Une clause du bail à moitié à Grez-Neuville en 1592 : préserver les bêtes du loup

eh oui, vous avez bien lu et je vous assure que malgré autant de baux retranscrits ici fidèlemetn, c’est la première fois que je vois la mention du loup dans un bail.
J’avais fait autrefois une page mentionnant le loup que j’avais vu dans les registres paroissiaux, mais jamais je ne l’avais vu spécifié dans un bail.
A mon humble avis, le loup a dû être présent en Anjou à cette époque. En tous cas les autres mentions que j’avais relevées correspondent bien à cette époque de la fin des guerres de religion.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 janvier 1592 à l’après midy dudit jour, en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous François Revers notaire de ladite cour personnellement establyz chacuns de vénérable et discret Me Hugues Constantin sieur de la Cheminaye chanoine en l’église saint Martin de ceste ville d’Angers d’une part et Hierosme Machefer mestaier et Françoise Goupil sa femme demeurant à présent en la mestairie de la Violette paroisse de Neufville d’aultre part, soubzmetant lesdites parties respectivement eulx leurs hoirs etc est mesmes lesdits Machefer et Goupil sa femme eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ni de biens leurs hoirs etc confessent avoir du jourd’huy fait et font entre eulx le marché et bail de prinse à mestaiage tel et ainsi que s’ensuit c’est à savoir que ledit Constantin a baillé et par ces présentes baille auxdits Machefer et sa femme présents stipulant et acceptant qui ont prins et accepté de luy à tiltre de mestairie et moitié de fruits à faire par lesdits preneurs et moitié prendre par ledit bailleur et non aultrement pour le temps et espace de 5 années et 5 cueillettes entières et parfaites et consécutives l’une l’aultre à commencer à la Toussaint prochainement venant et à finir à pareil jour lesdites 5 années révolues finies et accomplies pour en jouir par lesdits preneurs audit tiltre ledit temps durant comme bon pères de famille doivent et sont tenus faire, sans rien y demolir détériorer ne endommager scavoir est le lieu et mestairie appartenances et dépendances du lieu de la Chevignière audit Constantin appartenant composé de maisons fetz granges jardrins ayres ayreaux terres prés et pastures le tout comme il se poursuit et comporte et tout ainsi que Jean Vincent et Thienette Rioteau sa femme mestaiers dudit lieu en ont jouy et jouissent encores à présent à pareil tiltre de mestaiage, lequel lieu lesdits preneurs ont dit bien cognoistre, à la charge desdits preneurs de labourer cultiver gresser et ensemancer par chacun an ledit temps durant les terrs dudit lieu qui est le tiers desdites terres pour le moins des 4 façons ordinaires et accoutumées bien et duement et comme il appartient et en bon temps et saison convenable et en quantité et qualité que les terres le requièrent et qu’elles ont accoustumé en porter et pour ce faire fourniront lesdites parties respectivement de semainces par chacun an, à la charge desdits preneurs de tenir et entretenir les terres dudit lieu en bonne et suffisante réparation de hayes foussés et cloustures et les tenir bien closes et réparés, et oultre à la charge desdits preneurs de recueillir et amasser buter et agrenier les grains fruits et profits provenant des terres dudit lieu bien et duement et comme il appartient et iceulx amassés en la maison et ayre d’iceluy, advertir ledit bailleur pour les partaiges, lesquels une fois qu’ils seront partagés en rendront et bailleront lesdits preneurs audit bailleur en sa maison ledit temps durant, et aux propres cousts et despens desdits preneurs, laisseront lesdits preneurs sur ledit lieu à la fin de leur marché tous et chacuns les foisn pailles chaulmes et engres sans les pouvoir enlever ne partie d’iceulx, et ne pourront iceulx preneurs faire à moitié aucunes terres de quelques personnes que ce soit grand ou peu, ains seulement lesdites terres dudit lieu, pour ce que en a expressement esté ainsy accordé, à la charge en oultre desdits preneurs de tenir et entretenir les maisons granges fets esetables et ayreaux dudit lieu en bonne et suffisante réparation de couvertures cloustures terrasses fermetures et murailles et les rendre à la fin dudit marché bien et duement réparées, lesquelles dites maisons granges estables seront baillées auxdits preneurs en bonne réparation par ledit Jean Vincent à présent mestaier audit lieu et lequel y est tenu par son marché de mestairie dedans de la Toussaint prochain venant en un an ensuivant, feront lesdits preneurs par chacun an ledit temps durant le nombre de 12 journées de leurs boeurs à harnoys soit à labourer ou à charoyer lors et toutefois et quantes qu’ils y seront requis par ledit bailleur ou aultre de par luy sans rien en payer fors les despens aux hommes seulement, et où lesdits preneurs feroyent des journées à leurs despens chacune journée faite à leurs despens vaudra 2 de celles qu’ils donnent aux despens dudit bailleur

