absence de Cupif en Ecosse.

  • mes travaux de généafolie
  • Mon site contient beaucoup de pages critiques sur les méthodes généalogiques. Je les avais écrites il y a 20 ans, et je dois dire en 2016 que non seulement elles sont encore valables, mais que le désastre a empiré sous l’effet de la folie numérique.

    MES TRAVAUX PLUS RECENTS

  • le contrat de mariage de Pierre Cupif
  • Mon blog contient déjà 30 actes notariés anciens concernant les CUPIF, dont le contrat de mariage de Pierre en 1519 (publié en 2011 sur mon blog).
    Ce contrat constitue une preuve filiative, qui représente une génération fiable, et qui est sans doute la génération qui a fait défaut aux descendants CUPIF lorqu’ils ont tenté de justifier leurs origines de noblesse et inventé la prétendue Ecosse etc…
    C’est d’ailleurs curieux qu’ils l’aient omise, preuve qu’ils ne connaissaient plus leurs origines.

  • les baptêmes de 1502 à La Chapelle-sur-Erdre
  • J’ai publié ici il y a quelques jours 2 actes parmi tant d’autres, qui sont extraits du registre paroissial de La Chapelle-sur-Erdre.
    Preuve qu’il existait en 1502 des Cupif aliàs Coupif ailleurs qu’à Candé, et en particulier en Bretagne, sur l’une des terres de la famille L’Epervier.

    ANALYSE CRITIQUE DES ELEMENTS CONNUS

    1/Lorsqu’elle a établit son dossier de preuves pour la réformation, la famille Cupif ne remontait qu’à Pierre dont elle avait oublié les parents que le contrat de mariage que j’ai trouvé donnent. Ceci est d’ailleurs la preuve qu’elle a tenté de s’inventer une filiation pour la génération dite « écossaise ». (Pour mémoire, les filiations inventées (et erronnées) sont nombreuses lors de l’établissement des preuves de noblesse ou autres admissions comme la cour des comptes de Bretagne etc…)

    2/ Le patronyme CUPIF aliàs COUPIF n’est pas Ecossais. Ce que j’avais vérifié sur Internet grâce aux annuaires de chaque pays que l’on peut consulter en ligne. Et ce que le blog de Frédéric Voisine avait constaté déjà en 2009.

    3/Le patronyme CUPIF existe encore à La Chapelle-sur-Erdre au début du 16ème siècle, comme l’attestent les actes de baptême du registre paroissial.

    4/La Chapelle-sur-Erdre est l’une des multiples terres de la famille L’EPERVIER

    5/La famille L’EPERVIER s’éteint au 16ème siècle, et vous avez sur mon blog beaucoup d’actes concernant cette famille à travers Bonaventure L’Epervier la mère du Lanoue Bras de Fer. (Pour avoir les autres actes sur cette famille, vous cliquez sur le tag (mot-clef) L’Epervier au bas de l’article ci-dessus)

    6/Le statut social de la famille L’EPERVIER n’a rien à voir avec celui des Cupif de La Chapelle sur Erdre, et on peut en conclure que cette famille se souvenait être sortie de La Chapelle-sur-Erdre, puis le feudiste qui les a aidés à faire une génération de plus a donc extrait de La Chapelle Basse Mer une Renée L’EPERVIER pour alliance, qui est dans doute un personnage inventé, et j’en veux pour preuve qu’elle est dit possédée de son propre la Béraudière à Candé, or, tous les biens de la famille L’EPERVIER sont situés en Bretagne.

    7/Et poursuivant le travail le feudiste a pris en écosse des armoiries et mélanger le tout pour les attribuer à la famille Cupif, d’où il en découlait, toujours selon ce feudiste l’origine écossaise.

    En conclusion, il convient d’arrêter toute ascendance CUPIF au contrat de mariage de 1519, et d’indiquer ensuite que les origines écossaises sont pure invention, sans mettre aucune mention de cette prétendue génération, compte-tenu des erreurs qu’elle totalise.

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