En attendant l’IA qui fera tout à ce qu’on raconte, je bosse et je doute que l’IA puisse faire mieux un jour quand je bute sur l’illisible.

introduction

Une pub récente à la télé voulait nous faire croire que l’IA sait tout déchiffrer. J’en doute chaque jour en déchiffrant le registre de Provins Saint Ayoul, où l’encre était sans doute peu chère, ou bien les plumes mal taillées, ou bien le papier fabriqué façon buvard, sans oublier les prêtres manifestement pressés de bacler la rédaction des actes de baptême…

bon courage à l’IA

de nombreux actes comme celui qui est dessus, comme si le papier en haut était plus buvard qu’au milieu de la page.  Je peux seulement retranscrire qu’il s’agit sans doute de Jean fils de Claude Blanot et je mets cela en doute, et pour le nom de la mère, du parrain et de la marraine, je renonce.

QUAND L’IA S’Y METTRA, JE LUI SOUHAITE BON COURAGE !

Mais c’est sans doute pour une date bien connue, la saint Glinglin. Alors en attendant j’ai encore du courage pour bosser… tant je doute que l’IA puisse un jour y parvenir.

 

Antoine Lailler à Padoue en 1585 en pélerinage à son saint, sans doute avait-il perdu quelque chose ?

Je remets l’acte d’hier, avec le réméré au pied de l’acte et j’avais fait une erreur de lecture du patronyme ERNAULT sieur de la Daumerye, celui qui fera le réméré en 1589.

C’est la saint Antoine. Et je découvre un acte de 1585 relatant qu’Antoine Lailler est à Padoue ! Il y a 1380 km pur y aller, et le voyage devait durer plusieurs mois. En fait il fait le tour de l’Europe. Les administrateurs qu’il a nommé pour gérer ses biens mettent en gage l’une de ses terres à Combrée, et l’acquéreur n’est autre que René Louet conseiller du roi lieutenant particulier en l’élection d’Anjou. Le réméré est fait par Jacques Ernault en 1589 l’un des 3 vendeurs au nom d’Antoine Lailler absent. Il a racheté les droits entre temps car il était toujours possible d’acheter un droit de réméré. René Pelault, l’un des covendeurs, est mon ancêtre et proche parent d’Antoine Lailler mais pour Ernault et Constantin jen’ai pas trouvé de liens avec Antoine Lailler.

« Ancienne[1] terre seigneuriale avec manoir noble encore debout il y a quelques années. M. de Falloux, propriétaire actuel, en a employé les pierres à rebâtir la ferme de l’Epinay et celle de la Grande-Métairie, et la charpente de son château de la Maboulière. La chapelle, encore debout, sert de grange. – La terre relevait de Champiré-Baraton, partie, avec son moulin de la Haie-Joulin et appartenait en 1450, 1461, à Jean Pelault, écuyer, seigneur aussi d’Érigné, René Pelault 1498, 1513, Guyonne de La Barre 1544, veuve d’Adrien Pelault, Antoine Lailler 1578, qui part en mars 1585 et ne revient qu’en 1589 « d’Italie, Pologne, Allemagne, Turquie et autres nations estranges » pour mourir en octobre 1590 (E4264). – Sa veuve, Catherine de Mondamer, qui vend la terre en 1597 à Yves Toublanc, écuyer, avocat général au Parlement de Bretagne ; – Gabriel Morel, écuyer, 1655, 1658 ; – sa veuve, Marie de Loberan, 1666 ; – François Morel, chevalier, 1687, 1691 ; – sa veuve, Marguerite de Farcy, 1693, 1696 »

[1] C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876

Et pour le fun, je n’ai jamais cru en Saint Antoine quand je perds quelque chose, et Antoine Lailler était sans doute tout simplement en pélerinage à son prénom, tout comme moi j’ai bien été au mont Saint Odile ! 

