Saint Paterne

Voici un prénom rare en Anjou, surtout pour une fille : Paterna, ici Paterna Vallin née à Saint-Quentin-les-Anges, le 28 mai 1617 :


« fille de Me Jean Vaslin et de Loyse Cive fut baptisée par moy soussigné de laquelle fut parrain vénérable et discret Me Mathurin Hamon prêtre doyen de Craon et curé de céans, et marraine Madeleine Lemotheux »
Il s’agit d’une soeur d’un de mes ancêtres. Voir l’état actuel de ma famille VALLIN aliàs VASLIN

Paterne : ancien nom de baptême et patronyme assez rare, représente le nom latin Paternus paternel. Ce nom a été popularisé par l’évêque d’Avranches 6e siècle, honoré dansl’OUest de la France. La forme populaire est Pair que l’on relève dans le nom de lieu Saint Pair (Manche) où est mort le saint ; variante Saint-Paer (Eure), Saint-Pern (Ille-et-Villaine), Saint-Poix (Manche) – Selon M.T. Morlet, Dict. Etymologique des noms de famille, Paris, 1991)

Il n’y a pas de sainte Paterna, mais par contre plusieurs saints Paterne, et même de quoi s’y perdre. Je pense néanmoins que celui qui a pu laisser une influence en Anjou fut celui-ci :

PATERNE, qu’on nomme aussi PAIR ou PATIER (saint), honoré le 16 avril, évêque d’Avranches, naquit sur la fin du Ve siècle, à Poitiers, où son père occupait un poste important. Formé à la piété par sa mère, il quitta le monde de bonne heure pour prendre l’habit monastique dans l’abbaye d’Ansion, dite depuis de Saint-Jouin, et située dans le diocèse de Poitiers ; mais le désir d’une plus grande perfection le porta à se retirer, avec un autre moine d’Ansion, dans la forêt de Scicy, près de Coutances. Léonlien, évêque de cette ville, l’ayant ordonné prêtre, le chargea d’évangéliser les idolâtres du pays.
Il fut secondé dans ses travaux apostoliques par saint Gaud, évêque d’Evreux, saint Sénier et le saint prêtre Aroaste, qui vivaient avec lui dans la solitude de Scicy.
Elevé sur le siège épiscopal d’Avranches vers l’an 552, il continua à déployer son zèle, édifia son troupeau par ses vertus, en même temps qu’il l’instruisait par ses discours.
Il fonda plusieurs monastères, et mourut vers l’an 565, après treize ans d’épiscopat. II fut enterré par saint Lô, évêque de Coutances, dans l’oratoire de Scicy, avec saint Scuhilion, qui était mort le même jour que lui. Cet oratoire devint dans la suite une église paroissiale qui prit le nom de Saint-Pair-sur-Mer ; elle possède les reliques de saint Paterne, qui en est le patron, ainsi que de plusieurs autres églises de Normandie.
Ces reliques ayant été transportées à Paris lorsque les Normands s’emparèrent de la Neustrie, quand le danger de la profanation fut passé, et qu’on les reporta à Saint-Pair, les villes d’Orléans et d’Issoudun en obtinrent quelques parcelles. Saint Paterne eut pour successeur sur le siége d’Avranches saint Sénier, qui avait été son compagnon dans la solitude et son collaborateur dans les missions. (Dict. Hagiographie de l’abbé Pétin, collection Migne, sur Gallica)


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Saint Paterne a connu saint Gaud (voir ci-dessus) et ce nom de lieu existe quelques km au nord de Saint-Quentin.

Saint-Pair-sur-Mer, Manche
Saint-Pair-sur-Mer, Manche

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J’ai personnellement vécu 3 ans à Orléans, rue de la Lionne, où ma paroisse était Saint Paterne. Je ne pensais pas à l’époque rencontrée un jour une Paterna née en 1617 à Saint-Quentin en Anjou.

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Psalteur : joueur de psaltérion, ou bien chanteur de psaumes ?

J’ai encore un pesalteur (sic) prêtre, à Saint-Nicolas de Craon en 1639. J’ai 2 hypothèses, bien que je penche pour le chantre de psaumes, comme on le fait encore (eh oui ! fort beaux à entendre a capella, hommes et femmes à l’église Saint-Gervais par exemple, retransmis chaque jour sur KTO)


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Mon Larousse de l’ancien français : Moyen-Âge, dit :

psalterion du latin psalterium du grec, intrument de musique. – psalterionner : jouer du psalterion

Ici, il s’agit de la constitution d’une obligation ou rente obligataire dite rente annuelle et perpétuelle. Et l’affaire se passe à Craon, donc tout ne se fait pas à Angers, mais je m’empresse de préciser que Craon avait un chapitre, c’est à dire des chanoines, et qu’un chanoine n’est jamais pauvre (c’est un euphémisme !)
Donc, un chanoine avait parfois de l’argent à prêter, et voici François Crannier prêtant 450 livres.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de la Mayenne, série 3E1-460 – Voici la retranscription de l’acte : Le 31 décembre 1639 après midy devant nous Pierre Hunault notaire royal en Anjou résidant à Craon fut présent en sa personne establie et duement soumise et obligée honorable femme Renée Lanier dame de la Bonnelière veuve de defunt Me Julien Marpault vivant sieur de la Bonnelière demeurant en cette ville de Craon
laquelle a volontairement ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présenes vend et constitu promet garantir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à vénérable et discret Me François Crannier prêtre chanoine en l’église de Saint Nicolas de Craon demeurant en ceste ville à ce présent stipullant et acceptant qui a acheté pour luy ses hoirs et ayant cause
les sommes de 25 livres tz de rente hypothéquaire que la venderesse promet et s’oblige payer audit acquéreur franchement et quittement en cette ville de Craon par chacun an à pareil jour et dabté des présentes le premier payement commençant d’huy en un an et à continuer à perpétuiré jusqu’à l’amortissement d’icelle que la venderesse pourra faire à ung seul paiement avec les arrérages si aucuns sont dus toutes fois et quante que bon luy semblera
et est faire la présente vendiiton création et consitution de rente pour le prix et somme de 450 livres soldée et payée par l’acquéreur à ladite venderesse scavoir 200 livres en notre présence vu et su de nous et le surplus montant 250 livres auparavant ce jour ainsi que ladite venderesse l’a reconnu et confessé et de toute ladite somme de 450 livres elle s’est tenue contente et bien payée et en a quicté ledit acquéreur ses hoirs avec puissance d’en faire faire assiette par l’acquéreur à ladite venderesse sur un ou plusieurs de ses lieux sans que le spécial déroge au général ni le général au spécial,
auquel contrat de création et constitution de rente et tout ce que dessus est dit tenir olige ladite venderesse tous et chacuns ses biens à prendre vendre faute de paiement et continuation de ladite rente renonçant à contrevenir à ce que dessus dont l’avons jugée de son consentement
fait et passé audit Craon maison de ladite venderesse en présence de vénérable et discret Me René Hallopeau chapelain de Saint André et Me René Renaudier prêtre pesalteur audit St Nicolas demeurant audit Craon paroisse de Saint Clément de Craon témoins avertys de scellé suivant l’édit.
Signé Renée Lanier, R. Halopeau, R. Renauldier, P. Hunault

Le 17 octobre 1643 après midy, devant nous Jean Meullevert notaire de Craon et y demeurant a esté présent estably et soumis vénérable et discret Me François Crannier prêtre, chanoine de l’église collégiale monsieur St Nicolas dudit Craon et demeurant audit Craon lequel a vendu quitté cédé et transporté par ces présentes et promet garantir et faire valoir à Me Mathurin Paulinard sieur de la Malvallière aussi demeurant audit Craon ce présent et stipullant etc la somme de 25 livres tz de rente hypothéquaire qui estait due chacun an audit Crannier par honorable femme Renée Lanier dame de la Bonnelière comme appert par le contrat de l’autre part passé par defunt Me Pierre Hunault notaire le dernier jour de décembre 1639 pour se faire par ledi Paulinard payer servir et continuer par ladite Lanier, ses hoirs etc de ladite rente de 25 livres au temps à venir audit jour dernier décembre jusqu’à l’amortissement d’icelle conformément audit contrat et ce dès le terme qui eschera du dernier décembre prochain venant en un an ladite cession faite par ledit Crannier audit Paulinard pour et moyennant la somme de 450 livres par luy cy-devant payée en espèces d’or et d’argent du cours et prix de l’ordonnance royale audit Crannier qui l’a ainsi reconnu s’en est contenté et en a quitté ledit Paulinard auquel il a délivra et mis présentement entre mains la grosse dudit contrat passé par ledit Hunault pour luy servir de tiltre avec ces présentes pour ladite rente de 25 livres cy-dessus, dont etc par jugement et condamnation etc
fait et passé à notre tablier en présence de vénérable et discret Me René Hiret prêtre chanoine de St Nicolas et Me Mathurin Harangot apothicaire demeurant à Craon témoins à ce requis et appelés

