Etienne Borré, notaire à Rochefort-sur-Loire, baille à moitié une vigne, 1602

table des actes sur les BORRÉ

  –  J’ai mis beaucoup d’actes notariés concernant un/une « BORRÉ » et vous pouvez tous les trouver facilement grâce à l’indexation qui figure sous l’article précédée du signe # en cliquant alors sur le terme BORRÉ –   

introduction

Je descends des Borré de Rochefort-sur-Loire par mes Gentot. Je viens de m’apercevoir que j’avais toujours 2 hypothèses de filiation de Charles Borré, et je vais tenter de refaire encore une fois ce travail de recherche, en vain sans doute, mais je vais mieux construire ces 2 hypothèses, plus clairement que je l’avais exposé à ce jour. En effet, il a existé un Etienne Borré notaire à Rochefort avant mon Charles Borré notaire à Rochefort, sachant qu’on trouve aussi un autre notaire nommé Le Teule, dont quelques actes  nous sont parvenus aux Archives, et je vais tenter de tout y revoir dans ces notaires.
Dans l’acte qui suit, Etienne Borré, notaire à Rochefort, baille à moitié une vigne et l’acte est passé chez son confrère Le Teule notaire à Rochefort. Avant de prendre ce bail, le preneur a visité les lieux, ce qui est précisé, et je pense que nous visitons encore avant d’acheter ou louer pour bien connaître les lieux, sauf à faire trop confiance à l’intermédiaire.

Ma retranscription de l’acte

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série E4303

Le 21 octobre 1602 après midy, en la cour de Rochefort sur Loire en droit (Le Teule notaire à Rochefort) personnelllement establis chacun d’honorable homme Me Estienne Borré notaire demeurant au bourg de Rochefort bailleur d’une part, et Pierre Roullier vigneron demeurant audit Rochefort d’autre, soubzmectant aux leurs hoirs etc confessent etc avoyr se jourdhuy faict et par ces présentes font entre eux le marché de bail et prinse à labourer à moictié de fruits qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit Borré a baillé et baille par ces présentes à cultiver et labourer des 4 faczons ordinaires … en saison convenable à moictié de fruits et non autrement ung quartier de vigne ou environ sis en Goultier Esnault joignant d’un cousté la vigne des hoirs Pierre Michel d’autre la vigne du sieur Gallichon abouté d’un bout la vigne de Pierre Richard d’autre bout la vigne desdits hoirs feu Michel ainsi que ledit quartier se poursuit et comporte et que ledit preneur a dit bien cognoistre pour l’avoyr veu et visité et ce pour le temps de 3 ans 3 cueillettes entières et parfaites sans interval de temps commanczant au (f°2) jour et feste de Thoussaints prochainement venant et finissant à pareil jour lesdits 3 années finyes et révollues, à la charge dudit Roullier de fayre et laboureur ledit quartier de vigne de ses 4 faczons ordinaires en saison convenable scavoyr de chausser tailler bescher … partager entre lesdites partyes au courti la moisson de vendange en ladite vigne les fruits moitié par moitié, payer par moitié le doit de dixmes par chacuns ans à la charge dudit preneur de planter par chacuns ans 100 provins ou plus grand nombre s’il se trouve la commodité, lesquels il hottera ? bien et deument et pour se faire prendra ledit preneur de la terre au bout de ladite vigne dont les partyes sont demeurées d’accord et à tout ce que dessus et à se faire et acomplir obligent lesdites partyes respectivement etc biens etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc fait audit Rochefort présents Jehan Desbarres marchand thonnellier et Louys Cerguet demeurant au bourg dudit Rochefort tesmoings

Richard Gentot refuse de rendre des papiers soit-disant à d’autres, Rochefort sur Loire 1612

Richard Gentot est le même que celui qui était sergent royal car il vient d’acheter l’office de notaire de Rochefort sur Loire, et il semble que certains posent problème en lui réclamant des papiers. Cet acte nous rappelle le rôle des notaires dans la conservation de leurs minutes et autres actes officiels. Voir mon étude de la famille GENTOT

