René Guyet, sieur de la Rablaye, engage ses vignes à Angers, 1552

Il existe encore des vignes à Angers, certes celles dont il est question ici ont été effacées par l’urbanisation, mais Angers a su garder la mémoire des vignes.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 28 janvier 1551 avant Pasques (donc le 28 janvier 1552 n.s.) (Quetin notaire Angers) en la cour temporel du chapitre d’Angers personnellement estably honnorable homme sire René Guyet sieur de la Rablaye eschevin d’Angers demeurant audit Angers, soubzmectant soy ses hoirs etc au pouvoir etc confesse avoir aujourdhuy vendu quicté ceddé délaissé et transporté et encores vend perpétuellement par héritage à honnorable homme sire Mathurin de Crespy demeurant audit Angers à ce présent stipulant et acceptant qui a achacté et achacte pour luy ses hoirs etc le nombre de 4 quartiers de vigne à avoir et prendre par ledit de Crespy acquéreur à son choix et élection au cloux de la Jeunière paroisse de Saint Germain en Saint Lau lez Angers entre le jardin dudit lieu et closerie de la Jeunière et la closerie de feu maistre Charles Doysseau, avecques droit de chemyn pour aller et venir auxdites vignes en tirer la vendange et y mener grassins par ledit jardrin au plus aisé que faire se pourra au plaisir dudit acquéreur ; tenuz au fief et seigneurie de Saint Jehan l’évangéliste d’Angers à 20 sols tz en contribution de 10 livres de cens ou debvoir pour toutes charges et debvoirs ; transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 180 livres tournois par ledit acquéreur payée baillée et nombrée manuellement dès le 29 août dernier passé audit vendeur ainsi qu’il a confessé par davant nous et dont est apparu par sa cédule signée de luy que ledit (f°2) acquéreur luy a présentement rendue et baillée comme nulle au moyen de ces présentes tellement que de ladite somme de 180 livres tz ledit vendeur s’est tenu content et bien payé et en a quicté etc ; o grâce donnée par ledit acquéreur et retenue par ledit vendeur de pouvoir rescourcer et rémérer lesdites choses vendues du jourd’huy jusques au jour et feste de la purification Notre Dame dite Chandeleur prochainement venant en 2 ans après en rendant et refondant audit acquéreur ladite somme de 180 livres tz et loyaux frais cousts et mises raisonnables et non autrement ; à laquelle vendition et tout ce que dit est tenir etc garantir etc oblige ledit vendeur soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et donné es cloistres de l’église d’Angers présents Thibault Aulbert demeurant en Brecigné forsbourg d’Angers et Jehan Chevrolier clerc demeurant audit (f°3) Angers tesmoings » – Au pied de l’acte, le bail à ferme des choses engagées pour 12 livres – Puis le réméré effectué le 30 novembre 1552

Contrat de mariage de Jean de Crespy et Jeanne du Moulinet : Angers 1520

Ce contrat de mariage, que je dois à Stéphane, que je remercie pour tout (y compris sa trancription), me donne les parents d’une des soeurs de ma Marguerite Dumoulinet. Donc, je suis sure du père mais pas tout à fait de la mère, car le père a pu avoir plusieurs épouses. Donc, je mets la mère qui est Marguerite Hubert, en hypothèse seulement.
Ceci dit, le père, qui est feu Jacques du Moulinet, est dit sieur du Moulinet. Sachant cependant que le titre de sieur pouvait être porté sans en être propriétaire, je laisse aussi en hypothèse la possession du Moulinet, mais il est certain qu’il faut dans la famille à une date indéfinie.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 Huot notaire Angers – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Du dixième jour d’aout l’an mille cinq cent vingt
sachent tous présents et advenir que comme en parlant
traictant et accordant le mariage estre fait
consommé et accomply entre honneste personne
Jean de Crespy sieur de Beaurepère demourant
en ceste ville d’Angers d’une part et
Jeanne Dumoulinet fille de feu honorable
homme Jacques Dumoulinet en
son vivant licencié en loyx sieur dudit lieu du Moulinet
et de feu Marguerite Hubert
d’autre part et tout avant que aucune
bénédiction nuptiale soit faite et accordée
entre eulx en la court du Roi monseigneur
d’Angers personnellement établys chacun desdits
de Crespy et du Moulinet soubmetans etc
confessent etc c’est à savoir que iceulx
de Crespy et du Moulinet ont promis et juré
l’un à l’autre s’entreprendre en mariage
si Dieu et Sainte église s’y accorde
et consent et en faveur et contemplation
d’iceluy mariage qui autrement n’eust
esté fait et accomply lesdits Jean de Crespy
et du Moulinet ont donné et donnent par ces
(f°2) présentes au sourvivant et plus vivant d’eulx deux ce qu’ils
s’entrepeuvent donner tant de droit que de coutume
o les modifications cy après déclarées, c’est à savoir
tous leurs meubles à perpétuité
et la tierce partie
de leurs héritages et immeubles à la vie
durant seulement du survivant, lesquels
dons ainsi que dessus faits pourveu qu’il n’y
ayt aucuns enfants nés et procréés de leur
chair vivans alors du premier décédé de
l’un d’eulx, et à la charge de faire et
accomplir le testament du premier décédé
et de payer les debtes ainsi que la
coustume du pays veult et requièrt ;
auxquelles choses tenir etc et accomplir etc
obligent lesdites parties etc foy, jugement
condemnation etc renonçant etc fait et donné
audit lieu d’Angers es présence de Me Jehan
Bouchard Pierre Planchesne licencié es loix
à ce requis et appelés »