Émile Littré, Dictionnaire de la langue française (1872-1877)

PSALLETTE (psa-lè-t’) s. f. Terme vieilli. Lieu où l’on exerce des enfants de choeur. – Réunion des enfants de choeur dont se compose une psallette. – On dit aujourd’hui maîtrise. – ÉTYMOLOGIE – En grec, pincer les cordes d’un instrument – PSAUME vient du lat. psalmus, qui vient d’un terme grec dérivé du verbe signifiant pincer les cordes d’un instrument. Le grec tient au verbe gratter, et se rattache au toucher des cordes avec le plectre. Palsgrave, p. 21, remarque qu’on écrit psalme, et qu’on prononce salme.

chaire extérieure, collégiale St-Aubin, Guérande
chaire extérieure, collégiale St-Aubin, Guérande

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Mémoire d’Avent, l’oeuvre clandestine d’un Angevin à Saint-Julien-de-Concelles 1794-1802 : René Lemesle – Annexe 3 : interrogatoires

(C) Editions Odile HALBERT
ISBN 2-9504443-1-8

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Extraits de jugements de Concellois à Rennes en nivose an II. Commission O’BRIEN du 26.12.1793 AU 14.01.1794 (Ad35 série L)

  • Pierre Charbonnier
  • le dit jour a été amené de suite devant la commission militaire un particullier faisant partie de ceux amenés hier par la garde nationale de Saint-Aubin lequel interrogé de son nom âge demeure et profession répond s’appeler Pierre Charbonnier de Saint-Julien-de-Conseil district de Clisson agé de 23 ans profesion marchand de vin en gros.

      D. Pourquoi avez-vous quitté votre commerce ?

    R. Parce que la révolution est venue en notre pays et que l’affluence de Brigands enlevait le débouché de Nantes.

      D. Etes vous marié et avez vous de enfants ?

    R. Je suis marié mais à moins que ma femme n’ait accouché depuis mon départ …. je n’ai pas encore d’enfant.

      D. Qui vous a fait suivre l’armée rebelle ?

    R. Deux allemands qui vinrent jurer après moi et me menacèrent de me tuer.

      D. Comment entendiez vous leur langage ?

    R. C’est par les jurements que je les comprenais.

      D. Ou avez vous passé la Loire ?

    R. A Ancenis et j’ai voulu me sauver depuis mais je n’ai pas pu.

      D. Connaissez vous les Fonteneau … Julien-Joseph. Et avait-il quelque poste dans l’armée rebelle ?

    R. Je les connais bien peu ils s’appellent Fonteneau mais ils n’avaient point de poste dans l’armée. Il y avait plus de quinze jours que nous avions pris le poste de nourechape.

      D. D’ou vous vient ce pantalon rayé ?

    R. Il vient de chez nous. J’en ai trois que j’ai tous apportés de chez moi, je n’ai jamais fait de mal à personne, j’au eu cinquante francs en argent que j’ai décaissé excepté dix huit francs en argent et cent sous en assignats que j’ai reçu à la garde de St Aubin

      Q. Comme vous marchiez nuit et jour trois culottes devaient bien vous géner ?

    R. Nous ne marchions que la nuit.

      Q. Vous êtes cependant arrivés à Laval à sept heure du matin.

    R. L’armée du Poitou allait toujours devant, je n’étais que de l’armée qui marchait derrière.

      Q. Avez-vous quelques patriotes de votre connaissance à Nantes qu puissent répondre de vous ?

    R. Oui, surement, les citoyens Dumesnil, gendarme, César, la veuve Daviaud et ledit Manceau et Dellier marchand de vin

      Q. Quelques uns de vos camarades ont eu des pantalons à Fougères que les chefs leur ont donné

    R. Je n’en sais rien, je n’en ai point

      Q. Avez-vous bien tiré des coups de fusil ?

    R. Je ne me suis jamais trouvé au feu

      Q. Ce n’est donc pas de bonne volonté que vous avez marché avec l’armée rebelle ?

    R. Non, assurément, et je voudrais qu’ils m’eussent coupé le cou.

      Q. Pourquoi n’avez-vous pas cette fermeté chez vous ?

    R. Enfin, citoyen, si la plus grande partie de l’armée savait que la nation leur ferai grâce il en déserterait plus de vingt mille.

      Q. Etiez-vous de la garde nationale chez vous et avez vous payé vos contributions ?

    R. Il n’y avait pas de garde nationale et j’ai payé quarante quate écus

      Q. Avez-vous vous fait un don patriotique ?

    R. Je ne suis pas assez riche

    Tels sont ses dites qu’il a affirma véritables

  • Joseph Aguesse
  • Le même jour et de suite, a été amené devant la commission militaire un des vingt trois particuliers arrétés par…

      Q. interrogé de son nom, âge, demeure et profession

    R. répond s’appeler Joseph Aguesse, âgé de quarante sept ans, Julien-de-Conseil, laboureur et pêcheur, marié à Marie Bouyer, un enfant.

      Q. d’où veniez-vous et d’avec qui ? Pourquoi avez-vous été arrêté auprès de Gahard ?

    R. je venais de Dol, de l’armée des rebelles qui m’avaient forcé de marcher avec eux, il y a quatre semaines et m’avaient donné un fusil à Dol et trois cartouches. Ils m(ont forcé de les suivre.

      Q. Avez-vous de l’argent ?

    R. J’en avais que trois livres que les gardes nationales qui m’ont arrêté m’ont tout pris

      Q. Quel motif avez-vous à donner pour votre justification et pourquoi dans votre paroisse n’avez vous pas cherché à rallier votre commissaire pour combattre les brigands ?

      Pierre Goheau

    Le même jour et de suite a été amené devant la commission militaire

      Q. interrogé de son nom, âge, demeure et profession

    R. répond s’appeller Pierre goho, âgé de vingt trois ans, de St Julien de Conseil, pêcheur

      Q. d’où veniez-vous et d’avec qui veniez vous quand vous avez été arrêté par les patriotes de Sens

    R. nous venions de Dol, de l’armée des Brigands

      Q. pourquoi et depuis quand étiez-vous dans l’armée rebelle et qu’y avez-vous été faire ?

    R. il y a environ un mois qu’ils me forcèrent de les suivre

      Q. pourquoi ne vous êtes vous pas échappé plus tôt

    R. je ne l’ai pu

      Q. aviez-vous un fusil ?

    R. oui, ils m’en donnèrent un à Fougères et il n’a jamais été chargé d’une part, et je ne m’en suis pas servi

      Q. quelle paye aviez-vous et comment viviez-vous ?

    R. nous n’avions point de paye et nous vivions d epain que nous pouvions attraper à la porte des boulangers

      Q. en vos forçant de marcher, c’était sans doute pour combattre pour Louis dix sept ? et pour la religion ?

    R. je n’allais point pour combattre et je trouve la religion du citoyen aussi bonne que celle qu’ils appellent catholique

      Q. Avez-vous vu quelqu’un à leurs combats ?

    R. non, nous étions à l’arrière garde et l’armée de M. Stoufflet qui combattait, allait toujours devant

      Q. savez-vous qu’il y a une loi qui condamne à mort ceux qui ont marché dans cette armée ?

    R. je ne connaissais pas cette loi et d’ailleurs j’ai été mené de force

      Q. pourquoi restiez-vous dans votre paroisse pendant que les brigands y étaient et pourquoi n’alliez vous pas à Nantes comme l’ont fait quelques patriotes ?

    R. ceux-là étaient rendu à Nantes avant la révolution comme Sauvêtre pêcheur

      Q. vous avez aidé à passer la canon de l’armée rebelle ?

    R. non, je n’ai pas aidé

      Q. en ont-ils passé beaucoup ?

    R. je pense environ cinquante

      Q. savez-vous où allait l’armée quand elle a passé la Loire et retournait-elle pas dans la Vendée ?

    R. je n’en sais rien, ils ne nous disaient pas leurs desseins

      Q. avez-vous les massacres que les rebelles ont commis sur leur route ?

    R. oui, j’ai vu de bons citoyens tués à Dol, Fougères. Ils avaient des habits bleus à parement rouge

      Q. connaissez-vous Joseph Fonteneau et avait-il un grade dans l’armée ?

    R. je ne l’ai connu que depuis Retier et je ne sais s’il avait un grade dans l’armée telles sont ses déclarations qu’il a affirmé véritables après lecture ….
    signé Pierre Goheaud

  • Laurent Pouponneau
  • a dit s’appeler Laurent Pouponneau, âgé de vingt six ans de St Julien de Conseil, batelier sur la Loire, garçon

      D. d’où veniez-vous et d’avec qui veniez-vous quand vous avez été pris par les patriotes ?

    R. Je venais de Dol de l’armée des rebelles, j’y avais été mené pour servir de nombre car je n’avais pas dessein de faire de mal. Il y hier quatre semaines que j’y étais et nous étions un grand nombre de ma paroisse, environ deux à trois cents. Quand les brigands qui étaient dans la paroisse sont venus chez moi, ils étaient trois qui me disaient qu’on allait tout br–ler chez nous et qu’il fallait mieux les suivre que de rester.

