Le pré de feu Gauvain Ducimetière, de Beaupreau, vendu par Yvonne Autin demeurant à Oisseau (53) : 1524

Nos ancêtres bougeaient. En voici un bel exemple, avec liens de parenté à la clef !

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E121 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 14 septembre 1524 en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estably Guillaume Rinnou ? demourant en la passoisse d’Oesseau près Maine La Juhes au pays du Maine ainsi qu’il dit

il s’agit d’OISSEAU près de MAYENNE et Mayenne s’ests appelée Maine La Juhel (cf le dictionnaire de l’abbé Angot, article MAYENNE qui donne les noms anciens de cette ville)

soubzmectant confesse avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vend et octroie dès maintenant et à présent à toujours mais perpétuellement par héritage à honneste personne Jehan Dupuy marchand et maistre cousturier en ceste ville d’Angers et suppost de l’université dudit lieu qui a achacté pour luy et Richerte sa femme absente leurs hoirs et aians cause, tout tel droit et action part et portion qui audit vendeur à cause de Yvonne Autin sa femme luy peult compéter et appartenir et qui luy est escheu et adveneu de succession par la port et trespas de feu Gauvain Ducymetière en son vivant demourant à Beaupreau oncle de la mère de ladite Yvonne, lesdites choses héritaulx sises audit lieu de Beaupreau et ès environs, soient tant maisons jardins vignes terres labourables et non labourables prés pastures bois hayes buissons cens rentes quelconques audites choses héritaulx que ce soient dont ledit défunct est mort vestu et saisy sans aulcune chose en retenir ne réserver, à la charge dudit achacteur et aians sa cause de paier les cens rentes debvoirs et charges que lesdites choses peuvent debvoir à quelconques personnes que ce soit ; transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 100 sols tournois que ledit achacteur a promis doibt et demeure tenu paier et bailler audit vendeur dedans la feste de Noel prochainement venant en ceste ville d’Angers et non ailleurs, et a promis ledit vendeur faire lier et obliger ladite Yvonne Autin sa femme à ce présent contrat et iceluy luy faire avoir agréable et en rendre et bailler à ses despens lettre vallable de ratiffication audit achacteur dedans la feste de Noël prochainement venant à la peine de tous dommages et intérests, ces présentes néanmoings demourans en leur force et vertu ; à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et acomplir d’une part et d’autre etc et lesdites choses ainsi vendues comme dit est garantir etc et aux dommages l’un de l’autre amendes etc obligent lesdits vendeur et achacteur l’un vers l’autres en tant et pour tant que luy touche eulx leurs hoirs etc et les biens et choses dudit achacteur à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc présents ad ce Jehan Huot lesné clerc et missire Phelippes Chantelou prêtre demourans à Angers tesmoings

Beaupréau (49) : registres communaux disparus et copies départementales détenant le record d’erreurs d’état civil !

Je viens de passer 15 jours sans une minute de relâche sur ce qui reste de Beaupréau, après la Virée de Galerne, au cours de laquelle les registres ont été détruits.
Ce qui reste consiste en quelques copies, que l’on appelle aussi « grosses », conservées aux Archives Départementales.
Mais hélas, le copiste faisait pratiquement à chaque acte des erreurs énormes, soit sur le patronyme qui devient différent, soit le prénom etc… Soit il pensait à autre chose, soit le vin était trop bon !!!

Bref, j’avais fait cette ascendance CLEMOT qui est la grand mère de mes FORTIN, il y a environ 30 ans aux Archives à Angers, et je viens donc de revoir en détail tout pendant 15 jours, en vain, mais par contre, j’ai pu tout reconstituer sur le nom CLEMOT ou à peu près, tant il y a d’erreurs.

Lors de ma reconstitution, j’ai donc tenté de mettre clairement en exergue les innombrables erreurs, en expliquant comment on peut reconstituer, souvent à cause des autres actes qui se contredisent tous.

Il en résulte que je n’ai rien trouvé à changer à mon travail d’il y a 30 ans, si ce n’est que je l’ai donc appuyé par des demonstrations et analyses de tous les CLEMOT et environs immédiats de Beaupréau.

