Jean Vivien, apothicaire à Angers, engage la métairie de la Mullière : La Pouèze 1569

qui lui vient de sa mère Catherine Bourdais, alors décédée.

Jean Vivien a un magnifique signature et je me demande si on pourrait y voir une quelconque allusion à son métier d’apothicaire ?

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36/4 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 janvier 1569 en la cour du roy notre sire et de monseigneur le duc d’Anjou fils et frère de roy à Angers, endroit par devant nous (Lepelletier notaire Angers) personnellement estably honneste homme Jehan Vivien marchand apothicaire demeurant en ceste ville d’Angers paroisse st Pierre, soumettant etc confesse avoir ce jourd’hui vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores vend etc du tout dès maintenant par héritage à honneste femme Jacquine Monceau veuve de feu Me René Robert demeurant en ceste ville d’Angers, présente, et laquelle a achepté et achepte pour elle ses hoirs etc le moitié par indivis du lieu domaine métairie et appartenances de la Mullière sis en la paroisse de La Poueze, et tout ainsi que ladite moitié par indivis se poursuit et comporte, tant en maison, logements, loges, jardin, vergers, rues et yssues, ayreaulx terres labourables et non labourables, prés, pastures, landes, frouz, bois tailis et de haulte fustaye que autres choses quelconques estant et dépendant dudit lieu et métairie, et comme iceluy lieu et métairie est demeuré audit vendeur à cause de la succession de defunte Catherine Bourdais sa mère, sans aucune chose exceptée retenir ne réserver de ladite moitié dudit lieu par ledit vendeur pour luy ses hoirs, tout ledit lieu sis et situé ès fief et seigneurie de Armaillé et dudit lieu de la Poueze, et tenu de chacun desdits fiefs aux debvoirs et charges ordinaires anciens et accoustumés, lesquels debvoirs et charges ledit vendeur a vérifié et affirmé par devant nous ne pouvoir de présent et autrement de l’avoir, après les avoir sur diligence duquel et adverty de l’ordonnance royale, franche et quite de ladite moitié vendue de tout le passé jusques à huy, transportant etc et est faite la présente vendition pour le prix et somme de 300 livres tournois quelle somme ladite Monceau a présentement comptant payée et baillée comptée et nombrée audit Vivien vendeur qui l’a eue prise et receue en présence et à veue de nous en or et monnaie le tout bn et de poids et au prix de l’ordonnance royale et dont etc et en acquitte etc avec grâce et simple faculté donnée par ladite Monceau audit Vivien requérant et par luy retenue pour luy ses hoirs de rémérer et rescousser lesdites choses vendues dedans un an prochain venant en rendant et refondant etc et a promis et promet ledit vendeur faire ratifier Marie Arouet ??? sa femme et la faire lier et obliger avecques luy seul et pour le tout renonçant au bénéfice de division au garantage desdites choses vendues et entretenement de cesdites présentes et en bailler et fournir d’elle aux despends desdits vendeurs à ladite Monceau lettres de ratification et obligation bonne et vallable dedans 15 jours prochainement venant, ces présentes néanmoins etc, à laquelle vendition et tout le contenu cy dessus tenir etc et à garantir etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc, fait et passé audit Angers présent honorable homme Me Georges Garnier licencié ès loix sieur de Chappouyn et Jehan de Haussy demeurant audit Angers tesmoings, et Guillaume Bain paroissien de Bescon tesmoing

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Tardif inventaire des biens de feu Guillaume Allain, 15 ans après son décès : Angers 1565 (suite et fin)

suite et fin de l’inventaire tardif des biens de feu Guillaume Allain, dont la veuve Catherine Bourdais, doit faire déclaration.
Cet inventaire a la particularité d’être très détaillé et précis, et probablement très complet. Il donne une excellente idée de la fortune (aisée sans plus) de Germain Allain et Catherine Bourdais.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E2572 fonds famille Garnier – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
VOICI LA FIN DE L’ACTE VU HIER