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E4308 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 30 juin 1612[1] avant midy, par devant nous François Leteule notaire juré sous la cour de Rochefort sur Loire honneste homme Julien Matieu tant pour lui que pour Pierre Godard et assisté de Me Louis Hillaire leur consul et procureur, s’est transporté vert et à la personne de Me Richard Gentot notaire sous ladite cour de Rochefort pour voir les papiers que Me René Ribault lui auroit mis entre les mains en vertu du jugement donné en la juridiction de Rochefort comme ils ont dit, lequel a sommé et interpellé ledit Gentot de lui rendre et mettre entre les mains les papiers qui lui a ce jourd’hui montrés attendu que lesdits papiers lui appartiennent et audit Godard et non audit Ribault, protestant pour son refus de toutes pertes despends et intérêts contre ledit Ribault et de faire fulminer pour s’en servir ainsi que de raison, ledit Gentot a dit avoir reçu lesdits papiers dudit Ribault duquel il a donné récépissé offrant en bailler copie ou les mettre entre les mains dudit Matieu avec le consentement dudit Ribault et lui rendant son récépissé, ledit Mathieu a dit qu’il tient à prendre aucune copie desdits papiers, ains demande les originaux attendu qu’ils lui appartiennent et audit Godard et non audit Ribault, et auxquels papiers ledit Ribault n’a intérêt … et nous a requis les présentes pour lui servir et valoir en temps et lieu ce que de raison, fait et passé au bourg dudit Rochefort

[1] AD49-E4308

Richard Gentot a avancé à Jean Chemiot les pansements et médicaments au chirurgien, Rochefort sur Loire 1615

Non seulement Jean Chemiot n’a pas payé ses médicaments, mais il a été poursuivi en justice pour les payer et condamné, et c’est alors Richard Gentot qui a payé les frais de justice et la condamnation, et maintenant il fait signer à Chemiot une reconnaissance de dette. Pour mémoire Chemiot est tonnelier, donc un artisan et Gentot sergent royal. Voir mon étude de la famille GENTOT  Et pour mémoire, ma génération (je suis née en 1938) a eu l’immense privilège de connaître la sécurité sociale (19 octobre 1945) et nous avons tous oublié que nos ancêtres ne l’avaient pas !!! 

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E4308 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 26 janvier 1615[1] en la cour de Rochefort sur Loire endroit etc personnellement établi honneste homme Jehan Chemyot tonnelier demeurant au Breil paroisse de Saint Lambert du Lattay, soubzmettant confesse devoir et par ces présentes promet et demeure tenu rendre payer et bailer à Me Richard Gentot sergent royal demeurant audit Rochefort présent et stipulant la somme de 27 livres qui est pur demeurer quitte ledit Chemyot vers ledit Gentot de 21 livres tz par une part que ledit Gentot aurait payée à la place dudit Chemyot à Me Bernard Jeantult chirurgien pour pansements et médicaments en quoi ledit Chemyot était condamné vers ledit Jeantult par jugement donné au siège présidial d’Angers comme ils ont dit et la somme de 66 sols en quoi ledit Chemyot estoit redevable vers ledit Gentot par cédule et aussi la somme de 54 sols pour les frais du défault par ledit Gentot obtenu et les frais faits en la poursuite dudit jugement …

[1] AD49-E4308

Succession Jubin après remariage d’Yvonne Bouée sa veuve à Taupin : Rochefort sur Loire 1623

Autrefois on possédait moins de choses que de nos jours, mais on y tenait toute la vie et on en faisait faire inventaire dès le décès d’un conjoint. Les évennements récents nous ont illustré combien les choses ont changé, et si j’en crois les émissions de télé que j’écoute sans doute trop, les droits de succession vont encore augmenter bientôt, sauf pour les malins partis à l’étranger …

