Pierre Crosson est sorti des prisons d’Angers, La Chapelle-Glain 1659

et le concierge réclame l’argent du geôlage.
Mais surtout, il se réserve le droit de poursuivre Mathurin Goullier, sergent royal, de Noëllet, qui n’a pas représenté Crosson. Ce Mathurin Goullier ne semble pas lié aux miens.

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 juillet 1659 après midy par devant nous Pierre Coueffé notaire Angers fut présent estably et duement soubzmis Pierre Crosson marchand demeurant au vilage de Ruigné paroisse de La Chapelle de Glen pays de Bretagne evesché de Nantes lequel a confessé debvoir à Me René Guibeles concierve et garde des prisons royaux de cette ville présent et acceptant la somme de 23 livres 6 sols tz à quy ils ont présentement compté pour la despense tant ordinaire que extraordinaire gisets et geolages dudit Crosson du temps qu’il auroit esté détenu prisonnier esdites prisons desquelles il auroit esté le 5 du mois dernier sorty et mis hors, laquelle somme de 23 livres 6 sols il promet luy payer et bailler dans 15 jours prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests et à ce faire oblige luy ses hoirs etc biens et choses à prendre etc et son corps à tenir prison comme pour deniers royaux renonçant etc dont etc
et ce fait sans desroger ne préjudicier par ledit Guibeles aux frais et voyages qu’il auroit fait avecq huissier et sergent contre Mathurin Goullier sergent royal demeurant en la paroisse de Noislet caution dudit Crosson faulte de l’avoir représenté esdites prisons par acte passé par nous notaire le 8 janvier dernier pour raison desquels frais et voyages il proteste se pourvoir ainsy qu’il verra estre à faire
fait et passé audit Angers à nostre tablier présents Me Jean Lemaçon et Sébastien Moreau praticiens demeurant audit Angers

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Jacques Cathelinais reçoit procuration pour poursuivre Jean Dorange, Le Pin 1588

et curieusement on ne voit pas sa signature au bas de l’acte, mais le notaire n’a pas précisé qu’il ne savait pas signer. Je suppose pourtant que pour poursuire Dorange de la manière spécifiée, il fallait savoir lire et écrire.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 30 janvier 1588 après midy, en la cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous François Revers notaire d’icelle personnellement Me Philippe Besnard prestre demeurant Angers soumettant etc confesse etc avoir ce jourd’huy nommé et constitué honorable homme Jacques Cathelinais marchand demeurant en la paroisse du Pin pays de Bretagne son procureur avec pouvoir spécial de recepvoir de Me Jehan Dorenge notaire en cour laye demeurant en la paroisse de Saint Sulpice des Landes la somme de 6 escuz sol qu’il est condempné payer audit constituant en l’acquit de Mathurin Pastourel demeurant en la dite paroisse de Saint Supplice (sic) par sentence donnée par devant monsieur le sénéchal de La Chapelle Glen ou son lieutenant pour les causes portées par ladite sentence du receu de ladite somme en bailler audit Dorenge acquit et quittance vallable et au refus ou delay que feroyt ledit Dorenge de payer ladite somme le contraindre au payement d’icelle par toutes voies dues et raisonnables
avec puissance d’accorder transiger et composer avec ledit Dorence des frais mises despens et intérests qui audit constituant appartiennent contre ledit Dorenge esquels il est vers iceluy constituant condempné par ladite sentence à tel prix et somme de deniers que ledit procureur verra bon estre et du receu desdits frais en bailler acquit audit Dorenge comme dessus
et si besoing est plaider opposer appeler les appellations produire et ? sy mestier est
eslire domicile et substenir au fait de plaidoirie et généralement etc promettant etc foy jugement condemnation etc
fait à notre tabler Angers présents Loys Allain et Michel Boyer demeurant audit Angers tesmoings
ledit Boyer a dit ne savoir signer

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Foi et hommage rendu à Pierre de Rohan par Philippe du Hirel, Soudan 1621

