L’incendie du Bazar de la Charité, le 4 mai 1897

Je vous en parlai l’an dernier, mais ce jour il est mis d’actualité.

Et relisant l’histoire de ma famille GUILLOT pour vous mettre le lien exact entre ma collatérale qui périt dans l’incendie du bazar de la Charité et mon ancêtre, je constate que mon histoire familiale est franchement riche d’enseignements sociologiques.

Car si la femme de l’arrière petit fils de Mathurin Guillot et Madeleine Vergnault est décédée dans cet incendie c’est qu’elle est le fruit d’une ascendance sociale due au cheval, en particulier à son élevage et à des méthodes d’agriculture tournées vers l’avenir. Cette branche s’était enrichi grâce au cheval. Et si je descends de Mathurin Guillot et Madeleine Vergnault, c’est par un autre de leurs enfants, dont le fils fut aussi passionné de cheval, mais au lieu de les élever, il joua aux courses, certes à une époque où la loi n’avait pas encore cadrer les paris, mais si malade et obstiné de paris, qu’en peu de temps il perdit non seulement ses biens mais aussi ceux de son épouse, et se retrouva SDF avec femme et 3 très jeunes enfants, et disparut au lieu de se mettre ouvrier. Je descends de la 3ème qui n’avait que 18 mois et fut élevée par une tante célibataire (les célibataires sont parfois utiles).

Destinés bien différentes n’est-ce pas ?

Mais, cet ancêtre joueur était aussi neveu de Jean Guillot, le jeune garçon qui mourut à 17 ans en 1814 dans les armées de Napoléon, et dont je vous avais mis autrefois sur mon site les merveilleuses lettres. Or, dans ces lettres, il crie son amour de la patrie et son dévouement pour elle, sans aucune animosité contre ses « cousins » restés à l’arrière…. cousins que faisaient des affaires tandis qu’il se battait pour Napoléon.

Madeleine Vernault veuve Guillot et ses 4 fils, échangent une pièce de terre : Chazé sur Argos 1810

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E96 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 mars 1810, par devant maître Antoine Potet et son collègue, notaires au département de Maine et Loire, résidant ville de Candé, arrondissement de Segré, M. Elie Meslier officier de santé et dame Madeleine Françoise Perrine Legueux son épouse, qu’il autorise, demeurant au bourg de Chazé sur Argos, d’une part, dame Madeleine Vernault veuve de M. Mathurin Guillot demeurante dite commune de Chazé sur Argos, M.M. Mathurin Guillot demeurant à Loiré, Jean Guillot demeurant à Gené, Gaspard Guillot demeurant à Brain, Louis Guillot demeurant à Angers, tous propriétaires, d’autre part ; entre lesquelles parties a été convenu de l’échange qui suit, par lequel il résulte que lesdits Meslier et son épouse donnent en échange à ladite dame Guillot et messieurs ses enfants susnommés tous à ce stipulant et acceptant, premièrement une portion de terre labourable contenant 26 a à prendre au grand champ des Plantes, joignant aux côtés d’orient et occident le surplus dudit champ appartenant auxdits sieur et dame Guillot qui donnent en contréchange auxdits sieur et dame Meslier aussi à ce acceptants, premièrement une portion de maison de la Viollais avec le jardin en dépendant ainsi que l’allée du champ du Pied, joignant au côté de nord lesdits jardins de la Viollais et propriété aux Bradasne, au midy le chemin à l’orient la propriété des sieurs et dame Guillot, et à l’occident le grand chemin ; lesquels héritages échangés sont tous situés aux environs du bourg de Chazé sur Argos et sont estimés par lesdites parties valoir savoir ceux donnés en échange 5 F de revenu ce qui fait 100 F de principal, et ceux donnés en contréchange pareil revenu de 5 F. Fait et passé au bourg de Chazé-sur-Argos maison de ladite dame Guillot. »