(f°42) contenant que ledit Allain a pris possession des choses mentionnées par l’acte et contrat de ratiffication mentionnés en deux articles, ladite possession prise en vertu du mandement donné de monsieur Lebret licencié ès loix juge et garde de la prévosté d’Angers le 31 mars 1541 avant Pasques et ledit acte de prise de possession et ledit mandement (f°43) estant aussi en parchemin signé Vivier et attaché avec ledit acte – Iterm une liasse contenant premièrement un contrat en parchemin passé sous la cour royale d’Angers par Lemelle et M. Théard du 28 septembre 1637 par lequel appert que mesme Jehan Mistreau prêtre (f°44) a vendu à Guillaume Chesnais le dit lieu des Cornilleaux dit Crotin, ensemble lesdites vignes du Bois Simon le tout sis en ladite paroisse de Villevêque comme est dit cy dessus, l’acte en parchemin de la prise de possession desdites choses que Jehan Lepaystier notaire le lundi 20 juin 1541 dressa, un acte en parchemin signé Vivier (f°45) donné aux plets royaux de la prevosté d’Angers par devant Me François Lebret licencié ès loix juge et garde de la prévosté contenant que Perrine Houssault et autres desnommés par ledit acte ont connu le retrait lignager par ledit Jouanaux à cause de sa femme pour raison dudit lieu des Cornilleaux et des dites vignes du Bois Simon icelui acte en date du vendreti 3 mars 1544 (f°46) et quatrièmement ung acte en parchemin signé Vivier et Jouaneaux fait et expédié par devant ledit Lebret le vendredi 10 mars 1541 lequel acte a esté coté cy dessus en aultre lieu en l’article où est la lettre L, plus un autre acte en parchemin du 10 mars 1541 (f°47) signé G. Garnier sergent royal et G. Allain et Viredoulx P. Jourdan P. Potery, Formont, Delanneau, que ladite Perrine Hussault en la qualité que dessus et autres desnommés par ledit acte ont comparu en l’assignation qu’ils avaient avecques ledit Jouanneaulx et sa dite femme pour exécuter le retrait cy dessus spécifié et lequel a esté duement exécuté pour (f°48) et au profit dudit Jouennaulx à cause de sadite femme davantage l’acte en papier et la reconnaissance du retrait signé Bonvoisin et Jouenneaulx du 3 mars 1541 duquel acte est fait mention cy dessus, plus y a en ladite liasse la déclaration (f°49) de despends fais par ladite Hussault et aultres y desnommés audit Jouanneaulx à cause de sadite femme pour raison de la reconnaissance du retrait dudit lieu des Cornilleaux, et desdites vignes du Bois Simon avecques le mémoire qui a esté fait en l’exécution dudit retrait par ledit Jouanneaulx contenant acquit des ventes et autres choses portées spar iceluy signé G. Allain Jouennaulx et Garnier tous lesquels actes déclaration et mémoire sont coté M – Item un contrat de baillée à rente fait par les religieux abbé et couvent du moustier de l’abbaye st Nicolas lez Angers à défunt Me Germain Allain ses hoirs et aux charges portées par iceluy contrat d’une maison mazure et jardin appelle la Grande (f°51) Fontaine sise aux fauxbourgs saint Sarge lez Angers passé sous la cour royale d’Angers par M. Théard le 24 décembre 1544 – Item ung aultre contrat passé sous ladite cour par ledit Théard du 24 décembre 1544 – Item ung aultre contrat passé sous ladite cour par ledit Théard du 24 décembre (f°52) 1544 contenant que Michel Corbin et sa femme ont vendu audit Allain et à ladite Bourdais les usufruits testées et viagers qu’ils avaient en ladite maison et jardin appellés la maison de la Grande Fontaine sise audit lieu pour la somme de 42 livres 5 sols (f°53) Item un cotrat de baillée et prise à rente faite par lesdits religieux abbé et couvent dudit lieu de st Nicolas à Marie Lemarié veuve de feu René Davost de ladite maison jardin appellée la Grande Fontaine sise audit lieu des fauxbourgs st Jacques passé sous la cour royale d’Angers par Arambert le (f°54) 15 février 1521 avecques l’acte contenant la délibération faite par lesdits religieux abbé et couvent dudit st Nicolas après s’estre duement congrégés et assemblés pour bailler ladite maison à rente à ladite Marie Lemarié signé J. Septier le 7 décembre (f°55) 1531 ensemble la procuration de Michel Labin et Renée Couane sa femme par laquelle ils donnent plein pouvoir et mandement spécial à leurs procureurs de comparoir par devant nobles vénérables et discrets les religieux abbé et couvent dudit st Nicolas lez Angers et de faire pour eux et en leurs noms exponce de ladite maison et jardin appellée la Grande Fontaine sise esdits fauxbourgs st (f°56) Jacques lez Angers passé sous la cour royale d’Angers par Me Théard le 24 novembre 1544, plus une requeste en papier présentée par defunt Me Germain Allain auxdits religieux abbé et couvent dudit st Nicolas lez Angers par laquelle il tend à fin qu’ils retient ladite exponce desdits Corbin et sadite femme et qu’ayant de fait que leur bon plaisir soit de remettre ladite maison mazure et jardins (f°57) entre ses mains à titre de baillée à rente signée icelle requeste G. Allain, tous lesquels actes cy dessus sont cotés Q – Item un acte en parchemin donné à st Nicolas au chapitre générale de l’abbaye dudit St Nicolas le 7 décembre 1544 signé Rabineau contenant que ladite requeste présentée par ledit Allain a esté retenue par lesdits religieux abbé et couvent dudit st Nicolas et qu’ils ont reçu exponce faite (f°58) par lesdits Corbin et sa femme et au moyen de ladite requeste ont transporté perpétuellement par héritage audit Allain et Catherine Bourdais sa femme pour eulx leurs hoirs etc la maison et jardin appellée la Grande Fontaine comme est dit cy dessus avecques un acte en parchemin contenant que frère André Bigot religieux au moustier et abbaye dudit st Nicolas s’est désisté de l’opposition par luy donnée audit chapitre général de ladite abbaye, et veult et entend que ladite baillée faite audit Allain et à sa dite femmes desdites choses sorte son plein et entier effet (f°59) signé J. Rabineau notaire dudit chapitre et A. Bigot et R. Cacheat le 11 décembre 1544 – Item le contrat fait pour le rachat et admontissement des contrats de baillée et prisé à rente cy dessus mentionnés pour le regard des cens rentes et debvoirs contenus par iceux pour raison de ladite maison appellée le Grande Fontaine passé en la cour royale d’Angers par P. trochon, Rabeau et Fourré pour tabellions le 19 novembre (f°60) l’an 1555 avec un acte en papier de la maison de ville signé Alexandre contenant que ladite Bourdais a baillé à Me Pierre Dodouet recepveur la somme de 34 livres tz pour l’admortissement de 34 sols tz faisant partie de 35 sols 2 deniers tz de cens rente et debvoir qu’elle doit chacun an à la célererie dudit st Nicolas pour raison de ladite maison appellée la Grnde Fontaine fait le 19 novembre 1545 (f°61) Item un acte en parchemin donné en la cour de la sénéchaussée d’Anjou à Angers le 10 novembre 1546 signé Lemonier contenant lots et partages faits entre ledit défunt Allain et Pierre Bigotier au nom et comme tuteur et curateur ordonné par justice à Guyon et Marie les Guillot touchant une maison jardin cellier cour et appartenances sise et située à Savennières avec plusieurs autre choses plus à plein mentionnées par ledit acte de lots et partages (f°62) Item un contrat de baillée à rente fait et passé par la cour royale d’angers par F. Legauffre aussi pour tabellion le 11 novembre 1546 contenant que Guyon Guillot et Marie Guillot ont baillé audit defunt Allain pour luy ses hoirs etc la maison et jardin terres et appartenances de la Coustinière sise en la paroisse du Petit Paris avecques 4 boussins de vigne sise au cloux du (f°63) Pastis près Montigné et plusieurs autres choses à plein désignées par ledit contrat et aux charges y contenues – Item un contat avec la copie d’iceluy passé sous la cour royale d’Angers par M. Théard et signé L. Lory pour tabellion du 25 mai 1548 contenant que Guillaume Giffard a vendu audit défunt Guillaume Allain demie planche et un (f°64) boussin de vigne en un tenant sis au cloux du Four près la Chauvinaye paroisse de Savennières pour la somme de 110 sols tz – Item un contrat passé sous la cour royale d’Angers par J. Lemelle signé Charonnet pour tabelllion du 30 juin 1542 contenant que ladite Bourdais a baillé et payé à Etienne Collas et sa femme et à Renée Bigotière la somme de 71 livres (f°65) 15 sols tz et pour le reste et admortissement de la rente portée par les contrats cy dessus mentionnés due pour raison de ladite maison appellée la Grande Fontaine sauf et réservé ce qu’il reste à payer aux prieur religieux et couvent de st Jehan l’Evangéliste d’Angers – Item une copie de contrat passé sous la cour royale d’Angers par M. Théard le 19 (f°66) juillet 1546 contenant que Jehan Boyer se faisant fort de Phorienne Chalopin sa femme a promis de bailler à titre de rente annuelle et perpétuelle le lieu et appartenances de la Grandière audit defunt allain – Item le contrat de baillée à rente fait par ledit Jehan Bayer et Phorienne Chalopin sa femme dudit lieu (f°67) de la Grandière ses appartenances et dépendances sis près Roullon en la paroisse de Villevesque audit défunt Allain aux charges portées par iceluy contrat passé sous la cour royale d’Angers par M. Théard et signé par L. Legauffre pour tabellion le 25 juillet 1546 (f°68) Item un escrit en papier portant cession des droits et actions faits par missire Jehan Drouyn et Jehan aubert prêtres vicaires et fermiers de la cure de Villevesque à Me Abel de Glatigné touchant le droit de vente et retrait féodal que lesdits fermiers pouvaient avoir par le moyen dudit contrat de baillée et prise à rente cy dessus mentionné (f°69) le 9 janvier 1546 – Item une copie de contrat en papier passée sous la cour royale d’Angers par M. Théard le 25 juillet 1546 contenant que ledit Jehan Behier et sa femme et Michel Robert se faisant fort de Nouelle Chalopin sa femme (f°70) ont vendu audit defunt Allain et à Catherine Bourdais la somme de 10 livres tz de rente annuelle et perpétuelle pour la somme de 200 livres tz – Item un contrat passé sous la cour royale d’Angers par M. Théard et signé L. Legauffre pour tabellion du 19 décembre 1546 que Pierre (f°71) Garnier se faisant fort de Jehanne Robert sa femme ont vendu audit Allain et à ladite Bourdais la moitié par indivis d’un cloteau de terre et vigne sis au lieu appellé Chaillou paroisse de Villevesque et plusieurs autres choses contenues par iceluy contrat pour la somme de 25 livres tz – Item un contrat d’échange passé sous (f°72) la cour royale d’Angers par M. Théard et signé Lory du 5 mai 1548 contenant que Michel Robert et Jehan Behier se fort de leurs femmes ont baillé par échange audit Allain et à sadite femme la somme de 10 livres tz de rente annuelle et perpétuelle qu’ils ont droit d’avoir et prendre par chacun an sur ledit lieu et appartenances de la Giraudière (f°73) et en contre echange ont baille lesdits Allain et sadite femme aux dessus dits pareille somme de 10 livres tz de renet aussi annuelle et perpétuelle constituée sur tous et chacuns les biens etc – Item une ratification en parchemin passée ous la cour de Lezigné par de Villiers le (f°74) 8 septembre 1546 contenant que Nouelle Chalopin femme dudit Michel Robert a loué et ratifié la baillée à rente cy dessus mentionnée que ledit Robert son dit mari a fait avec ledit defunt Allain et sadite femme touchant la closerie et appartenances (f°75) de la Giraudière – Item un contrat passé sous la cour de la Barre st Maurice d’Angers par Genest le 25 janvier 1543 contenant que Pasquier (f°76) Allard et sa femme ont vendu à Pierre Garnier la moitié par indivis d’un cloteau de vigne et aultres choses portée par iceluy contrat – Item un autre contrat passé sous ladite cour par ledit Genest (f°77) le 24 mars 1543 contenant que Caprès Bonnet a vendu audit Pierre Garnier la quarte partie par indivis d’un cloteau de terre labourable sis au dessous de la Mausnerie (f°78) Item une relation et un acte judiciaire pour ledit Garnier contre Martin Moreau contenant que iceluy Moreau doit luy faire déclaration des fruits et revenus par luy pris des choses cy dessus mentionnées dès depuis (f°79) 2 ans, ladite relation datée du 6 mars 1543 et ledit acte du 19 mars 1543 avec l’acte de prise de possession des (f°80) choses cy dessus mentionnées du 26 janvier 1543