Donc, ici, on compte réellement ce qui est dû à la veuve remariée, mais aussi à ses enfants mineurs, qui ont un curateur. Le tout est rigoureusement défini par la coutume, qui est un droit coutumier par province, ici l’Anjou. Et l’acte qui suit n’est autre que l’inventaire des dettes passives et actives et ensuite le calcul de la part qui revient à chacun, et comment chacun va toucher sa part. Personne n’était oublié autrefois, enfin si tout de même les enfants nés hors mariage, les pauvres, ils étaient totalement oubliés, même si j’ai déjà rencontre plusieurs dotations par leur père officieux lors de la naissance et une fois pour toute leur vie.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 31 mars 1623 après midy, par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents estaliz et deument soubzmis honnorables personnes René Guischet marchand demeurant à Rochefort mary de Yvonne Boué auparavant veufve feu René Jubin, ayant accepté la communauté dudit deffunt Jubin et d’elle et héritier mobilier et usufruitier de deffunte Jehanne Jubin sa fille décédée depuis ledit deffunt son père, promettant faire ratiffier ces présentes à sadite femme toutefois et quantes d’une part, et Me Denys Taulpin greffier de la seigneurie de Sarant, au nom et comme curateur des 4 autres enfants dudit deffunt Jubin et de ladite Boué, et encores Louys Greffier marchand demeurant en la ville de Rennes d’autre part, lesquels pour éviter aux difficultés qui pourroient naistre entre les parties tant pour raison de ce que ledit Taulpin audit nom demandoit audit Guischet audit nom représentation des deniers par luy ou sadite femme touchés tant dudit greffier que autres depuis le décès dudit deffunt Jubin afin de luy en estre délivré sa part afférante auxdits mineurs (f°2) (tout le haut de chaque page a été mangé par les souris sur plus de 10 lignes) … nonobstant l’obligation de 19 … consentie à ladite Boué en son absence par devant Guischard et Lemarchand notaires de Loheac et de Hucquetube ? du 5 août 1618 dont reste seulement à payer la somme de 1 700 livres sur laquelle ils demandoit déduction de la somme de 19 livres qu’il prétendoit estres deue vers eulx déduction faite des somme payées auparavant ladite obligation, ont les parties esté d’accord de ce qui ensuit, c’est à savoir que ledit Guischet a recogneu que sadite femme depuis le décès de sondit deffunt mary auroit touché ainsi qu’elle a déclaré dudit Greffier et ladite son frère ou d’aulcun d’eulx la somme de 1 700 livres à quoy revenoit ce qu’il debvoit à sondit deffunt mary et elle, tellement qu’il seroit seulement resté de leur debte la somme de 1 700 livres, plus auroit receu savoir 500 livres pour le remboursement de l’office de receveur collecteur de l’impôt du sel de ladite paroisse de Rochefort et 127 livres (f°3) (tout le haut de chaque page a été mangé par les souris sur plus de 10 lignes) … par le sieur de la Motte Ferchault et sa compagne … lesquelles sommes revenant à la somme de 2 333 livres 10 sols dont une moitié appartient à ladite Boué de son chef à cause de sadite communauté montant ladite moitié 1 166 livres 15 sols et en l’autre moitié ung cinquiesme comme héritière mobilière de ladite deffunte Jubin sa fille, montant ledit cinquiesme 233 livres 7 sols, tellement que de ladite moitié en appartiendront aulx 4 mineurs que la somme de 966 livres 8 sols, ledit Guischet audit nom offre en tous cas raccoler audit Taulpin ou la luy laisser prendre sur sa part, et 1 700 livres qui restent à payer du contenu en ladite obligation dudit Greffier cy dessus dabté, et afin d’accomodement des affaires d’entre eulx ledit Taulpin s’est accordé pour payement de ladite somme 933 livres 8 sols et de la somme (f°4) … (ils s’accordent sur toutes les sommes) … passé à nostre tabler présents Me Jacques Munariet advocat au siège présidial d’Angers, Jacques Gaudin et Louys Lay tesmoings

Aubin Simon emprunte à Fouquet 270 écus : Rochefort sur Loire 1595

La paroisse de Saint-Aubin-de-Luigné, aujourd’hui fusionnée dans la commune VAL DU LAYON, possède la plus belle mairie qui soit.