Main-levée d’inscriptions d’office au bureau des hypothèques : 1840

Pierre René Guillot est cette fois à Paris, et bouge beaucoup il me semble. Sa mère est aussi allée à Paris, et y est décédée.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 décembre 1840 devant Me Adam Roussier notaire au Lion d’Angers Melle Léonide Guillot majeure, demeurant ordinairement à Paris, place du Louvre n°26, résidant momentanément ville de Segré, agissant au nom et comme mandataire de M. Pierre René Guillot son père demeurant aussi à Paris place du Louvre n°26, aux termes de sa procuration passée devant Me Chambaud et son collègue, notaires à Paris le 24 octobre dernier, M. Pierre René Guillot ayant agi audit mandat en sa qualité de seul héritier de dame Rose Jeanne Esnault sa mère, veuve de Pierre Guillot, décédée à Paris le 19 janvier 1840, ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété passé devant Me Roussier soussigné le 29 février dernier, laquelle audit nom, a donné main-levée pure et simple et consenti la radiation définitive des inscriptions d’office prises au bureau des hypothèques de Segré le 18 novembre 1839 au profit de Mme Rose Jeanne Esnault veuve de M. Pierre Guillot, propriétaire, demeurant alors à Paris rue de la Chaussée d’Antain n°39 et actuellement décédée ; de celle prise volume 42 n°195 contre M. Maurice Bouvet propriétaire et Anne Pasquier sa femme, demeurant au Brossay commune de Marans ; de celle prise même volume n°196 contre M. François Bouvet et Jeanne David son épouse, demeurant à la Lours même commune ; de celle prise même volume n°198 contre M. Guillaume Giron, propriétaire, demeurant à la Haute Rivière, commune de Ste Gemmes ; de celle prise même volume n°199 contre Mme Marie Josephine Hegueu veuve de M. Giron, demeurant à Marans ; de celle prise même volume n°200 contre Mme Marie Françoise Hegueu veuve de M. Jean Mathurin Garrais propriétaire, demeurant au Patis même commune ; de celle prise n°201 même volume contre Pierre Thibault laboureur demeurant à la Joulière commune de Marans : de celle prise même volume n°202 contre M. Toussaint Fouillet propriétaire et Jeanne Allard sa femme demeurant à la Bertais même commune ; de celle prise volume 40 n°203 contre M.M. Jean et Charles Vannier menuisiers demeurant au bourg de Marans ; de celle prise même volume n°204 contre le sieur René Brisset propriétaire demeurant à la Gaultrie même commune ; de celle volume 42 ,°205 contre Delle Renée Mottais propriétaire demeurant à la Ravardière même commune ; et enfin de celle prise même volume 42 n°206 contre Delle Françoise David mineure et M. Jacques David aussi mineur, demeurant au Saule de la ville commune de Marans. En conséquence madamoiselle Guillot au nom qu’elle agit consent que les inscriptions d’office sus énoncées soient rayées de tous registres où elles existent. Fait et passé au Lion d’Angers. »

Adjudication de la métairie de la Méturie pour 33 400 F : Le Lion d’Angers 1839

J’ai déjà beaucoup de renseignements sur les métairies du Haut-Anjou et je remarque que leur surface est de 30 ha.