    Désolée, les fonds de la série sont des copies d’actes, copies qui étaient dans les familles et non chez le notaire, donc elles sont sans signatures, enfin seulement le notaire

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Tardif inventaire des biens de feu Guillaume Allain, 15 ans après son décès : Angers 1565

cet acte, très long, est en fait un inventaire a posteriori, 15 ans après le décès de Guillaume Allain. Sa veuve, Catherine Bourdais, dont il était le second époux, avait oublié de le faire en temps utile. Pourtant vous allez voir qu’ils sont aisés, en particulier, je vous recommande le vestiaire de monsieur et madame !!! et les bagues de monsieur, car à cette époque les messieurs portaient bague.

Je suis indirectement concernée par cet acte, car Catherine BOURDAIS est parente de mes BOURDAIS.

  • Catherine BOURDAIS x1 Jean VIVIEN apothicaire à Angers x2 Guillaume ALLAIN †août 1550
    1-Anne VIVIEN x (contrat du 1er septembre 1548) Jacques LETOURNEUX sieur de Peluchart avocat à Angers
    2-Ysabeau VIVIEN
    3-René VIVIEN
    4-Guillaume VIVIEN
    5-Marguerite ALLAIN x Georges GARNIER licencié en droit
    6-Renée ALLAIN
  • Pour le moment je n’ai pas compris où se situait Jean Allain, mais j’ai bien le sentiment qu’il est fils du défunt Guillaume, et vous le verrez prochainement car d’autres actes sur cette famille vont suivre.

    Son premier mari était apothicaire à Angers, voyez ma page que je continue d’alimenter, dernière mise à jour hier soir ave 6 ajouts)
    Vous pouvez l’alimenter en me signalant les autres apothicaires.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E2572 fonds famille Garnier – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    ENFIN VOICI LA PREMIERE PARTIE CAR L’ACTE FAIT LE DOUBLE DE PAGES