      Q. Vous saviez que la loi condamne à mort ceux qui aurait marché dans l’armée des rebelles, vous deviez plutot vous réunir deux à trois pour combattre les brigands car vous deviez être sur que vous auriez été pris en marchant avec eux.

    R. Nous étions forcés de marcher

      Q. Avez-vous un frère dans l’armée ?

    R. J’en ai deux ici

      Q. Etes vous parti le même jour de chez vous

    R. un de mes frères s’appelle Pierre et moi ils vinrent nous chercher en notre maison et nous forcèrent à marcher

      Q. de combien était l’arrière-garde que vous faisiez à l’armée ?

    R. d’environ mille, et il y avait encore des cavaliers derrière nous

      Q. comment marchaient les femmes et les enfants ?

    R. les uns à pied les autres en charette et il n’y a de voiture que dans celle de M. Lirot

      Q. avez-vous porté un fusil, vous en êtes vous servi pillé

    R. je n’ai fait aucun pillage . Ils m’ont donné un fusil à Fougères et de ma vie je n’en ai tué aucun

      Q. connaissez-vous à Nantes quelqu’un qui réponde de vous ?

    R. oui citoyen, le citoyen Adam marchand de grain sur l’isle Faideau, Pinaut marchand de grain, Maucion ancien juge à Saint Pierre

  • René Rousseau
  • Ledit jour a été amené devant la Commission militaire un particulier vêtu de (blanc) faisant partie des vingt trois amenés hier par les communes de Sens et autres, lequel interrogé de son nom, âge, demeure et profession, répond s’appeller René Rousseau, de Nanes paroisse de Saint-Julien-de-Concelles, district de Clisson, département de la Loire-Inférieure, âgé de quarante deux ans environ, de profession de laboureur vigneron et propriétaire

      Q. Comment vous âtes-vous trouvé dans le pays où vous avez été arrêté si éloigné de chez vous ?

    R. C’est que nous venions de Dol de quitter l’armée des rebelles et nous cherchions à gagner notre pays

      Q. Pourquoi étiez-vous avec cette armée ?

    R. C’est qu’on me menaçait de me tuer à coups de sabre.

      Q. Vous n’avez pas été de bon coeur à la suite de cette armée ?

    R. Non, assurément, c’est bien par force.

      Q. N’étiez-vous point du nombre de ceux qui ont été attaquer Nantes à différentes reprises ?

    R. Non, jamais je n’y ai été

      Q. Combien avez-vous tiré de coups de fusil depuis que vous êtes dans l’armée rebelle ?

    R. Je n’ai eu de fusil qu’à Fougères, avant je n’avais qu’une faulx et je n’ai jamais tiré aucun coup de fusil

      Q. Aviez-vous quelque marque de ralliement pendant que vous étiez dans l’armée rebelle, soit un ruban blanc, un fichu brodé et autre signe ?

    R. Je ne portais aucune marque

      Q. Connaissez vous Julien Joseph Fonteneau, Louis Fonteneau, Pierre Yves Couprie ?

    R. Non

      Q. Où étiez-vous quand les brigands vinrent vous forcer de marcher ?

    R. J’étais dans un champ à travailler

      Q. Avez-vous rentré chez vous avant de partir avec l’armée rebelle ?

    R. Oui, j’étais allé prendre une cravate

      Q. Aviez-vous de l’argent ?

    R. Oui, j’avais pris chez mois dix louis en or et vingt et une livres en argent. J’en ai encore laissé un peu plus aux mains de mon père.

      Q. Avez-vous reçu quelque paye dans l’armée ?

    R. Non, aucune paye

      Q. N’avez vous pas exercé aucun brigandage ?

    R. Non

      Q. Avez-vous ouï dire que l’armée rebelle attendait des secours sur les cotes ?

    R. Non, ils ne nous donnaient aucune connaissance

      Q. Les chefs étaient-ils durs envers vous ?

    R. Oh ! oui, ils nous suivaient de bien près et nous maltraitaient beaucoup

      Q. Ont-ils bien perdu du monde dans les batailles de Château-Gontier, Craon, Laval, Ernée, et Fougères ?

    R. Un peu, je n’en sais pas le nombre

      Q. N’avez-vous pas un mouchoir teint de sang ?

    R. Oui, j’ai saigné du nez, c’est ce qui m’arrive quand je suis enrhumé ou que je fatigue

      Q. Vous êtes donc riche puisque vous aviez tant d’argent et que vous en aviez encore laissé ?

    R. Nous avons environ trente à trente cinq rasières de vigne, ce qui rend d’ordinaire quarante à cinquante bariques de vin, et comme nous n’avions point de femmes à payer, que nous faisions du grain pour nous nourrir, cela fait que nous avions quelqu’argent.
    Ce sont ses déclarations.

  • François Limousin
  • a dit s’appeler François Limousin âgé de quarante trois ans, de St Julien de Conseil, pêcheur de prof.

      Q. d’où veniez vous et d’avec qui veniez vous quand les gardes vous ont arrêté

    R. nous venions de Dol, d’avec l’armée des brigands

      Q. avec qui aviez vous été à Dol, et pourquoi y aviez vous été ?

    R. nous avions été avec l’armée de Mr Lirot, nous avions été forcé de suivre

      Q. ce monsieur Lirot était donc bien puissant ?

    R. Il était le Commandant de tout notre pays

      Q. son armée n’était donc composée que de gardes de la compagnie ?

    R. Oui, de ceux du Loroux, Saint-Sébastien, Vertou, Saint-Julien et Haute-Goulaine

      Q. Cette armée, y avait-il longtemps qu’elle était formée ?

    R. non, elle s’était formée à Saint-Sébastien et il y a quatre semaines qu’ils nous forcèrent de la passer à Ancenis

      Q. Quel service faisiez vous dans l’armée ?

    R. Nous étions de garde après les femmes, nous n’allions point au feu et je n’ai jamais eu de fusil

      Q. Aviez-vous de l’argent ?

    R. je n’en avais qu’un écu et cinq septiers

      Pierre Lorand

    Le même jour et de suite a été amené devant nous juges de la commission militaire

      Q. interrogé de son nom, âge

    R. répond s’appeler Pierre Lorand âgé de vingt deux ans de Saint-Julien-de-Conseil laboureur pêcheur garçon

      Q. d’où venez vous et d’avec qui ?

    R. nous venions de Dol de l’armée des rebelles. Ils nous avaient forcé de les suivre, mais j’avais toujours l’intuition de m’échapper et je n’avais pu le faire plus tôt car ils m’avaient trouvé à déserter. Ils m’auraient tué.

      Q. il n’est pas croyable qu’ils vous ayent forcé de partir car dans votre pays qui y avaient resté depuis le séjour de l’armée des brigands s’étaient joints à eux

    R. Et bien je vous affirme qu’ils sont venus me chercher jusque dans une cabane de bateau.

      Q. Connaissez-vous Phelippes greffier de la municipalité de Saint-Julien ?

    R. oui, c’était un chef de la paroisse

      Q. des brigands ?

    R. oui, des brigands. Il sert dans l’armée avec son fils

      Q. était-ce lui qui commandait ceux de votre paroisse qui ont suivi l’armée ?

    R. oui c’était lui qui faisait les affaires dans leur chambre qu’ils avaient formée dans la paroisse

      Q. Connaissez-vous Julien-Joseph Fonteneau et ne commandait-il point avec Phelippes ?

    R. je ne connaissais Fonteneau que depuis Dol

      Q. avez-vous été armé d’un fusil ?

    R. non je n’ai point eu de fusil, à Laval ils m’ont donné une pique

      Q. avez-vous su qu’ils ont tué un prêtre sermenté à Laval ?

    R. Non, citoyen, je n’en rien su

  • Jean Guillocheux
  • Procédant de faite à l’interrogatoire d’un autre particulier taille daux approches de cinq pieds portant un chapeau rond de brassé sans colandes portant veste et deux gillets bleus avec un pantalonde toille, deux chemises de toille dont une plate et lautre avec jabotière banchette (sic) au bras droit, l’autre manche de la même chemise décousue et dépourvue, ayant figure maigre et alongée cheveux ronds et noirs barbe yeux sourcils de même, née gros et allongé portant marque de patite vérole bouche moyenne.

