Les femmes de Provins (77) étaient si évoluées que certaine signait avec son patronyme féminisé : Jeanne Moreau 1599

Introduction

Je vous ai déjà mis mon enthousiasme devant les innombrables signatures de femmes à Provins début 17ème siècle, et même la jolie signature de Jeanne Bobe. Voici maintenant, celles qui signaient leur nom au féminin. Certes, j’ai déjà rencontré ailleurs ce phénomène de féminisation du patronyme, mais je ne pense pas encore l’avoir vu en signature. Décidément, ces femmes de Provins étaient des femmes très évoluées.

signature de Jeanne Moreau en 1599 à Provins Ste Croix

Jacques LANGLOIS x Françoise MEUSNIER
1-Edmé LANGLOIS °Provins Ste Croix 26 janvier 1599 « baptisé Jacques fils d’honorable homme Jacques Langlois procureur au siège royal de Provins et Françoise Meusnier parrain honorable homme Edmé Baizela (s), Gilles Roussin hostelier marraine Louyse Moreau (s Morele) femme d’Anthoine Rabigois sergent royal »

 

Provins Saint Ayoul (77), paroisse non dépouillée alors je tente 1607-1625, et j’appelle à me rejoindre, à l’aide

Introduction

J’ai pu remonter il y quelques semaines les ascendants de Louise-Catherine FAUCHON, mon ancêtre, grâce au contrat de mariage à Paris en novembre 1692. J’ai ainsi pu faire son ascendance à Provins dont elle est native.

difficiles recherches à Provins

Je découvre, stupéfaite, des archives en ligne sans répertoire, sans nom de paroisse alors que Provins en compte 4, sans haut de page du microfilm numérisé donc lecture totale impossible, et sans relevé de 2 paroisses Saint Quiriace et Saint Ayoul, et après 4 semaines en ligne avec persévérance, j’ai pu remonter mes FAUCHON et décrouvrir à Saint Ayoul, non relevé, le nombre incroyable de femmes qui signent, et la diversité des prénoms, alors ces femmes méritent une mémoire et je tente ce dépouillement, très, très difficile.

ascendance de Louise-Catherine Fauchon

15-Claude Fauchon apothicaire à Provins St Pierre en 1557
14-Sydrac Fauchon x /1583 Elisabeth Lecourt
13-Antoine Fauchon apothicaire à Provins St Ayoul x /1612 Anne Guichard
12-Louis Fauchon x Provins 1637 Louise Charpentier
11-Louise-Catherine Faulchon x Paris 10 décembre 1692 René Audineau arquebusier à Chemillé (49)
9-Etienne Audineau x Clisson Notre Dame 24 novembre 1717 Jeanne Dutemple
8-Etienne Audineau x Clisson Notre-Dame 28 janvier 1744 Jacquette Boisseau
7-Bruno Audineau x Maisdon-sur-Sèvre 14 novembre 1768 Jeanne Leroy
6-François Audineau x Clisson 8 juin 1817 Elisabeth Mechinaud
5-Charles Audineau x Clisson 12 octobre 1851 Augustine Rousselot
4-Charles Audineau x Segré (49) 22 novembre 1881 Aimée Guillot
3-Aimée Audineau x Nantes 1908 Edouard Guillouard
2-mes parents
1-moi

Etude complete de mes FAUCHON

Etude de ma famille FAUCHON

Mariage de Pierre MOULLIER et Jacquine CAILLIERYE, Bonchamp-lès-Laval 26 janvier 1593

Souvent, je ne lis pas la même chose que les autres, ainsi encore ce jour je lis Caillierye et non Rallier. Sur la vue qui suit vous voyez l’acte qui précède avec Rousseau qui montre le R bien formé.
Ce Pierre Moullier est un neveu de ma Jeanne Moullier grand-mère de mon Jean Denais fils de Jean et Françoise Berthière, mais je n’en sais pas plus sur elle et je la cherche.