Parfois on trouve dans les actes notariés des actes à caractère féodal, tel celui ci ou bien même des aveux. J’ignore pour quelle raison la présence d’un notaire était parfois nécessaire, mais ce que je peux préciser ici c’est que Philippe du Hirel est protestant. De là à supposer qu’il a besoin d’un justificatif plus authentique ? J’ai aussi à vous proposer une autre hypothèse, à savoir que le bien est situé à Soudan et la châtelenie dont il relève à La Chapelle-Glain, or, tous deux demeurent à Angers, aussi bien Pierre de Rohan que Philippe du Hirel, alors il était vraiement plus court géographiquement de passer l’acte directement à Angers et non pas devant les officiers de la châtelenie de La Chapelle-Glain.

La Motte-Glain - collection particulière, reproduction interdite
La Motte-Glain - collection particulière, reproduction interdite

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le jeidi 29 avril 1621 après midy, en présence de nous René Serezin notaire royal à Angers et des tesmoins soubscripts Philippes Du Hirel escuyer sieur de la Hée, demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité, fils et unique héritier de défunt Charles du Hirel escuyer sieur de la Hée, s’est transporté par devant et à la personne de hault et puissant messire Pierre de Rohan seigneur prince de Guémené et de la chatelenie de La Chapelle Glain en son hostel de Cazeneufve en ceste ville auquel il a offert présentement foy et hommage telle qu’il la luy doibt à cause de sadite chatelenie de La Chapelle Glain pour raison du fief et seigneurie et juridiction de la Teniegeraye paroisse de Soudan en Bretagne et en faire le serment de fidélité en tel cas requis et acoutumé suivant la coustume dont avons du consentement dudit seigneur donné le présent acte audit Du Hirel pour lui servir et valoir ce que de raison
en présence de noble homme René Paulmier advocat à Angers et Me Pierre Longuet praticien demeurant à Angers tesmoins

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Léonor Conseil est allé à Angers pour avoir des habits neufs, La Chapelle-Glain 1612

Normalement, on aurait pu le voir s’habiller à Angers, puisqu’il relève de la Bretagne et non de l’Anjou ! Alors, je me suis malicieusement demandé pourquoi à Angers.
• il est manifestement le marchand fermier qui gère la seigneurie de la Motte-Glain, puisqu’il est dit demeurer au château. A ce titre il prend à ferme et rend des comptes et probablement vient payer sa ferme chaque année à Angers, car c’est là que le représentant de monsieur de Rohan ou son homme d’affaire, vient traiter les baux, puisqu’il y a Mortiercrolle etc…
• plus osé comme hypothèse : on peut s’habiller meilleur marché à Angers !
• et plus prosaîquement, il a sans doute de la famille à Angers, car j’ignore le nom de son épouse, pourtant il élit domicile chez Valtère qui lui, est issu de la région de Pouancé, donc chez un voisin en quelque sorte, et entre voisins notables on se connaissait.

Enfin, je vous garantie que Léonor est bien écrit ainsi comme prénom.
Est-ce un frère d’Ambrois et de Jean ? Du moins tout laisse le supposer. Même métier qu’Ambrois, et même milieu que Jean. Cela serai amusant de mettre cote à cote les 3 signatures, pour voir si elles se ressemblent.

La Motte-Glain - collection particulière, reproduction interdite
La Motte-Glain - collection particulière, reproduction interdite

