Sous-partages en 5 lots du 4ème lot de la succession de Jean Ayrault, Angers 1619

En marge de l’acte qui suit, le notaire ou un de ses clercs, a écrit « les héritiers des feu sieur et damoiselle de la Bonnière Caillé »
Cet acte fait suite aux 2 billets précédents de ce blog, qui étaient le premier partage en 5 lots de l’énorme portefeuille obligataire de feu Jean Ayrault président de la Chambre des Comptes de Bretagne.
L’acte fait 30 pages, et malgré cette longueur, je suis désolée, mais je n’ai que le sous-partage du 4ème lot, et donc mes retranscriptions vont s’arrêter là pour le moment.
Ce qui suit est un sous-partage en 5 lots du quatrième lot vu ici les jours précédents. J’ajoute qu’en Anjou, c’est l’aîné qui présente les lots aux autres, donc l’épouse de Hiret Margotière est l’aînée des 5 filles Caillé.
Et pour faciliter la lisibilité de ma retranscription, je suis allée à la ligne à chaque personnage. En effet, comme vous le savez autrefois on écrivait sans alinéas et sans virgules, et c’est touffu.
Par contre il me semble avoir observé chez Deillé, le notaire, une certaine méthode dans l’énumaration des personnages, et si on a déjà ceux qui suivent dans l’acte premier paru il y a 3 jours, vous pouvez faire le même exercice avec les autres personnages du premier acte. Ce serait que Deillé les avait déjà tous bien identifiés et ordonnés.

Puisque chaque lot se montait en valeur à 25 000 (en incluant les intérêts déja courus), donc ce partage donnera 5 000 livres à chacune de filles Caillé.

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 juillet 1619, Partages et subdivisions du quatriesme lot escheu en la succession de deffunt monsieur Me Jehan Ayrault vivant conseiller du roy président en sa chambre des comptes de Bretaigne à chacuns de
Me François Hiret sieur de la Margottière mary de damoiselle Renée Caillé
maistre Jacques Thomas sieur de Jonchere mary de damoiselle Perrine Froger
Me Toussaint Nicolas sieur des Gourbillonières mary de damoiselle Marie Froger, lesdites les Frogers représentant deffunte damoiselle Françoise Caillé leur mère
Me François Deloumeau sieur de la Hurandière mary de damoiselle Jacquine Caillé son espouse
Damoiselle Louise Caillé veufve de deffunt Me Adam Ernault vivant sieur de Montiron
Nicolas Fillon sieur de Rougemont mary de damoiselle Michelle Caillé sa femme
les toutes les Caillés filles de deffunt noble homme Hieremy Caillé sieur de la Bonnerye et de damoiselle Marie Ayrault héritières dudit deffunt par la démission de ladite Ayrault des 29 avril 1616 et 12 mars 1619 que ledit Hiret et ladite Caillé son espouse fournissent….

    et j’abandonne ici la retranscription des 28 pages suivantes qui ne sont que reprises des contrats vus hier sur ce blog.

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Bail du moulin du Chiron, Saint-Sébastien-sur-Loire 1716

en fait sous ferme de la moitié du bail, et pour 5 septiers de blé seigle par an, pour cette moitié, donc le bail du moulin pour 10 septiers mesure nantaise.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2/263 – Voici la retranscription de l’acte (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 avril 1716, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumission et prorogation de juridiction au siège présidial dudit lieu, a comparu Jacques Corgnet laboureur mary de et procureur de droit de Louise Praud à présent sa femme et auparavant veuve de René Bretagne demeurant au lieu du Chiron paroisse de Saint Sébastien, lequel sous afferme par le présent avec avecq promesse de garantie vers et contre tous ainsi qu’il sera garent pendant 4 ans qui commenceront à la fête de st Jean Baptiste prochaine pour finir à pareille fête de l’an 1720
à Charles Nicolas mounier demeurant audit lieu du Chiron sur ce présent et acceptant,
scavoir est une moitié au grand du moulin logements jardins prés vignes et terres labourables situés audit lieu du Chiron et aux environs affermés au total à ladite Praud et à Jean Bretagne par le sieur Guillaume Bruneau propriétaire des dites choses, ce que ledit Nicolas a dit bien connaître,
à la charge à luy de jouir d’icelle moitié en bon ménager et entretenir et rendre les logements en bon état de toutes les réparations locatives, l’arbre verges verrous roues … dudit moulin