L’acte qui suit atteste la présence d’une famille SIMON notable à Rochefort et Saint Aubin de Luigné, qui est près de Rochefort. Il faut beaucoup de cautions à Simon Aubin, et pour vous avoir mis sur ce blog, tant d’obligations et de prêts, je dois dire que le nombre des cautions était parfois supérieur à 2 soit au total 3 emprunteurs en comptant le véritable emprunteur.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 janvier 1595 après midy, en la cour royale d’Angers endroit (Goussault notaire Angers) personnellement establis honneste homme Aubin Simon notaire en cour laye demeurant au village de Megnon paroisse de Rochefort, Me Mathurin Lambert aussi notaire en cour laye demeurant au bourg Saint Aubin de Lhuigne et honorables hommes Me Guillaume Bigottière sieur de Vernielle et François Martin sieur des Loges demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de Saint Pierre soubzmectant eulx et chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc confessent debvoir et par ces présentes promettent rendre et payer dedans d’huy en ung an prochainement venant à honorable homme François Foucquet sieur de la Haranchère demeurant audit Angers présent stipulant et acceptant la somme de 270 ecuz 50 sols à cause de pur et loyal prest présentement fait par ledit Foucquet auxdits establis qui ont icelle somme en notre présence receue en francs et quarts d’escu 4 philipins doubles pistolets le tout bons et de poids de l’ordonnance royale jusques à la concurrence de ladite somme, de laquelle iceulx establis et chacun d’eulx se sont tenus comptants et en ont quité ledit sieur, à laquelle somme de 270 escuz 50 sols tz payer obligent lesdits establis eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division renonçant par especial au bénéfice de division d’ordre et discussion de priorité et postériotité, foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en la maison dudit Bigottière présents sire Jehan Lambert marchand boucher demeurant audit st Aubin de Luigné, et Me Pierre Levesque praticien demeurant audit Angers et Mathurin Simon le jeune tesmoings

François Babin rachète les biens saisis sur sa parente Charlotte Borré veuve Emellin : Rochefort sur Loire 1632

Pratiquement l’acte ne donne pas le lien de François Babin, que l’on connaît par ailleurs époux en 2èmes noces de Jeanne Borré.
L’acte ne dit pas non plus s’il a eu en la personne de Charles Angoulant un prête nom pour l’adjudication des biens saisis, mais les biens qu’il rachète ont bien été saisis une une Borré, manifestement proche parente, d’autant qu’une des parcelles joint Lucas Borré, lui même parent.
Je descends moi aussi de Borré de Rochefort, même époque, même milieu, et malgré tous nos efforts dans le peu d’actes notariés et autres, impossible à ce jour de faire le lien entre eux. Dans ma méthode de recherche je note cependant tout ce qui est probablement proche parent et je laisse ainsi, en attente de trouver un jour le lien certain.