Je pense que ceux qui me connaissent savent que je fais mes ascendances avec d’innombrables précautions, et que je reconstitue assez souvent tout le patronyme des environs pour éliminer tout risque d’erreurs, et bien, j’affirme ici haut et fort, que je n’ai jamais vu des registres aussi bourrés d’erreurs.

Alors, à l’intention de tous ceux qui comme moi ont le malheur d’avoir des ascendants à Beaupréau, il n’existe qu’une solution /

PASSER EN LIGNE 15 JOURS, PAS MOINS, PAR PATRONYME,
et RECONSTITUER TOUT SUR CE PATRONYME
en ANALYSANT TOUT EN DETAIL

  • Voir mes FORTIN
    Voir mon analyse des CLEMOT de BEAUPREAU
  • ET BON COURAGE

    Odile

    Mathurin Clemot prend le greffe des tailles gabelles et autres impositions qui se lèveront et pourront lever en la paroisse la Salle et Chapelle Aubry : Beaupréau 1585

    Je descends d’une famille CLEMOT, nom assez fréquent dans les Mauges, et mon ultime CLEMOT vit à Saint Martin de Beaupréau.
    J’en reparlerai demain longuement car je viens de passer 15 jours en ligne uniquement pour refaire cette famille et je vous ferai part de mes observations.

    Mathurin Clemot ne s’est pas déplacé, et ici un Abel Trebuchet signe, demeure à Chemillé, et je me demande s’il à un lien avec Victor Hugo ?

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 5 juillet 1585 après midy en notre cour royale d’Angers et de monsieur duc d’Anjou fils et frère de roy endroit par devant nous Jehan Legauffre notaire d’icelle personnellement etably Me Michel Marchand demeurant au château du Loir, Toussaint Febvrier et Jehan Gadebert demeurant à Baugé tant en leurs noms que au nom et comme ayant les droits ceddez de Me Claude de La Bistrat bourgeois de Paris et ayant contracté avecq le Roy notre sire touchant la réunion des greffes du domaine du Roy vente et revente des greffes de toutes les paroisses du royaulme suivant l’édit de ladite Réunion en date du mois de mars 1580 et déclaration de sa majeseté d’une part, et Mathurin Clemot demeurant à Beaupréau d’autre part, soubzmectant etc confessent lesdits Marchant Febvrier et Gadebert avoir ce jourd’huy vendu et vendent par ces présentes audit Clemot le greffe des tailles gabelles et autres impositions qui se lèveront et pourront lever en la paroisse la Salle et Chapelle Aubry et d’iceluy luy en bailler et fournir à leurs despens ung contrat bien et deument expédié par messieurs les conseillers et députés dedans le jour et feste de Notre Dame Mi-août prochain venant, en forme de vente et adjudication perpétuelle pour et au nom et au profit dudit Clemot ses hoirs etc, à la charge du réméré perpétuel suivant et au désir de l’édit et déclaration sur ce faite, moyennant la somme de 8 escuz sol 47 soulz 6 deniers laquelle ledit Clemot a promis est et demeure tenu bailler et payer en cette ville d’Angers en la maison et houstelerie au pend pour enseigne l’image st Julien rue de la Parcheminerie dedans le jour et feste de Notre Dame Mi-août prochainement venant auxdits Marchand, Febvrier et Gadebert ou à l’ung d’eulx, et outre à la charge dudit Clemot de faire le remboursement aux paroissiens de ladite paroisse de la Salle et Chapelle Aubry ou autres qui aura cy davant financer pour l’achapt dudit office et leur en fournir la quitance qui en a esté baillée et délivrée pour l’achapt dudit office avecq copie de la quittance du payement et remboursement qu’il fera auxdits paroissiens ou autres qu’il aura payé et 1 escu pour tous frais dedans ledit jour de Notre Dame Mi-août desquelles choses les parties sont venues à ung et d’accord et à icelles tenir etc obligent lesdites parties respectivement eulx leurs hoirs etc mesmes leurs corps à tenir prinson renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en ladite houstelerie en présence de Abel Trebuchet demeurant au bourg st Pierre de Chemillé et Samson Legauffre clerc demeurant Angers tesmoings

    Contrat de mariage de René Chotard et Renée Bourdais, Angers 1561

    Renée Bourdais appartient à la branche des Bourdais du Bignon que je n’ai pas lié à ce jour aux miens, portant aussi régulièrement le même prénom Louis Bourdais, et proches par le statut social et la géographie. Ils sont probablement une souche commune plus ancienne, qui sait ?

