Porteur de pain à domicile : Nantes St Jacques 1901

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Le recensement de Nantes St Jacques en 1901 que je vais vous donner ici intégralement montre entre autres la présence de nombreuses personnes âgées isolées. Cela m’intéresse beaucoup, car je pensais qu’autrefois les personnes âgées étaient assumées par leur famille et non isolées.

Tout en tappant ce recensement (j’ai déjà tappé 2 500 personnes et cela n’est pas terminé tant c’était dense autrefois) je me demandais donc comment ces personnes âgées vivaient, moi qui suis cliente du Super U à domicile via internet, et qui entend à la radio que pendant le reconfinement beaucoup de magasins tentent de livrer à domicile.

Bref, voici le porteur de pain, donc je suis rassurée, on livrait aussi à domicile autretois, et le pain était important. Donc les personnes âgées isolées pouvaient autrefois avoir le pain à domicile.

Adolphe Guillard a 30 ans, déjà 2 enfants, demeure dans la cour du 104 rue St Jacques, et exerce la profession de PORTEUR DE PAIN de la boulangerie de la veuve HALBERT au 66 rue St Jacques. Cette veuve est une collatérale de mon ancêtre, et je vous signale au passage que cette boulangerie existe toujours et à la même place.

Les 16 boulangeries de Vertais et Pirmil en Saint Sébastien près Nantes en 1710

En 1710 Vertais et Pirmil, qui sont pratiquement le faubourg sud de Nantes, ne relèvent pas de Nantes, mais de Saint Sébastien d’Aigne.

Comme je vous l’ai déjà raconté ces temps derniers, ce faubourg de chaque côté du pont de Pirmil, était faubourg artisanal à la population dense.

Si dense qu’on trouvait 18 boulangeries en 1710, enfin au moins 18 boulangeries, car il faut vous dire que le rôle de capitation (l’IRPP d’alors) de saint Sébastien en 1710 ne donne hélas par le métier pour tout le monde, et en l’absence de précision des métiers, il convient donc de penser que ces 18 boulangeries sont un minimum. Si ce n’est que le dépouillement que j’ai fait de ce rôle semble montrer un profond respect pour les boulangers, sans doute les pères nourissiers de la population laborieuse.

Certes, on mangeait plus de pain autrefois que maintenant. Et même beacoup plus, mais tout de même, cela fait beaucoup de boulangeries, et je suppose que les boulanges de Vertais étaient aussi fréquentés par les Nantais.

MAIS SURTOUT, A VERTAIS ET PIRMIL, ON TRAVAILLAIT POUR LA MARINE. Il y avait plusieurs cordiers avant l’ouverture d’une corderie plus importante, et de même on fabriquait le BISCUIT DE MER avant la création fin du 19ème siècle du biscuit que nous connaissons et des 2 grandes biscuiteries LU  et BN.

Donc, s’il y avait tant de boulangeries à Vertais c’est qu’on travaillait pour le biscuit de mer, et pour la marine. Tout comme aussi on travaillait pour les voiles et je reviendrai sur le nombre incroyable de tissiers à Vertais et Pirmil.

 

Bref, ceci pour vous expliquer pourquoi ces jours-ci je vous montrais tant de moulins proches de Pirmil. Et je ne vous ai pas tout montré, car il y en avait au Douet etc…

Ils étaient donc au plus proches de ces nombreux clients boulangers, car de vous à moi il était bien plus facile de transporter les céréales jusqu’à Nantes que la farine, donc on transportait les céréales jusqu’à ces meuniers proches de Nantes.

Voici donc ces boulangers (page, canton, nom, métier, capitation en sols) :

10r Pirmil Bretaigne Louis boulanger 240
2r Vertais Bretin Martin et sa belle mère boulanger 120
12v Pirmil Bretineau Gabriel boulanger 100
2v Vertais Couillaud François boulanger 260
3v Vertais Favereau Julien boulanger 100
2v Vertais Garot boulanger 280
9v Pirmil Grenet Julien boulanger 280
13v Pirmil Guillou Jean boulanger 260
3v Vertais Hardi Pierre boulanger 80
10v Pirmil Legendre Joseph boulanger 140
5v Vertais Lemaistre boulanger 180
5v Vertais Moreau Mathurin boulanger 130
6v Vertais Rotureau Jan boulanger 160
5v Vertais Bouviere, la veuve boulangère 250
6r Vertais Gerard, la veuve boulangère 80
1v Vertais Vigois, la veuve boulangère 200

Les boulangers sont bien plus imposés que beaucoup d’artisans. Il semblent donc bien s’en tirer.