Pierre-René Guillot, le fils unique, semble avoir beaucoup bougé, tant à Nantes qu’à Paris.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 mars 1839 devant Me Adam Roussier notaire au Lion d’Angers M. Philémon François Marie Chenantais notaire à Nantes y demeurant quai Brancas n°6, agissant au nom et comme mandataire de dame Rose Jeanne Esnault veuve de M. Pierre Guillot, propriétaire, demeurant à la Ravardière à Marans, de M. Pierre-René Guillot propriétaire demeurant à Nantes place du Bouffay, en vertu d’une substitution de pouvoir passée devant Me Crouezaud notaire à Nantes le 6 mars dernier …, lequel a dit que ses mandants ont l’intention de vendre par la voie des enchères une métairie nommée la Méturie commune du Lion d’Angers ; que des insertions faites dans le journal de Maine et Loire et autres et des placards apposés au Lion d’Angers et dans les communes voisines ont annoncé qu’il serait procédé aujourd’hui en l’étude et par le ministère du notaire soussigné à l’adjudication de cet immeuble ; qu’en conséquence il requérait Me Roussier d’établir ainsi qu’il suit la désignation de la métairie et les conditions de l’adjudication. Désignation : une métairie nommée la Méturie située commune du Lion d’Angers consistant en logements du fermier, bâtiments d’exploitation, cours, issues, vivier, aire, jardin, terres labourables, prés et chataigneraie, le tout contenant 29 ha 99 a 38 centiares…. Origine de la propriété : Mme veuve Guillot et M. Pierre-René Guillot son fils sont propriétaires indivisément chacun pour moitié de la métairie dont il s’agit. La moitié appartenant à Mme Guillot lui est eschue de la succession de M. Jean Esnault de la Ravardière son frère, et elle lui a été attribuée par un partage passé devant Me Champroux notaire à Segré le 22 avril 1815. M. Jean Esnault de la Ravardière était lui même propriétaire de la métairie de la Méturie en vertu d’un acte d’échange passé entre lui et le sieur Augustin Moucher, fermier demeurant à Gené, devant Me Blordier notaire à Monreuil sur Maine le 9 mai 1791. Le sieur Augustin Mouchet avait acquis cet immeuble qui dépendait du ci-devant prieuré de St Georges par procès verbal d’adjudication passé devant le district de Segré le 14 avril 1791. Quant à M. Guillot, il est propriétaire de l’autre moitié indivise de ladite métairie pour l’avoir acquise de 1/ dame Julie Naslin veuve de Hilaire Esnault demeurant au bourg de Marans 2/ M. Désiré Esnault voiturier demeurant à Candé 3/ M. Aimé Esnault maréchal ferrant demeurant à la Lose au bourg de Vern 4. M. Pierre Esnault propriétaire demeurant au bourg de Marans 5/ Delle Zedelie Esnault propriétaire au même lieu par contrat passé devant Me Roussier notaire soussigné le 26 décembre 1835 pour 15 700 F. Les 4 enfants Esnault possédaient la moitié de ladite métairie comme héritiers chacun pour ¼ du sieur Pierre Enalt leur père, décédé à Marans. Enfin ce dernier avait recueilli la moitié de la Méturie dans la successiond e M. Jean Esnault de la Ravardière son frèer et elle lui avait été attribuée indivisément avec Mme Guillot aux termes du partage précité reçu par Me Champroux… Adjudications : M. Constantin Hamon propriétaire demeurant au Lion d’Angers 33 000 F – M. François Claude Fourmond Desmazière, maire de la commune de Savenières, y demeurant et Mme Zélie Brichet son épouse 33 500 F – Les mêmes 34 000 F – Personne n’ayant surenchéri, M. et Mme Fourmond Desmazière derniers enchérisseurs sont adjudicataires de la métairie de la Méturie. Fait et passé au Lion d’Angers, en présence de Lézin Prezelin maître d’hôtel et Joseph Fautrat instituteur au Lion d’Angers témoins »

Contrat de mariage de François Thibault et Perrine-Renée Guillot : Saint Gemmes d’Andigné 1804