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E4260 :

Le 22 septembre 1585 en la cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement estably noble homme René Pelault sieur du Boys Bernier et y demerant paroisse de Nouellet honnorable homme Me Jacques Ernault sieur de la Daumerye conseiller du roy au siège présidial d’Angers et Robert Constantin sieur de la Fraudière advocat audit siège, demeurant audit Angers, tant en leurs noms que pour et au nom et comme procureurs et eulx faisant forts de noble homme Anthoyne Lailler sieur de la Roche de Noyant estant de présent en la ville de Padoue et en vertu de procuration par ledit Lailler par devant nous passée le sabmedy 9 mars dernier et de damoiselle Catherine de Mondamer femme et espouze dudit Lailler et sa procuratrice demeurante audit lieu de la Roche paroisse de Noyant, auxquels lesdits Lailler et Mondamer son espouze, lesdits establys ont promys et promettent faire ratiffier et aprouver ces présentes et en bailler et fournir lettres de ratiffication et obligation en forme deue dedans 6 mois prochainement venant à peine de tous intérests ces présentes néantmoins etc soubzmettant lesdits establys esdits noms et quallités eulx et chacun d’eulx et chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc confessent avoir aujourd’huy vendu quité ceddé délaissé et transporté (f°2) et par ces présentes vendent quitent cèddent délaissent et transportent perpétuellement par héritage et promettent garantir de tous troubles et empeschements à noble homme René Louet conseiller du roy lieutenant particulier de monsieur le sénéchal d’Anjou, à ce présent stipullant et acceptant et lequel a avecques l’advis de noble homme Jehan de Charnyères sieur de la Bouchefollière conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretagne achapté et achapte par ces présentes tant pour luy que pour damoiselle Lucresse Thevin son espouze leurs hoirs etc la terre fief et seigneurie de l’Espinay de Combrée sise et située en la paroisse de Combrée composée de maison seigneuriale fief et seigneurie hommes hommages subjects et vassaulx droits de dixmes féodales cens rentes et debvoirs, de deux mestairyes l’une appellée la mestairye de l’Espinay composée de maison jardins de 62 journaulx de terre labourable prés vignes bois et des autres compositions et l’autre mestairye appellée la Davyaye aussi composée de maisons rues yssues jardins vergers et de 81 (f°3) journaulx de terre ou environ prés chasteniers et autes compositions comme ledit lieu de l’Espinay terre fief et seigneurie et mestairyes qui en dépendent se poursuivent et comportent avecques toutes et chacunes leurs appartenances et dépendances sans aucune chose en excepter retenir ne réserver, ledit lieu terre fief et seigneurie de l’Espinay tenu de la terre fief et seigneurie de Champiré Baraton à foy et hommage et au service cens et debvoirs anciens et acoustumés que les parties advertyes de l’ordonnance royale ont vériffié ne pouvoir déclarer, franc et quite du passé ; transportant etc et ests faite la présente vendition pour le pris et somme de 700 escuz sol évalués à la somme de 2 100 livres baillée et fournye par ledit sieur de la Bouchefollière des deniers dudit sieur lieutenant et de sa femme le jour d’hyer recus de noble homme Georges Morin et desquels ledit sieur de la Bouchefollière s’estoit chargé pour ledit sieur lieutenant et sadite espouze, quelle (f°4) somme de 700 escuz soleil lesdits vendeurs esdits noms ont eue prinse et receue dudit de Charnyères pour et au nom dudit sieur lieutenant et son épouze en 2 800 quarts d’escu en présence et au veu de nous le tout au poids et pris de l’ordonnance royale, dont ils se sont tenuz à contant et en ont quicté et quitent lesdits sieur de la Bouchefollière et ledit sieur lieutenant et sa femme, en laquelle vendition faisant ont lesdits vendeurs esdits noms retenu et réservé retiennent et réservent par ces présentes grâce et faculté laquelle leur a esté concéddée et octroyée par ledit achacteur de pourvoir par lesdits vendeurs esdits noms rescousser et rémérer lesdites choses vendues et transportées comme dit est du jour d’huy jusques à 2 ans prochainement venant en payant et reffondant par lesdits vendeurs esdits noms ou l’un d’eulx leurs hoirs etc audit sieur lieutenant et à sa femme leurs hoirs etc avecques l’advis et en présence dudit sieur de la Bouchefollière pareille somme de 700 escuz soleil par ung seul et entier payement avecques tous autres loyaulx (f°5) coustements ; et laquelle vendition garantir etc et aux dommages lesdits vendeurs …