Jeanne Crespin épouse Lepage est la soeur de mon Pierre Crespin, enfants de Barbe Bodin

Ce qui suit est la preuve de filiation de Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage, suite à mes immenses recherches dans les chartriers et les notaires. Jeanne CRESPIN est pour moi une collatérale, mais elle a de nombreux descendants, comme son frère Pierre dont je descends et qui a de très nombreux descendants.


Bourg-L’evêque (49) « Le 27 décembre 1684 a esté enterré dans l’églize de Bourg Levesque le corps de deffuncte Jeanne Crespin par nous curé soubzsigné » Les très nombreux généanautes qui parlent de Jeanne Crespin ont eu la flegme de chercher son décès, et même si aucune filiation ne figure sur cet acte de décès, je peux affirmer que c’est elle car :

  • Elle est l’unique porteuse de ce nom à Bourg l’Evêque
  • On sait par ailleurs que Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage est décédée entre 1669 et 1700
  • Le curé de Bourg-l’Evêque inhumait tout le monde au cimetière sauf les rares notables aisés, et c’est le cas de Jeanne Crespin. Son acte de décès est donc parlant malgré l’absence de filiation puisque l’inhumation dans l’église est le signe de sa notabilité.

Je vous ai mis sur mon blog ces temps-ci des actes du chartrier de Saint Julien l’Ardent en Chatelais série H64 concernant les aveux de mon ancêtre Pierre Crespin, que j’avais autrefois très longuement étudié et publié.  Lors de ces recherches que j’avais faites sur ma famille CRESPIN, j’avais relevé la présence d’une soeur de mon Pierre Crespin, prénommée Jeanne, et j’avais trouvé sur les registres paroissiaux 2 mariages la concernant, sans toutefois tout comprendre car dans le premier elle épouse René Garnier et dans le second elle épouse Louis Lepage se disant veuve de René Maslin. Ces 2 actes, que je vous remets ci-dessous concernent absolument la soeur de mon Pierre Crespin.

« Châtelais le 3 juillet 1659 René fils de honneste homme René Garnier et honneste femme Marie Lemesle de la paroisse du Bourg l’Evesque d’une part, et Jeanne fille de deffunt honneste Sébastien Crespin et honneste femme Barbe Bodin de cette paroisse d’autre part … en présence du sieur Garnier père dudit marié, et Bodin mère de la mariée et vénérable et discret messire François Bodin prêtre prieur curé de Borc en Poitou [Borcq sous Airvault (Deux-Sèvres], et honneste homme Charles Poustier sieur de la Martinière et Pierre Crespin » J’ai beaucoup étudié ces BODIN qui sont miens et ce Pierre Crespin est mon ancêtre, frère de Jeanne. Mais il était impossible ensuite de lier cette Jeanne Crespin, soeur de mon Pierre Crespin, au mariage suivant car elle y est dite veuve de René Maslin et non de René Garnier.

« Bourg-L’Evêque le 6 août 1675 Louis Lepaige fils de deffunt Nicolas Lepaige et de Louise Simon ses père et mère paroissien de Pommerieux, et Jeanne Crespin veuve de deffunt René Maslin de cette paroisse, en présence de François Garnier et René Robinault  »

C’est le chartrier de Saint-Julien-l’Ardent qui donne la preuve formelle que cette Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage est bien la fille de Barbe Bodin, et soeur de mon Pierre Crespin, car dans un chartrier on déclare non seulement ses biens immobiliers mais d’où ils proviennent, c’est à dire achat ou succession, et dans le cas de succession, le nom des parents est même parfois clairement écrit, comme c’est ici le cas, et Jeanne Crespin épouse de Louis Lepage est bien la fille de Barbe Bodin dont elle a hérité :