    Le décembre 1565, suivant l’apoinctement donné à vous monsieur le juge et garde de prévosté d’Angers du (blanc) 1565 en la cause entre Me Georges Garnier licencié ès loix mari de Marguerite Allain et Me Jehan Allain licencié ès loix, curateur en cette cause de Renée Allain, demandeurs en rapport d’une part, et Catherine Bourdais veuve de feu Me Germain Allain vivant licencié ès loix défendeur d’autre part, et lequel apointement (f°2) a été ordonné que ladite Catherine Bourdais défendresse sans préjudice de tous ses autres droits incertains, même sans préjudice des pactions et conditions faites entre ladite Bourdais et lesdits Garnier et sa femme, traitant et accordant leur mariage, icelle Bourdais ferait rapport et déclaration du bien meuble et autres choses censées et réputées pour meubles, lettres, tiltres, et enseignements demeurés de la communauté de mariage de ladite Bourdais (f°3) et ledit deffunt Me Germain Allain son second mari suivant le présent apointement ladite Catherine Bourdais fait son rapport et déclaration comme s’ensuit cy-après de sesdits droits incertains :
    Premier, rapporte et déclare ladite Catherine Bourdais, que au temps du décès dudit defunt Me Germain Allain qui fut au mois d’août 1550, elle trouva un carton qui estoit en l’estude d’en hault dudit defunt (f°4) Allain en plusieurs espèces de monnaie d’or et argent jusqu’à la somme de 530 livres tz – Item rapporte et déclare qu’au dit temps audit décès dudit defunt il y avait de grains à la maison où il demeurait et décéda ledit Allain et encore demeure depuis ladite veuve jusque au nombre de 50 septiers de bled seigle mesure d’Anjou pour le moins, quel bled fut depuis vendu par ladite veuve partie d’iceluy à 4 livres tz chacun septier et l’autre partie (f°5) à 70 sols le septier tellement que desdites venditions dudit bled ladite veuve pris et recueilli jusqu’à la somme de 190 livres tz – Item rapporte et déclare ladite Bourdais qu’il y avait en ladite maison demeuré jusqu’au nombre de 16 poix (sic) de l’année seule de laquelle ladite Bourdais fit vendition à la raison et au prix de 25 sols tz chacun poix qui estoit lesdits 16 poix la somme de 20 livres tz – Item déclare ladite Bourdais aussi y avoir en ladite maison une haquenée au temps du décès dudit défunt Me Germain Allain, laquelle fut pareillement vendue la somme de 18 livres tz – Item rapporte qu’il y avait 2 coupes d’argent et une bague (f°6) d’or à usage d’homme dont ladite Bourdais fit vendition pour 40 livres tz – Item déclare qu’il y avait en ladite maison une esguière et 11 cuillers le tout d’argent – Item 5 bagues d’or dont y en avait 2 garnies de chacune son rubis, une autre garnie d’une turquoise, une autre où y avait un saphyr – Item déclare et rapporte ladite Bourdais qu’il y avait en ladite maison lors dudit décès 22 plats, 2 douzaines d’assiettes, une quarte, 2 tierces, 3 pintes, une chopine, 2 chopinaux, une éguyère, 2 salières, 2 bouteilles, une fontaine et une chapelle retrait d’aulx le tout d’estain – Item 7 poisles d’airain, 2 bassins d’airain, 8 chandeliers, un passe et un friquet, 3 grands chaudrons dont (f°7) y en avoit un bien vieil vieil et fort usé contenant une seille et demie, l’autre moins, et l’autre petit – Item un petit pot d’airain un autre moyen d’airain, 3 poelons aussi d’airain – Item 3 poisles à queue – Item 3 broches de fer – Item 4 paires de landiers dont y avait une paire à chambre lesquels avaient une pommette de cuivre, 2 autres petits landiers à porter le bois – tem 2 pots d’étain – Item une atise feu ung garde casse, le tout de fer et une liene aussi de fer – Item déclare et rapporte ladite Bourdais qi’il y avait lors du décès dudit defunt Alain 15 couettes garnies et 10 traverslits, l’une desquelles couette a esté baillée à la fille de ladite Bourdais mariée avec maistre Jacques Etourneulx gendre avocat Angers sieur de Epluchart, qui estait (f°8) une couette de couchette garnie de son traverslit – Item 16 orillers 2 desquels ont esté baillés à ladite femme du dit sieur de Epluchart – Item 5 serges de lit dont y en a 3 de tapisserie faite à même verdure, 2 de sayette vert jaune rouge et les 3 autres de serge blanche – Item 8 lodiers, une couverture de panne de peux de moutin, 13 courtines de linge dont y avait 4 qui n’estoient millyes ? et estoit garnies de 25 rideaux, 2 courtines de tapisserie faites à l’aiguille chacun d’icelle ayant les 4 coustés et pantes garnis de rideaux et sayette, une courte de même verdure, une courtepointe couverte de laine rouge, une garniture de 2 chaires – Item demi douzaine de tabourets faits audit point de Hongrie (f°9) – Item demi douzaine de carreaux faits audit point de Hongrie – Item une grande tante d’hermine de tapisserie, une aultre tante de hermine et sayette, un grand tapis, 2 tapis de drap – Item ladite Bourdais déclare et rapporte avoir en ladite maison au temps du décès dudit feu Allain 8 tabliers de toile de lin 5 douzaines de serviettes de toile de lin ornées, 3 nappes de grosse toile de lin, 12 draps de toile délyée pour servir aux commères à gésines, 9 souilles de mesme toile dont y en a 2 de toile de Hollande, 14 couvre-chefs à servir auxdites commères dont y en avoit 7 de toile de Hollande, 10 douzaines de drap commun dont y en avoir une douzaine de toile de gros lin, 18 douzaine de grosses serviettes (f°10) – Item 3 douzaines de nappes de toile commune, 3 douzaines d’essuis mains, une douzaine et demie de porteserviettes ou anchouaires, 27 poches, 27 chemises à usage de femme, 2 douzaines de chemise à usage d’homme – Item ladite Bourdais rapporte et déclare avoir en la demeure d’elle et dudit feu Allain une grande robe noire à usage d’homme parée de satin par le devant et par les manches, une autre robe de ostrier ? audit usage parée de velours par le collet, une autre robe de soie noire audit usage aussi parée de velours par le collet, une autre robe de drap noir aussi à usage d’homme parée de velour par le collet (f°11) une autre de drap noir à grandes manches aussi à usage d’homme, une robe courte pour aller sur les champs aussi à usage d’homme, une autre robe de sourbrun fourrée à usage d’homme, ung autre soie et satin, une autre soie et taffetas, deux soye de fin drap, une soie et oslade, 4 pourpoints dont y en avait 2 qui avaient des manches de velours, ung autre de satin et l’autre de bazin – Item une robe de fin drap noir à usage de femme, les manches parées et laquée de satin, une autre robe de fin drap noir aussi à usage de femme, laquée de satin, une autre robe de fin drap noit aussi à usage de femme laquée doublée d’oslade de Lisle, une autre robe aussi (f°12) à usage de femme parée de velours par les manches et par la queue et taffetas, une autre robe fourrée parée de panne de Lombardie, une autre robe à queue et à petites manches, une autre robe ronde à usage de femme, un manteau de serge d’Aras fourré à usage de femme, une cotte d’escarlatte doublée de vert, 2 cotes de drap noir, 4 paires de manchons l’une de velours cramoisy brun, l’autre de velours violet cramoisy, l’autre de velours noir, 3 collets à usage de femme, 2 de velours et l’autre de satin, 4 chaperons – Item ladite Bourdais a déclaré et rapporté avoir en ladite maison au temps dudit décès 4 (f°13) grands charlits, 9 couchettes, 5 grands coffres, chacun de 4 pieds de long ou environ, un petit coffre d’un pied et demi de long ou environ, un autre coffre de 2 pieds de long ou environ, un marchepied – Item un grand garde robe à bahu, 4 autre bahuts, 2 bouestres ferrées – Item 6 tables chacune d’icelles garnies de 2 traicteaux, 3 bancs à servir à table, 3 autres bancs à dossier, une chaire faite à renzes à gros pommet, une autre chaire couverte de cuir doré, 2 autres chaires à dossier, 6 chaires de bois communes, une chaire basse à sangles (f°14) une autre chaire caquetoire – Item une brouesle de bois carrée, 4 petits escabeaux, une banselle, un buffet de salle, un verrier à menuiserie, un buffet à couvercres, 2 vieux buffets, 4 brayes à brayer le lin, 4 pannes à faire la buée – Item 6 pots de fer desquels il y avait 3 grands, l’autre moyen et les 2 autres petits – Item ladite Bourdais rapporte et déclare qu’il y avait sur les lieux cy après déclarés lors et au temps du décès dudit deffunt Allain le bestail qui s’ensuit
    et premier au lieu de la Molière sis en la paroisse de La Poueze y avait 8 boeufs de harnais, 2 taureaux, 6 mères vaches, 2 génisses de 2 ans venant à 3, 2 veaux masles (f°15) d’un an à deux, 2 veaux femelles de 4 à 5 mois, 35 chefs de bergail, 12 pourceaux 6 desquels estoient prêts à tuer et 6 de nourriture – Item ung cheval à poil rouge, une jument grizonne, une autre jument boyarde, un poullain venant à 2 ans –
    Item au lieu du Bas Champt paroisse de st Martin du Fouilloux y avait 5 mères vaches, une génisse venant à 2 ans, ung veau de 6 mois, 4 pourceaux prêts à tuer
    Item au lieu des Ayriaux paroisse de Villevesque y avait 6 mères vaches, 3 veaux l’un d’un an et l’autre venant à 2 ans et l’autre de 6 mois environ, une jument boyarde avec un poulain venant à 3 ans – Item un (f°16) autre poullain de l’année, 2 pourceaux prêts à tuer, 30 chefs de brebis
    Item au lieu de Corinthaux dite paroisse de Villevesque y avait 4 mères vaches, une genisse de 2 ans, une autre génise d’un an, une jument et un poullain de 2 ans, un autre petit poullain de 4 à 5 mois, 2 pourceaux prêts à tuer
    Item au lieu de la Brandière dite paroisse de Villevesque y avait 3 mères vaches, ung veau de 4 mois et ung pourceau prêt à tuer
    Item au lieu de Chantelou paroisse de Thorigné y avait 7 mères vaches 2 taureaux de 3 ans, 2 veaux de 2 ans, 2 autres veaux de 6 mois, (f°17) 27 chefs de brebis et 3 pourceaux prêts à tuer, et dont et de tout le bestial cy dessus en appartenait audit defunt Allain et à ladite Bourdais une moitié et l’autre moitié appartenait aux métayers et closiers demeurant sur lesdits lieux –