      Q. Demandé son âge

    R. a dit être daux environ de trente sept à huit ans

      Q. demandé comment il s’appelloit.

    R. a répondu qu’il s’appelloit jan guillocheux, natif de saint julien conseil, département de n’ayant pu remplir cette demande que par dire qu’il connaissoit autre administrationque clysson

      Q. demandé s’il était homme marié ou garçon

    R. a dit être marié et demeuré avant son départ à la perière susditte paroisse de saint julien et avoir un enfant femelle vivant

      Q. demandé quelle a été la cause de l’abandon qu’il avait fait de sa femme et de son enfant

    R. a répondu que l’appel de cloche appelle tocchin le lien avec ceux de son territoire pour suivre par menaces agis de la sorte l’armée ainsi formée et appellée catholique, qu’il l’a depuis l’attaque d’ancenis avoir suivie jusqu’à ce jour

      Q. demandé d’où il venait présentement

    R. a répondu venir de Daule où il a trouvé le moyen de s’évader de cette armée

      Q. demandé qui en était le commandant

    R. a dit qu’il s’appellait Stoufflet

      Q. demandé s’il s’avait qu’elle était l’intention de cette troupe

    R. a répondu qu’il croyait que c’était pour avoir un roi

      Q. demandé pourquoi il avait quitté cette armée sans en avoir aucun congé

    R. a répondu que depuis longtemps il désirait le faire, qu’il n’en avait trouvé l’occasion qu’à ce moment, qu’il n’avait pendant sa servitude tiré aucun coup de fusil, qu’en évenement qu’il se fut trouvé dans le cas de le faire, son intention était de les tirer en l’air et non sur les siens, même être depuis longtemps repentant de ses démarches.
    tels sont ses dires et ne savoir signer.

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    Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Discussion autorisée sur ce blog.

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    Dimanche 19 octobre à Lisieux

    Dimanche prochain 19 octobre à 10h retransmission en direct sur KTOTV soit sur la télé, soit sur le site qui rediffuse numériquement en direct. Messe diffusée en direct depuis Lisieux (durée : 3 h)

    Béatification de Louis et Zélie Martin, parents de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    © Office central de Lisieux – Cliquez sur la photo pour voir le site

    Louis et Zélie Martin sont béatifiés par le cardinal Saraiva Martins, préfet émérite de la Congrégation pour les causes des saints. Cette fête a lieu le dimanche de la Journée mondiale des Missions. Sainte Thérèse de Lisieux, la fille des époux Martin, est justement la patronne des missions.
    Quatre-vingt cinq ans après leur fille, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sont béatifiés à Lisieux le 19 octobre. Thérèse disait déjà qu’elle avait eu des parents « plus dignes du Ciel que de la terre ». Par leur dévouement à Dieu et par leur vie de famille, Louis et Zélie Martin restent un exemple pour les catholiques.

    KTO permet de voir la cérémonie en différé après sa diffusion à l’antenne.

    Jeudi 23 octobre 2008 à 20h40 : Emission spéciale sur cet événement Hors les murs, une nouvelle émission de KTO, vous propose de plonger au coeur d’un événement exceptionnel (52 min).

    Mémoire d’Avent, l’oeuvre clandestine d’un Angevin à Saint-Julien-de-Concelles 1794-1802 : René Lemesle – chapitre 12 : copie intégrale du registre de catholicité clandestin

    (C) Editions Odile HALBERT
    ISBN 2-9504443-1-8

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  • CHAPITRE XII
  • COPIE INTEGRALE DU REGISTRE DE CATHOLICITE CLANDESTIN
  • Etat physique du volume
  • Le registre clandestin de René Lemesle est constitué physiquement de 2 volumes.
    Le premier volume, au format 32 x 21 cm, provient de l’imprimerie-librairie-papeterie et reliure Mellinet-Malassis à Nantes, Place Bourbon « A la Bible d’Or ». Il comporte 288 pages, mais les pages 1 à 6 et les 74 dernières, après la page 213, sont vierges. Ce premier volume est une copie des minutes de René Lemesle, effectuée en 1830 par l’abbé Piquet : il couvre la période d’octobre 1794 à 1799.
    Le seconde volume est composé de 14 cahiers, de 4 à 10 pages chacun, au total 234 pages, enpapier blanc ou bleuré, de format 20 x 15,5 cm à 23 x 13 cm. Le tout a été relié à l’époque, avec une couverture en parchemin, sur la tranche duquel il est écrit « Persécution de l’église ». Ce volume est écrit directement par René Lemesle de 1799 à 1802. M. Charbonnier alterne avec René Lemesle.
    La copie imprimée ci-après retranscrit fidèlement l’orthographe des deux volumes, y compris les fautes et les signatures. Pour la période de recoupement entre les minutes recopiées et le registre écrit par R. Lemesle, les différences sont indiquées ainsi : les textes en moins dans le registre de René Lemesle sont entre { } et les texte en plus entre – –
    Les deux volumes ont été microfilmés par les archives départementales de Loire-Atlantique en mars 1990. Le microfilm numérisé est consultable depuis 2007 en ligne sur leur site.

    Voir copie intégrale des BMS du registre de catholicité clandestin de Saint-Julien-de-Concelles, par René Lemesle prêtre clandestin 1794-1802 : ordre chronologique Le tout en un seul clic, fichier .pdf de 2 Mo

    Voir copie intégrale des BMS du registre de catholicité clandestin de Saint-Julien-de-Concelles, par René Lemesle prêtre clandestin 1794-1802 : ordre alphabétique Le tout en un seul clic, fichier .pdf de 2 Mo

    Cela n’est pas terminé, demain les Jugements.


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    Mémoire d’Avent, l’oeuvre clandestine d’un Angevin à Saint-Julien-de-Concelles 1794-1802 : René Lemesle – chapitre 11 : morts déclarés à l’état-civil

    (C) Editions Odile HALBERT
    ISBN 2-9504443-1-8

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    Chapitre X

  • MORTS VIOLENTES DANS L’ETAT CIVIL
  • Morts de 1793 à 1794 déclarés à Saint-Julien

    Une partie des morts violentes sont déclarées à l’état-civil de 1797-1800 aux Archives Communales. Une grande partie de ces enregistrements a posteriori de décès figure au milieu du registre des mariages, ce qui les rend inaccessibles. Par ailleurs, la consultation des archives n’étant plus autorisée dans les communes, la copie fidèle ci-dessous présente un intérêt pour les curieux.
    Cette liste ne constitue pas un martyrologe, puisque nous avons vu que les déclarations ne sont pas exhaustives et que toutes les déclarations ne sont pas fiables.
    Les Lorousains qui vivaient à Saint Julien de Concelles ont aussi été relevés pour l’étude de démographie-historique lorousaine, à paraître en 1993.
    Il existe une autre liste de victimes publiée par le père Petard (8), elle même extraite de M. A. Lallié (x). Cette dernière diffère en de nombreux points de la liste de l’état civil. Seuls 6 hommes sont à la fois dans l’état civil et dans la liste du père Pétard : Pierre Harrouet accusé de brigandage, Joseph Huret 48 ans, Antoine Volant 50 ans, Julien Bricart 22 ans, Julien Pouponneau 50 ans et Jean Pouponneau 18 ans. Pour les autres victimes fusillées, noyées ou guillotinées listées par le père Pétard, il y a donc une sous-enregistrement manifeste à l’état civil. Ceci concerne Jean Bagrin 47 ans courrier des rebelles, Françoise Blouin dont la maison acceuillait les prêtres réfractaires, René et François Biry, Pierre Moreau 29 ans marchand de bestiaux, René Braud 37 ans sabotier, Jean Esseul 28 ans pêcheur, Pierre Boulas, Limousin marchand de vin à Nantes, Antoine Brelet 50 ans, Julien Micheneau 36 ans, Julien Barreau 24 ans, Pierre Bouquet 21 ans, Lucas Egron 39 ans, Joseph Huret 48 ans, Jean et Piette Menant 21 et 28 ans, Sébastien Salau 40 ans, Laurent Terrien 24 ans, Julien Jouet 20 ans, René Lourneau 16 ans, Louis Bouleau d’Ambreil, Michel Brevet 32 ans, Pierre Libeau 50 ans, Michel Libeau 27 ans, Jean Lorain 36 ans, Joseph Lubin 34 ans, René Vilaine 50 ans.
    La liste des personnes jugées à Rennes ne recoupe pas plus celle de l’état civil (voir chapitre « la Mort »), d’où l’intérêt de chaque source qui complète l’autre.
    Enfin, le père Pétard cite la nuit du 25.03.1794 pour le passage dévastateur des colonnes de Cordellier. Elles auraient fait, en particulier dans les Vallées, plusieurs centaines de victimes. Aucune victime ne figure à cette date dans les déclarations de l’état civil. Ceci ne signifie pas que personne n’ait été massacré ce jour-là. Si l’on tient compte de l’état de la mémoire des dates (voir chapitre « Pertes de Mémoire ») chez les survivants 3 ans après, on peut conclure que les dates citées comme date de décès des victimes sont très approximatives.