Mais ne me demandez pas de vous faire le tableau des meuniers, car passé ces 2 districts usineux et laborieux il semble que les commis aux impôts aient méprisé le peuple des campagnes qui habitaient au delà de la chapelle Bonne Garde car ils donnent alors rarement le métier.

 

Nous consommons 3 fois moins de pain qu’alors. Ils en consommaient plus de 900 g par jour, ce qui constituait d’ailleurs l’essentiel de l’alimentation des classes artisanales de Vertais et Pirmil.

Je crois bien même que nous sommes descendus en dessous de 300 g/jour

 

A demain, encore la farine … mais pas pour vous rouler dedans … je vous le promets.

 

André Leroy prend le bail d’un banc de rôtisseur et une place à l’écorcherie sur la rivière : Angers 1604

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E8 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le sabmedy 10 avril 1604 après midy par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présens honneste homme Laurens Bordeau marchant maistre rotisseur en ceste ville et y demeurant paroisse de Sainct Pierre d’une part, et honneste homme André Leroy aussy marchant Me rotisseur demeurant en cestedite ville paroisse Sainct Maurille d’autre part, lesquels soubzmis soubz ladicte cour ont recogneu et confessé avoir faict et font entre eux le marché (f°2) de bail et prise à ferme que s’ensuit, c’est à savoir que ledict Bordeau a baillé et par ces présentes baille audict Leroy qui a pris et accepté audict tiltre de ferme et non autrement du jour et feste de Pasques prochaines jusques au jour de Caresme prenant prochain ensuyvant le banc et place audict Bordeau appartenant pour l’exercise de son estat de Me rotisseur en ceste ville en la boucherye nouvellemant faict bastir par ledit Bordeau et autres (f°3) maistres rorisseurs en la paroisse Sainct Pierre près le grand gallion en exécution de sentence et arrests donnés entre les maistres rotisseurs et les maitres bouchers de ceste ville, lequel banc icelluy Bordeau a dict estre le proche de la porte de ladicte boucherye du costé dudict grand gallion, pour d’icelluy banc et droit d’icelluy jouir et user par ledict Leroy pendant ledict temps tout ainsy que ledict bailleur pourroit faire sans rien en réserver ; à la charge d’icelluy Leroy de tenir (f°4) entretenir et rendre à la fin du présent bail ledit banc armoire et crochets servant à icelluy en tel estat qu’ils seront au jour et feste de Pasques prochainement venant ; et est faict le présent bail pour en payer et bailler par ledict preneur audict bailleur la somme de 24 livres audict jour de Caresme prenant prochain sans que icelluy preneur puisse estre tenu en aucune autre chose que ladicte somme de 24 livres tz pour (f°5) la jouissance et exercose dudict banc, et outre a ledict Bordeau baillé audict Leroy le droict qu’il a en l’écorcherye située sur la rivière près la chappelle Fosset pour accoustrer et abiller les viandes ainsy que ledict Bordeau y est fondé pour pareil temps que dessus ; à la charge d’en payer par ledic preneur pendant ledict temps la somme de 50 sols tz, le (sic) clef de laquelle escorcherye ledict Bordeau baillera audict Leroy qu’il rendra à la fin du (f°6) présent bail sans qu’il soit tenu en aucunes réparations d’icelle escorcherye ; auquel marché et tout ce que dessus tenir et à garentir par ledict bailleur audict preneur obligent etc renonczant etc foy jugement et condempnation etc ; fait et passé audict Angers maison de nous notaire en présence de Me Fleury Richeu et Jehan Gelineau praticiens demeurants Angers tesmoings, ledict Bordeau a dict ne savoir signer