Pierre de Rohan, seigneur de Mortiercrolle, emprunte 8 340 livres à Claude Rousseau veuve Fouquet : Angers 1614

Même les nobles aisés avaient parfois besoin d’argent liquide en grande quantité, car la somme est élevée.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 mai 1614 avant midy, par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers fut présent estably et duement soubzmis hault et puissant seigneur messire Pierre de Rohan prince de Guéméné, chevalier de l’ordre du roy, conseiller en ses conseils d’estat et prince comte de Montauban, seigneur de Mortiercrolle, la Mothe Glain, le Verger et aultres lieux, sénéchal d’Anjou, demeurant en son château du Verger paroisse de Seiches, estant de présent en son hostel de Casenone, lequel confesse avoir vendu créé et constitué et par ces présentes vend crée et constitué par hypothèque général et universel, promis et promet garantir fournir et faire valoir, tant en principal que cours d’arrérages, à René Leclerc escuier sieur des Roches et des Aulnais et y demeurant paroisse de Challain, ce stipulant et acceptant, et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs, la somme de 521 livres 5 sols de rente annuelle et perpétuelle payable et rendable franchement et quitement par ledit seigneur prince ses hoirs et ayant cause audit sieur des Aulnais acquéreur ses hoirs, chacun an au 15 avril premier payement commençant au 15 avril prochainement venant et à continuer chacun an à pareil terme, et laquelle dite somme de 521 livres 5 sols de rente ledit seigneur prince a du jourd’huy par ces dites présentes assise et assignée assiet et assigne généralement sur tous et chacuns ses biens meubles immeubles rentes et revenus quelconques présents et futurs, o pouvoir et puissance à l’acquéreur ses hoirs et ayant cause d’en faire déclarer plus particulière assiette et audit seigneur prince de l’admortir toutefois et quantes sans que lesdits général et spécial hypothèques puissent se faire préjudice ains confirmant et aprouvant l’un l’autres ; cette vente création et constitution de rente faite pour et moyennant la somme de 8 340 livres que l’acquéreur payera dans ce jour en l’acquit dudit seigneur prince à Claude Rousseau veuve feu Claude Fouquet vivant sieur de la Rine ? bourgeoys d’Angers tant en son nom que comme mère et tutrice naturelle des enfants dudit deffunt et d’elle pour payement de pareille somme en laquelle ledit seigneur prince estoit redevale vers ledit Fouquet et ladite Rousseau pour les causes rapportées et accords d’entre eulx par nous passés le 5 juin 1600 et 17 février 1603, et outre payer la rente ou intérests à ladite veuve Fouquet esdits noms depuis ledit mois d’avril dernier, par ce qu’elle cour au profit de l’acquéreur dans ledit temps, à l’hypothèque de laquelle veuve Fouquet esdits noms l’acquéreur entrera et demeurera subrogé et dès à présent y demeure subrogé du consentement dudit seigneur prince pour l’assureance de ladite constitution et payement de ladite rente ; à laquelle vendition création constitution de rente et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc oblige ledit seigneur prince luy ses hoirs etc biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc dont etc fait et passé audit hostel de Cassenoue en présence de Michel Lemarié sieur de Lombiays demeurant en la paroisse de St Sulpice des Landes et Mathurin Esmond homme de chambre dudit seigneur tesmoins