    Au Loroux voisin, pour la même époque, le recoupement entre les sépultures du registre clandestin, du registre de catholicité prérévolutionnaire et de l’état civil postrévolutionnaire (16) permet d’observer des différences dans les date déclarées allant jusqu’à 1 an et plus.
    La présente étude, met en évidence la vie à Saint Julien de Concelles pendant la persécution. La vitalité des années 1795 à 1800 infirme la tradition orale, dont s’est servie en 1895 le père Petard, selon laquelle la moitié des Concellois aurait été tuée en 1794. Il y a absence de corrélation entre le nombre élevé de mariages et de naissances et l’affirmation selon laquelle la moitié dela population a disparu.
    L’absence de déclaration de décès d’enfants est sans doute l’élément le plus remarquable dans la liste ci-dessous. Mis à part les enfants Fleurance au nombre de 4, déclarés par leur oncle, et Jeanne Libeau, il n’y a pas d’enfant déclaré comme massacré. Au Loroux ils sont 131 âgés de moins de 10 ans à être déclarés morts de violence dans le registre clandestin. De deux choses l’une : ou bien le registre d’état civil de Saint Julien n’est que très partiel, ou bien les victimes ne furent pas aussi nombreuses que la tradition orale racontée au père Pétard ne le laisserait supposer.
    La tradition orale se serait-elle trompée de dimanche, car les déclarations de décès concordent pour le 18.03.1794, alors que le père Petrad donne le 25, soit un dimanche plus tôt.

  • Liste des mortes violentes de l’état civil déclarées en 1797 et 1798
  • L’orthographe, les dates en calendrier grégorien et républicain, et surtout les erreurs de date, même les invraisembles sont fidèlement reproduites.
    La date de la déclaration figure entre crochets à la fin de chaque relevé.