Les frères Legras sont partis loin d’Angers : Jacques patissier à Dinan, Jean maçon à Paris, 1604

je rappelle tout de même ici que le maçon de l’époque était quasiement un architecte ou maître d’oeuvre en construction de maisons. Et pour mémoire le patissier est un métier tout nouveau. Et les frères Legras signe et fort bien tous les deux. Il ne s’agit donc pas de simples manuels car à cette époque ces derniers ne savaient jamais signer, ou tout au moins extrêmement rarement.
Non seulement ce petit acte nous montre que nos ancêtres se sont beaucoup déplacés, mais mieux, l’acheteur de leur maison à Angers est un gagne-deniers, et là je suis très surprise car les actes que j’avais déjà trouvés sur ce métier touchaient le récurage de toilettes, et j’avais conclu que le métier n’était pas des plus relevés dans la hiérarchie sociale.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 janvier 1604 avant midy en la cour du roy notre sire à Angers endroit (Moloré notaire royal Angers) personnellement estably Jacques Legras Me pasticyer demeurant en la ville de Dinan pays de Bretagne et Jehan Legras son frère Me maczon demeurant en la ville de Paris paroisse de st Germain de Lauseroyes rue Fourmanteau devant les galleries ent…, estans de présent en ceste fille soubzmectant eux et chacun d’eux seul et pour le tout sans division confessent avoir vendu quitté céddé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quittent délaissent et transportent dès maintenant et à tousjours perpétuellement par héritage à Pierre Lemesle gagne deniers et Marie Gasnier sa femme demeurant audit Angers paroisse st Maurille ad ce présent lesquels ont achapté et achaptent pour eux leurs hoirs etc ung corps de logie situé au davant du collège neuf de ceste ville rue de Maullenault composé de 2 chambres basses avec cheminée, un petit grenier au dessus de l’une desdites chambres, une appentiz appenté au bout de la chambre derrière auquel y a des prins ? et ung jardin au derrière dudit logis, hayes et clostures en dépendant, le tout joignant d’ung costé lamaison et jardin de vénérable et discret Me Laurens Davy chantre en l’église collégiale monsieur saint Mainbeuf …, aboutant d’un bout partie derrière les murailles de ceste ville et d’autre bout ladite rue Mallenault, et tout ainsi que ledit corps de logie et jardin et appartenances ci dessus se poursuivent et comportent et qu’elles sont escheues auxdits vendeurs par les décès et successions de deffunts François Legouz et Julianne Moeulau leur père et mère sans aucune réservation, ou fief et seigneurie de l’ancien hospital d’Angers et tenu d’icelles à 25 sols de cens rente ou debvoir annuel pour toutes charges et debvoirs quelconques, franches et quittes lesdites choses de tous le passé jusques à ce jour, lesquels debvoirs et cens lesdits acquéreurs acquiteront pour l’advenir, transportant etc et est faite la présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 132 livres tz payées contant par lesdits acquéreurs auxdits vendeurs, lesquels ont icelle somme en notre présence receue en quarts d’escu de 16 sols pièce et autre monnaye jusques à la concurrence de ladite somme, le tout bons au prix de l’ordonnance, dont ils s’en sont tenuz contans et en ont quitté lesdits vendeurs, à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommage etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eux seul etc sans division etc et par especial au bénéfice de division discussion d’ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation, fait et passé en nostre tabler audit Angers présents Nicollas Destriché et Jacques Baudin demeurant (ilisible car pli) tesmoins

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Apprentissage de boulanger après avoir servi un chanoine, qui paiera partie de l’apprentissage, Angers 1610