    en fait il est écrit « preneur » mais manifestement c’est un contre-sens et il s’agit du bailleur

payeront lesdits preneurs chacun an ledit temps durant les cens rentes charges et devoir deuz à raison des terres dudit lieu et en fourniront audit bailleur et à leurs despens acquitz et quittances vallables à la fin dudit bail, feront lesdits preneurs chacun an sur ledit lieu 30 toises de foussés neufs lequle ils planteront de bons plants en saison convenable et releveront les vieux ès endroits nécessaires, sur lesquels fossés et autres terres dudit lieu planteront aussi par chacun an 2 douzaines de beaux et bons sauvaigeaux et feront une douzaine d’entures sur ledit lieu et ou il s’en trouvera de bonnes à faire et les abriront (sic) bien et deument pour obvier aux dommages des bestes, comme aussi ils nourriront sur les haues et fossés dudit lieu des chesnots ou aultres boys sans les pouvoir abbatre par pied ne aucunes autres arbres marmentaux ne fructuaux par pied ne par branche sinon ceux qui ont accoustumé d’estre coupés et esmondés qu’ils coupperont et esmonderont estant en couppe sans les pouvoir advancer ne retarder à leur couppe, bailleront lesdits preneurs par chacun an ledit temps durant 25 livres de beurre net et empoté poids de marc et 6 chappons bons et vallables à la Toussaintz, 4 coings de beurre frais de chacun deux livres aux 4 bonnes festes de l’an, une fouasse de la fleur d’un bouesseau de froment aux Estrennes, les oeufs de Pasques, 8 poulets à la Penthecoste et une bonne poule en février, le tout par chacune desdites années et en la maison et demeure dudit sieur de la Chevinière Angers et aux despens desdits preneurs, nourriront lesdits preneurs sur ledit lieu 3 veaux de lait par chacun an et 4 ou 5 pourceaux qui se départiront à la Toussaints par moitié et assembleront le tout bestial à la Toussaint prochaine et l’effoil d’iceluy le partageront par moitié, tous lesquels bestiaux ils garderont et feront garder de tous inconvénients et du loup

    c’est la première fois, malgré autant de retranscriptions que je vous ai faites de baux, que je trouve la mention du loup dans un bail

sur peine d’en respondre s’il y arrivoit fortune par leur faulte, ne pourront lesdits preneurs cedder ne transporter le présent marché à aucunes personnes ne y associer aucunes sans l’express congé et consentement dudit bailleur,
et de tout ce que dessus lesdites parties sont demeurées à un et d’accord et ont le tout stipulé et accepté auquel marché et tout ce que esdit dit tenir respectivement etc et à garantir etc et à payer servir et continuer chacuns ans ledit temps durant les charges et redebvances ainsi que dit est obligent lesdites parties respectivement etc et mesmes lesdits preneurs chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc et les biens à prendre vendre etc renonçant etc et par especial ont lesdits preneurs renoncé et renoncent au bénéfice de division etc et encores ladite Goupil au droit velleien à l’epistre divi adriani et à l’autentique si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes lesquels droits nous luy avons donné à entendre estre tels que femmes ne sont tenues es obligations qu’elles font et ne peuvent intervenir pour aultruy que premièrement elles n’aient expréssement renoncé auxdits droits aultrement qu’elles en pourroient estre relevées etc foy jugement condemnation etc fait et passé audit Angers maison dudit Constantin en présence de Me Laurent Rousseau et Jacques Huerin demeurant Angers paroisse st Martin tesmoings
lesdits preneurs ont dit ne savoir signer

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saint Loup, évêque d’Angers, honoré le 17 octobre

Petit avertissement : lisez la page A PROPOS (à droite) dans laquelle je vais mettre les réponses à vos questions techniques au fur et à mesure.

Dans mon billet du 2 avril 2008, qui était un extrait du Cahier d’Etienne Toisonnier, on lisait :

Le 13 (mai 1685) il se fit une procession générale de St Maurice à St Aubin. On y porta le chef de Saint-Loup. Monsieur d’Angers y célébra la messe. C’était pour la disposition du temps et à cause de la grande sécheresse. Il plut abondamment le lendemain, grâce à Dieu.

Monsieur d’Angers désigne l’évêque d’Angers, car en 1685, du moins dans la bourgeoisie angevine, c’est ainsi qu’on s’exprimait.
J’avais alors ajouté : Si vous savez ce qu’était le chef de Saint Loup, merci de le raconter. Personne n’ayant répondu, j’ai tenté de comprendre et publié le 29 juillet un premier billet, que celui-ci reprend plus logiquement.
La réponse était compliquée (au premier abord) parce que plusieurs saints ont porté ce nom, d’ailleurs beaucoup de communes sont dédiées à Saint Loup. Le dictionnaire des Communes en dénombre par moins de 33, dont les plus proches sont en Mayenne avec Saint-Loup-du-Dorat, et Saint-Loup-du-Gast. Le Dictionnaire de l’Abbé Angot (Mayenne), si riche par ailleurs, ne donne aucune indication relative au saint honoré, il faut en conclure que c’est le plus grand et le plus connu des Saint Loup, que nous allons voir ci-dessous.