  • AUBERT Perrine, 45 ans, femme de François BAGRAIN, fille de Jacques et Perrine HIARD, mère de François BAGRAIN (déclarant), fut tuée au Pointeau le 18.3.1794 (17 thermidor V)
  • BABONNEAU René, laboureur, mari de Louise LITTOU (déclarante) remariée à Jacques GLEBAUD, fils de Jacques et Marie POTINIERE, fut tué commune du Cellier le 20.12.1793 (9 Thermidor V)
  • BAGRAIN Anthoine, fils de François et Julienne BOUYER, frère de Julienne (déclarante), fut tué à Dol en Bretagne le 27.11.1793 (8 thermidor V)
  • BAGRAIN François, fils de François et Madeleine PIOU sa seconde femme , frère de Julienne (déclarante), fut tué à Dol en Bretagne le 27.11.1793 (8 thermidor V)
  • BAGRAIN François, 53 ans, mari de Perrine AUBERT, fils de François et Louise PIOU, fut tué au Pointeau à St Julien le 18.3.1794 (17 thermidor V)
  • BAGRAIN François, 69 ans, fils de Pierre et Marie HAROUET, père de Julienne (déclarante), fut tué dans le taillis du Boulet le 18.3.1793 (8 thermidor V)
  • BAGRAIN Pierre, 18 ans, fils de défunt Jean et Julienne SAUVETRE, fut tué au Mans en décembre 1793 (8 germinal V)
  • BAGRAIN René, 22 ans, fils de François et Julienne BOUYER, frère de Julienne déclarante), fut pris à Mauves le 15.12.1793 par des gens armés qui le conduisirent à Nantes ou il fut noyé (8 thermidor V)
  • BENUREAU Jean, laboureur, 45 ans, mari de Renée VIAU, est mort à Laval lors du passage de l’Armée des Vendéens le 26.10.1793 (17 thermidor V)
  • BERTAUD Julien, né Chapelle Basse Mer, farinier, fils de François et Jeanne RIPOCHE, frère de François (déclarant), fut tué près Boulet à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BERTAUD Marie, née au Loroux-Bottereau, 48 ans, veuve de Mathurin POHOREAU, fille de François et Marie LAURENT, mère de Michel POHOREAU (déclarant) mourut dans sa demeure à L’Eulane le 21.6.1793 (13 germinal V)
  • BERTAUD Nicolas, laboureur, mari de Marie CHESNE, fils de + Nicolas et Laurence BENUREAU, mourut en sa demeure à la Mellerie, le 18 Nivose III (21 Brumaire VII)
  • BERTIN Jeanne, 28 ans, fille de Michel et Marie LAMBERT, soeur de Marie (déclarante), fut tuée dans la pature du Bois Jarnaud le 9.8.1794 (2 germinal V)
  • BEZEAU Jeanne, veuve de Michel DABIRAUD, fille de + Gabriel et Julienne GIRAUD, mourut en sa demeure le 22 Frimaire II (21 Brumaire VII)
  • BEZEAU Pierre, mari de Jeanne HURET (déclarante), fils de Gabriel et Julienne GIRAUD, fut pris par la force armée près Ancenis au mois de décembre 1793 et conduit à l’Entrepot d’ou il fut tiré et fusillé ou noyé sans jugement (29 ventose V)
  • BIGEARD Julienne, né au Loroux-Bottereau, femme de Jean BOSSARD métayer à la Guitière au Loroux-Bottereau, fille de Pierre et Julienne LAINé, mourut dans sa demeure qui était alors proche Saint Barthelemy à St Julien de Concelles le 11 Pluviose II. Michel RIPOCHE vivant à la Guitière au Loroux-Bottereau (déclarant) (26 Floréal VI)
  • BONDU Pierre, né au Loroux-Bottereau, 34 ans, mari de Françoise RIPOCHE (déclarante), fils de Julien et Jeanne GIRAUD, fut tué près le Bois-Chef le 18.3.1794 (9 Thermidor V)
  • BOSSARD Julienne, 22 ans, fille de Jean métayer à la Guitière au Loroux-Bottereau et Julienne BIGEARD, mourut dans sa demeure qui était alors à la maison de Cleray proche Saint Barthelemy le 2 Pluviose an II (26 Floreéal VI)
  • BOTINEAU Jeanne, née au Loroux-Bottereau, 50 ans, veuve en 1er de Jean MARIOT et veuve en 2ème de Julien HUBERT roulier, mère de Jean MARIOT (déclarant), fut tuée à la Braudière en cette commune le 8.3.1794 (8 Germinal V)
  • BOUCHEREAU René, 55 ans, mari de Perrine SAUVESTRE, fut tué à la Loué le 10 Prairial (21 Brumaire VII)
  • BOUQUET Jeanne, 40 ans, veuve de Louis LIBEAU, fille de Pierre et Jeanne ROUSSEAU, soeur de Michel BOUQUET (déclarant), fut tuée à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Julien, 33 ans, mari de Marie LIBEAU, fils de Pierre et Jeanne ROUSSEAU, frère de Michel (dé clarant), fut tué au Bois Adam à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Julien, 6 ans et 6 mois, fils de Julien et Marie LIBEAU, neveu de Michel BOUQUET (déclarant), fut tué à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Mathurin, 22 ans, fils de Mathurin et Marie Madeleine MARTIN (déclarante), mourut à Avranches lors du passage de l’Armée des Vendéens le 22.11.1793 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Mathurin, 57 ans, mari de Marie Madeleine MARTIN (déclarante), fils de Mathurin et Marie RIPOCHE, fut tué au Gué au voyer à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Michel, 3 mois, fils de Julien et Marie LIBEAU, neveu de Michel BOUQUET (déclarant), fut tué à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Perrine, 32 ans, fille de Pierre et Jeanne ROUSSEAU, soeur de Michel BOUQUET (déclarant), fut tuée à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Pierre, 3 ans et 6 mois, fils de Julien et Marie LIBEAU, neveu de Michel BOUQUET (déclarant), fut tué à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BOUQUET Pierre, 36 ans, mari de Marie HAROUET, fils de Pierre de Jeanne ROUSSEAU, frère de Michel (déclarant), fut tué à St Sébastien le 18.3.794 (8 thermidor V)
  • BOUYER François, né Chapelle Basse Mer, 78 ans, veuf de Julienne PIOU, père de François (déclarant), fut tué au chef lieu de cette commune le 18.3.1794 (9 Thermidor V)
  • BOUYER Pierre, 36 ans, mari de Renée HUET, fils de + Luc et Elisabeth MARCHAIS, mourut dans l’Isle du Recoin au Loroux-Bottereau le 18.6.1793 (4 Fructidor V)
  • BREBION Jean Aimable, 33 ans, mari de Françoise MENARD, fut tué lors de la déroute de l’Armée des vendéens le 17 frimaire II (21 Brumaire VII)
  • BRELET Jean, 31 ans, mari de Marie HAROUET, fils de François et Françoise GANACHEAU, frère de Jean (déclarant), fut tué à Ancenis lors du passage de l’Armée des Brigands au mois de décembre 1793 (16 germinal V)
  • BRELET Julien, mari de Renée VEZIN, fut tué au Mans lors de la déroute de l’Armée vendéenne au mois de … 1793 (23 ventose V)
  • BRELET Pierre, 23 ans, fils de François et Françoise GANACHEAU, frère de Jean (déclarant), fut tué à Ancenis lors du passage de l’Armée des Brigands au mois de décembre 1793 (16 germinal V)
  • BRETONNIERE Jean, 54 ans, mari de Julienne ROUSSEAU, fils de + Jean et Marguerite JANNEAU, fut tué en sa demeure au Coteau le 10 Germinal II (21 Brumaire VII)
  • BRETONNIERE Michel, 50 ans, veuf en 1er de Marie PETITEAU et en 2ème de Jeanne ROUSSEAU, fut tué lors de la déroutte du Mans sur le chemin du Mans à Laval le 9 Nivose II (20 Brumaire VII)
  • BREVET André, 33 ans, mari de Jeanne PARé remariée à André BOURGET (déclarante), fils d’André et Jeanne MOREAU, est mort au Mans le 13.11.1793 (17 thermidor V
  • BREVET Guillaume, 30 ans, fils de Julien et Jeanne PETITEAU, frère de Jeanne (déclarante), fut tué à L’Epertière à St Julien le 17.3.1794 (7 thermidor V)
  • BREVET Jean, 32 ans, fils de Julien et Jeanne PETITEAU, frère de Jeanne (déclarante), mourut à Dol en Bretagne à la fin de novembre 1793 (17 thermidor V)
  • BREVET Jean, 40 ans, aubergiste, fils d’André et Jeanne MOREAU, mourut à la Flèche lors du passage de l’Armée des Vendéens le 5.12.1793 (8 thermidor V)
  • BRIAND Jean, laboureur, 33 ans, mari de Perrine VIAU, fils de Pierre et Françoise REDUREAU (déclarante), mourut à Baugé en Anjou le 1er 12.1793 (8 ther. V)
  • BRIAND Pierre, né Chapelle-Basse-Mer, mari de Françoise REDUREAU (déclarante), fils de Pierre et Marie BABIN, fut tué au Gué au Voyer à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • BRICARD Julien, 25 ans, fils de Julien et Marie EMERIAU, beau-frère de Louis VEZIN (déclarant) fut tué dans la commune du Cellier le 22.11.1793 (8 thermidor V)
  • BRIDON Marie, 61 ans, veuve de Jean Michel LIMOUZIN, mère de Jean LIMOUZIN (déclarant), fut tuée en sa demeure à le Carbonnerie le 14 Germinal II (20 Brumaire VII)
  • CESBRON Jean, 55 ans, mari de Marie BIRI, mourut en sa demeure en ville le 21 Germinal II (21 Brumaire VII)
  • CHAINTRIER Pierre, 19 ans, fils de Pierre (déclarant) et défunte Marie TREBUCHET, fut tué à Laval lors du passage de l’Armée des Vendéens le 22.10.1793 (8 thermidor V)
  • CHARPENTIER Julien, 42 ans, laboureur, mari de Jeanne REDUREAU (déclarante) remariée à François BRELET, a été tué au Loroux-Bottereau le 4.10.1792 (19 Brumaire VII)
  • CHEMINANT René, 19 ans, fils de Michel et Mathurine MOREAU, frère de Mathurine CHEMINANT (déclarante), a été tué à Dol le 25.11.1793 (9 Thermidor V)
  • CHEVREU Louise, née Chapelle-Basse-Mer, 64 ans, femme de Jean LITOU, fille de Louis et … VEZIN, mère de Pierre LITOU (déclarant), fut tuée au lieu de la Courbe dans sa demeure le 18.3.1794 (5 germinal V)
  • CHOESMET Pierre, mari de Jeanne BONHOMME, fils de + Pierre et + Madeleine BADAUD, est mort pendant le passage de l’Armée vendéenne de la Flèche au Mans pendant la guerre civile le 6 Frimaire II (21 Brumaire VII)
  • COUILLAUD François, 38 ans, mari de Geneviève BAGRIN (déclarante), fils de Pierre et Perrine LEBRUN, fut pris par des mariniers le 8.1.1794 conduit à Nantes ou il fut noyé sans jugement (5 germinal V)