au pied du précédent acte l’amortissement aux de Crespy ayant acquis l’obligation :
« mercredi 5 octobre 1634 par devant nous Julien Deille notaire royal furent présents establis et deument soubzmis noble homme Urbain Avril sieur de la Roche et demoiselle Anne Decrespy son épouse deluy autorisée quant à ce demeurant en ceste ville paroisse saint Maurille ayant droit de deffunt monsieur Me Julien Decrespy vivant sieur de l’Aude ?? et de la Mabilière conseiller du roy et Me des comptes en Bretagne et demoielle Françoise Brossays son épouse père et mère de ladite de Crespy, qu’ils avaient dudit Leclerc sieur des Aulnais baron de Saultré acquis par contrat par nous passé le 14 novembre 1617 …

Dur, dur de payer ses dettes autrefois, quand le créancier était au loin : Rouen et Angers 1547

les frais pour payer peuvent monter presque plus haut que la somme à payer, lisez plutôt ce qui suit, car pour une petite rente, il a déjà fallu remuer des procurations, un notaire etc… en vain

Acte des Archives Départementales du Maine-et-Loire 5E2 – Retranscription, voir ci-contre propriété intellectuelle) :
(devant Marc Toublanc notaire royal à Angers) A tous ceulx qui ces présentes verront, la garde du scel estably aux contrats royaulx d’Angers, savoir faisons que aujourd’huy 18 avril 1547, à la matinée dudit jour, noble homme Me Michel Rohard soy disant porteur … de Michel Rohard marchand, escolier estudiant en l’université d’Angers et demeurant en la ville dudit lieu, s’est transporté de ladite ville jusques au logis et maison de la secretairie du moustier et abbaye de saint Nicolas lès ladite ville, et illecques ès présence de nous Marc Toublanc notaire desdits contrats, de nobles personnes Jacques Letessier, Guillaume Lebomyer estudiants en ladite université, demeurans pareillement en ladite ville et natifs savoir ledit Letessier de la ville de Rouan paroisse de Saint Martin Sur Revelle et ledit Lebomyer de la ville d’Alenczon paroisse de Notre Dame, ainsi qu’il disent et qu’ils nous ont rapporté après les avoir de ce enquis, et de Pierre Meron ? marchand drappier demeurant pareillement en ceste dite ville tesmoings à ce requis et appelés, auquel lieu il a trouvé noble homme frère Berthelemy de Crespy secrétaire de ladite secretairerie acompagné d’un autre religieux de ladite abbaye, auquel de Crespy ledit Rohard au nom comme soy disant avoir charge porteur présence et stipulant pour noble homme maistre Jehan de Fourville seigneur de la Martelière demeurant en la paroisse de la Leu diocèse de Scées, s’est enquis s’il avoir charge de recepvoir la somme de 10 livres tournois pour le seigneur de la Gisnière en pays de Bretagne en laquelle somme ledit de Fourville estoit redevable par chacun an au jour de Casimodo vers ledit seigneur de la Gisnière pour retour de certains partages escheuz et fait entre eux …, et s’est derechef enquis ledit Rohard tant audit de Crespy que aultres is’il y auroit personne capable en ladite maison pour recepvoir ladite somme pour ledit seigneur de la Gisnière, laquelle au cas dessus dit il offroit, comme il a dit avoir fait le jour d’hier, payer et bailler pour ledit de Fourville en luy en baillant acquit et descharge valable pour ledit sieur de la Gysnière, ensemble a dit qu’il paieroit et offroit payer audit nom certaine autre somme de deniers pour aucuns restes de paiements de ladite somme de 10 livres tournois escheuz du passé en luy baillant pareillement acquit et quittance, et est ce fait à ce que ledit sieur la Guysnière ne prétende aucune réparation et qu’il ne prétende aucuns intérests à l’encontre dudit de Fourville pour lequel ledit Rohard audit nom a protesté et proteste de tous depens pertes dommages et intérests à l’encontre dudit sieur de la Guysnière
et a esté respondu audit Rohard audit nom n’avoir aucune charge pour ledit sieur de la Gysnière de recepvoir lesdites sommes et n’avoir veu personne en ladite maison qui eussent charge de les recepvoir, et a dit que en l’année dernière passée ledit sieur de la Gysnière avoit donné charge et luy avoir envoyé et baillé procuration spéciale de recepvoir ladite somme de 10 livres tournois en ladite année dernière passée pour ledit terme de Casimodo, mais pour le présent pour ceste année il n’auroit aucune charge et ains le déclaroit et le déclare à ce que ledit Rohard se pourvoit ainsi qu’il verra à faire ; et davantage a dit et déclaré ledit de Crespy et pareillement maistre Jehan de Fonvielle demeurant en ladite abbaye de saint Nicolas ainsi qu’il a dit que ledit Rochard audit nom que dessus s’estoit pareillement transporté le jour d’hier 17 du présent mois en ladite maison et là seroit adressé par devers et à la personne dudit de Crespy trouvé en ladite maison qui lui avoit pareillement répondu qu’il n’y avoir rien qui eust puissance de ce faire ; dont et de tout ce que dessus ledit Rohard audit nom a requis et demandé acte qui luy a esté octroyé pour luy servir et valoir en temps et lieu ainsi que de raison, nous la garde du scel estably auxdits contrats avons apposé le scel