Il est marchand huilier et son matériel pour son métier est compté comme apport dans le contrat. Je pense donc que ce n’est qu’un moulin manuel, et qu’il s’agit d’huile de noix. Elle existe toujours dans la région et je la consomme régulièrement car bien meilleure au goût.
Le contrat de mariage, relativement modeste comparé à d’autres cousins Guillot, a cependant réuni tous les proches et tous les oncles et cousins sont là, par contre vous allez voir que les femmes de cette branche sont moins instuites car elles ne signent pas.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 31 janvier 1804 devant Pierre Louis Champroux notaire public à Segré François Thibault marchand fils majeur de deffunt Jean Thibault et de Rose Rousseau demeurant au bourg d’Andigné, et Perrine-Renée Guillot fille majeure du second mariage de deffunt Vincent Guillot et feue Françoise Morice, demeurant au bourg de Sainte Gemmes près Segré, lesquels sur le mariage proposé entre eux ont arrêté les conditions civiles qui suivent. Lesdits François Thibault et ladite Perrine-Renée Guillot se sont de leur plein gré et de l’avis et agrément, ledit Thibault de ladite Rose Rousseau sa mère, ladite Guillot de Jean Rabeau son oncle et son ci-devant tuteur, et leurs autres parents et amis soussignés, respectivement promis de se prendre en mariage …Auquel futur mariage ledit futur époux entre avec tous et chacuns ses droits à lui échus de la succession duditdeffunt Jean Thibault son père, et encore avec la somme de 800 F qu’il a dans son commerce et en outil et matériel d’huilier sa profession, en ce non compris ses habits, hardes, linges et autres choses à l’usage de sa personne. Ladite future épouse entre audit mariage avec pareille somme de 800 F qu’elle a par devers elle tant en meubles et effets mobiliers et argent numéraire, en ce non compris ses habits, hardes, linge, bague à l’usage de sa personne. Les futurs époux seront un et communs dès le jour de la rédaction de leur futur mariage dans tous leurs biens meubles, comquets immeubles et revenus de leurs propres… Fait et passé au bourg de Ste Gemmes »

Dominique Guillot, fils unique de Dominique Guillot, partage avec sa mère : La Chapelle sur Oudon 1864