    Item déclare et rapporte ladite Bourdais avoir reçu après le décès dudit feu Allain sondit mari les sommes déclarées cy après déclarées qui estoient de ladite communauté – scavoir de messire Denis Potery prêtre demeurant aux fauxbourgs de Sablé la somme de 200 livres tz – Item de la ferme de la Quarte que Renée Bussonneau avoit vendu audit defunt Allain la somme de 20 livres tz – (f°18) Item de ladite Bussonneau la somme de 230 livres tz pour la recousse des dites 2 000 livres qu’elle avoit vendus audit deffunt – Item du sieur d’Avaugour la somme de 15 livres – Item du chapitre de Montfaucon la comme de 4 livres – Item de messire Mathurin Piccault recepveur de la prieure de Bon Lieu la somme de 2 livres – Item du sieur de Villemoisant par les mains du defunt sieur de la Perdrix la somme d e6 livres 18 sols tz – Item d’un nomme Berne demeurant en la paroisse de Thorigné la somme de 10 livres tz – Item de defunt Robert Guillebault et de Jehan Legoux reçu 4 milliers de fagots qui vallent 15 livres le millier – Item du chantier de la prise de Beré ladite bourdais receut 70 livres (f°17) Item receu la somme de 25 livres pour recousse d’héritages qu’avait acheté ledit defunt en la paroisse de st Georges sur Loire – iItem ladite Bourdais a déclaré et rapport de bonne foy que l’admortissement par elle fait depuis le décès dudit defunt Allain de la rente et de portion d’icelle due à Guyon et Marie les Guillot pour raison du lieu de Savennière estait des deniers de la communauté dudit defunt Allain et d’elle – Item la somme de 34 livres tz qu’elle a baillée et payée depuis le décès dudit deffunt Allain pour l’admortissement de la rente due au celerier de st Nicolas pour raison de la maison et jardin sis au bourg (f°20) st Jacques estoit aussi des deniers demeurés de ladite communauté – Item la somme que ladite Bourdais a aussi baillée et payée depuis le décès dudit deffunt Allain pour l’admortissement de 40 sols tz de rente due et créée par ledit defunt Jehan Vivien son premier mary à (blanc) estoit pareillement des deniers de ladite communauté – Item ladite Bourdais déclare et rapporte aussi que le sieur Jacques Letourneux son gendre licencié ès loix sieur de Peluchart et elle firent vendition à damoiselle Anne de Blavou veuve de feu Me François Lebret des lieux des Cornilleaulx et Aireaulx dite paroisse de Villevesque pour la somme de 600 livres tz et autre somme contenue audit contrat et de fait l’un desquels (f°21) lieux appartenait à ladite Bourdais à cause de son patrimoine et l’autre estoit et est d’acquet dudit feu Allain son second mari et d’elle et que ladite somme fut incontinent baillée et payée à Me René Furet contrôleur d’Angers au moyen de la cession qu’il fist auxdits Letourneulx et Bourdais desdits droits et actions contre defunt noble homme (blanc) sieur de la Veronnière et ledit defunt Me Germain Allain desquels droits ledit defunt voulait faire poursuite contre ladite Bourdais comme lors tutrice naturelle des enfants mineurs d’ans dudit defunt Allain et d’elle, par le moyen de la vendition qui luy avait esté faire par ledit defunt Allain et ledit sieur de la Vérinière et lesquels droits lesdits Letourneux et Bourdais aureient (f°22) cédés à noble homme (blanc) de Portebise sieur du Bois de Soullaire qui leur aurait fait vendition pour pareille somme de 600 livres tz du lieu et mestairie du Bois de Soullaire avec grâce redemptrice jusqu’à certain temps, au dedans duquel ledit sieur de Soullaire avait pour la recousse rachapt et réméré dudit lieu baillé et payé auxdits Letourneux et à ladite Bourdais la somme de 600 livres tz, laquelle en auraient incontinent baillée et payée à ladite de Blavou pour la recousse et rachapt desdits lieux des Cornillaux et Ayriaux à elle vendue par lesdits Letourneux et Bourdais et que ladite de Blavou pour le temps que (f°23) court sondit contrat d’achapt a esté payé des fermes et fruits des choses de sondit contrat des mesmes deniers que ledit de Portebise a payé pour les fermes et fruits desdites choses qu’il avait vendues – Déclare et confesse que les clauses desdites venditions de la réception d’iceux n’en est rien tourné au profit dudit Letourneux son gendre et qu’il aurait ce fait à la prière et requeste de ladite Bourdais et pour luy faire plaisir et à cette fin qu’elle peust plus facilement recouvrir lesdits deniers (f°24) Premier ung contrat passé sous la cour royale d’Angers par P. Lemelle du 23 janvier 1551 contenant entre aultres choses que ladite Bourdays et chacun de Me Jacques Letourneux licencié ès loix advocat audit Angers, mari de honneste femme Anne Vivien, fille de defunt Me Jehan Vivien et Jehan Vivien Me apothicaire audit angers et Ysabeau vivien enfants dudit deffunt Me (f°25) Jehan Vivien ont transigé accordé et pacifié sur les différends et demandes portées par icelui contrat et fait lots et partages entre eux ainsi et de la forme à plein mentionnée par iceluy contrat – Item une copie en papier passée par ledit lemelle notaire royal sous ladite cour d’Angers le 3 juin 1552 (f°26) contenant que ladite Bourdais a accordé et pacifié sur certain procès et différnd qu’elle a eu contre damoiselle Renée Bussonneau dame de la Gouvryère et que icelle Bussonneau est demeurée redevable envers ladite Bourdais de la somme de 230 livres tz comme appert plus amplement par icelle dite copie pour les causes plus amplement y contenues (f°27) et mentionnées – Item l’original et minute du contrat de mariage d’entre ledit Me Jacques Letourneux et ladite Anne Vivien sa femme le le 1er septembre 1548 signé G. Allain, J. Letourneux – Item une quitance en papier signée dudit (f°28) Letourneux du 15 avril 1548 contenant que ledit Letourneux a eu et reçu dudit defunt Allain et ladite Bourdais les accoustrements nuptiaux desquels est fait mention par le contrat de mariage cy dessus mentionné pour le prix et somme de 100 livres tz (f°29) Item 2 écrits en papier le premier desquels est signé dudit Allain et Letourneux du 10 mai 1549 contenant que iceluy Letourneux a rendu auxdits Allain et Bourdais la sixième partie de la moitié des biens meubles bestes demeurées après le décès dudit defunt Me Jehan Vivien pour le prix de 60 (f°30) livres tz de laquelle somme ledit Letourneux confesse avoir reçu auparavant la célébration dudit escript la somme de 24 livres 9 sols 5 deniers tz, l’autre desdits escripts signé par ledit Letourneux et par L. Lemelle le 23 janvier 1551 contenant entre autres (f°31) choses que ledit Letourneux a esté payé dudit defunt Allain et de ladite Bourdais de la somme de 36 livres 10 sols 7 deniers tz pour le reste du contenu en l’escript cy dessus et qu’il a esté nourry luy et sadite femme par le temps et espace de 2 ans en la maison desdits Allain et Bourdais pour raison de laquelle nourriture il est tenu rapporter (f°32) à la communauté au prorata des dites 2 années au prix de 2 escuz pour trois ans – Item un compte en papier que a rendu ledit defunt Me Germain Allain comme tuteur et curateur ordonné par justice aux enfants dudit Vivien et de ladite Bourdais, à René Vivien, contenant que icelui Vivien a quité (f°33) ledit defunt Allain de la gestion par luy faite en l’exercice de ladite curatelle et tutelle et qu’il est redevable audit Allain de la somme de 200 livres tz comme plus amplement appert par la closture dudit compte signé René Vivien, M. Theard, R. Crespin le 11 août 1558 (f°34) – Item une copie du contrat d’acquest passé sous la cour royale d’Angers par M. Théard le 11 août 1558 contenant que ledit René Vivien a vendu et transporté audit Allain ses hoirs etc toutes et chacunes les choses qui luy appartenoient par la mort et trespas dudit deffunt (f°35) Vivien pour la somme de 360 livres tz ainsi que plus amplement appert par ledit contrat – Item un autre compte aussi en papier que a rendu pareillement ledit Allain en la qualité susdite à Guillaume Vivien aussi fils dudit deffunt Me Jehan Vivien contenant que lesdits Allain et Vivien ont accordé et pacifié (f°36) la gestion et entremise de ladite curatelle et autres choses à plein mentionnées par iceluy compte par la lecture duquel il appert que ledit Vivien a vendu audit deffunt Allain ses hoirs etc pour demeurer quite envers luy de choses désignées par ledit compte et vendition sur ce faite pour la somme de 342 livres 19 sols 6 deniers tz passé ledit compte et vendition (f°37) sous la cour royale d’Angers par Lemelle le 8 juin 1549 – Item un contrat d’acquest passé sous la cour royale d’angers par Me Théard le 13 mars 1545 contenant que Jehanne Drouyn veuve de feu Jehan (f°38) Souchet a vendu audit deffunt allain une planche de vigne sise au cloux appellé le Cloux du Baschapt en la paroisse de st Martin du Fouilloux pour la somme de 8 livres 10 sls tz – Item une lettre en parchemin signé Vinier, Jouaneaulx, G. Allain de vendredi 10 mars 1541 contenant que Me Jehan Jouaneaulx et Catherine (f°39) Lefebvre sa femme ont confessé qu’ils avaient retiré le lieu des Couilleaux dit Crotin et les vignes appellées les vignes du Bois Symon le tout sis en la paroisse de Villevesque pour et au nom dudit defunt Allain et à son profit suivant la promesse qu’ils luy en avaient faire auparavant que retirer lesdites choses sur la veuve et héritiers de feu Guillaume Chesneau par retrait lignaiger (f°40) par lequel appert en oultre ce que dessus que ledit Jouanaulx et sadite femme ont cédé et transporté audit Allain toutes les choses cy dessus mentionnées pour la somme de 493 livres tz – Item un contrat en parchemin passé sous la cour royale d’Angers par Me Théard le 5 juillet 1543 contenant que lesdits (f°41) Jouaneaulx et sadite femme ont loué, ratifié et approuvé ledit texte cy dessus mentionné en date du vendredi 10 mars 1545 – Item un acte en parchemin signé G. Garnier et P. Champion du 4 avril 1541 avant Pasques