François Perrault vend une pièce de terre à Olivier de Crespy : Angers 1581

Je ne connaissais pas encore ce Perrault, ancien, et qui sait signer.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le jeudy 24 août 1581 avant midy en la cour du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou (Grudé notaire Angers) endroit par personnellement estably honneste homme François Perrault père et tuteur naturel de Françoise Perrault fille majeure d’ans de luy et de deffunte Claude Gaultier demeurant en cette ville d’Angers paroisse de la Trinité soubzmectant confesse avoir dès le mardi 22 du présent mois eu et receu de honorable homme Ollivier de Crespy recepveur des traites d’Anjou à ce présent stipulant et acceptant pour luy ses hoirs etc la somme de 33 escuz ung tiers pour la vente et adjudication de la sixième partie par indivis d’une pièce de pré appellé Larceau située en la paroisse de st Michel du Tertre de ceste ville d’Angers et laquelle somme ledit Perrault audit nom en auroit baillé quittance soubz son seing audit de Crespy dont et de laquelle somme de 33 escuz ung tiers ledit Perrault audit nom s’est tenu et tient à contant et bien payé et en a quicté et quicte ledit de Crespy, et promys acquiter vers et contre vous, et demeure ladite quictance baillée par le dit Perrault soubz son seing nulle comme comprinse en ces présentes et ne tiendront lesdites 2 quictances lieu que pour une quictance de ladite somme de 33 escuz ung tiers, et oultre a ledit Perrault eu et receu en présence et veue de nous dudit de Crespy la somme de 7 escuz sol tant pour le coust des cries et bannies que vérifications d’icelles en espèces de 21 francs dont il s’en est tenu à contant et bien payé et en a quicté et quicté ledit de Crespy et promis acquiter vers et contre tous, à laquelle quictance etc oblige etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé Angers maison de nous notaire en présence de Guy Planchenault et Jehan Adellee praticiens demeurant audit Angers tesmoins

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Cession de rentes entre les de la Marqueraye, de Crespy et Gautier du château d’Aiguines, Provence et La Cornuaille (Anjou) 1614

Joseph de la Marqueraye a épousé une Gautier dont j’ignore l’origine, mais ici, curieusement il se trouve que son interlocuteur demeure au château d’Aiguines en Provence, et que ce château appartient alors à une famille Gautier (selon le site de ce château). Serait-ce un lien de famille ? Car ici, il s’agit d’un échange et reprise de rentes entre des familles qui semblent toutes avoir un office à la Chambre des Comptes de Bretagne à Nantes.
Je vous avoue que dans ce petit acte si banal, on retrouve la Provence ce qui n’étonne aucun Angevin !

La famille de la Marqueraye possédait Villegontier, et il y a sans doute plus à nous raconter sur cette famille et ce lieu, merci d’avance.