  • COURGEAUD Joseph, 22 ans, fils de Pierre et Julienne AUBIN, frère consanguin de René (déclarant), fut tué près la Copsonnière le 1.11.1794 (28 ventose V)
  • COURGEAUD Julien, 17 ans, fils de Pierre et Marie PIOU (déclarante), fut tué à Cordroux au mois de mars 1793 (29 Ventose V)
  • COURGEAUD Julien, 42 ans, mari de Marie BRAUD (déclarante), fils de René et Madeleine PRAUDEAU, mourut à la Flèche et y fut inhumé le 5.12.1793 (23 ventose 5)
  • COURGEAUD Julien, 28 ans, mari de Renée FLEURANCE (déclarante), fils de Pierre et Julienne AUBIN, fut tué le 15.10.1793 dans les patures de cette commune près le village des 3 cheminées (28 ventose V)
  • COURGEAUD Madeleine, femme de Pierre FLEURANCE, fille de René et Madeleine PRAUDEAU, belle-soeur de Jean FLEURANCE (déclarant), fut tuée aux Caroits près la Gagnerie le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • COURGEAUD Mathurin, 37 ans,mari de Marie BERTAUD, fils de Mathurin et Jeanne REBION, frère de Ju lienne (déclarante), fut tué à Maudoux le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • COURGEAUD Pierre, laboureur, 30 ans, fils de Mathurin et Jeanne REBION, frère de Julienne (déclarante), fut tué à Chalans à Basse-Goulaine le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • COURGEAUD René, 46 ans, mari de Julienne BAGRIN, fils de + René, père de René (déclarant), est mort à l’Hopital de Nantes en Germinal II (21 Brumaire VII)
  • COUTANT Marie, 46 ans, femme de Nicolas MERCIER, mère de Nicolas MERCIER (déclarant), mourut en sa de meure le 14.5.1791, que son décès a été enregistré, mais que les registres étaient perdus par suite de la guerre civile (21 Brumaire VII)
  • COUTANT Pierre, 72 ans, mari de Jean BOURGET, mourut en sa demeure le 7.1.1791 (20 Brumaire VII)
  • DABIRAUD Louis, 42 ans, mari de Marie PABOU remariée à Jean MARIOT (déclarante), fils de Jean et Jean ne BOISEAU, mourut à Dol en Bretagne à la fin de novembre 1793 (17 thermidor V)
  • DABIRAUD Michel, 36 ans, mari de Jeanne BEZEAU, fils de + Michel et Jeanne SECHER remariée à Michel BAGRIN, fut tué au Mans lors de la déroutte des vendéens le 18 Frimaire II (21 Brumaire VII)
  • DABIRAUD Pierre, 34 ans, mari d’Anne BAGRAIN (déclarante), fils de Michel et Jeanne SECHER, fut pris sur le chemin d’Ancenis à Nantes le 26.12.1793 par des gens armés qui le conduisirent à Nantes ou il fut noyé les jours suivants (8 thermidor V), fut pris par la force armée au mois de décembre 1793 et conduit à l’Entrepot à Nantes d’ou il fut tiré et fusillé ou noyé sans jugement (29 ventose V)
  • DESMESLLIERS Artur, né à Montfaucon, 15 ans, fils de Charles Sébastien et Jeanne Angélique GEFFRAY, fut tué près Cahéreau le 14.1.1794 (14 Ventose V)
  • FLEURANCE Jean, 3 ans, fils de Pierre de Madeleine COURGEAUD, neveu de Jean FLEURANCE (déclarant), fut tué en sa demeure aux Caroits le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • FLEURANCE Marie, 7 ans, fille de Pierre et Madeleine COURGEAUD, neveu de Jean FLEURANCE (déclarant) fut tuée en sa demeure aux caroits le 18.3.1794
  • FLEURANCE Mathurin, 4 ans, fils de Pierre et Madeleine COURGEAUD, neveu de Jean FLEURANCE (déclarant), fut tué dans sa demeure au Caroits le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • FLEURANCE Pierre, 5 ans, fils de Pierre et Madeleine COURGEAUD, neveu de Jean FLEURANCE (déclarant), fut tué dans sa demeure au Caroits le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • GAUTREAU Jean, 17 ans, né à Saint Donatien, fils de Jacques et Marie PETITOT, frère de Jacques (décla rant), fut tué à Chollet le 1.10.1793 (1er Germinal V)
  • GAUTRON Mathurin, 58 ans, mari de Marie DURASSIER (déclarante), fils de Jean et Marie DESIAU, fut tué à Ancenis au mois de décembre 1793 lors du passage de l’Armée des Brigands après sa défaite au Mans (29 ventose V)
  • GEOFFRION Alexandre, 75 ans, veuf d’Angélique COUTANT, mourut à L’Anglesort le 29 Prairial II (21 Brumaire VII)
  • GIRAUD René, 32 ans, mari de Marie LUMIN (déclarante), fils de René et Marguerite COUTANT, fut tué commune du Cellier le 20.12.1793 (9 Thermidor V)
  • GODEFROY Julien, 50 ans, meunier, farinier, mari de Renée VEZIN (déclarante), fils de Michel, farinier, et Perrine CHOIMET, fut pris près le chef-lieu de la commune du Loroux-Bottereau par une troupe de gens armés le 7.1.1794 et conduit à Nantes le 8 ou il fut fusillé sans jugement (23 ventose V)
  • GOHEAU Joseph, 68 ans, époux de Jeanne PAGEAU, fils de François et Mathurine BODARD, fut tué dans la Vallée le 8.3.1794 (16 germinal V)
  • GRIMAUD Mathurin, 24 ans, fils de Jacques et Marie DABIREAU, frère de Jacques (déclarant), a été tué à Dol en Bretagne lors du passage de l’Armée des Brigands au mois de novembre 1793 (16 germinal V)
  • GRIMAUD René, 54 ans, veuf de Marie BRELET, fils de Mathurin, oncle de Jacques GRIMAUD (déclarant), fut tué à la déroute du Mans au mois de Décembre 1793 (16 germinal V)
  • GRIMAUD René, 23 ans, fils de René et Marie BRELET, cousin de Jacques GRIMAUD (déclarant), fut tué à Dol en Bretagne lors du passage de l’Armée des Brigands au mois de novembre 1793 (16 germinal V)
  • GUERIN Jacques, 26 ans, fils de Julien et Marie MOSSET, frère de Marie (déclarante), fut tué au Mans le 13.11.1793 (17 thermidor V)
  • GUICHARD Marie, 56 ans, femme de René MENARD (déclarant), fille de Maurice et ? REDUREAU, fut tuée en sa demeure le 18.3.1794 (5 germinal V)
  • HAROUET François, 45 ans, mari de Julienne ROUSSEAU (déclarante), fils de Pierre et Françoise PIOU, fut pris par des gens armés dans le bourg de Couffé le 15.1.1794 et conduit à Nantes ou il fut noyé (8 thermidor V)
  • HAROUET Gabrielle, Thouaré, 75 ans, veuve de François ETOURNEAU, fille de Charles et Marguerite RE-TIERE, fut tuée près Pochaude au Loroux-Bottereau le 22.5.1794 (9 Thermidor V)
  • HAROUET Jean, 44 ans, mari de Jeanne PINEAU (déclarante), fils de Pierre et Françoise VIAU, fut tué à L’Epertière à St Julien le 17.3.1794 (17 thermidor V)
  • HAROUET Pierre, 22 ans, frère de Jean (déclarant), fils de + Pierre et Marie LAURENT, fut tué à Lalloué à Haute-Goulaine le 3.10.1793 (9 Thermidor V)
  • HAROUET René, mari de Jeanne REGULIER, fils de + Pierre, mourut en sa demeure au Freigné le 15.8.1791 (21 Brumaire VII)
  • HEARD Jacques, 56 ans, mari de Madeleine MOSTEAU, fils de Jacques et Jeanne AUBERT, fut tué près d’Angers le 11.12.1793 (8 thermidor V)
  • HEARD Joseph, 26 ans, laboureur, mari de Marie POTINIERE, fils de Jacques et Madeleine MOSTEAU, mourut à Fougères lors du passage de l’Armée des Vendéens le 7.11.1793 (8 thermidor V)
  • HENEAU, fille de + Joseph et Marie DABIRAUD, fut tuée en sa demeure au Coteau du Chène le 20 Ventose II (20 Brumaire VII)
  • HIARD Joseph, 27 ans, mari de Marie POTINIERE, fils de Jacques et Madeleine MOSTEAU, mourut à Fougères lors du passage de l’Armée des Brigands au mois de novembre 1793 (29 Ventose V)
  • HUCHON Jacques, 31 ans, fils de René et Michèle RIPOT, fut tué à la Baudière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • HURET Joseph, 48 ans, mari de Jeanne GAUTRON, fils de Joseph et Marie DABIRAUD, fut pris par la force armée au mois de décembre 1793 et conduit à l’Entrepot à Nantes d’ou il fut tiré et fusillé ou noyé sans jugement (29 ventose V)
  • HURET Marie, 50 ans, veuve de Mathurin MESCHENEAU, fille de + Joseph et Marie DABIRAUD, fut tuée en sa demeure au Coteau du Chène le 20 Ventose II (20 Brumaire VII)
  • LANDAIS Pierre, mari de Jeanne MARCHAND (déclarante), fut tué sur la route du Mans à Laval lors de la déroute de l’Armée des Vendéens le 8.12/1793 (8 thermidor V)
  • LALLIER Renée, 55 ans, veuve de Mathurin PINARD, mourut en sa demeure à Grandville le 6 Vendémiaire III (20 Brumaire VII)
  • LAURENT Jean, veuf de Jeanne PERRON, fils de + Jean et Perrine ROTUREAU, oncle de Jean et René MERCERON (déclarants), fut pris dans sa demeure en nivose an II et conduit à Nantes ou il fut noyé 3 jours après (20 Brumaire VII)
  • LECHON Pierre, meunier, 54 ans, veuf de Marie PINEAU, cousin de Jean LECHON demeurant aux 3 Moulins (déclarant), frère de Marie LECHON femme de Gabriel TERRIEN du Loroux-Bottereau (déclarante), oncle de Christophe THOMAS meunier aux 3 Moulins, fut tué à la Balize commune de Basse Goulaine, le 20 Pairial I (21 Brumaire VII)
  • LESOURD Hilaire, 62 ans, laboureur, mari de Constance LAURENT (déclarante) fils de Jean et Perrine GIRARD, fut tué en sa demeure à la Pichaudière le 18.10.1793 (16 germinal V)
  • LIBEAU Jeanne, 9 ans, fille de Louis et Jeanne BOUQUET, nièce de Michel BOUQUET (déclarant), fut tuée à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • LIBEAU Louis, mari de Jeanne BOUQUET, Michel BOUQUET (déclarant), mort à la Rouestière le 26.12.1793 (8 thermidor V)
  • LIBEAU Marie, 39 ans, femme de Julien BOUQUET, fille de Julien et Perrine ETOURNEAU, belle-soeur de Michel BOUQUET (déclarant), fut tuée à la Roustière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • LITOU Maurice, 30 ans, mari de Marie VIVANT, fils de Jean (déclarant) et Louise CHEVREU, fut tué proche la Bazouinière commune du Loroux-Bottereau le 19.1.1795 (5 germinal V) « également déclaré le 20 Brumaire VII, 33 ans, tué au Loroux-Bottereau le 4 Pluviose II)