Dominique Guillot père, décédé en 1864, était frère de mon ancêtre Esprit-Victor Guillot, disparu après avoir joué aux courses non seulement toute sa fortune mais aussi toute celle de son épouse.
Mon arrière grand mère, sa 3ème fille, n’avait que 18 mois !!!
Je pense souvent à cette arrière grand mère que sa tante célibataire avait élevée, à plusieurs dizaines de km de sa mère et ses 2 soeurs !!!
Et sa mère, dont j’ai dû abandonner la tombe à Segré, faute de pouvoir tout entretenir !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 septembre 1864 devant Me Adam Roussier notaire au Lion d’Angers a comparu madame Perrine Marie Marion veuve de M. Dominique Guillot, propriétaire demeurant à la Marionnière commune de La Chapelle sur Oudon, agissant en son nom, à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et M. Guillot son mari, et en outre comme donataire de l’usufruit de la succession de ce dernier d’une part, et M. Dominique Guillot propriétaire demeurant au Perrin, même commune, agissant comme seul héritier de M. Dominique Guillot son père, d’autre part, lesquels, préalablement au partage de la communauté de biens qui a existé entre M. et Mme Guillot, père et mère, ont exposé ce qui suit. M. et Mme Guillot s’étaient mariés à La Chapelle sur Oudon le 28 février 1932, les conditions civiles furent arrêtées par un contrat passé devant Me Aubert, notaire à Segré, le 27 février 1832. Aux termes de ce contrat les époux ont adopté le régime de la communauté réduite aux acquêts. L’épouse apporté au mariage une somme de 613,4 F formant ses droits dans la succession de sa mère, et elle fut dotée par son père d’une somme de 3 386,6 F. L’époux fut doté par ses père et mère d’une valeur de 10 000 F mais il est reconnu qu’il n’a touché que 8 000 F. Il fut mis en communauté par chacun des époux 500 F, le surplus en fut exclu ainsi que les garderobes et bijourx à l’usage de chacun. Le contrat s’est terminé par une donation au profit du survivant – Pendant le mariage M. Guillot a receuilli la succession de ses père et mère décédés à Gené, dont il était héritier pour un tiers. Mme Guillot a aussi receuilli la succession de son père, décédé à La Chapelle sur Oudon, duquel elle était seul héritière. La valeur mobilière dépendant de ces successions n’a été constatée par aucun inventaire ni règlement. – M. et Mme Guillot on vendu au cours de leur communauté divers immeubles propres à chacun d’eux, diverses constructions ont été faites sur leurs immeubles personnels. Ils ont aussi fait plusieurs acquisitions, notamment celle du domaine du Perrin, situé commune de La Chapelle sur-Oudon,, mais ils ont fait donation de ce domaine à M. Guillot leur fils, par son contrat de mariage passé devant Me Meignan notaire à Segré le 26 août 1860. – M. Guillot est décédé à La Chapelle-sur-Oudon le 27 juillet 1684, laissant pour unique héritier M. Guillot son fils, comparant. Par son testament olographe en l’étude de Me Roussier notaire soussisgné, le 17 août dernier, il avait fait au profit de son épouse des dispositions qui n’apportent aucune modififcation à celles contenues en son contrat de mariage – Après le décès de M. Guillot il n’a point été fait d’inventaire. Dans cet état de choses, les parties, voulant éviter la lenteur d’une liquidation détaillée et les frais que nécessiterait la recherche des pièces et documents nécessaires pour y arriver, ont arrêté à titre de transaction et comme pacte de famille, le partage suivant. Des biens de la communauté, ils consistent en biens meubles : les meubles, effets mobiliers, instruments aratoires, bestiaux et grains garnissant la maison de maître et batiment de la Marionnière, habitée par Mme Guillot – Biens immeubles : un pré, dit pré du Port contenant 36 a situé à La Chapelle sur Oudon ; une pièce de terre nommée la Garenne contenant environ 46 a, située même commune ; une parcelle de terre nommée les Ergues contenant 6,5 a commune de Chazé sur Argos ; une pièce de terre nommée le champ du pré contenant 64 a, même commune ; une autre pièce de terre nommée les Ergues, située même commune contenant 56 a ; le cloteau de la Derouettière même commune, contenant 14 a ; une pièce de terre également commune de Chazé sur Argos contenant 40 a nommée la grande Derouaudière – Origine de Propriété : les parties ont dispensé Me Roussier d’établir ici l’origine de propriété de ces immeubles, dont les titres sont entre les mains de Mme Guillot – Partage de la communauté : 1er lot attribué à Mme Guillot pour la remplir de ses droits dans la communauté 1/ meubles et effets mobiliers garnissant la maison de la Marionnière 2/ le pré du Port 3/ la pièce des Garennes ; ces valeurs étant insuffisantes pour remplir Mme Guillot des reprises auxquelles elle a droit, a été convenu que pour l’indemniser de la différence, elle demerera libérée envers M. Guillot son fils, à partir du 1er novembre prochain, de la rente annuelle de 500 F qu’elle s’était obligée de lui payer par son contrat de mariage et en outre de la portion dont elle pourrait être tenue comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari, qui devant pareille somme. – 2ème lot à M. Guillot, comme héritier de son père 1/ la parcelle de terre des Ergues 2/ la pièce des Champs du Pré 3/ la pièce des Ergues n°7 4/ la pièce de terre 8 – Abandonnements : les copartageants ont déclaré accepter le lot attribué à chacun d’eux et se faire respectivement tous abandonnements… Mme Guillot aura la propriété et jouissance des meubles de son lot à compter d’aujourd’hui. Quant aux revenus des parcelles ils seront communs entre les copartageants jusqu’au 1er novembre prochain. Partage de l’usufruit : ces immeubles sont : 1/ la métairie du Frand Aviré à Chazé-sur-Argos, exploitée par Louis Delestre – 2/ la métairie du Petit Aviré même commune, exploitée par Pascal Derouet 3/ la métairie de la Derouettière même commune, exploitée par René Edouard … Pour remplir Mme Guillot de ses droits comme donataire de son mari, M. Guillot son fils lui abandonne l’usufruit pendant sa vie de la métairie du Grand Aviré et la moitié indivise de la métairie de la Derouettière… »