    Voir ma page sur La Cornuaille
collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mercredi avant midy 15 octobre 1614 devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers furent présents establis et duement soumis noble homme Joseph de La Marqueraye seigneur de Villegontier conseiller du roy et Me ordinaire en sa chambre des comptes de Bretagne demeurant en sa maison dudit Villegontier paroisse de La Cornuaille près Candé, de noble homme Nicolas de la Marqueraye sieur de Loustinière et de la Bataille demeurant Angers paroisse de Saint Denys lesquels chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs et aians cause volontairement confessent avoir vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent par hypothèque général et universel promis et promettent garantir fournir et faire valoir
à Jacques Chedanne Me chirurgien demeurant en ceste ville paroisse de Saint Maurille présent ce stipulant et acceptant et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc
la somme de 50 livres de rente hypothéquaire annuelle et perpétuelle payable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs leurs hoirs etc audit achapteur ses hoirs etc en sa maison audit Angers chacun an à pareil jour et date des présentes premier payement commenczant d’huy en ung an prochainement venant età continuer d’an en an à pareil jour et laquelle somme de 50 livres tz de rente lesdits vendeurs et chacun d’eulx l’un pour l’autre ont du jourd’huy et par cesdites présentes assise et assignée assient et assignent généralement sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles rentes et revenus quelconques présents et advenir mesmes par hypothèque du date cy après mentionné o pouvoir et puissance audit achapteur ses hoirs d’en faire déclarer plus particulière assiette et audit vendeur et leurs hoirs de garantir
ceste vente création et constitution de rente faite pour et moyennant la somme de 800 livres tz
du consentement desdits vendeurs et eulx se requérant a esté présentement solvée à Me Ollivier Aubert à ce présent demeurant comme il dit au château d’Egnynien en Provence

    je pense qu’il s’agit du château d’Aiguines, qui appartient alors à une famille Gautier, selon la page du site de ce château. Or, Joseph de la Marqueraye avait épousé une Gautier, et je me demande s’il y a un lien ?

estant de présent en ceste ville lequel pour ce aussy estably et soubzmis l’a receue en notre présence en pièces de 16 sols et autre monnaye aians cours suivant l’édit pour payement à scavoir 720 livres pour le rachapt et amortissement de la somme de 45 livres tournois de rente acquise par acte par nous passé le 3 août 1612 réduite à la somme de 60 livres de rente constituée par lesdits vendeurs et deffunt noble homme Ollivier Decrespy sieur de la Mabillière à deffunte Claude Moranne ? mère dudit Aubert par autre cotnrat aussi passé par nous le 14 mai 1594 de laquelle constitution les héritiers dudit sieur de Crespy auroient est deschargés par ledit acte cy dessus daté et 80 livres pour reste des arrérages de ladite rente escheuz à huy, le tout revenant à la susdite somme de 800 livres de laquelle pour les causes cy dessus ledit Aubert se tient contant et bien paié et en a quité et quite ledit Chedanne ensemble lesdits sieurs de la Marqueraye … à leur profit ladite rente pour bien et duement rachaptée et amortye et consent ledit achapteur que lesdits contrat et acte soient par nous notaire en vertu des présentes déchargés et endossés dudit amortissement demeurent néantmoings ledit premier contrat en sa force et vertu pour … ou que ledit Chedanne demeure subrogé du consentement desdits Aubert et de la Marqueraye à l’effet et assurance de la constitution et entretenement desdites 50 livres de rente et sans aucune novation dudit hypothèque jusques à amortissement comme ladite somme de 800 livres soyt par ledit Chedanne ayant en
n’eussent fait audit Aubert
et à ce tenir etc dommages obligent etc mesmes lesdits sieurs de la Marqueraye eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Pierre Desmazières et Sanson Legauffre praticiens demeurant audit Angers tesmoings

Et le 19 mars 1621 avant midy par devant nous Jullien Deillé notaire royal susdit fut présente et personnellement establie et deument soubmise Marie Cauchette veufve dudit deffunt Chesdanne acquéreur nommé au contrat cy devant escript, tant en son nom que comme mère et tutrice naturelle des enfants dudit deffunt et d’elle et en chacun desdits noms seule et pour le tout laquelle a receu contant en notre présence dudit Joseph de la Marqueraye escuier sieur de Villegontier l’un des obligés la somme de 466 livres 10 sols et de Charles Chauvin tailleur d’habits en l’acquit dudit Nycolas de la Marqueraye sieur de Loustimière la somme de 333 livres 10 sols le tout en pièces de 16 sols et autre monnaye …

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog