Yves Brundeau caution de Pierre de Champagné, gouverneur de Château-Gontier : 1622

Les cautions sont toujours surprenantes, quant on sait quels risques élevés ces personnes prenaient. Mais je dois dire qu’au fil des innombrables constitutions de rentes (emprunts obligataires), il y a toujours 2 cautions, et je suppose donc que c’était une obligation du droit coutumier, et non une mesure à la tête du client.
Car ici l’emprunteur de 1 200 livres n’est pas n’importe qui, puisqu’il est gouverneur pour le roi à Château-Gontier. Il n’empêche que pour cautions il a sa mère, et un roturier Yves Brundeau. Mais Yves Brundeau est un roturier aisé, marchand fermier.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le vendredi 2 mars 1622 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers furent présents et personnellement establys messire Pierre de Champagné chevalier de l’ordre du roy seigneur de la Mothe Ferchault gouverneur pour le roy en la ville de Château-Gontier y demeurant, tant en sonnom que pour et au nom et comme procureur de dame Perrine Du Buat veufve de deffunt messire Loys de Champagné vivant chevalier de l’ordre du roy seigneur de la Mothe Ferchault et la Lizière, comme il a fait apparoir par procuration spéciale à l’effet cy après passée devant Nepveu notaire soubz la cour de St Laurent des Mortiers …, honnorable homme Yves Brundeau sieur de la Gaullerye marchand demeurant en la paroisse du Lion d’Angers (f°2) lesquels soubzmis soubz ladite cour esdits noms et qualités en en chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens ont recogneu et confessé avoir ce jourd’huy créé et constitué et par ces présentes créent et constituent à Me Sébastien Rousseau conseiller au grenier et magazin à sel d’Angers y demeurant paroisse saint Michel du Tertre à ce présent stipulant et acceptant lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs et ayans cause la somme de 75 livres d’annuelle et perpétuelle rente rendable en ceste ville en sa maison au 18 mars premier payement commenczant d’huy en ung an prochainement venant et à continuer etc, laquelle rente de 75 livres lesdits vendeurs esdits noms ont assignée et assignent et par ces présentes assise et assiet sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et advenir et sur chacune pièce seule spécialement sans que la généralité et la spécialité puissent desroger ne préjudicier l’une l’autre en aulcune sorte et manière quqe ce soit, avecq puissance audit acquéreur d’en demander et faire faire particulière et spéciale assiette en tel lieu qu’il luy plaira et toutefois et quantes que bon luy semblera suivant la coustume, promettant lesdits vendeurs solidairement garantir et tous troubles (f°3) les choses sur lesquelles ladite assiette sera faire, et les descharger de tous autres hypothèques et empeschements quelconques, la présente vendition faite pour le prix et somme de 1 200 livres payée et baillée manuellement comptant par ledit acquéreur auxdits vendeurs qui icelle somme ont eue prise et receue en présence et au veue de nous en pièces de 16 sols au poids et prix de l’ordonnanc, dont ils se sont tenus à comptants, et en ont quicté et quictent ledit acquéreur, et pour l’effet et exécution des présentes ledit sieur de Champagné pour luy et pour ladite dame a prorogé et accepté cour et juridiction par devant monsieur le lieutenant général d’Anjou et messieurs tenant le siège présidial d’Angers pour y estre traicté et poursuivi comme par devant ses juges ordinaires renonçant à tous renvois et déclinatoires pour quelque cause et occasion que ce soit et esleu domicile en ceste ville maison de nous notaire pour y estre faits tous exploits de justice qu’il consent valoir et estre de tels effets force et vertu comme si faits et baillés estoient à sa propre personne ou domicile naturel, promettant ledit sieur faire ratiffier ces présentes à dame Françoise Dubouchet son espouse elle venue à son âge et à Me Mathieu Dugué sieur de la Tremblerie demeurant à Angers lors de son retour de Paris, et les faire solidairement obliger au payement de ladite rente et en fournir et bailler audit acquéreur lettre de ratiffication et obligation bonne et vallable ; à laquelle création et ce que dessus tenir etc et à payer etc et aux dommages etc obligent lesdits vendeurs esdits noms et qualités et en chacun d’eux (f°4) seul et pour le tout sans division etc renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation etc fait et passé en présence de Me Jehan Granger et Ollivier Daumouche praticien demeurant Angers tesmoins