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E6 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le mardi 13 janvier 1632 après midy, par devant nous Louis Couëffé notaire royal Angers, furent présents establys et deuement soubzmis Charles Angoulant marchand, adjudicataire des choses saisies sur Charlotte Boré veufve René Emellin par décret judiciaire expédié devant Mr le lieutenant général d’Anjou le (blanc) 1620, et Hardouin Gauldin aussi marchand son associé en ladite adjudication, demeurant aux Ponts de Cé paroisse St Maurille d’une part, et François Babin pareillement marchand demeurant à Rochefort d’autre, lesquels confessent avoir fait et accordé entre eux comme s’ensuit, c’est à savoir que en conséquence de la déclaration faite par ledit Angoulant au profit dudit Babin de 3 planches de vigne situées au hault du clos de Trumeau contenant 3 quarterons ou environ, joignant d’un costé la terre et vigne de Pontron d’autre costé la vigne de René Gaumer aboutant d’un bout la vigne de Pierre Ledean, et d’autre bout la vigne des héritiers de defunt Jehan Guerin René Gaumer et autres ; la moitié d’une pièce de pré située près la Cratterye à prendre du costé vers Soulère, joignant d’un costé l’autre moitié du pré appartenant audit Babin, d’autre costé le commun de Rochefort, abouttant d’un bout le pré de Me Claude Guerin et d’autre bout le pré de f°2/ Michel Paqueau ; Ung lopin de terre labourable situé audit lieu de la Cretterye en une pièce de terre du costé vers amont joignant d’un costé la terre de Jehan Audet d’autre costé la terre de Luc Auvet à cause de sa femme, aboutant d’un bout la rivière de Loyre et d’autre bout le pré de Lucas Boré ; Deux petites planches de vigne en un tenant contenant un quarteron ou environ situées au clos de vigne de Mynutelle joignant d’un costé et aboutant d’un bout la vigne des héritiers Me Pierre Blaiseau d’autre costé la vigne des héritiers feu Michel Dean et d’autre bout la vigne des héritiers feu François Cahy ; Une planche et demi de vigne en un tenant contenant un tiers de quartier ou environ, située près Gauldin, joignant d’un costé la vigne des héritiers de la veufve feu François Cherbonneau d’autre costé la vigne de Jacques Gauvain, abouttant d’un bout la vigne des héritiers feu Pierre Mahé et d’autre bout (blanc) ; Un lopin de terre en gast et buissons contenant 2 boisselées ou environ situé au lieu appelé les Roches Brunet joignant des 2 costés la terre de f°3/ Brouillet aboutant d’un bout la terre de la mestairie de Villefollet et d’autre bout la terre de la mestairie de la Quarentaine ; Et deux planches de vigne en un tenant partie en gast et buisson contenant demi quartier ou environ, situées au lieu appellé les Garellières joignant d’un costé la vigne de François Delhommeau d’autre costé la vigne des héritiers feu Jehan Belon, aboutant d’un bout la vigne de Blouin ; le tout situé en ladite paroisse de Rochefort faisant partie des choses dudit decret suivant l’acte estant au bas dudit decret et autre acte passé par Bernier notaire de ceste cour et escript sous seing privé (blanc) iceluy Babin par hypothèque général de tous ses biens et spécialement des choses cy dessus mentionnées et confrontées, a promis et par ces présentes promet auxdits Angoulant et Gauldin mettre et consigner en leur décharge en la recepte des consignations de ceste ville la somme de 280 livres pour faire partie du rpix dudit décret et leur en fournir acquit et décharge f°4/ vallable d’huy en 15 jours prochains venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests en outre est porté par ledit acte passé par ledit Bernyer que sera exécuté par les parties respectivement ; et au moyen de ce lesdits Angoulant et Gauldin consentent que ledit Babin jouisse et dipose à l’advenir desdites choses ainsi qu’il verra estre à faire, et comme ils eussent fait ou peu faire en vertu dudit décret, et en demeure seigneur incommutable et dabondant y ont renoncé et renoncent à son profit, et mesmes en tant que besoing est ou seroit luy en ont fait et font par ces présentes vendition cession delais et transport sans néanlmoins qu’ils soient tenus à autre garantage que celles dudit decret ; ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties et à payer oblige les biens dudit Angoulant et Gauldin chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs f°5/ biens et choses à prendre etc renonçant etc er par especial iceux Angoulant et Gauldin au bénéfice de division discussion et ordre de priorite et postériorité dont etc fait à nostre tablier présents Me Charles Guybert et Hélye Rattier clercs demeurant audit Angers tesmoins