Le journal d’Etienne Toisonnier faisant allusion à une relique vénérée, portée en procession à Angers, j’aurais dû commencer par regarder l’ouvrage de Célestin Port, ce que j’avais totalement oublié de faire dans mon premier billet. Où avais-je la tête ? pourtant pas échauffée par la canicule ? Voici donc ce saint Angevin entre tous, traité dans le plus angevin des dictionnaires, celui de C. Port :

Saint Loup est inscrit sur les plus anciens catalogues des évêques d’Angers, dont un du 9e siècle (Bibliothèque Nationale, fonds latin 3837, f°193) entre Niulphus et Agilbert (7e siècle). C’est donc à tort et seulement pour établir quelque concordance avec le récit sans valeur historique du « Retour des cendes de St Martin » par l’apocryphe Odon, qu’Arthaud, Ste-Marthe, Roger, Rangeard, Travers, Lehoreau et de nos jours Godard-Faultrier et D. Chamard, l’on reporté à la fin du 9e siècle ou au 10e siècle et fait voyager avec le comte Ingelger en Bourgogne. – Le saint prélat est fêté le 17 octobre. Il avait été inhumé dans un cimetière qui porta depuis son nom, au nord et près du choeur de l’église St Martin d’Angers qui quelque temps lui fut dédiée. On retrouva son tombeau de pierre en 1012, d’où les reliques furent recueillies dans une châsse d’argent. Le chef, mis dans une chasse particulière, était porté aux processions solennelles, qui avaient pour but d’obtenir la cessation des pluies ou des sécheresses. (Dict. du Maine-et-Loire, C. Port)

Ainsi, C. Port nous apprend 3 éléments remarquables :

1-saint Loup faisait venir aussi bien la pluie que la sécheresse. Je suis en admiration devant une telle performance ! enfin devant une telle crédulité !
2-Beaucoup d’auteurs ont écrit des choses contestées ou contestables, même sur le saint Angevin de ce nom. C’est dire la complexité des biographies de cette époque, et de revoir de nos jours tous ces auteurs.
3-saint Loup était honoré le 17 octobre. Nous verrons en fin de ce billet que le 29 juillet honore un autre saint Loup, celui qui fut évêque de Troies, et qu’il ne faut pas confondre avec le saint évêque Angevin. Comme quoi, un saint peut en cacher un autre dans le calendrier des saints

La procession évoquée par Toisonnier eut lieu le 13 mai 1685 : cette date n’est pas celle de la fête du saint, mais celle d’un pélerinage pour implorer le saint de faire tomber la pluie, par suite d’une grande sècheresse.

Voici ce que cite en 1996 l’historien Mr Matz :

17 octobre S. Lupi ep. (ABCDEF) : 17e évêque d’Angers, saint Loup est absolument inconnu ; son épiscopat se place vers le milieu du 7e siècle. Enterré au plus près du chœur de la collégiale Saint-Martin d’Angers, son corps fut levé par son lointain successeur, Hubert de Vendôme. Saint Loup ne fait que l’objet d’une mémoire. (A et F seulement) (J.M. MATZ, Le Calendrier et le culte des saints : l’abbaye Saint-Aubin d’Angers 12-début 16e siècle, Revue Mabillon, 1996, n.s. t.7 p.127-155)

Dans cette précieuse étude les références ABCDEF renvoient à tous les calendriers de l’abbaye Saint Aubin d’Angers étudiés par l’auteur. On voit donc que Saint Loup, évêque d’Angers, était honoré le 17 octobre à Angers, au moins du 12e au 16e siècle.

Je trouve également sa trace dans :
Un livre liturgique « le Processionnal de Saint Aubin », livre sur papier (BMA, ms 81 (73), 341 p.) indique les processions et les stations accoutumées pour les fêtes de l’année. –
X. BARBIER DE MONTAULT, Un processionnal de l’abbaye Saint-Aubin d’Angers, Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1885, p.132-141
« Lieux de pèlerinage au début du 17e siècle, les plus chers au cœur des Angevins. BRUNEAU DE TARTIFUME, Des Principaux voyages d’Angers et du pays d’Anjou »

Selon Toisonnier, on porta le chef de Saint-Loup. Or, selon le dictionnaire Littré :

Tête. exemple : Le chef de saint Jean-Baptiste.

