René Lepelletier et consorts ratiffient un autre contrat de vente des héritages de Thibault Cochon, Angers 1519

et cette fois ils ratiffient un acte que je n’ai pas encore trouvé, car la date d’octobre n’est pas encore dans mes retranscriptions, pourtant il semble bien que tout le reste ressemble fort à un acte passé en avril ? J’ai tout pris en photo, et je vais sans doute vous dénicher le reste, sachant que chez ce notaire il y a environ une cote sur 2 incommunicable, donc mes travaux auront des lacunes de ce fait.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 7 mars 1519 (avant Pasques donc le 7 mars 1520 n.s. – Huot notaire Angers) en notre cour à Angers personnellement establiz maistre René Lepelletier sieur de la Boullerie demeurant au Vieulx Baugé, héritier pour une 9ème partie de feu maistre Thibault Cohon en son vivant sieur des Aubiers chanoine de l’aéglise collégiale de st Pierre d’Angers,
maistre Jehan Hellouyn chanoine de l’église collégiale de st Maimbeuf d’Angers tuteur donné par justice à Ysabeau Lepelletier mineure d’ans,
maistre Estienne Lepelletier demourant à Sablé
et Jehan Dutertre (je vous mets l’original tant c’est illisible) mary de Perrine Lepeleltier demeurant à Espineu le Seguin au pais du Maine,

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et vous verez cu-dessous la signature qui confirme bien DUTERTRE mais elle est écrite en abrégé pour « tertre ».

lesdites Ysabeau, Magdeleine et Perrine Lepeleltier enfants de feu Lancelot Lepelletier et héritiers pour une autre 9ème partie dudit feu maistre Thibault Cochon
soubzmectant etc confessent avoir ce jourd’huy loué ratiffié confirmé et approuvé et encores louent ratiffient confirment et approuvent le contrat de vendition passé par nous le 26 octobre l’an 1519 contenant que ledit maistre Jehan Hellouyn au nom des dessudits fist vendition et transport
à maistre Guillaume Coué licencié ès loix chanoine en l’église collégiale et royale de monsieur st Lau près Angers et curé de Cuon,
de neuvièmes parties par indivis de 2 corps de maison en ung tenant une petite cour entre deux en laquelle y a ung puiz composés de galleries caves et autres choses désignées et confrontés au contrat de vendition sur ce fait et passé par moy,
lequel contrat de vendition ils ont promis tenir fors que lesdessusdits establiz ont baillé lesdites choses audir curé à ce présent et acceptant oultres les choses contenues audit contrat de vendition à toutes autres charges et debvoirs que soient debvoir lesdites choses et que la clause contenue audit contrat de vendition portant aboutant la maison de maistre Jacques de Montortier,
à semblable la prorogation de jourd’huy faite par ledit contrat par devant monsieur le sénéchal d’Anjou ou son lieutenant à Angers conservateur des privilèges royaux consentie audit Coué demeurent nulles et de nulle effet et valeur en tant que touche les dessusdits establiz
desquelles choses cy dessus déclarées lesdites parties sont demourées à ung et d’accord
à laquelle ratiffication et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et lesdites choses contenues en ladite vendition en tant que touche lesdits establiz garantir etc et aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce Nicolas Fayau demourant à Segré et Guillaume Barbier demourant à Candé tesmoings
fait à Angers en lam aison du doyenné de st Pierre d’Angers les jour et an susdits

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Etienne et Perrine Lepelletier avaient hérité de Lancelot, leur père, une maison à Candé, 1521