– Le mercredi 10 juillet 1591 en la cour du roi notre sire à Angers endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement establiz noble homme René Louet sieur de la Souche conseiller du roy lieutenant particulier en l’élection d’Anjou et siège présidial d’Angers et demoiselle Lucresse Thevin son espouze dudit sieur Louet autorisée par devant nous quant à l’effet et contenu des présentes soubzmetant lesdits establis eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division confessent avoir aujourd’huy eu et receu de noble homme Me Jacques Ernault conseiller du roy et juge magistrat ausit siège, sieur de la Daumerye  l’un des eschevins de la ville et mairie d’Angers demeurant audit Angers à ce présent stipulant et acceptant la somme de 700 escuz soleil revenant à la somme de 2 100 livres pour la recousse et réméré de la terre fief et seigneurie de l’Espinay située en la paroisse de Combrée vendue audit sieur Louet et sadite femme par ledit Ernault noble homme René Pelault sieur du Boysbernyer et noble homme Robert Constantin sieur de la Fauldrière par contrat du 22 septembre 1585 dont la minute est demeurée, pour pareille somme de 700 escuz o condition de grâce qui encore dure, quelle somme de 700 escuz lesdits Louet et sadite femme ont eue prise et receue dudit Ernault et de ses deniers ainsi qu’il a dit et déclaré …

Laurent Hiret, curé des Rosiers (49), emprunte 400 L par obligation, 1635

Pourquoi un curé emprunte-t-il une telle somme ? Est-ce que l’église des Rosiers a besoin de travaux ? Ce Laurent Hiret est de la famille de l’historien et il a eu besoin de cautions, qui sont tous issus de la région de Pouancé, et qui sont solidaires en tant que proches voisins plus qu’en tant que proches parents, car autrefois la solidarité était souvent entre amis et voisins autant qu’entre parents. Et j’en profite pour vous inviter encore à une page de paléographie, cela vous sera sans doute utile un jour quand je ne serai plus là !

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E6-112 – Voici sa retranscription

« Le 17 février 1635[1] par devant nous Louis Coueffe notaire royal Angers furent présents establis et duement soubmis vénérable et discret Me Laurent Hiret prêtre curé des Roziers y demeurant, honnorable homme Laurent Hiret son père marchand ciergier demeurant en cette ville paroisse de la Trinité, et noble et discret Me Pierre Garande prêtre docteur en théologie grand archidiacre et chanoine en l’église d’Angers demeurant en la cité dudit lieu, lesquels chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs boirs renonçant au bénéfice de division discussion et ordre etc, ont reconnu et confessent qu’à la prière et requeste et pour faire plaisir seulement Me Michel Gault sieur de la Basse-Cour et Olivier Hiret sieur du Drul avocats au siège présidial de cette ville aussi pareillement se sont ce jourd’huy en la compagnie desdits les Hiret père et fils constitués vendeurs solidaires sur tous leurs biens présents et futurs vers Me Pierre Lechat conseiller du roy lieutenant général criminel d’Anjou de la somme de 22 L 4 s 6 d de rente hupothéquaire annuelle et perpétuelle payable fin de chacune année moyennant la somme de 400 L de principal payée contant comme il en appert plus à plein par le contrat de ce fait et passé par nous (f°2) à l’instant, duquel lesdits établis ont pris reçu et emporté ladite somme de 400 livres sans qu’il en soit rien demeuré ni tourné aucune chose au profis desdits Gault et Olivier Hiret, au moyen de quoi lesdits établis s’obligent solidairement payer chacun an ladite rente, faire le rachat et amortissement, en acquiter lesdits Gault et Olivier Hiret les tirer et mettre hors dudit contrat …

[1] AD49-5E6/112

Bétisier de l’orthographe des prénoms : je vous laisse déchiffrer pour le plaisir

Autrefois notaires et prêtres écrivaient phonétiquement ce qu’on leur disait pour ce qui concerne les noms, prénoms et noms de lieux, et parfois cela devient amusant. Ici c’est le notaire de Tinchebray dans l’Orne, et je vous rassure ce prénom je le connais beaucoup car elle est marraine plusieurs fois dans mes Aumont avec l’orthographe de son prénom correctement écrit.
Je vous laisse deviner le prénom ici écrit par le notaire pour vous amuser un peu, car j’ai compris à la télé que la mode était aux bétisiers.
Marguerite Aumont fille de feu Julien et de … Garnier ses père et mère d’autre part, tous deux de la paroisse de Beauchesne, auquel traité

