« Le 22 septembre 1680 , déclaration des héritages et choses héritaux que Jacques Peccot comme procureur de Marie Galisson sa mère, veuve de deffunt Jacques Peccot, qu’elle possède en et au dedans des fiets et seigneuries de la Rouaudière, situés tant au village de la Catuserie et de la Marionnière en la paroisse de Congrier ; Premier une planche de jardin située dans le jardin apellé le jardin derrière joignant du costé vers solleil levant la terre de Jean Turpin, et d’autre costé le chemin qui conduit du village de la Cartusserie au bourg de Congrier ; Item une autre quantité de terre en le jardin du Four contenant 3 cordes ou environ joignant du costé vers soleil levant et du bout vers nulle heure la terre de Me Guillaume Belot, et d’autre costé le chemin qui conduit dudit village de la Cartusserie à la Marinnière ; Item une pièce de terre close à part appellée la Lande Tan-dre contenant 3 boisselées de terre ou environ joignant du bout vers solleil levant et du bout vers nulle heure la terre de Jean Turpin et d’autre costé le chemin qui conduit du bourg de Congrier à Langebaudière ; Item une quanti-té de terre en lande appellée Leuceu ? contenant 14 cordes de terre ou environ joignant du costé vers midy la terre des héritiers de deffunte Jeanne Cheneau, et du costé vers nulle heure la terre de Jean Turpin et du bout vers solleil levant ledit chemin qui conduit dudit bourg de Congrier à Langebaudière ; Item une quantité de terre en lande située à la Grande Lande des Clarais contenant 2 boisselées de terre ou environ joignant du bout vers soleil levant la terre du seigneur de Fontenaille et du costé vers midy la terre de Me Jean Gaultier, et d’aultre costé la terre dudit Jean Turpin, toutes lesdites terres situées en la fraresche de la Catusserie, pour raison desquelles choses et autres que tiennent ledit Jean Turpin, les héritiers de deffunte Jeanne Cheneau, les héritiers de deffunt Pierre Chesneau, René Marchand Abel Galet Me Jean Gisteau Me Guillaume Belot et les terres de la successiosn abandonnée de def-funt Pierre Chesneau Marinnière acquises des Pouriatz, et autres cofrarescheurs confesse ledit Peccor audit nom qu’il est deu par chacun an au terme d’Angevine à la salle de Pouancé en la décharge du seigneur de la Rouaudière 4 truelles d’avoine menue, et 7 sols par argent appellé garde, et audit seigneur de La Rouaudière 10 petits boisseaux mesure de ladite seigneurie par ledit seigneur requérable audit terme d’’Angevine audit village de la Catusserie, dont ledit Peccot audit nom en doit pour sa part avec ses autres cofrescheurs une mesuer de laidte avoir à la salle dudit Pouancé et sa part de l’argent, et à la seigneurie de La Rouaudière audit terme d’Angevine une mesure dite avoine – S’ensuit les terres situées audit village de la Marinnière Suhard, premier une quantité de pré en hache situé dans le pré appellé le Pré Gras de la Marinnière Suhard contenant 3 boisselées ou environ joignant du bout vers midy la terre de Marguerite Potier et d’autre costé et bout les terres de René et Charles les Labares ; Item une quantité de jardin située dans le jardin appellé le Mariage contenant 6 cordes ou environ joignant d’un bout vers solleil levant le chemin qui conduist dudit village de la Marinnière à la Catussière d’autre costé la terre de François Planté, et du costé vers midy la terre des héritiers de deffunt Pierre Chesneau, lesdites terres situées en ladite fresche de la Marinnière Suhard pour raison desquelles et autres que tiennent René et Charles les Labares, Marguerite Potier et Jeanne Peccot veuve Coconnier, Me Jean Gisteau sieur de la Marinnière, les héritiers feu Pierre Chesneau, Sébas-tien Suhard à cause de Françoise Grimault sa femme, Julien Cherruau et autres cofrescheurs, confesse ledit Peccot audit nom qu’il est deu par chacun an audi terme d’Angevine à la salle de Pouancé en la décharge dudit seigneur de La Rouaudière le nombre de 3 truelles d’avoine menue et audit seigneur de La Rouaudière le nombre de 3 boisseaux mesure de ladite seigneurie et par ledit seigneur requérable audit terme d’Angevine audit village de la Marinnière Suhard, dont ledit Peccot audit nom en doit pour sa part avec les autres cofrescheurs à la salle de Pouancé une me-sure et demye, et trois quarts de mesure à ladite seigneurie de la Rouaudière et 2 deniers par argent, le tout par chacuns ans au terme d’Angevine, à laquelle déclaration ledit Peccot a fait arreste et aux debvoirs y contenus, par-tant etc sauf etc donné à La Rouaudière les assises tenues par nous Jacques Fauveau sieur de Jupille docteur en droits advocat en parlement et au siège présidial d’Angers senechal de ladite seigneurie le 22 octobre 1680 »
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