de la valeur qu’ils seront estimés à la fête de st Jean prochaine à condition néanmoins que s’ils en sont estimés à la fin desdits 4 ans valoir moins qu’au commencement il ne sera tenu qu’à faire raison de ce qui en manquera par ce que s’ils sont trouvés valoir davantage l’excédant leur en sera raporté, et au surplus à la charge d’entretenir et rendre les autres héritages en bon état de jouissance suivant la coutume du pays sans coupper par pied aucun arbre dont il en aura seulement une coupe des émondés aux lieux et saison convenable, le tout seulement par rapport à lam oitié affermée au présent acte estant bien entendu qu’une moitié desdites charges doit être exécutée et remplie par ledit Jean Bretagne par rapport à sa jouissance de l’autre moitié desdites choses
et au surplus a ainsy et de la manière esté ladite présente sous ferme faite au …

pour ledit Nicolas en donner audit Corgnet quoy que ce soit en son acquit et de ladite Praud audit sieur Bruneau 20 boisseaux de bon bled seigle par quartier de trois mois en trois mois ce qui reviendra à 5 septiers mesure nantoise par an, pour raison de ladite moitié du moulin et autres héritages qui sont affermés par le présent acte,
à tout quoy faire ledit Nicolas preneur délivrera à ses frais dans quinzaine audit Corgnet une expédition dudit présent acte duement garantie, et s’oblige sur l’hypothèque de tous ses biens meubles et immeubles présents et futurs pour deffault de ce y estre contraint par exécution saisis et vente des siens héritages et autres comme gages tous jugés par cour même par emprisonnement de sa personne à cause que s’est pour jouissance d’héritages de campagne … suivant les ordonnances royaux …, consenti jugé et condemné au tabler de Bertrand situé à Pirmil et pour ce que ce qu’ils ont di ne scavoir signer ont fait signer à leur requeste scavoir ledit Corgnet à Me Jean Janeau, et ledit Nicollas à Gabriel de Bourgues sur ce présents,

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Jean Danes, sergent royal, a été emprisonné et doit payer le concierge de la prison, Angers 1503

mais n’ayant pas l’argent liquide, il doit vendre au concierge 5 quartiers de vigne. Quand on sait le prix de la vigne dans la région de Saumur, et la qualité de son vin, on peut dire que le métier de concierge rapportait beaucoup, car les 5 quartiers ne sont que pour 3 mois de pension dans les prisons royales d’Angers !

J’ai classé cet acte dans la catégorie PRISON, qui est déjà assez bien remplie, et vous trouvez cette catégorie en déroulant la case ci-contre à droite CATEGORIE, et PRISON est en fait une sous-catégorie de JUSTICE, que vous verrez alors apparaître dans le menu qui va se dérouler.
Testez cette fenêtre si vous ne l’avez déjà fait, car elle est très utile pour le plan de classement et tout retrouver.