      à suivre

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    Partage des biens de défunts Louis Bourdais et Marie Hermoin, Angers et Thorigné 1526

    Le partage qui suit est riche en informations, mais aussi il ouvre de nombreuses hypothèses quant à l’ascencion de mon Louis Bourdais, qui est sieur de Peju et demeure marchand fermier à Thorigné en 1602.
    Si Peju ne figure pas dans ce partage, néanmoins ce partage donne plusieurs lieux dont 3 sont sur Thorigné : Le Haut Boujard, Villiers et Fougeré. Donc, le défunt Louis Bourdais et/ou son épouse Marie Hermoin, avaient des racines et tous leurs intérêts sur Thorigné. Mais ils vivaient à Angers la Trinité et sont une famille de marchands tanneurs à la Trinité, d’après ce que l’on peut remonter jusqu’en 1527, donc il s’agit probablement d’une famille de marchands tanneurs de Thorigné, dont partie se serait installée à Angers la Trinité, laissant sans doute une autre partie sur Thorigné gérer les biens.
    Quoiqu’il en soit, cette famille est assez aisée, et illustre le rang social des marchands tanneurs qui s’étaient élevés dans la hiérarchie des artisans manuels !!!!! je pense qu’en fait ils avaient des domestiques qui travaillaient manuellement pour eux, ce que nous appellerions de nos jours des ouvriers, et que eux se contentaient la plupard de leur temps de diriger en assurant achats, vente et comptabilité.
    J’ai mis en italique les questions et hypothèses qui s’ouvrent avec cet acte.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 14 juin 1526 en notre cour du pallays d’Angers endroit par devant nous (Guyon notaire) personnellement establis chacuns de Loys Bourdays d’une part et maistre Jehan Vivien à cause de Katherine Bourdais sa femme d’autre, héritiers en partie de deffunt Loys Bourdais en son vivant marchand demourant en ceste ville d’Angers et Marie Hermoin sa femme comme aussi de feue Nicolle Bourdays fille dudit feu Loys Bourdais