la procuration – Le 15 mars 1622 par devant nous Pierre Nepveu notaire royal par Saint Laurent des Mortiers, fut présente personnellement establie deument soubzmise dame Perrine Du Buat veufve de deffunt messire Loys de Champaigne vivant chevalier de l’ordre du roy gouverneur pour sa majesté en la ville de Château-Gontier seigneur de la Mothe Ferchault la Lizière la Perronnière, laquelle a fait nommé et constitué et par ces présentes nomme et constitue messire Pierre de Champaigne chevalier de l’ordre du roy seigneur de la Mothe Ferchault gouverneur pour le roy de la ville de Château-Gontier son fils et procureur auquel elle a donné pouvoir et mandement spécial de prendre tant en son nom qu’au nom d’elle de telle personne qu’il verra estre à faire jusques à la somme de 1 200 livres … fait et passé audit lieu et maison seigneuriale de la Lizière en Saint Martin du Bois, présents Anthouenne (sic) Guilloteau serviteur domestique et ladite dame constituante et François Nepveu clerc demeurant audit Saint Martin tesmoings

Contrat de mariage de Pierre Le Cornu et Anne de Champagne : Chémeré le Roi (53) 1583

L’abbé Angot distingue bien la famille de Champagne (sans accent) et les de Champagné.
C’est de la famille de Champagne qu’est issue Anne de Champagne l’épouse de Pierre Le Cornu sieur du Plessis de Cosmes, dont j’ai vérifié (cy-dessous) le contrat de mariage afin de voir s’il existait éventuellement un lien avec Marguerite Pelault et les de Champagné, et la réponse est non, il n’existe donc pas de lien familial.

Or, j’étudie actuellement les parrainages des enfants de mon « roué vif à la barre de fer sur la croix (de Saint André) et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », dans l’espoir de comprendre les liens de famille ou autre qu’il pouvait avoir.

Voici le baptême où Pierre Le Cornu est parrain :
°Craon 22 décembre 1596 « Le Pierre fils de (blanc) capitaine et de Delle (blanc) sa femme parrain noble homme Pierre Le Cornu Sr du Plessis de Cosme gouverneur de Craon et de Marie femme de Mr de la Vigne »

Pour la marraine, Il s’agit de la femme de Jehan d’Anthenaise Sr de la Vigne lieutenant de Mr le gouverneur de Craon, et de Françoyse Duteille

Et Pierre Le Cornu est l’époux d’Anne de Champagne, donc j’ai voulu vérifier qui était Anne de Champagne, faute d’avoir vu une quelconque référence à une source dans les réponses qu’on m’a faites sur mon blog, et dans la base de données Roglo, qu’il faut feuilleter longtemps avant de trouver que la source serait Saint-Allais. J’ai donc téléchargé les pages 369 à 406 du tome XIV de Saint-Allais pour voir ce qu’il disait sur cette famille. Et je laisse de côté car je ne m’interresse pas plus à cette source, peu vérifiable, et d’autant que le contrat de mariage qui suit m’éloigne de ma famille de Champagné.

Donc, ma conclusion pour le parrainage de Pierre Le Cornu, tient à démontrer qu’il est là en tant que chef de Claude Simon, écuyer, mon roué vif. Souvenez-vous que même chez les closiers les parrainages pouvaient souvent relever des propriétaires ou autres donneurs d’ordre.

Acte des Archives du Maine-et-Loire E3066 parchemin – Ma retranscriptionexceptionnellement ligne par ligne (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
• « Le 22 février 1583 avant midi, en notre cour royale du Maine,
• endroit par devant nous Jehan Leduc notaire d’icelle demeurant au lieu de Chéméré Leroy, personnellement estably … Pierre Le Cornu
• sieur du Plessis de Cosme et de la Rongère demeurant au Plessis paroisse de Cosme d’une part, et damoiselle Anne de Champaigne
• fille esnée de defunt noble homme Jehan de Champaigne et damoiselle Anne de Champaigne sieur de la Réaulté le Pelerin
• en Avoise et la Barbarotière demeurant en la maison seigneuriale de Thevalle paroisse de Chemeré d’aultre part, soubmetant eulx
• tous leurs biens présents et futurs, confessent volontairement avoir … fait et par ces présentes font … accords
• pactions et conventions de mariage tels et en la manière que s’ensuit, c’est à scavoir que ledit Cornu a promis et par ces
• présentes promet prendre à femme et espouse et compaigne ladite Anne de Champaigne avec tous ses droits et actions tant
• meubles que immeubles qui luy sont acquits et advenus par le décès mort et trespas de ses defunts père et mère
• comme aussy ladite damoiselle Anne de Champaigne, o l’authorité et consentement de noble homme Hardouyn
• de Champaigne sieur de Ravault , noble homme Jacques Leclerc sieur de Soullegnes soubz Champaigne, et de …
• et noble homme Georges de Vaige sieur de Fontenat et du Plessis de Vaige, noble homme Christophe de Vaige sieur
• de Courmerant ses plus proches parents ainsi qu’apert par la sentence et appellation donnée au siège présidial d’Angers
• le 8 des présents mois et an signée Gaultier et aussi par l’advis et consentement de Jacques Dufay
• greffier civil à Angers au nom et comme procureur de noble homme messire François de Champaigne, chevalier sieur
• de Bonnefontaine aussi son oncle et curateur comme il a fait apparoir par acte ce jourd’huy passé en la cour de Villaines
• de Roche … par Philipart notaire à Provins, a promis par ces présentes prendre à mari et espoux ledit Lecornu
• sieur du Plessis de Cosmes toutefois et quantes ils en seront requis l’un par l’autre, solmenité de notre
• mère sainte église gardées et observées. En faveur duquel mariage qui aultrement n’eust esté fait ledit Le Cornu a
• assigné et assigne à ladite Anne de Champaigne ce acceptant douaire sur tous et chacuns ses biens soubz les coustumes
• des pays où ils sont situés et assis, et auxquelles pactions et conventions dessus déclarées tenir et accomplir par les dites
• parties obligent … tous leurs biens présents et futurs renonczant à toutes choses à ce contraires …
• fay de leurs … à leurs requestes les avons jugés par le jugement de notre dite cour, fait et passé en la maison
• dudit Thevalle en présence de monseigneur messire Jehan Thevalle seigneur dudit lieu, chevalier de l’ordre …
• et de dame Radegonde Fresneau son espouse, de messire Loys de Meneilleau ? sieur de …
• Jacques Le Cornu sieur de la Vieillerue frère dudit espoux, noble Jehan Girard sieur de Belle…, Jacques Fl… sieur
• de la Hunaudière, François Du Bouchet sieur du Vau et Pierre Boussicot sieur de l’Espinne …
• en la minute des présentes lesdites parties et nous notaire. Signé Leduc »

Anne de Champaigné, veuve de Pierre Le Cornu, a vécu à Brissarthe : 1616

Voici le 20ème acte que je vous mets concernant Pierre Le Cornu. Ici, sa veuve a acheté beaucoup de marchandises à Angers, encore impayées, et le marchand lui fait donc reconnaître sa dette par une obligation, ce qui pratiquait souvent pour les ventes à crédit, car je vous en ai déjà mis ici.
Généralement il s’agissait de tissus, qu’on appellait drap autrefois. A cette époque on achetait le tissu en grande quantité pour une occasion comme un mariage, et tout le monde était réhabillé de neuf …

Je me suis posée la question d’un lien éventuel d’Anne de Champaigné,l’épouse de Pierre Le Cornu, et mes de Champaigné, mais je ne sais pas pour le moment. La question est donc en suspends.

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E8 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le vendredi 19 août 1616 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présente et personnellement establye dame Anne de Champaigné, veufve de deffunt Messire Pierre Lecornu vivant chevalier de l’ordre du roy et sieur du Plessis de Cosme, demeurante en sa maison seigneuriale de la Réauté paroisse de Brissarthe, tant en son nom que comme soy faisant fort de messire Urban Lecornu sieur du Plessis son fils, auquel elle a promis faire ratiffier ces présentes et en fournir ratiffication et obligation au cy après nommmé toutefois et quantes à peine etc ces présentes néanmoings etc ; laquelle soubmise soubz ladite cour esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seule et pour le tout sans division etc a recogneu et confessé avoir aujourd’hui vendu créé et constitué et par ces présentes vend crée et constitue à sire Gabriel Leboulleux marchand demeurant Angers paroisse sainte Croix à ce présent stipulant et acceptant, et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc la somme de 43 livres 15 sols d’annuelle et perpétuelle rente rendable et payable et laquelle ladite dame venderesse esdits noms a promis rendre payer et continuer audit acquéreur en ceste ville en sa maison franche et quite par chacun an au 19 août le premier payement commenczant d’huy en un an prochain venant, et à continuer, et laquelle rente de 43 livres 15 sols ladite dame a assise et assignée et par ces présentes assigne et assiet sur tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et à venir et spécialement sur pareille somme de 43 livres 15 sols de rente que ladite dame a dit et assuré luy estre deue par Jehan d’Anthenaise escuyer sieur la vigne par contrat passé par Benoist notaire soubz la cour de Saint Laurent des Mortiers le 27 novembre 1610, sans que la généralité et la spécialité puisse desroger ne nuire ne préjudicier l’un à l’autre en aucune manière que ce soit, avecq puissance audit acquéreur d’en demander et faire faire autre particulière assiette en tel lieu qu’il luy plaire etc toutefois et quantes que bon lui semblera, promettant ladite dame esdits noms garantir de tous troubles les choses sur lesquelles ladite assiette sera faite et lesz décharger de tous autres hypothèques et empeschements quelconques ; la présente vendition et création de ladite rente faite pour le prix et somme de 700 livres tz payée et baillée manuellement contant par ledit acquéreur à ladite dame esdits noms, qui icelle somme a eue prise et receue en présence et au veue de nous en espèces des 16 sols or et monnaie au prix et poids de l’ordonnance dont elle s’est tenu à contant et en a quicté et quite ledit acquéreur ; et par ces mesmes présentes ladite dame esdits noms a céddé et cède et promet garantir audit Leboulleux les arréraiges de ladite rente de 43 livres 15 sols qu’elle a dit et assuré luy estre deubz par ledit d’Anthenaise depuis ledit contrat jusques à ce jour, pour iceulx s’en faire par ledit Leboulleux payer tout ainsi que ladite dame eust fait ou peu faire et à ceste fin elle l’a subrogé en son lieu et place et luy a présentement baillé la grosse dudit contrat signée Benoist ; ladite cession faite pour demeurant ladite dame quite vers ledit Leboulleux de la somme de 251 livres 11 sols à quoi reviennent les arrérages que ladite dame luy debvoir de reste de fin de compte de toute la marchandise qu’il luy a baillée et fournie tant à elle qu’à ses enfants et autres que ledit Boulleux a payé pour elle su sieur Guillaume d’Estriché et Guillaume Bellot marchand en ceste ville, desquels il luy a présentement fourny acquits que ladite dame a prins et receuz ; ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties ; à laquelle vendition cession et ce que dessus tenir etc et à payer etc et aux dommages oblige ladite dame esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc renonçant aux bénéfices de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité, foy jugement condemnation etc fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Nicolas Jacob et Jacques Rogeron clercs demeurant Angers tesmoings

Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : Isabelle de Champagné

Je souhaite encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute parler.
J’avais étudié les parrainages, mais je m’aperçois qu’on peut encore tenter d’approfondir, et je viens d’en découvrir 3 points, donc l’un ce jour, les 2 autres suivront, troublants.

Voici le baptême que je vous décortique ce jour. Sachant que René Hiret est déjà décortiqué, et sans erreur possible c’est le sieur de Landeronde, dont cependant je n’ai toujours pas compris le lien.

Mais ce jour je vous étudie Isabelle de Champagné, que voici dans le baptême de 1599 à Chérancé.

« Le 12 novembre 1599 fut baptizé Marye fille de Claude Symon et de damoiselle Marguerite Pelault Sr et dame de la Fosse demeurant au Chastelier fut parrain René Hyret et marraine Yzabel de Champaigné »

Isabelle de Champagné x 2 février 1585 Claude du Tertre de Mée, fille de René de Champagné sieur du Rossignol (Louvaines ) et de Jeanne du Tilleul (cousine germaine de Louis de Champagné x Perrine du Buat dont 6 enfants : 1 Pierre, 2 Louis, 3 Gabriel, 4 Marie x du Boisberanger, 5 N. religieux et 6 Ne religieuse)