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

BONNE RENTREE A TOUS
Le bulletin de la ville de Nantes a eu la bonne idée de faire sur double page une vue 3D de la maternelle. J’ai donc commenté avec un entrant (3 ans ce mois-ci), qui a bien compris l’entrée, les couloirs, la salle de classe, la salle de repos, la salle informatique, la bibliothèque, le réfectoire, la cour de récré, mais HORREUR, il n’a pas trouvé, moi non plus, le PRINCIPAL :
pipi et se laver les mains avant d’entrer au réfectoire.
Pour un dessin loupé, c’est un dessin loupé !
Il donne une école avec salle informatique en maternelle, mais surtout pas de toilettes !
Quelle époque !
on met de l’informatique en maternelle mais le grand souci des enfants de cet âge s’est la propreté !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 21 février 1502 (avant Pâques, donc 21 février 1503 n.s.), en la cour du roy notre syre Angers etc (Cousturier notaire Angers) establiz Jehan Danes sergent royal et Perrine Soudin sa femme auctorisée etc paroisse de Notre Dame des Ardillers près Saumur,
soubzmectant etc et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens confessent avoir vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores vendent etc
à honneste personne sire Jehan Nycolas concierge des prisons royaux d’Angers qui a achacté pour luy ses hoirs etc
5 quartiers de vigne ou environ sis au lieu appellé Violete en ladite paroille de Nantille en ung tenant joignant d’un cousté à la montaigne de Viollecte et d’autre cousté aux vignes feu Raoullet Augner abouté d’un bout aux vignes de Regnier cordonnier et d’autre bout aux terres labourables de (blanc)
ou fié de saint Florent près ledit lieu de Saumur aux charges dues au chapelain de la chapelle du St Esprit desservie en l’église dudit lieu de Nantillé à 25 sols de rente pour toute charge
transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 18 livres tournois en quoy ledit vendeur est tenu vers ledit achacteur pour le reste de la despense et garde de geolle dudit Dannes vendeur faite esdites prisons de puis le dernier jour de septembre dernier passé jusques au jour d’juy
de laquelle somme lesdit vendeurs demeurent quites et de toutes autres sortes et demeurent nulles et cassées
fait et passé entre lesdites parties paravant ce jour
o grâce donnée par ledit achacteur auxdits vendeurs de rescourcer et retirer lesdites choses vendues jusques au premier jour de mars prochainement venant en rendant le principal et loyaux cousts et mises
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dont etc obligent lesdits vendeurs etc chacun d’eulx seul etc renonçant etc mesme ladite femme au droit vellyen à l’espitre du divi adriani etc foy jugement etc
présents à ce Charles Pineau sergent royal jehan Angebault Jehan Grippon et autres

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
Dans l’acte le patronyme est écrit DANES, qu’un clerc a ensuite écrit en marge DAVÈS, et vous constatez que le signature donne autre chose. Je pense qu’il s’agit cependant d’un Danes qui se pronançait DANAIS, mais pas d’un Davès, car il y a trop de jambes dans l’écriture du notaire et cela fait bien un N et pas un V

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Michel Porcher fait le retrait lignager de 2 pièces de terre, Saint Sébastien sur Loire 1716

je continue avec les Porcher, mais ici, le retrait lignager se fait par la lignée maternelle des Giraudin dont est issu ce Porcher.
En outre, ce Michel Porcher vit à Saint Sébastien et les miens aux Sorinières, ce qui n’a rien à voir. Mais enfin, je tente de les étudier tous au mieux.

    Voir mes travaux sur les PORCHER

Pour la facilité de la compréhension de mon blog, j’ai mis Saint Sébastien sur Loire, sachant que c’était alors la paroisse de Saint Sébastien d’Aigne, laquelle a été amputée en 1791 au profit de Nantes, de Pirmil, Saint Jacques, Sèvres etc…