En conclusion, il a existé un saint Loup évêque d’Angers, honoré autrefois le 17 octobre, localement, à ne pas confondre avec le saint Loup honoré le 29 juillet. Les processions, telles que celle racontée par Etienne Toisonnier sont oubliées depuis longtemps. Toisonnier nous a laissé un témoignage de l’époque : On peut être certain qu’il y eut une sécheresse importante en 1685, et que la pluie est apparue le 14 mai, et je n’irai pas jusqu’à dire que saint Loup y fut pour quelque chose

J’ai un puissant souvenir personnel sur un tel sujet. Il y a environ un trentaine d’années, j’étais partie en vacances à Pâques en Allemagne rejoindre mon amie Hildegarde. Je venais d’essuyer des semaines de pluie incessante sur Nantes. Le lendemain de mon arrivée étant un dimanche, nous allons à la messe dans cette splendide chapelle baroque de campagne. Soudain, pendant l’homélie, j’entends le prêtre du haut de la chaire, à haute et intelligible voix, exhorter tous les fidèles à prier pour obtenir enfin la pluie ! Ils venaient de vivre la sécheresse (l’ouest de la France avait dû tout garder !) et dans ce lieu agricole, l’inquiétude était grande. Bien entendu, je n’ai pas prié du tout, car mon enthousiasme était assez modéré. Donc ce n’est en aucun cas ma prière que Dieu a entendu. En tout cas, vous avez déjà deviné la suite : j’ai eu le droit à la pluie non-stop et abondante, durant les 15 jours ! Ceci dit je ne crois absoluement à l’intercession de qui que ce soit pour obtenier la pluie, je crois dans le meilleur des cas, que c’est moi qui devait trimballer la pluie avec moi…

Voici les commentaires du précédent billet :
Je crois me souvenir que Stanilas avait mentionné pour ce billet du 2 Avril = »chef » = tête , et que cette relique devait avoir été portée en procession pour produire la pluie.Comparable à la « rain dance » des Indiens d’Amérique…La pluie pendant 40 jours si il pleut à la St Médard…En GB, c’est pour la St Swithin…En fin d’été, dans le Derbyshire, comté qui souffre de sécheresse , il y a des cérémonies de « Bénédiction « des puits et des sources, qui sont tout décorés avec des pétales de fleurs reproduisant une sorte de « mosaique » , (mais placée verticalement comme un « vitrail »)llustrant une scène de la Bible.

Commentaire de Marie Laure, le 21 août : La mention de Célestin Port sur le chef de St Loup, porté en procession pour obbtenir la pluie, est une solution parfaite. Je vous remercie de l’avoir ajoutée à votre billet du 29.7.2008. Bien cordialement, Marie-Laure.

Enfin, pour l’anectote seulement, puisque notre Angevin est désormais bien identifié, voici un aperçu sur un autre saint Loup., sand toute le plus connu en France, honoré le 29 juillet, qui a donné probablement donné son nom a une partie des communes qui l’honorent :

LOUP (Saint), Lupus, évêque de Troyes, au cinquième siècle, honoré le 29 juillet.— Saint Loup, d’abord religieux au monastère de Lérins, fut élu malgré lui, évêque de Troyes, et conserva dans cette haute dignité l’esprit de pauvreté et de mortification qui l’avait distingué parmi ses frères. La renommée de ses talents et de ses vertus était déjà si grande que l’assemblée des évêques des Gaules le choisit pour aller, avec saint Germain d’Auxerre, combattre l’hérésie des Pélagiens, dans la Grande-Bretagne. Quand il eut heureusement accompli cette mission, il revint dans son diocèse et continua de se livrer avec le plus grand zèle aux fonctions pastorales. Ce fut à cette époque que le terrible Attila, roi des Huns, après avoir envahi la Gaule et ruiné plusieurs cités florissantes, marcha vers la ville de Troyes pour lui faire subir le même sort. Les habitants étaient consternés. Saint Loup ranima leur courage, et, leur disant de mettre leur confiance dans la protection divine, il prescrivit un jeûne général et des prières publiques. Ensuite, révétu de ses ornements pontificaux, accompagné de tout son clergé et précédé de la croix, il sortit de la ville et se rendit au camp d’Attila. Admis en la présence du conquérant, il osa lui adresser le premier la parole en lui demandant qui il était. « Je suis, dit Attila, le fléau de Dieu. — Nous respectons, reprit le saint évêque, tout ce qui nous vient de Dieu ; mais si vous êtes le fléau avec lequel Dieu veut nous châtier, souvenez-vous de ne faire que ce qui vous est permis par la main toute-puissante qui vous meut et vous gouverne. Le roi barbare, étonné de ces paroles, s’adoucit et promit d’épargner la ville de Troyes. Il se retira en effet avec son armée. Saint Loup mourut en 477 après avoir, glorieusement gouverné son église pendant cinquante deux ans. (Beleze, Dict. des noms de baptême, 1863)

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