le chanoine a appris au garçon à écrire, à défaut de lui avoir versé un salaire. Si bien que rentrant apprenti boulanger il sait bien signer, ce qui est sans doute rare chez les boulangers.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 juillet 1610, an la cour royale d’Angers en droit par devant nous Jehan Bauldry notaire héréditaire d’icelle personnellement esablis René Ynain Me boulanger demeurant es forsbourgs St Michel du Tertre de ceste ville d’une part
et Jehan Rapault âgé de 20 ans ou environ naguères serviteur domestique de noble et discret messire Loys de La Grezille seigneur de Maurepart archidiacre et chanoine en l’église d’Angers demeurant à présent depuis 15 jours encza en la maison dudit Ynain son oncle, et encores ledit de la Grezille demeurant en la cité d’Angers d’autre part,
soubzmectant respectivement eulx leurs hoirs etc au pouvoir etc confessent avoir fait et font entre eulx ce qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Ynain a promis et promet avoir et tenir en sa maison ledit Rapault son nepveu par le temps d’un an e demy à commencer du jour d’huy et pendant ledit temps le nourrir et loger comme à sa qualité appartient et outre luy monstrer et enseigner bien et duement l’estat et mestier de boulanger, luy donnant tout et tel bon traitement que les Maitres du dit mestier doibvent et sont tenus faire à leurs apprentis comme aussi ledit Rapault a promis et promet de sa part de bien et fidèlement se comporter vers sondit oncle et faire bien son devoir en ce qu’il luy commandera licite et honneste sans pouvoir aller hors de sa maison sans son congé et permission, et est fait ledit marché pour et moyennant le prix et somme de 45 livres tz de laquelle somme ledit sieur de la Grezille en a donné et donne audit Rapault en considération des services qu’il luy a fait durant le temps qu’il a esté et demeuré en sa maison la somme de 30 livres tz dont il en a présentement payé et baillé contant à veue den ous audit Ynain du consentement dudit Rapault la somme de 18 livres tz en pièces de 16 sols et autre monnoye dont ledit Ynain s’est tenu contant et le surplus de ladite somme de 30 livres montant 12 livres tz ledit sieur de la Grezille la paiera et a promis et promet paier et bailler audit Ynain en l’acquit et libération dudit Rapault dans d’huy en ung an prochainement venant et quant au reste de ladite somme de 45 livres montant 15 livres tz ledit Rapault en son privé nom l’a promis et promet paier et bailler audit Ynain dans ledit temps d’un an
et à ce tenir etc dommages etc obligent lesdits establiz respectivement eulx leurs hoirs etc avec tous et chacuns leurs biens à prendre vendre etc et encores ledit Rapault son corps à tenir prison comme pour les propres deniers et affaires du roy renonczant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers à notre tablier présents Guillaume Montigné marchand cabaretier oncle dudit Rapault, Me Jehan Couldray et Guy Penanceau praticiens demeurant audit Angers tesmoings
lesquels Ynain et Montigné ont dit ne scavoir signer

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Contrat d’apprentissage de boulanger : Robert Bessonneau Angers 1518

Le patronyme BESSONNEAU est plus connu à Angers à travers les usines du même nom, qui ont sans doute un lien avec l’apprenti ci-dessous.
Comme toujours, chaque acte apporte son petit côté plus : ici, comme pour tout contrat d’apprentissage l’apprenti est menacé de prison s’il fugue, et il est précisé qu’on peut le trouver ailleurs qu’à Angers mais pas dans les lieux saints. Et, c’est la première fois que la mention d’asile dans les lieux saints est explicitée dans un acte notarié que je vous livre chaque jour ici.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 avril 1518 (Huot notaire Angers) En notre cour à Angers personnellement estably Phorien Grenier marchand et maistre boullanger en ceste ville d’Angers d’une part et Yvonne veufve de feu Jehan Bessonneau demourant en l’abbaye de Saint Nicolas les Angers et Robert Bessonneau son fils d’autre part
soubzmectans etc confessent avoir aujourd’huy fait les marchés pactions et conventions tels et en la manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ladite Yvonne a baillé et baille sondit fils Jehan Bessonneau audit Grenier pour estre et demeurer avecques luy le temps de 3 ans commençant le 27 avril 1518 jusques à 3 ans après ensuivans et suivant l’un l’autre sans intervalle
pendant lequel temps de 3 ans ledit Grenier sera tenu nourrir coucher et lever ledit Robert et luy monster son mestier de boulanger au mieulx qu’il pourra
et luy bailler une paire de souliers durant ledit temps de 3 ans
et ledit Robert a promis et promet servir bien et loyaulment ledit Grenier son dit maistre en toutes choses licites et honnestes durant ledit temps de 3 ans et faire toutes choses que ung bon serviteur et apprentiz doibt faire
et pour ce faire par ledit Grenier ladite Yvonne a promis doibt et sera tenue paier et bailler par chacune desdites 3 années audit Grenier la somme de 20 sols tz qui sont 60 sols tz pour lesdites 3 années
avescques ce sera tenue ladite Yvonne vestir sondit fils Robert bien et honnestement durant ledit temps d’abillemens selon son estat
et a promis ladite Yvonne bailler et avancer audit Grenier la somme de 30 sols tz dedans 15 jours prochainement venant
et outre a ladite Yvonne pleny et caucionné sondit fils Robert de toute loyauté
auxquels marchés pactions conventions et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir et aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc et le propre corps dudit Robert à tenir prinson et houstaige en la chartre d’Angers ou ailleurs quelque part que trouver et appréhender on le puisse hors lieu sainct etc et les biens et choses de ladite Yvonne à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce Mathelin Ernault boulanger de la paroisse de Bourg et Symon Bernard texier de toille demourant à Angers tesmoings
fait à Angers en la rue st Jehan Baptiste les jour et an susdits

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