      [ici, le défunt Louis Bourdais n’aurait eu qu’un fils Louis Bourdais qui épousera l’année prochaine Renée Cerizay, mais nous allons découvrir au fil de l’acte que le défunt a probablement eu 2 lits]

    soubzmectant eulx leurs hoirs etc confesse avoir fait et encores etc font entre eulx les partaiges des choses héritaulx à eulx appartenant cy après déclarés en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que audit Loys Bourdays est et demeure par ce présent partaige pour luy ses hoirs la moitié par indivis des lieux et appartenances du Hault Boujart et Villiers

      [cette moitié ne voit pas dans le lot de Vivien l’autre moitié, donc ils n’ont pas l’autre moitié, et nous allons découvrir ci-dessous qu’effectivement il y a eu d’autres cohéritiers et un autre partage auparavant qui serait le signe d’un autre lit soit du feu Louis Bourdais soit de la feue Marie Hermoin]

    et 2 quartiers de vigne appellés le Quartier Davy sis et situé le tout en la paroisse de Thorigné avecques la somme de 20 sols tournois de rente deuz sur une maison sise au bourg de Thorigné baillée à icelle rente par ledit feu Loys Bourdays à ung nommé Guillaume Bonneau ; Item la terre de Paimpenart et ung petit pré sis près ledit bourg de Thorigné et tout ainsi que ledit feu Loys Bourdayx possédait et exploitait lesdites choses ; Item 10 quartiers de terre et pré sis en et au dedans de la conté de Beaufort en la paroisse de Saint Mathurin acquis par ledit deffunt de la veufve feu Me Jehan Ridart : Item 2 quartiers de vigne appellée Beaurepoux près le chemin tendant d’Angers aux Ponts de Sée ; Item les maisons jardin et leurs appartenances sises en ceste ville d’Angers en la paroisse de la Trinité en la rue de la Simonère que tient à tiltre de ferme ou louaige la veufve feu G. de la Chasse ; Item une quarte partie des choses de Fougeré et ès environs ainsi qu’il leur est demeuré par partaige fait avecques leurs autres cohéritiers

      [à cette quarte partie, il faut ajouter l’autre quarte partie que Vivien va avoir ci-dessous, donc à eux 2 les 2 héritiers de Louis Bourdais et Marie Hermoin ont en tout la moitié des choses de Fougeray, ce qui laisse supposer que le partage dont il est question évoque 2 lits, mais on ne peut dire si c’est Louis Bourdais ou Marie Hermoin qui a eu 2 lits. Si c’est Louis Bourdais, ce qui a le plus de chances d’être, il aurait donc peu avoir plus d’un fils, et je descendrais de l’autre fils qui donnera Louis Bourdais sieur de Peju en 1602 mon ancêtre]

    Item une tierce partie de tel autre droit demeuré audit Loys Bourdays ès acquets faits par ladite feue Nycolle Bourdays et Jacques Veillet son mary.
    Et audit Vivien est et demeure par ce présent partaige pour luy ses hoirs le lieu et appartenances des Heraulx sis et situé en la paroisse de Villevesque ;

      [ici peu d’hypothèses sauf à penser à une génération au dessus du côté du défunt ou de son épouse Marie Hermoin, mais peu probable que ce soit un acquêt du couple, car il aurait regroupé ces achats donc centrés sur Thorigné et environs]

    Item la moitié des maisons et appartenances sises en ceste ville d’Angers d’entre la rue des Carmes ;

      [je fais ici la même remarque relative au terme « MOITIÉ », qui signifie là encore que l’un des deux du couple a eu 2 lits, mais en tous cas, il semble que la maison d’Angers est bien le signe qu’ils s’étaient installés à Angers]

    Item les deux huitiesmes parties des lieux de Champtocé et du Baschaux ;

      [je n’ai aucune idée pour identifier ces lieux ?]

    Item les deux tierce parties de tel autre droit ès acquets faits par ledit Veillet et sadite femme pendant leur mariage ; Item une quarte partie des choses de Fougeré et tout ainsi qu’il est contenu ès partaiges desdites parties et de leurs autres cohéritiers respectivement,

      [encore une évocation d’un probable second lit de l’un ou l’autre, en tous cas Fougeré est à Thorigné]

    et paieront chacun d’eulx ou leurs aians cause respectivement à l’advenir les devoirs et charges deuz pour raison des choses à eulx demeurées par cedit partaige, et pour ce que les choses demourées audit Loys Bourdays par ces présents partaiges sont de plus grant valleur que les choses demourées audit Vivien et que autrement généralement les choses ne se pouvoient départir entre eulx, ledit Bourdays est demouré tenu envers ledit Vivien en la somme de 80 livres tz, et icelle somme luy a promis paier ou rabattre sur ce que ledit Vivien luy doit, desquels partaiges et divisions ainsi faits comme dit est lesdites parties sont demourées à ung et d’accord et à iceulx et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir sans jamais aller ne venir encotre etc et lesdites choses ainsi partaigées comme dit est garantir etc et ladite somme de 80 livres tournois paier ou rabattre par ledit Bourdays audit Vivien etc et eulx entre garder leurs dits héritages ? etc obligent etc renonçant etc foy jugement condemnation etc ce fut fait et donné au lieu d’Angers en la maison dudit Vivien en présence de Collas Defrance, Guillaume Teneau ? et Pierre Vivien tesmoins ad ce requis

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    Contre-lettre de Louis Bourdais mettant hors de cause ses cautions, Thorigné 1611

    Louis Bourdais est mon ancêtre, et fermier important puisqu’il peut emprunter 1 200 livres à Angers en trouvant 2 cautions.

      Voir mon étude des BOURDAIS

    La contre-lettre est finalement l’acte le plus important, car elle précise qui est le véritable emprunteur, et donne pour le reste tous les détails tels que montant, prêteur et noms des cautions. Voici donc la contre-lettre de Louis Bourdais.