Or, Marguerite Pelault descend de :
17-Mathurin Pelault † avant le 12 juillet 1538 x Marie Du Rossignol † avril 1569
16-René Pelault x vers 1539 Perrine de Chazé, héritière aux 2/3 du Bois-Bernier
15-René Pelault Sr du Bois Bernier x vers 1575 Renée Du Buat
14-Marguerite Pelault x avant 1596 Claude Simon aliàs Simonin

et de :
19-Thibault de Champagné x Ysabeau Briend
18- René de Champagné seigneur de la Motte-Ferchaut x (par contrat du 9 décembre 1484) demoiselle Hardouine Du Rossignol, fille de Georges du Roussigneul écuyer, seigneur du Roussigneul et de la Lizière, et de demoiselle Marguerite Chenu, remariée le même jour avec Thibaut de Champagné père dudit René
17-Louise de Champagné † après 1541 x Mandé de Chazé sieur du Bois-Bernier en Noëllet † entre mai 1537 et janvier 1541
16-Perrine de Chazé héritière aux 2/3 du Bois-Bernier x sans doute en 1539 René Pelault
15-René Pelault Sr du Bois Bernier x vers 1575 Renée Du Buat
14-Marguerite Pelault x avant 1596 Claude Simon aliàs Simonin

Isabelle de Champagné est donc proche parente par les de Champagné, dont hélas nous n’avons que la Chesnaye des Bois qui n’est pas une source fiable.

Mais ce qui est troublant est Louise Du Teilleul car le patronyme ne semble pas être très présent, et même très étudié, pourtant voici un possible recoupement extrêmement troublant :

Jeanne du Tilleul est probablement parente de Louise du Tilleul dame du Pont et de la Bénardaie °ca 1506 Fille de Louis Du Teilleul sieur du Pont et de dame Françoise de la Benardaye x (contrat devant Adrien Lecompte le 12 mai 1536) Julien Simon sieur du Haut-Bois et du Mortier °vers 1480 † après 1539 mais avant 1547 Fils de Louis veuf de Jeanne Du Pré

Selon l’’Armorial de l’Anjou : Du Teilleul ou Du Tilleul, du Layeul, – du Vau, – des Forges, – du Verger « De sable à la bande d’or au chien à grands poils passant d’argent accolé de gueules, brochant sur le tout » Audouys mss 994, p. 167 – Roger, mss 995, p. 18 – Gaignières, Armorial mss. p. 23 – Gencien, mss 996 p.66 – mss 993 – Gohory mss 972 p. 88 – voir de la Barre.

Alors, pourquoi ce rapprochement serait-il TROUBLANT.

Si vous voulez bien vous souvenir de mes travaux, toujours en ligne, la famille Simon de la Bénardais a donné un Claude Simon considéré comme ce que j’appelle sans langue de bois (la langue de bois, et le sauvetage des apparences sont très utilisés dans certaines généalogies pour éliminer ce qui gêne, enfin ceux qui gênent) un vilain petit canard.

Parce ce que mon Claude Simon était véritablement écuyer, le doute planera encore longtemps sur l’éventuel lien avec ceux de la Bénardais, si proche géographiquement, il vous suffit pour cela de compter les km entre le Bois-Bernier à Noëllet et Freigné, pour voir une géographie toute proche.

Alors j’en appelle à tous ceux qui auraient pu voir des Du Teilleul, et autres de Champagné, dans des actes fiables pour servir de preuves, et qui pourraient attester d’une quelconque filiation ou lien.
MERCI D’AVANCE
Odile
et bonnes vacances tout de même

Jeanne de Vrigny (aliàs de Vrigné) fait reconnaître à son époux, Robert de Rallay, que la vente de Moiré était de son propre : Chambellay 1595

Normalement ce type de reconnaissance était automatiquement prévu dans le contrat de mariage, et je ne sais si le contrat avait oublié cette clause, en tous cas, il est clair que Jeanne de Vrigné entend bien défendre ses propres.
J’ai déja sur ce blog plusieurs actes concernant ces familles, or, les noms varient selon l’orthographe que le notaire a compris oralement et j’ai donc des mots clefs varient de Vrigné et de Vrigny, du Rallay et de Rallay et même Rallay, alors je ne sais ce qu’il faut retenir et je viens vous demander votre point de vue.