AD53-H64 chartrier de Saint-Julien-l’Ardent en Châtelais [eh oui ! il est classé en Mayenne alors que Châtelais est en Maine-et-Loire] « Avril 1682 aveu LEPAGE Louis (f°11) mary de Jeanne Crespin détempteur d’un lieu au village de la Gaullerie en la paroisse de Chatelais, a comparu le deffendeur en sa personne, lequel audit nom s’est advoué subject en nuepce de la seigneurie de céans pour et à cause de son lieu de la Gaullerie en cette paroisse, à ladite Crespin eschu de la succession de deffuncte Barbe Bodin sa mère, lequel il offre bailer par déclaration avec confrontation suisant l’ordonnance et confessé qu’il est deub chascun an au terme d’Angevine à la recepte de cette seigneurie 12 deniers de cens ou debvoir coutumier et féodal, qu’il offre servir et continuer à l’advenir, dont l’avons jugé et de ce qu’il a déclaré que ladite Crespin sa femme a vendu partie dudit lieu à Pierre Crespin son frère, depuis les partages faits entre eux, à ce moyen nous l’avons condamné fournir par déclaration des choses qu’il tient en la seigneurie de céans dans le 29 mai prochain jour de la remise de la prochaine assise qui se tiendront adit lieu, ou il emporte justification à peine de deffault y employer lesdits 12 deniers de cens ou debvoir, les servir et continuer en payer 29 années d’arrérages … »  signe

 

 

Non, l’IA intelligence artificielle ne remplacera jamais les recherches, car trop d’erreurs dans les bases en ligne

Ce jour au congrès généalogique du Finistère, il va être question de l’IA et voici mon point de vue.
L’intelligence artificielle ne remplacera pas les recherches car les bases actuelles de données son bourrées d’erreur et lacunes.
Ces derniers temps j’en découvre presque quotidiennement, et chaque fois je suis choquée, car la majorité des généanautes ne font que copier, donc n’utilise que les données comme le fera l’IA et copient allègrement les erreurs.
Mes données, fruits de longues recherches, et non mélangées aux autres, sont pompées, volées et le plus souvent je ne suis pas citée du tout ou bien le nom qui est cité est celui de mon voleur de données. Mais les données fiables comme la mienne sont mélangées aux erreurs.
Beaucoup d’homonymes sont tout bonnement confondus, sans preuves… uniquement parce que le nom est le même… etc…
La dernière erreur vue ces jours-ci concerne même un relevé qui donne MASSET alors qu’il s’agit bien de MASSEOT, famille que j’ai étudié, et dont j’ai relevé les tables, qui cette fois n’ont pas été copiées comme l’on été les autres… et je vous assure qu’on voit bien la lettre O dans ce baptême.
Il y a quelques mois j’ai constaté avec chagrin cette fois une immense erreur, qui est tout bonnement horrible, et fait frémir. Je voulais voir si mes petits neveux et nièces étaient en ligne. Ils n’y étaient pas. Mais, HORREUR, seul celui qui est adopté était descendant et bien présent dans Geneanet, alors qu’il a connaissance de ses père et mère biologiques. On voit que ce n’est pas lui qui est à l’origine de cette horreur, mais un généanaute faisant n’importe quelle descendance sans preuves. Ses parents adoptifs, que j’ai tant aimés, sont décédés depuis plusieurs années.
Pour que l’intelligence artificielle fasse de la généalogie, il faudrait un Gerard de Villeneuve à la tête de Roglo, et travailler comme il a travaillé et il faudrait détruire Geneanet qui ne connaît même pas le terme PREUVE

La généalogie ne passionne pas tout le monde : la preuve, Philippe Chatrier est oublié, enfin pas du tennis, seulement de la généalogie

Philippe Chatrier est né le 2 février 1928 à Créteil et mort le 23 juin 2000 à Dinard.
Joueur de tennis puis journaliste et dirigeant sportif, il a donné son nom à un des cours de tennis à Roland Garros, que je regarde à la télé chaque jour longuement de 28 mai au 11 juin. Et j’en conclus qu’il faut oublier la généalogie.
Au fait, celle de Roland Garros est sur Roglo.