    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 15 octobre 1611 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers honorable homme Loys Bourdais marchand demeurant à Thorigné lequel soubzmis soubz ladite cour a recogneu et confessé que ce jourd’huy auparavant ces présentes à sa prière et requeste et pour luy faire plaisir seulement honorable homme sire Jean Lebreton l’aîné marchand et Me Gabriel Bernard sieur de la Hussaudière advocats Angers se sont avec luy solidairement mis et constitué vendeurs en la somme de 75 livres de rente hypothécaire vers sire Georges Vivien marchand Me apothicaire Angers pour la somme de 1 200 livres tz payée contant comme appert par le contrat qui en a esté fait et passé par devant nous et combien que par iceluy apparaisse que les dits Bernard et Lebreton ayent eu et receu ladite comme ledit Bourdais néanmoins la vérité est qu’à l’instant dudit contrat ladite somme a pour le tout esté prise et retenue par ledit Bourdais sans que d’icelle il en soit rien demeuré ès mains desdits Bernard et Lebreton ne partie d’icelle tournée à leur profit partant a ledit Bourdais promis payer servir et continuer ladite rente au jour et terme porté par ledit contrat, et de tout le contenu en iceluy acquiter libérer et indemniser tirer et mettre hors lesdits Bernard et Lebreton et leur en fournir en leur décharge lettres d’extinction et amortissement tant en principal qu’arrérages dedans deux ans prochainement venant à peine de toutes pertes despens et intéresets stipulés et acceptés par lesdits Lebreton et Bernard en cas de défault
    à ce tenir etc et à payer etc et aux dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me François Richeu et Estienne Mestivier demeurant Angers tesmoins

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    Contrat de mariage de Yves Cirot, épinglier, avec Marguerite Cothereau, Angers 1594

    Autrefois, on ne connaissait pas le trombone ni l’agrapheuse métalique, ni autres procédés de liassage, mais on savait fort bien liasser chez les notaires
    1 – lorsque le double feuillet ne suffisait pas à l’acte et qu’il fallait ajouter une page, alors le notaire utilisait une épingle, exactement identique aux épingles à une tête métalique des couturières
    2 – lorsqu’il voulait effectuer une liasse plus épaisse, il cousait un fil de peau et faisait un noeud

    Mais les couturières d’antan devaient en utiliser beaucoup, et selon Diderot la filière fabrication et commerce des clous est la même que le filière épingle. Et vous allez même découvrir qu’il cite la filière Normande.
    C’est ce que j’ai constaté depuis longtemps et nommé la ROUTE DU CLOU, qui est depuis 11 ans sur mon site :

      Voir ma page sur la ROUTE DU CLOU


    Planche de l’Encyclopédie Diderot, article Epinglier

    épinglier – celui qui fait ou qui vend des épingles (M. Lachiver, Dict. du monde rural, 1997)
    ÉPINGLIER, s. m. (Commerce) marchand qui vend des épingles, des clous d’épingles, des touches, des aiguilles, &c. Les Epingliers à Paris font un corps gouverné par trois jurés, dont la jurande dure deux ans. On les élit à deux reprises différentes ; au mois de Mai on en élit deux, l’année suivante on élit le troisieme, & ainsi de suite. Les statuts de cette communauté sont très-anciens. Leur principal travail étoit autrefois les épingles : mais depuis que les vivres sont devenus plus chers, & Paris plus peuplé, ils ne les font plus, ils les tirent de Laigle & autres endroits de la Normandie, où les ouvriers sont à meilleur compte. (Encyclopédie Diderot)

    Ceci dit, je pense que l’épinglier dont il est ici question est un marchand, par un fabricant, et que sa marchandise venait de Normandie.
    Enfin, vous allez voir que le mariage pressait car les parents de la jeune fille ont déjà versé la dot et une grande partie des meubles, ce qui est plus que rare avant le jour de la bénédiction nuptiale !

    ce contrat de mariage est le 100ème totalement retranscrit et analysé sur ce blog, avec une page HTM jointe qui dresse leur table en ordre social, allant de 50 000 livres de dot à rien du tout, et une ligne de démarcation entre la bourgeoisie aisée et le reste

    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 4 juillet 1594 après midy, (Goussault notaire Angers) Traitant et accordant le mariage futur espéré estre fait consommé et accomply entre honnestes personnes Yves Cirot espingleur demeurant en ceste ville fils de défunts Jehan Cirot et Anthoinette Garsenlan vivant paroissiens de la Trinité d’une part

    et honneste fille Marguerite Cotereau fille de honnestes personnes Mathurin Cotereau et Jehanne Vivien demeurant audit Angers paroisse de Saint Maurice d’autre part
    et auparavant aucune bénédiction nuptiale ont esté entre les parties faits les accords pactions et conventions qui s’ensuivent
    pour ce est-il que en la cour royale d’Angers endroit etc personnellement establis ledit Cirot demeurant en ceste ville paroisse de Saint Maurice d’une part et ladite Marguerite Cotereau demeurant audit Angers dite paroisse d’autre part
    soubzmettant respectivement etc confessent avoir fait et font entre eulx les conventions matrimoniales accords et pactions qui s’ensuivent c’est à savoir que ledit Cirot avecq le vouloir et consentement de sire Gervais Duvacher ? demeurant en la paroisse de la Trinité de ceste ville, Jehan Garsenlan notaire en cour laye demeurant à Sainte Jame, François Dechasleau demeurant audit Angers ses oncles a promis et par ces présentes promet prendre à femme et espouse ladite Cothereau laquelle Marguerite Cotereau avecq le vouloir et consentement de sesdits père et mère a aussi promis prendre à mary et espoux et sollemniser ledit mariage en face de sainte église catholique apostolique et romaine si tost que l’ung en sera requis par l’autre
    en faveur duquel mariage qui autrement n’eust esté fait lesdits Cothereau et Vivien ont promis donner auxdits futures espoux la somme de 33 escuz ung tiers (100 livres) et des meubles pour la somme de 16 escuz deux tiers (50 livres) laquelle somme de 33 escuz ung tiers ledit Cirot futur espoux confesse avoir eue et receue desdits Cothereau et sa femme tant par devant nous qu’auparavant ce jour tant en deniers que marchandises et dont il s’estait tenu comptant et sur lesdits meubles ont confessé avoir aussi receu desdits Cothereau et Vivien ce jour d’huy pour la somme de 9 escuz 27 sols tz dont il s’et aussi tenu comptant et ont quité etc
    et le reste desdits meubles montant 7 escuz 13 sols lesdits Cothereau et sa femme ont promis payer auxdits futurs espoux toutefois et quantes
    et lesdites sommes de 33 escuz ung tiers et de 16 escuz deux tiers lesdits Cothereau et Vivien ont donné à leur dite fille en advancement de droit successif rapportable et qui sera censé et réputé son propre patrimoine et matrimoine et rapporable
    et outre lesdits Cothereau et sadite épouse ont aussi donné et baillé auparavant ce jour auxdits futurs conjoints comme ils ont confessé une robe noire et un cotillon en couleur de pourpre avec ung chappron doublé de satin que les dites parties ont apprécié à la somme de 13 escuz deux tiers rapportable comme dessus

      c’est tout bonnement merveilleux, car nous avons même la couleur !

    et a ledit Cirot futur espoux constitué et constitue douaire à sadite future espouse sur tous et chacuns ses biens suivant le coustume de ce pays et duché d’Anjou
    ce que lesdites parties ont stipulé et accepté, auquel contrat de mariage et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent respectivement etc renonçant etc foy jugement condemnation
    fait et passé audit Angers en la maison desdits Cothereau et sa femme présents Hercules Trocheau Me seinturier (sic) et Me Julien Tousseau et François Tomasseau pratiiens demeurant audit Angers

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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