Acte des Archives Départementales du Maine-et-Loire 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 16 avril 1595 après midi, en la cour royale d’Angers endroit par devant nous Jehan Chuppé notaire d’icelle personnellement estably noble homme Robert de Rallay sieur de Beauregard et y demeurant paroisse de Chambellay confesse que ce jourd’huy et par ces présentes ledit de Rallay et damoiselle Jehanne de Vrigné son espouse, de luy suffisamment autorisée quant à ce, à ce présente, ont eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division, vendu à noble Jehan de Champagné sieur de la Pommeraye le lieu domaine et appartenances et dépendances du Petit Moiré et tous autres droits successifs appartenant à ladite de Vrigné à titre successif de defunt Christofle de Vrigné vivant sieur de Moiré pour la somme de 886 escuz deux tiers, à la charge dudit de Champagné d’aquiter les debtes de ladite succession, laquelle de Vrigny n’eust consenti et accordé ladite vendition sans la promesse que luy a faite ledit du Rallay de bien récompenser à ceste raison, ledit de Rallay reconnaissant que lesdites choses sont du propre de ladite de Vrigny a promis et par ces présentes promet et demeure tenu et obligé employer et concertir pareille somme de 886 escuz deux tiers en achapt d’héritages le plus commodément que faire se pourra qui sera censé et réputé de mesme nature que le propre aliéné qui appartenoit à ladite de Vrigny et ce dedans deux ans, autrement et à faute de ce faire et ledit terme passé iceluy de Rallay deuement soubémis et estably sous ladite cour luy a assigné et assigne ladite somme sur tous et chacuns ses immeubles présents et futurs avec pouvoir et faculté à ladite de Vrigny de se faire délivrer et adjuger les propres héritages dudit de Rallay jusques au grand de la valeur de ladite somme de 886 escuz deux tiers, pour luy tenir place de son propre et sur telle pièce qu’elle voyera bon à faire, et où il ne s’en trouveroit suffisants pour ladite somme s’en fera délivrer de proche en proche, le tout stipulé et accepé par ladite de Vrigny ses hoirs etc ; à laquelle recognaissance et tout ce que dessus tenir etc garantir etc oblige etc foi jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en notre tablier en présence de Isaac Jacob praticien et Sébastien Leveau marchand et Gatien Babin notaire en cour laye tesmoings

François de Champagné emprunte 4 300 livres sur un an, Villaines sous Malicorne 1583

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le vendredi 7 janvier 1583 avant midy en la cour du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement establyz noble et puissant messire François de Champagné chevalier sieur de Bonnefontaine Villaines et la Roche Symon demeurant au lieu et maison seigneuriale de Bonnefontaine paroisse de Villaines près La Flèche et honorable homme Me Jacques Dufay sieur de la Brebionnière greffier civil d’Angers demeurant audit Angers soubzmectant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc confessent debvoir et loyaumenet estre tenus et par ces présentes promettent rendre et bailler et payer dedans le 2 janvie prochainement venant que l’on dira 1584 à noble homme et sage Jacques Lasnyer sieur de Lenfrière et de ste James sur Loyre demeurant audit Angers à ce présent stipulant et acceptant pour luy ses hoirs la somme de 1 444 escuz ung tiers évalués à la somme de 4 333 livres tournois à cause et par raison de pur et loyal prest ce jourd’huy fait par ledit Lasnyer audit de Champaigne et Dufay, quelle somme lesdits de Champaigne et Dufay ont eue prise et receue en présence et à veue de nous en 200 escuz sol et 4 000 quarts d’escu et 730 francs de 20 sols pièce ervenant le tout à la somme de 1 444 escuz ung tiers au prix et poids et cours de l’ordonnance royale et de laquelle somme lesdits de Champagné et Dufay se sont tenuz à contants et en ont quitté et quittent ledit Lasnier, à laquelle somme de 1 444 escuz rendre et payer au jour et terme que dessus dit etc aux dommages etc obligent lesdits establis eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonant etc et par especial au bénéfice de division et discussion d’ordre de priorité et postériorité etc et de tout etc foy jugement etc fait et passé Angers maison dudit Lasnyer en présence de noble homme Jehan Lebigot sieur du Jaunay maréchal des logis de la royne mère du roy demeurant au lieu de la Chevallerye paroisse de ( ? car je n’ai pu déchiffrer) et de Me François Letort advocat Angers et Me Nouel Millet escollyer tesmoings

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