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 juin 1716 avant midy, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, ont comparu Charles Nicolas meunier Marguerite Bretagne sa femme qu’il autorise, et Jean Bretagne meunier aussi autorisé à cause de sa minorité dudit Nicolas en qualité de son tuteur, tous demeurant au lieu du Chiron paroisse de Saint Sébastien,
lesquels n’ayant moyen a opposer ny débattre contre la premisse et retrait lignager leur demandé par Michel Porcher laboureur demeurant la maison de la Grande Pièce dite paroisse de Saint Sébastien sur ce présent aux fins de l’exploit leur signifié à sa requête par Brezard sergent royal le 25 de ce mois, contrôlé à Pirmil le même jour par Geslin,
déclarent accorder par ces présentes audit Porcher acceptant la premisse et retrait lignager scavoir lesdits Nicolas et femme de deux boisselées et demie de terre labourable situées en la pièce du Pâtis Brûlé dite paroisse de Saint Sébastien en la mouvance de la juridiction de la Savarière, vendues moyennant la somme de 24 livres par Julien Giraudin à feu Jan Bretagne père desdits Bretagne suivant le contrat rapporté par Badaud registrateur notaire royal audit Nantes le 9 juin 1692,
reconnaissant que ledit Porcher est fils de Marie Giraudin, que ledit Julien étoit son frère, et que ladite terre est de leur estoc branchage et ramage,
laquelle terre seroit échue à ladite femme Nicolas en partageant les biens dudit feu Bretagne son père, et ledit Bretagne sous ladite autorité,
de la boisselée et demie de terre située en la pièce du bois des Michels susdite paroisse de Saint Sébastien en la mouvance de la juridiction de la Patouillère, vendue moyennant la somme de 25 livres audit feu Bretagne par feu Sébastien Porcher et ladite Marie Giraudin sa femme suivant le contrat rapporté par ledit Badaux registrateur le 10 février 1697,
reconnaissant aussi que ledit Michel Porcher est fils desdits Sébastien Porcher et demme, et que ladite terre est de leur estocq branchage et ramage laquelle est échue audit Bretagne en partageant les biens dudit feu Bretagne son père
ledit retrait lignager ainsi accordé au gré des parties scavoir au regard desdits Nicolas et femme pour et moyennant la somem de 31 livres à quoy eux et ledit Porcher ont réglé le remboursement du sort principal loyaux cousts frais et mises sans exception de l’acquisition dudit jour 9 juin 1693 laquelle somme de 31 livres et pour lesdites causes le même Porcher leur a payé réellement et devant nous en escue et monnaie ayant cours dont ils se contentent et l’en quittent
et au regard dudit Bretagne pour et moyennant la somme de 29 livres 10 sols à quoy luy, sondit tuteur, et ledit Porcher ont réglé le remboursement du sort principal loyaux cousts frais et mises sans exception de l’acquisition dudit 10 février 1687, laquelle somme de 29 livres 10 sols pour lesdites causes ledit Porcher s’oblige sur l’hypothèque de tous ses meubles et immeubles présents et futurs et spécialement sur ladite boisselée et demie, de payer audit Bretagne quite de frais en sadite demeurance si tost qu’il aura l’âge de majorité et ensuite ratiffié le présent acte
et outre ce l’intérests au deniers vingt attendu que ce sont deniers immobiliers et papillaires, pour en défaut de ce y être ledit Porcher contraint en vertu du présent acte et sans autre mistère de justice, par exécution saisie et vente de sesdits meubles et immeubles comme gages tous jugés par cour suivant les ordonnances royaux se tenant pour tout sommé et requis
s’obligeant en outre ledit Porcher d’acquiter et indemniser lesdits Nicolas, Jean et Marguerite Bretagne sur l’hypothèque spéciale de tous lesdits héritages retirés et généralement sur celui de tous ses biens tant les droits de lods et ventes desdites terres des susdites deux acquisitions qui sont dus auxdites juridictions de la Patouillère et de la Savarière, que tous les arrérages de rentes foncières et féodales qui pourront se trouver dues pour le temps passé sur iceux héritages retirés
cela n’ayant point entré dans les loyaux couts cy dessus réglés
au moyen de tout quoy et auxdites conditions lesdits Nicolas et femme et ledit Bretagne consentent que ledit Porcher jouisse fasse et dispose ce jour en toute propriété des susdits héritages par les voies en droit de faire en vertu dees contrats dessus datés dont il luy ont présentement délivré les grosses signées dudit Badaud
consenty fait et passé jugé et condamné à Pirmil au tabler de Bertrand et pour ce que lesdites parties ont dit ne scavoir signer ont fait signer à leur requête scavoir ledit Nicollas à Gabriel de Bourgues ladite Marguerite Bretagne à Me François Gasnier et ledit Porcher à Gabriel Gasnier sur ce présents

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