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le vendredi 6 avril 1612 avant midy par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably Léonor Conseil sieur du Fresnay demeurant au chasteau de la Motte Glain paroisse de La Chapelle Glain évesché de Nantes, lequel soubzmis soubz ladite cour a recogneu et confessé debvoir et par ces présentes promet rendre payer et bailler en ceste ville d’Angers dedans d’huy en ung an prochainement venant à sire René Lesercler marchand demeurant Angers à ce présent la somme de 105 livres tz pour vendition et livraison de marchandye de l’estat dudit Lesercler pour faire habits audit Conseil ainsi qu’il a recogneu
et d’icelle vendition et livraison s’est ledit Conseil tenu contant et en a quité et quite ledit Le Cercler
au paiement de laquelle somme de 105 livres dedans ledit temps despens dommages et intérests en cas de défaut s’est ledit Conseil obligé et s’oblige etc
faut à notre tablier Angers présents Me Fleury Richeu et Pierre Gandon demeurant Angers
et pour l’effet et exécution des présentes et ce qui en dépend, ledit Conseil a prorogé cour et juridiction par devant monsieur le lieutenant général de monsieur le sénéchal d’Anjou Angers, voulu et consenti veult et consent y estre traité et poursuivi comme par devant son juge ordinaire et renonce à tous déclinatoires pour quelque cause et privilèges que ce soit et esleu son domicile en ceste ville maison de Me Sébastien Valtère advocat Angers pour y recepvoir tous exploits de justice qu’il consent valoir et estre de tels effets force et vertu que si faits et baillés estoient à sa propre personne et domicile naturel

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Succession de Julien Allaneau et Marie Rousseau, Pouancé 1610

Je vais vous mettre ici, au fil des jours, la succession de Julien Allaneau et Marie Rousseau. Elle comporte un grand nombre de documents, d’une écriture assez peu formée, aussi soyez patient. Ainsi, ce premier document comporte déjà une preuve concernant les noms de tous leurs enfants, mais n’apporte pas l’ordre de naissance, car Serezin, le notaire, les liste chaque fois dans un ordre différent dans ce document. Il faudra attendre les partages et leur choisie, si elle est dans ces documents, pour voir l’ordre de naissance.
Donc patience !

ATTENTION : tous les actes aussi anciens que je débusque sont passés à Angers, chez des notaires d’Angers, et si j’écris dans le titre Pouancé, c’est pour rappeler que cette succession concerne un couple qui vivait à Pouancé

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le mardi 30 mars 1610 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers feurent présents et personnellement establis honorables hommes Me Pierre Menoret sieur de la Fontaine, bailli de Pouancé, André Constantin sieur de la Picaudière, Nicolas Berthe et Robert et Julien Ernault, tant en leurs noms privés que pour et au nom et eulx faisant fort de Renée, Marguerite, Nicole, Marie et Ysabelle Alasneau leurs femmes et noble homme Jacques Godefroy sieur de la Touche gouverneur de Châteaugiron et Me Jehan Alasneau sieur de la Mothe, demeurant savoir ledit Godefroy à Châteaugiron, ledit Menoret à Pouancé, ledit Constantin à Ste Jame, ledit Alasneau à St Michel du Bois, ledit Ernault au bourg de La Chapelle-Glain et ledit Berthe en la paroisse de Juvardeil, d’une part
et demoiselle Jacquine Rousseau dame de la Fraudière demeurant à Angers paroisse St Martin d’autre part
ont fait entre eulx les lettes de recognoissance qui s’ensuivent
c’est à savoir que lesdits Godefroy, Alasneau, Constantin, Menoret, Berthe et Ernault ont recogneu que ladite Rousseau a pris et achapté la cession que luy ont ce jourd’huy faite par devant nous de la somme de neuf vingt sept (187) livres 10 sols tz de rente qu’ils ont droit de prendre sur le Buron de Château-Gontier, et arréraiges d’icelle, que à leur prière et requeste, et pour faciliter le paiement de ladite rente et arréraiges d’icelle, ce que ladite Rousseau a pareillement reconnu et renoncé à l’effet d’icelle,
sans desroger toutefois à la contre-lettre et obligation dessus dite qui l’a acquitée et mise hors de contrat de la somme de 150 livres tz de rente où elle auroit entré pour leur faire plaisir vers demoiselle Guillemine Chacebeuf dame de la Melotaye pour la somme de 2 400 livres tz laquelle demeure en sa forme et vertu et néanmoins ce requérant lesdits Menoret, Godefroy, Constantin, Alasneau, Ernaulx et Berthe esdits noms elle les prorogé et donné advis de luy en fournir admortissement de ladite rente dans un an prochain venant signé de ladite Chacebeur et à ce fournir se sont esdits noms hypothéquairement entre chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens d’habondant obligés et obligent renonçant aulx bénéfices de division discussion d’ordre de priorité et postériorité ce que ladite Rousseau a stipulé et accepté sans toutefois son droit d’hypothèque à elle acquit par ladite contre-lettre,
accordé néanmoins ce requérant lesdits Godefroy, Menoret, Ernault, Berthe, Constantin et Alasneau que ladite Rousseau se paiera si bon luy semble se faire payer tant du passé que pour l’advenir de ladite rente de neuf vingt sept livres 10 sols tz en vertu de ladite cession, à la charge d’employer et acquiter les arrérages de ladite rente de 150 livres et du surplus en tenir compte sur ce qui luy est deu par ailleurs par ladite défunte Rousseau et admortissement de ladite rente de neuf vingt sept livres 10 sols tz les dessus-dits ont accepté que ladite Jacquine Rousseau en prenne et reçoive les deniers pour estre employés au rachapt de ladite rente de 150 livres en tant qu’ils y pourront suffire et le reste promettent solidairement le fournir et bailler nonobstant que ledit terme de 5 ans cy dessus ne soit passé et depuis lequel temps de 5 ans passé pourra ladite Rousseau si bon lui semble tant en vertu de ladite première contre-lettre que des présentes contraindre et poursuivres par toutes voies de justice dus et raisonnables lesdits Godefroy Menoret Alasneau Constantin Berthe et Ernault au rachapt et admortissement de ladite rente de 150 livres nonobstant ladite cession qui ne pourra préjudicier

    attention, le paragraphe qui suit met hors de cause Berthe et Ernault pour un contrat, mais il est particulièrement hermétique et en outre mal écrit, alors vous pouvez le sauter, sachant qu’ils ne sont pas redevables de tout les contrats vers Jacquine Rousseau

ce que dessus voulu et consenti, mesme lesdits Berthe et Ernault bien qu’ils ne soient esdits noms obligés par le contrat de cession d’icelle ny en ladite première contre-lettre, au moyen de ce que lesdits Godefroy, Constantin, Menoret et Alasneau leur ont deument justifiés par acquits ladite somme de 2 400 livres prix dudit contrat avait tourné au profit et acquit des debtes communes de la succession de défunts Me Julien Alasneau et Marie Rousseau leur père et mère,

    voici la preuve qu’ils sont tous enfants de Julien et Marie Rousseau

savoir à Me René Rousseau de Craon 914 livres 8 sols, à ladite Jacquine Rousseau en déduction de son deu 600 livres, à Suzanne Daude ? 531 livres 18 sols 6 deniers et 258 livres pour le reste, mentionnés aux contrats Berthe et Ernault faire ratiffier et avoir agréable ces présentes à leurs femmes et les faire solidairement obliger à l’effet d’icelles, et en fournir et bailler à ladite Rousseau lettres de ratiffication et obligation bonnes et valables dedans 2 mois prochains venant, à peine de tous despens, néanmoins ces présentes demeurant en leur force et vertu,
pour l’effet et circonstances desquelles et ce qui en dépend, ont tous les dessus dits esdits noms prorogé cour et juridiction par devant monsieur le lieutenant général de monsieur le sénéchal d’Anjou et messieurs les gens tenant le siège présidial Angers pour y estre traités et poursuivis comme par devant leur juge ordinaire et renoncé à tout déclamatoire pour quelque cause que ce soit et eslu domicile perpétuel en ceste ville maison de Me Mathurin Demariant advocat Angers situé près la Chartre pour y recevoir tous exploits de justice qu’ils consentent valoire et estre de tels effets force et vertu que si faits et baillés à leurs propres personnes ou domicile naturel,
ce que dessus stipulé et accepté par ladite Rousseau sans préjudice ce qe qui luy est deu par ladite défunte Marie Rousseau et autres ses droits contre les dessus-dits, tellement que à tout ce que dessus tenir et aulx dommages obligent lesdits Godefroy, Menoret, Alasneau, Constantin, Berthe et Ernault esdits noms et qualités eux et chacun d’eux seul et pour le tout renonçant et par especial au bénéfice de division discussion d’ordre de priorité et postériorité etc foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers maison de ladite Rousseau en présence de noble homme Me Jacques Constantin prêtre chanoine en l’église St Martin, et Me Fleury Richeu

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Quittances de Julienne Valletere consenties à Ambrois Reverdy, Challain-la-Potherie 1576

Ambrois Reverdy n’aurait-il pas un lien avec Ambrois Conseil ?