    Sa soeur Marguerite a déjà épousé Jacques Doisseau, et un autre Doisseau est présent à ce contrat. Je n’avais pas encore remarqué à ce jour leur qualité d’échevin, qui est importante, et même très importante, et qui pourrait avoir laissé des traces aux Archives Municipales d’Angers. Ces archives sont riches mais malheureusement peu ouvertes (horaires très restreints) au public, ce qui rend leur consultation impossible pour ceux qui viennent de loin.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 21 juillet 1561 (Marc Toublanc notaire royal à Angers) en traitant parlant et accordant le mariage d’entre Me Pierre Chotard fils de deffunct honorable homme Me René Chotard vivant sieur de la Hardière advocat à angers et de Perrine Lemal d’une part, et Renée Bourdays fille de deffunct Loys Bourdays et Renée Cerisay héritière en partye par représentation de sadite mère de deffunt frère Marin Cerizay en son vivant sieur de Redon et de Pruillé d’aultre, entre ledit Chotard o l’authorité et consentement de ladite Lemal sa mère, Me Léonard Lemal son oncle et Simon Dechasles esleu pour le roy à Angers son beau frère et ladite Bourdays à l’authorité et consentement de Me René Guyet sieur de Gillets son curateur et de chacun de Loys Bourdais son frère et Jacques Doysseau mari de Marguerite Bourdays tous personnellement establis en la cour du roy notre sire à Angers et tous y demeurant, respectivement soubzmis eux leurs hoirs etc ont esté faits les accords pactions et conventions qui s’ensuivent c’est à savoir que ledit Chotard o l’authorité et consentement susdit a promis et promet prendre à femme et espouse en face de saincte église ladite Bourdays avec tous et chacuns ses droits et biens lesquels lesdits Guyet son curateur, Bourdais son frère et Doysseau beau frère ont asseuré consister en immeubles au lieu domaine fief et seigneurie dudit Pruillé, fait de rente prés pastures et appartenances d’iceloy ainsi que luy est ledit lieu demeuré par partaige faict entre ses frères en date du 12 juillet 1560 et non autres choses, et argent monnoye en la somme de 1 400 à 1500 livres et aultres meubles, et au regard de ladite Bourdays o l’authorité susdite a semblablement promis et accordé promet et accorde prendre à mari et espoux ledit Chotard le tout si et quand l’un par l’aultre en seront sommés et requis, et moiennant aussi que ladite Lemal mère a dès à présent quicté ceddé et délaissé quitte cèdde et délaisse audit Chotard son fils en advancement de droit successif maisons qui luy appartiennent et compètent en la succession escheu de son père et tous les droits noms raisons et actions qui audit deffunt Chotard père et elle pouvoyent compéter et appartenir compètent et appartiennent au lieu domaine et appartenances de la Hardière paroisse de la Chaussère, et oultre pur mesme cause luy a cèddé et csse et transporte le lieu et clouserie et appartenances de Beaubysson sise en la paroisse de Saint Martin près Beaupreau, lesquelles choses elle a adsseuré et adsseure valloir la somme de 80 livres tournois de rente charges desduites, des deniers de laquelle Bourdays qui seront paiés dedans le jour des espousailles desdits futurs conjoints est accordé qu’il en sera mys et employé en acquest qui sera censé le propre d’elle la somme de 1 000 livres tournois, et à faulte de ce faire lesdits Chotard et Lemal luy ont créé et constitué créent et constituent la somme de 60 livres tournois de rente o puissance d’en faire assiette sur tous et chascuns leurs biens et sur chascune pièce seule et pour le tout au désir de la coustume jusques à la concurrence et valleur de laquelle somme de 60 livres tournois de rente, o grâce toutefoys retenue par lesdits Chotard et Lemal et accordée par ladite Le Bourdays et ledit Guyet son curateur de pouvoir recourcer et amortir ladite rente par lesdits Chotard et Lemal leurs hoirs etc dedans 5 ans après la dissolution de leur mariage en paiant et reffondant par ledit Chotard ladite somme de 1 000 livres avecques les arrérages si aulcuns estoient deuz et loyaulx frais, et le rete des dits deniers et meubles appartenant à ladite Bourdais demeurent par don de nopces comme meubles communs entre eulx, et ont ledit Chotard et sadite mère respectivement accordé et consenty douaire coustumier sur leurs biens à ladite Bourdays cas de douaire escheant, et de tout ce sont lesdites partyes demeurées à ung et d’accord, auxquels accords et promesses de mariage et à tout ce que dessus est dit tenir et accomplir sans jamais contrefaire en aulcune manière etc à sauver et garantir sur ce les dites parties de toutes pertes et intérests ont obligé et obligent lesdites parties respectivement elles leurs hoirs biens et choses etc renonçant et par especial ladite Lemal veufve susdite au droit velleyen et à tous autres droits et privilèges etc foy jugement et condemnation etc ce fut fait et passé audit Angers maison et présence de honneste homme Me Pierre Doisseau eschevyn d’Angers sieur de la Millardière et aussi en présence de honnestes hommes maistres Guy Lasnier licencié ès loix aussi eschevyn dudit lieu d’Angers, (plusieurs noms barrés) François Crouilleau marchand tous demeurant audit Angers tesmoings à ce requis et appelés le 7 juillet 1561