et la vende à Jean Adam, marchand à Candé.
Avec cet acte, je crois bien que cela fait 4 actes au moins que j’ai ainsi trouvés concernant ces Lepelletier, et là encore, vous voyez le lien entre Sablé et Candé.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 5 avril après Pâques 1521 en notre cour à Angers (Nicolas notaire Angers) personnellement estably honorable homme et sage maistre Estienne Lepelletier licencié en loix demourant en la ville de Sablé ainsi qu’il dit et Jehan Dutertre marchand demourant à Espineu le Seguyn au pays du Maine mary de Perrine Lepelletier sœur germaine dudit maistre Estienne Lepelletier
soubzmectans etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vendent et octroient dès maintenent et à présent à tousjoursmais perpétuellement par héritaige
à Jehan Adam marchand de mourant en la ville de Candé qui a achacté pour luy et pour Jehanne Dorin sa femme leurs hoirs etc les deux parts par indivis de tel droit et action part et portion que Lancelot Lepelletier père dudit maistre Estienne et de ladite Perrine avoit et pouvoit avoir prétendre et demander en une maison jardrins et masures le tout en ung tenant nommée et appellée la Trinetaire sis en ladite ville de Candé en la rue du Bourgneuf joignant d’un cousté aux jardrins de feu Jehan Arambourg et d’autre coustéau jardrin de Jehan Royer et à ung appentiz appartenent à Pierre Belou aboutant d’un bout à ladite rue du Bourgneuf et d’autre bout au ruisseau de Breffeu
ou fyé des seigneurs où lesdites choses sont subjectes et redevantes et aux debvoirs anciens et acoustumés
transportant etc et est fait ceste présente vendition pour le prix et somme de 32 livres tz dont il en a esté paié content en notre présence et à veue de nous la somme de 26 livres tz en or et monnaie dont lesdits vendeurs s’en sont tenus par davant nous à bien paiés et contens et en ont quicté et quictent ledit achacteur
et le surplus de ladite somme qui et 6 livres tz lesdits vendeurs ont confessé par davant nous les avoir eux et receuz paravant ce jour dudit achacteur dont et s’en tiennent semblablement à contens et bien paiés et en ont quicté et quictent ledit achacteur
et ont promis lesdits vendeurs faire lyer et obliger leurs femmes à ce présent contrat scavoir est ledit maistre Estienne Katherine sa femme et ledit Dutertre Perrine sa femme et à icelles femmes faire avoir agréable cedit contrat et en rendre et bailler à leurs despens lettres vallables de ratiffication audit achacteur dedans la feste de la Notre Dame Angevine prochainement venant à la peine de tous intérests ces présentes néanmoins demourans en leur force et vertu
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et lesdites choses ainsi vendues comme dit est garantir etc et aux dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx leurs hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce Jehan Bourgeoys marchand pouaillier (sic) demourant à Chazé sur Argos et Charles Huot clerc demourant à Angers tesmoings
fait et donné à Angers les jour et an susdits

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Les Lepelletier de Candé et La Cornuaille étaient de la même famille que ceux de Sablé, 1520

car voici Lancelot, cité par Ménage. Or, Lancelot est un prénom rare, et quand on relit Ménage on fait clairement le lien avec ceux dont il était question hier et ce jour sur mon blog.

Je vous renvoie donc à Ménage, avec les précautions d’usage, mais tout de même, moi, je vous apporte ici la preuve que Lancelot Lepelletier était de la même famille que ceux de Candé vus hier, et je pense avoir encore d’autres actes concernant ces Lepelletier mais je dois vous avouez que j’étais à 100 années lumière de me douter d’un lien entre ces Lepelletier et ceux de Candé et La Cornuaille, et je ne les avais retranscrit en priorité. Je vais tenter de revoir tout celà, car à la lumière de ce que je vous mets ce jour et ce que je vous ai mis ici hier, il est clair que ces Lepelletier sont tous liés.
Et, pour mémoire, j’ai un Lepelletier ou Pelletier qui a épousé ma SIMONIN au Louroux-Béconnais, et qui a tout de même été enterré dans l’église, ce qui était fort rare au Louroux-Béconnais, aussi j’en suis toujours à me demander d’où sortait mon ancêtre Pelletier, et je dois donc envisager l’étude de cette immense famille Lepelletier donnée par Ménage, comme une piste envisageable, et j’ai bien dit une hypothèse à étudier et suivre de près, sachant que dans la plupart des généalogies publiées autrefois, les vilains petits canards étaient passé sous silence ! Certes mon ancêtre n’était pas un vilain petit canard en soi, mais il avait tout de même épousé la fille d’un roué vif et mis sur la roue à Angers en 1609 !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 mars 1519 (avant Pâques, donc le 9 mars 1520) en notre cour à Angers (Huot notaire Angers) personnellement estably maistre René Lepelletier sieur de la Boullerie demourant au Vieulx Baugé
soubzmectant etc lequel a ce jourd’huy vendu quité ceddé transporté et délaissé et par ces présentes vend etc
à chacun de maistre Jacques Lepeletier escolier estudiant en l’université d’Angers qui a achapté et achapte tant pour luy que pour Guillaume Lepeletier son frère mineur absent et à Nycollas Fayau demourant à Segré qui a achapté et achapte pour luy et pour Loyse Lepeletier sa femme absente et à Guillaume Barbier demourant à Candé qui a aussi achapté et achapte pour luy et Jehanne Lepeletier sa femme aussi absente et pour leurs hoirs et ayans cause de chacun desdits achapteurs
la somme de 23 sols 4 deniers tz faisant la tierce partie de la somme de 70 sols tz de rente que ledit maistre René Lepeletier vendeur a droit d’avoir et prendre par chacuns ans au jour et feste de st Aubin sur le lieu domaine appartenancs et dépendances de la Fromentinière sis en la paroisse de La Cornouaille près Candé jusques au poyement de la somme de 60 livres tz ainsi que ledit vendeur dit aparoir par la lettre de partaige fait entre luy et feuz Franczoys et Lancelot Lepeletier ses frères et o la condition contenue audit contrat de partaige qui est de pouvoir amortir lesdits 70 sols par les héritiers dudit feu Lancelot en poyant ladite somme de 60 livres tz audit Me René Lepeletier vendeur
transportant etc ladite vendition faite pour prix et somme de 20 livres tz qui est la tierce partie desdites 60 livres tz
lesquels 20 livres lesdits achapteurs ont poyé et baillé audit vendeur ce jourd’huy ainsi qu’il a confessé par devant nous et dont il s’set tenu à content et bien poyé et en a quicté et quicte lesdits achapteurs leurs hoirs etc
à laquelle vendition tenir etc et icelle garantir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce maistre Estienne Lepelletier licencié ès loix et Jehan Dutertre d’Espineu le Seguin au pays du Maine et Charles Huot clerc demourans à Angers tesmoings