L’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 1E992 – Voici ma retranscription : Le 27 mai 1576 en notre court de Pouencé en droict etc personnellement establye Jullienne Valletere tant en son nom que comme elle soy faisant fort de René Gannes et Mathurin Pinteau ses gendres demeurant au lieu du Boysieumel paroisse de la Chapelle Glain pays de Bretagne,

    Les quittances suivantes la donnent veuve de Pierre Pelletier.
    Bois Jumel, lieu disparu, sinon changé de nom

soubzmettant elle etc confesse etc avoir aujourd’huy eu et receu de Ambroys Reverdy escuyer sieur de Marcé et y demeurant paroisse de Challain la somme de 40 livres tz a esté poyée nombrée et baillée content par ledit sieur à ladite Valletere en présence et à veu de nous en or et monnoye à présent ayant cours et en laquelle somme ledit sieur luy estoit tenu pour et à cause de la vendition de certaines choses héritaulx sises au lieu de la Grandvière paroisse de Noellet vendues par ladite Valletere et lesdits Gannes et Pinteau audit sieur par contrat passé par Mathurin Valletere notaire de la court de Candé, de laquelle somme de 40 livres tz, pout les causes susdites ladite Valleterre s’en est tenu à contente et bien poyée et en a quicté ledit sieur luy etc
à laquelle quictance tenir etc obligent etc reconçant à tel sign et mesmes au droict vélléyen etc etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit lieu et maison seigneurial de Marcé en présence de Jehan Lemaczon et Katherine Ferré sa femme, et Jehan Desgrées serviteur du sieur de la Blanchaye tesmoings ad ce requis et appellez, et a ladite establye et tesmoings déclaré ne scavoir signer
Signé Poillievre

Le 24 octobre 1576 Julienne Valleterre veufve de défunt Pierre Pelletier à eu et receu de noble homme Ambroys Reverdy sieur de Marcé la somme de 32 livres tz quelle somme est à valoir acquit et déduction sur la somme de 210 livres tz en laquelle somme ledit sieur estoit redevable envers ladite Valletere ensemble la somme de 18 livres pour la vendition de 4 boisseaux de bled seigle mesure ancienne de Candé quel bled ledit sieur de Marcé promet bailler à ladite Lepelletier dedans samedy prochain de laquelle somme ladite Lepelletier s’est tenu à contente et en a quitté ledit sieur et ce sans préjudice des frais faits
fait en présence de Michel Main et René Gannes et a ladite Valletere requis missire René Gaudin prêtre signer à sa requeste
Signé A. Reverdy, Gaudin

Le 1er déceùnre 1576 Julienne Balleterre veufve de défunt Pierre Pelletier demeurant au village du Boys Jumel paroisse de La Chapelle Glen pays de Bretagne a eu et receu de noble homme Ambrois Reverdy seigneur du Petit Marcé et y demeurant paroisse de Challain la somme de 9 livres tz oultre le contenu cy davant, qui est à valoit et déduire sur la somme de 210 en quoi ledit Reverdy estoit tenu vers ladite Valletere par contrat passé par défunt Valletere notaire de la baronnie de Candé, de laquelle somme de 9 livres tz ladite Valleterre s’en est tenue à contente et en a quité et quitte ledit sieur
et a ladite Valletere donné terme du suplus qui reste à poyer jusques à Nouel prochain venant
fait es présence de Guillaume Bbertault et Adrien Dupont
et a déclaré ladite Valletere et tesmoins ne savoir signer
Signé Bouesseau

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