Clément Gault de la Grange reçoit 623 livres de la duchesse de Mercoeur en 1612, mais je suis enpanne pour la retranscription et demande de l’aide

Il s’agit toujours du même Clément Gault de la Grange que celui vu en 1613 etc… sur ce blog. Ici, il va recevoir une indemnité de 500 livres plus les intérêts depuis 1608 donc 623 livres au total, de la duchesse de Mercoeur.
Voici la référence de l’acte : MC/ET/VIII/582 fol. 408 ; fol. 409, 410 LUXEMBOURG (Marie de) duchesse de MERCOEUR § Quittance de Clément GAULD de LA GRANGE à Marie de LUXEMBOURG ; Procuration de Marie de LUXEMBOURG à Etienne CONSTANT, son secrétaire. Ratification par Marie de LUXEMBOURG d’une indemnité passée en son nom par ledit CONSTANT à Saint-Chamas en Provence.
Et voici les 2 vues et ma retranscription en panne, un grand merci à ceux qui pourraient m’aider :


« Le 12 octobre 1612

  1. Fut présent en sa personne noble homme Clément Gauld sieur
  2. de la Grange demeurant à présent rue St Louis paroisse St
  3. Eustache lequel de sa libre volonté a recognu et confessé
  4. avoir receu de très haute et puissante princesse dame
  5. Marie de Luxembourg duchesse de Penthièvre
  6. princesse de Martigues douairière de Mercoeur veuve de défunt
  7. messire le duc de Mercoeur … comme estant
  8. tutrice … de noble dame la duchesse de Vendosme sa fille et de defunt le duc de
  9. Mercoeur par les mains de noble homme Me Nicolas
  10. Daniel trésorier de madame la duchesse présent et acceptant
  11. la somme de 623 livres …
  12. savoir 500 livres tz de principal …
  13. valet … et pour intérests de
  14. ladite somme … échus depuis le 7 novembre
  15. 1608 jusqu’aujourd’huy, le tout suivant
  16. … audit sieur de la Grange que ladite
  17. Dame de Mercoeur …
  18. les deniers qu’il debvoit à ladite dame duchesse de Mercoeur esdit
  19. nom …

 

 

Fut présente en sa personne très haute et puissante princesse de Luxembourg duchesse de Penthièvre … princesse de Martigues, laquelle tant en son nom que comme ayant l’entière administration des biens de madame la duchesse de Vendosme sa fille, a fait audit titre son procureur … noble Estienne Constant son secrétaire, auquel elle a donné pouvoir et puissance de se transporter en ladite principauté de Martigné pays de Provins ? et

Recevoir la foy et hommage de ceulx qui nouvellement se sont habitués, comme à

L’écriture de la lettre P en 1540 ressemble si fort à un X que beaucoup s’y trompent, ne vous trompez pas – voici CHALOPIT

Il y a de très longues années, mon amie Renée, aujourd’hui défunte, avait les CHALOPIT dans ses ascendants, et je me souviens que beaucoup voulaient lire CHALOXIT et je m’aperçois que je n’ai pas mils les preuves en ligne, alors voici une des preuves du patronyme CHALOPIT car il est greffier en 1541 lors des assises de la seigneurie d’Armaillé, donc le voici dans le chartrier. En outre, cette page du chartrier est depuis longtemps en ligne sur mon étude de la famille GAULT car il s’agit de mes ascendants GAULT et Chalopit a épousé avant 1540 la fille de mes Gault. Pour que vous voyez bien l’écriture du P je vous mets la vue du chartrier qui est sans appel et je ris en écrivant APPEL car l’écriture ressemble bien AXXEL dans le chartier, allez vite voir ces fameux P qui ressemblent à des X pour les débutants en paléographie, mais sont bien des P comme dans APPEL

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E1134 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