    Ce témoin à Epineu le Seguin n’est certainement pas là par hasard, et manifestement un parent, sans doute venu à Angers comme héritier du chanoine vu hier, et lié aux Lepelletier, car j’avoue qu’un témoin à un acte peut certes être pris au hasard des voisins, faute d’avoir des proches venus à Angers, mais ici ce Dutertre n’est pas un voisin du tout, donc c’est un proche.

fait à Angers en la rue St Jehan Baptiste les jour et an susdits

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Contrat de mariage de Jean Girard et Alexise Rahier, Epineu-le-Seguin 1607

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le 27 février 1607 après midy, (par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers) Au traité de mariage futur d’entre Jehan Girard fils de Guillaume Girard marchand et Mathurine Matignon sa femme demeurant au lieu de la Raynière paroisse de Chenillé pays du Maine
et Allexise Rahier fille de honnestes personnes Jehan Rahier et Allexise Pouppe sa femme demeurant en la paroisse d’Espineu le Seguin (près Cossé en Champagne, et Auvers le Hamon) audit pays du Maine
avant aulcune bénédiciton nuptiale ont esté entre lesdits futurs conjoints accordé les pactions et conventions matrimoniales cy après pour ce est til que par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents lesdits Jehan Girard d’une part et Allexise Rahier estant de présent en ceste ville d’autre part
lesquels deument establis et soubmis soubz ladite cour leurs hoirs etc confessent traitant comme dit est dudit futur mariage à l’autorité et consentement desdits Girard et Mathignon sa femme père et mère dudit Jehan contenu en leur pouvoir représente par l’acte passé soubz la cour de Champaigne par devant François Piron notaire d’icelle le 24 de ce mois demeuré cy attaché pour y avoir recours et de ladite Allexise Pouppé authorisée à la poursuite de ses droits et néanlmoins ayant charge comme elle dit dudit Rahier son mari et d’autres leurs proches parents et amis auxquels lesdits futurs conjoints ont dit en avoir conféré, se sont promis et promettent mariage et iceluy sollemniser en face de sainte église catholique apostolique et romaine toutefois et quantes que l’un en sera requis par l’autre avec tous et chacuns leurs droits noms raisons et actions
en faveur duquel mariage et advancement de droit successif de ladite Rahier ladite Pouppe sa mère luy a donné et pour ce establie et soubzmise soubz ladite cour, a promis et s’est obligée payer auxdits futurs conjoints dedant trois mois prochainement venant la somme de 150 livres tz de laquelle en demeurera pour meuble commune entre lesdits futurs conjoins 50 livres et le reste montant 100 livres l’employera ledit Girard en acquest au mesme temps de la réception d’icelle sinon baillera caution de l’employer au profit de ladite Rahier pour luy demeurer propre et de nature immeuble patrimoine et matrimoine qui n’entrera en ladite communauté
à laquelle Rahier future espouse ledit Girard futur espoux a constitué et assuré constituer et assuré douaire cas d’iceluy advenant suivant la coustume sur ses biens
tout ce que dessus stipulé et accepté par lesdites parties respectivement auxquelles conventions matrimoniales promesses et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison du sieur de Beaurepaire estant de présent gérand de ladite Rahier et damoiselle Catherine Perdrier espouse dudit sieur de Beaurepaire, en présence de Me Rolland Pyron sieur de la Luctière et André Poitevin clerc temoins

    je ne trouve pas le terme GERANT dans les dictionnaires de cette époque, et le terme n’apparaît que bien plus tard dans les dictionnaires, pourtant il était bien écrit GERAND. Je pense qu’il est sans doute le curateur aux biens, et que la future n’a pas 25 ans.

lesdites Pouppe et Rahier sa fille ont dit ne savoir signer

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