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    Les de Villiers héritiers de Louis de Blénouveau, Saint Martin du Bois 1654

    J’ignore comment, mais manifestement il s’agit d’une succession collatérale.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 16 mai 1654 après midy, devant nous René Buscher notaire royal à Angers furent présents en personne establys et deument soubzmis messires Gabriel Charles et Louis (« Louis » en interligne, et dessous il a barré « René ») les de Villiers héritiers en partye soubz bénéfice d’inventaire de deffunt Louis de Blénouveau vivant escuier sieur du Chesne Hubert

      Le Chêne Hubert est situé à Beaupréau

    demeurant scavoir lesdit Gabriel et René en la paroisse de Chalonnes ledit Charles paroisse de St Martin du Bois, lesquels ont constitué et nommé et par ces présentes constituent et nomment Me Pierre Soyer advocat au siège présidial de cette ville, aussi héritier bénéficiaire dudit sieur de Blénouveau leur procureur o pouvoir spécial d’agir quérir et négotier en touttes les affaires que les constituans ont et pourront cy après avoir touchant la succession bénéficiaire dudit sieur de Blénouveau mesmes contre Catherine Lemercier veufve Pierre Pean pour raison des procès pendant entre elle et lesdits establis tant en la cour de parlement à Paris que au siège présidial de cette ville pour le divertissement fait par ladite Lemercier des meubles, tiltres papiers et enseignements concernant les biens dudit de Blénouveau et créances prétendues par ladite Lemercier sur ladite succession, et à cette fin comparoir à l’assignation qui leur a esté donnée, tant pour eux que pour leurs cohéritiers à la requeste de ladite Lemercier, par devant nosseigneurs de la cour, et la ou partout ailleurs que besoing sera, poursuivre lesdits procès jusques à sentence ou arrests définitifs et deffendre à l’encontre de ladite Lemercier que autres créanciers de ladite succession bénéficiaire par touttes voies deues et raisonnables, plaider opposer appeller relever substituer eslire domicile et généralement promettant avoir le tout pour agréable mesmes de rembourser audit procureur les frais qu’il conviendra desbourser esdites instances … sa part desduite sur les mémoires qu’il en dressera et dont il sera cru en sa conférence
    fait et passé audit Angers en notre tablier présents Me Louis Guillois et Julien Besnard clercs audit lieu tesmoings

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    François Du Grand Moulin vend une terre à Beaupreau, Noëllet 1575