(AD49-E1134-f°125) « Le 15 mars 1540 (Pâques était le 28 mars en 1540 donc avant Pâques et donc le 15 mars 1541 nouveau style) Jacques, René et Jullian les Gaulds, Robert Chalopit mari de Perrine Gauld estoient appelés vers cour comme héritiers de feu Jehan Gauld « l’ouste » en son vivant seigneur du Tertre qui estoit appellé vers cour pour plusieurs demandes de ventes et exibitions de contratz, mesmes du contact par lui fait avec Jacques Sergent pour raison de partie du lieu du Tertre aux Sergents et du contrat par lequel il estoit entré es choses de petit Jehan Sergent sises audit lieu du Tertre – aussi du contrat par lui fait avec Jehan Beauxamys pour raison d’une pièce de terre appellée le Ponceau contenant 7 boisselées de terre ou environ – et pareillement du contrat par lui fait avec ledit Beauxmays et Jehan Denyau pour raison de 33 cordes de pré ou environ sises près la Goupillère – et du contrat par lui fait avec ledit Beauxamys pour raison de 3 boisselées de terre ou environ sises en Pellouaille – Item du contrat fait par ledit feu Gault avec Michau Charpentier pour raison d’une pièce (f°125v) de terre nommée le Trouvere contenant 3 boisselées de terre – et d’un aultre aussy par lui fait avec ledit Charpentier pour raison d’une pièce de terre nommée le grand noyer et une quantité de chesnaye près le boys de la Menardraye – Item du contrat par lui fait avec Jehan Poisson et Guillemine Sergent sa femme et du contrat par lequel ledit Poisson estoit entré en une piecze de terre sise près la Fontaine aux Gaulds qui fut Jehan Beauxamys – aussy pour savoir par lequel contrat il estoit entré es choses de Jacques Benastre – Item du ontrat fait par ledit Benastre d’une pièce de vigne sise au clos au Liepvre qui fut Jehan Denyau et Magdelaine Gault – aussi des contratz par lui faitz avec Jehan Gerard de Noëllet mari de la femme feu Jehan Houdié – Item du contrat par lui fait avec Guillaume Falluard et la veuve feu Jehan Falluard – et du contrat fait par ledit feu Jehan Falluard avec Jehan Bardocel et Jehan Cherel pour raison de certaines choses sises en ce Pouancé – et (f°126) pareillement du contrat fait par ledit feu Gault avec Guillaume Lavocat – et pour respondre au procès dudit Lavocat qui estoit appellé en exhibition de plusieurs contrats d’achat par lui faitz avec Pierre Gohier pour raison de la Brochaye – et du contrat fait par ledit Lavocat avec Jehan Bommier et sa femme d’une pièce de terre sise près le carrefour de ladite Brochays – item du contrat par ledit feu fait avec Jehan Gerard de Noëllet qui estoit appellé auprès de feu Jehan Houdyé pour exhiber le contrat par lui fait avec Marin Revers – et du contrat par lequel il estoit entré es choses de René de Gennes – et pour respondre auprès dudit Gennes qui estoit appellé pour exhiber les contratz par lesquelz il estoit entré es choses par lui transportées audit feu Gault – et en la demande que l’on faisoit audit (f°126v) d’avoir pesché avec filletz baches nasses et autres engins au reffoul[1] et estangs de la cour de céans ou ledit feu Gault auroit fait … d’assignation d’avoir ce fait et entreprins sur le domaine de la cour –  et plusieurs assignations d’en informer – Présents aujourd’hui en jugement lesdits René, Jacques et Jullian les Gaulds et Chalopit audit nom qui ont exibé plusieurs desdits contratz et quittance des ventes pour raison d’iceulx – au moyen de laquelle exhibtion aussi que ledit René Gault est fermier de la seigneurie de céans pour les ventes issues et amendes et esmoluments de fief deus à la cour de céans de tout le temps passé qui s’est tenu à content de toutes lesdites ventes issues et amendes et en a quité sesdites choses si aulcunes lui estoient deues du passé pour raison desdits contrats et avons lesdits Gaulds et Chalopit esdits noms et chacunes d’icelles envoyé sans jour et sans amende et pour ce ledit Chalopit est greffier ordinaire de la cour de céans avons admis et admettons pour greffier (f°127) de la présente François Leconte notaire en cour laye – Donné aux pletz d’Armaillé et du Bois-Geslin tenus par nous Jehan Gallisson bachelier es loix sénéchal le 15 mars 1540 – Amendes de ces présents plets  25 sols 10 deniers payés par René Gault fermier – signé Galisson, Chalopit –

[1] Endroit destiné à recevoir le trop-plein d’une pièce d’eau