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 9 août 1575, en la cour du roy notre sire à Angers endroit pardavant nous Denys Fauveau notaire d’icelle personnellement establiz noble homme Françoys Du Grand Moulin seigneur dudit lieu et des Villattes demeurant audit lieu du Grand Moulin paroisse de Nouellet pays d’Anjou, honneste homme Me Jehan de la Legastière seigneur de la Haulte Mainguerye et honneste femme Françoise Allexandre son espouse de luy auctorisée par davant nous quant à ce demeurant en ceste ville d’Angers paroisse st Michel du Tertre, tant en leurs noms privés que au nom et comme procureurs spéciaux de damoiselle Ollive de Bruyne ? femme et espouse dudit seigneur Du Grand Moulin en vertu de procuration spéciale passée soubz la cour de Pouancé par davant René Eveillard notaire de ladite cour le 2 août dernier et laquelle procuration est demeuré attachée à la présenet mynutte pour y avoir recours
    soubzmectant esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens eulx leurs hoirs etc confessent avoir quitté ceddé délaissé et transporté et encores vendent quictent cèddent délaissent et transportent dès maintenant
    à honneste personne Me Jacques Jouet seigneur de la Baste à ce présent et lequel a achapté tant pour luy que pour honneste femme Philippes Jamerau son espouse leurs hoirs etc
    le lieu domaine appartenances et dépendances du Coustau en la paroisse de Saint Martin de Beaupreau composé d’une maison tests estables jardins rues yssues ayraulx terres labourables prés pastures le tout joignant l’ung l’autre et près ladite maison y comprins une ousche appellée Hastenort et tout ainsi que toutes lesdites choses se poursuivent et comportent avec leurs haies et foussés estant autour desdites terres et appartenances, et est comprins en la présente vendition la somme de 7 sols 10 deniers de rente foncière deue audit lieu du Coustau par chacuns ans sur à cause et par raison d’une pièce de terre de présent plantée en vigne en ladite paroisse saint Martin de Beaupreau appartenant à Margarite Trouvee demeurante en ceste ville et tout ainsi que toutes lesdites choses se poursuivent et comportent sans aulcune chose en excepter retenir ne réserver et comme ledit seigneur Du Grand Moulin et sa femme en ont joui et ledit acquéreur pour et au nom d’eulx à tiltre de ferme auparavant ce jour
    tenou tout ledit lieu des seigneurs de fiefs aux debvoirs anciens deuz et accoustumés que les parties ont dit ne scavoir advertis de l’ordonnance royale franche et quite du passé jusques à huy
    transportant etc et est faite la présente vendition cession delays et transport pour le prix et somme de 1 100 livres sur laquelle somme ledit achapteur a présentement solvé payé et baillé manuellement contant auxdits vendeurs qui ont eu et receu la somme de 900 livres en espèces d’or et monnaye de présent ayant cours suyvant les édits et ordonnances du roy notre sire, quelle somme lesdits vendeurs ont eu prins et receue en présence et au veue de nous et dont etc… et le surplus de ladite somme de 1 100 livres montant ledit surplus 200 livres ledit achapteur deument estably et soubzmis soubz ladite cour a promis et par ces présentes promet et demeure tenu payer et bailler auxdits vendeurs ou à l’ung d’eulx en ceste dite ville dedans le jour et feste de Notre Dame Angevine prochainement venant
    et demeurent tenus lesdits vendeurs esdits noms que dessus dabondant tenus bailler et fournir audit achapteur lettres de ratiffication vallables et authentiques de la dite de Bruyne ? portant garantaige et entretenement du présent contrat dedans le jour d’Angevine prochainement venant
    aussi demeure tenu ledit sieur Du Grand Moulin bailler et fournir audit achapteur dedans le jour et feste de Nouel prochainement venant tous et chacuns les tiltres et enseignements concernans lesdites choses cy dessus vendues qui se trouveront entre les mains dudit sieur Du Grand Moulin ou du seigneur de Montergon cy davant curateur de ladite Broyne
    à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir faire et accomplir d’une part et d’autre etc garantir etc dommages etc obligent lesdites parties respectievment mesmes ledit vendeur esdits noms que dessus et en chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens eulx leurs hoirs et ladite somme de 200 livres tz à payer et bailler par ledit achapteur audit vendeur renonçant etc et par especial ledit vendeur esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout au bénéfice de division discussion et ordre etc foy jugement et condemnation etc
    fait et passé audit Angers en présence de honorable homme Me Nycollas de la Chaussée licencié ès loix advocat au siège présidial d’Angers et sire François Ravard marchand demeurant audit Angers tesmoings

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