  • LUZET François, laboureur, 30 ans, mari de Marie FAVREAU (déclarante), fils de François et Anne GUERIN, fut tué au Guineau à la Chapelle-Basse-Mer le 15.4.1794 (13 germinal V)
  • MAINGUET René, laboureur, mari de Jeanne BOUCHEREAU, veuf en 1er de Marie BONAUD et veuf en 2ème de Julienne POTINIERE, oncle de René MAINGUET (déclarant) mourut en sa demeure à la Gilletière le 3.5.1791 (20 Brumaire VII)
  • MARTIN Marguerite, née Chapelle Basse Mer, 58 ans, veuve de Pierre FLEURANCE, fille de René et Marguerite OGER, mère de Jean FLEURANCE (déclarant), a été tuée aux Caroits près la Gagnerie le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • MERCIER Nicolas, 54 ans, veuf de Mathurine COUTANT, mourut en sa demeure le 29 floréal II ( 21 Brumaire VII)
  • MERCIER Rose, 44 ans, veuve d’Antoine VOLANT laboureur, fut tuée en sa demeure au Haut Village le 6 Floréal II (20 Brumaire VII)
  • MOREAU Bertrand, mari de Marie BIRY, père de Bertrand (déclarant) fils de + Bertrand et Mathurine TESTEDOYE, a été tué le 15.4.1794 (1er Germinal V)
  • MOREAU René, 60 ans, mari de Perrine SABLEREAU (déclarante) fils de René et Marie DOUILLARD fut tué dans sa demeure au Galopin le 5.4.1794 (5 germinal V)
  • PAGEAU Jacques, 55 ans, veuf de Mathurine GOHEAU, fils de Jacques et Mathurine DURASSIER, fut tué à Frelaud en cette commune le 10.3.1794 (1er Germinal V)
  • PAGEAU Jacques, 23 ans, fils de Jacques et Mathurine GOHEAU, frère de Marie PAGEAU (déclarante), fut tué à Montaigu le 18.1.1794 (1er Germinal V)
  • PAPIN Pierre, né Chapelle Basse Mer, 30 ans, mari de Renée Anne HERBELIN, fils de + Michel et Françoise SIMONEAU, fut tué à Ancenis lors de la déroutte de l’armée des vendéens le 9 Nivose II (20 Brumaire VII)
  • PEIGNé Anne, né Chapelle-Basse-Mer, 76 ans, veuve de Pierre ETOURNEAU, fille de Julien et Catherine JOUBERT, mère de Madeleine ETOURNEAU (déclarante), fut tuée au Tertre à la Chapelle-Basse-Mer le 18.3.1794 (16 germinal V)
  • PEIGNé Guillaume, 38 ans, mari de Marie GUERIN (déclarante), fils de Guillaume et Louise CHUPIN, fut tué au Mans le 13.11.1793 (17 thermidor V)
  • PEIGNé Marie, 48 ans, veuve de Morice CORAUD, fille de + Jean, mourut en sa demeure au Haut Village le 23.5.1791 (20 Brumaire VII)
  • PESNOT Jeanne, née au Loroux-Bottereau, fille de Guillaume et Perrine BRANGEON, veuve de Jean PINARD, est morte en sa demeure à la Robinière le 7 Fructidor III (20 Brumaire VII)
  • PETARD Julien, 15 ans, fils de Julien et Marie SESCHER, fut tué au Loroux-Bottereau le 28.10.1795 (17 pluviose V)
  • PETITEAU Marie, 21 ans, née au Loroux-Bottereau, fille de défunt Julien et Marie POTINIERE, est morte à la Roche en la demeure de la veuve Joseph HURET le 3 ventose an III (16 germinal V)
  • PETITEAU Jeanne, 67 ans, veuve en 1 de Julien BREVET et en 2 de Jean RIPOT, fille de René et Michèle CESBRON, mère de Jeanne BREVET (déclarante), fut tuée à la Sinardière le 18.3.1794 (7 thermidor V)
  • PINARD Jean, øLoroux-Bottereau, 62 ans, laboureur, mari de Julienne PESNOT, fils de Julien et Marie GOHEAU, père de Jeanne PINARD (déclarante) femme de Jean RIPOCHE, est mort en sa demeure le 20 Ventose III (20 Brumaire VII)
  • PINARD Mathurin, né Chapelle Basse Mer, 60 ans, mari de Renée LALLIER, père de Renée femme de René GILOT (déclarante), mourut à sa demeure à Grand Ville le 4 Complémentaire II (20 Brumaire VII)
  • PINARD Perrine, 30 ans, femme de Gabriel PETARD, fille de Guillaume et Perrine Chantreau, mourut dans l’Ile du Recoin au Loroux-Bottereau le 6.4.1794 (17 pluviose 5)
  • PINARD Pierre, mari de Louise PEIGNé, fils de + Mathurin et Marguerite LIBEAU, est mort au Mans, pendant le passage de l’Armée vendéenne le 9 frimaire II ( 21 Brumaire VII)
  • PINEAU François né au Loroux-Bottereau, 50 ans, laboureur au Bois Malinge à St Julien de Concelles, mari de Marie COUTANT, Julien VIAU du Loroux-Bottereau (déclarant), est mort à Lavale le 26 vendémiaire II (20 Brumaire VII)
  • PINEAU Marguerite, né au Loroux-Bottereau, veuve de Pierre ROUSSEAU, fille de François et Marie TINGUY, est morte à L’Anglesort le 20.11.1793 (11 thermidor V)
  • PINEAU Perrine, 55 ans, veuve de Joseph BOUYER, fille de + Pierre et Marie PARIS, mère de Joseph BOUYER (déclarant), est morte en sa demeure le 4 Frimaire II (20 Brumaire VII)
  • PIOU Jean, 31 ans, mari de Madeleine GARCION (déclarante), fils de Jean et Perrine BREVET, fut tué au village du Bois Adam le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • POTINIERE Julien, 50 ans, mari de Jeanne GARTION (déclarante), fils de René et Jeanne VILAINE, fut tué à Ancenis au mois de décembre 1793 (18 germinal V)
  • POTINIERE Julien, 22 ans, fils de René et Madeleine PONTOIR, frère de René (déclarant),fut tué à Angers le 3.12.1793 (13 germinal V)
  • POTINIERE René, laboureur, 62 ans, mari de Madeleine PONTOIR, fils de René et Madeleine EMERIAU, père de René, Louis et Jacques (déclarants) a été tué au Pont de Louant, commune du Loroux-Bottereau le 18.10.1793 (13 germinal V)
  • POUPONNEAU Jean, øLoroux-Bottereau, 54 ans, laboureur, mari de Jeanne LIBAUD, fils de Jean et Michèle PAQUEREAU, Agnès Agathe LIBEAU veuve de Julien POUPONNEAU (déclarante) mourut en sa demeure au Planches le 1.5.1794 (8 germinal V)
  • POUPONNEAU Jean, 22 ans, fils de Jean et Jeanne LIBEAUD, fut pris en sa demeure au mois de Janvier 1794 par des mariniers qui le conduisirent à Nantes ou il fut fusillé (8 germinal V)
  • POUPONNEAU Julien, 50 ans, mari d’Agathe LIBEAU (déclarante), fils de Louis et ? CHESNAIS, fut pris dans sa demeure au mois de Janvier 1794 par des mariniers qui le conduisirent à Nantes ou il fut fusillé (4 thermidor V)
  • POUPONNEAU Perrine, 18 ans, fille de Jean et Jeanne LIBEAUD, fut tuée dans les Landes du Rouaud au Loroux-Bottereau au mois de Mars 1794 (8 Germinal V)
  • PRAUD René, 28 ans, mari d’Anne FAVREAU (déclarante), fils de René et Renée CORAUD, fut tué au Mans lors de la déroute des Vendéens le 7.12.1793 (8 thermidor V)
  • RIPOCHE Louis, 55 ans, veuf de Jeanne Paré, père de Marie-Jeanne RIPOCHE (déclarante) vivant à Nantes, fut tué dans la rue du Grand Cimetière à la Chapelle Basse Mer le 20 Ventose II (20 Brumaire VII)
  • RIVET Pierre, laboureur et pécheur, né Chapelle-Basse-Mer, fils de Julien et Julienne BOUYER, fut pris par des gens armés le 14.12.1793 conduit de suite à Nantes ou il fut fusillé sans jugement (28 ventose 5 )
  • ROUSSEAU Jean, laboureur, 56 ans, veuf de Jeanne RIPOCHE, fils de Mathurin et Jeanne RICARD, fut tué dans les patures de cette commune le 14.12.1793 (29 ventose 5)
  • ROUSSEAU Jean-Baptiste, 43 ans, mari de Jeanne BOUYER remariée (déclarante), fils de Jean-Baptiste et Jeanne LESOURD, fut pris dans sa demeure à la Praudière le 7.1.1794 par des mariniers qui le conduisirent à Nantes ou il fut fusillé une demi-heure après son arrivée (17 thermidor V)
  • ROUSSEAU Julienne, 48 ans, veuve de Jean BRETONNIERE, fille de + Mathurin, mère de Jean BRETONNIRE, fut tuée en sa demeure le 29 Ventose III (20 Brumaire VII)
  • ROUSSEAU René, 40 ans, laboureur, fils de René et Perrine VIAUD, célibataire, est mort dans les prisons de Rennes le 8.12.1793 (16 germinal V)
  • SABLEREAU François, 57 ans, mari de Catherine HEGRON, fils de Brice et Perrine CHON, fut tué à Angers au commencement de décembre 1793 (7 germinal V)
  • SAUVETRE Laurent, 57 ans, mari de Radegonde LANDAIS, fils de + Pierre et + Jeanne BREVET, est mort à Dole lors du passage de l’Armée vendéenne de la Flèche au Mans pendant la guerre civile le 6 Frimaire II ( 20 Brumaire VII)
  • SAUVETRE Michel, mari de Marie BOUYER (déclarante), fils de Nicolas et René LEFEUVRE, fut tué à Ancenis le 14.12.1793 (9 thermidor V
  • SEBILEAU Clément, 69 ans, mari de Jeanne BABONNEAU, fils de Jean et Marie LETOURNEUX, fut tué dans le chemin de Fort-Ecul le 10.3.1794 (16 germinal V)
  • SECHER Julienne, 32 ans, fille de Jacques et Julienne LAURENT fut tuée dans sa demeure au Caroits le 18.3.1794 (1er Germinal V)
  • TERRIEN Marguerite, 44 ans, femme de François CHARON battelier, fille de + René et Marguerite PETI-TEAU, fut massacrée au Haut Village le 6 Floréal II (20 Brumaire VII)
  • THOMAS Christophe, 26 ans, mari de Louise AUBERT (déclarante), fils de Christophe et Julienne VEZIN, fut pris sur la route d’Ancenis à Nantes par des gens armés qui le conduisirent à Nantes ou il fut noyé quelques jours après (8 thermidor V)
  • VEZIN Jean, 35 ans, frère de Louis (déclarant) fils de Louis et Perrine BABIN, fut tué à la Guilbaudière à St Julien le 18.3.1794 (8 thermidor V)
  • VEZIN Mathurin, né au Loroux-Bottereau, 55 ans, veuf de Geneviève BREGEON, fils de Mathurin et Jeanne VIAU, père de Mathurin VEZIN, laboureur (déclarant) mourut à Langlesort à Saint Julien le 2.5.1795(13 germinal V)
  • VIAU Renée, veuve de Jean BENUREAU, fille de Mathurin et Renée ROBIN, fut tuée à la Blinière à St Julien le 15.4.1794 (17 thermidor V)
  • VILAINE Guillaume, laboureur, 45 ans, mari de Madeleine PENOT, fils de + Guillaume, fut tué en sa demeure à Bauvais le 1er Floréal II (20 Brumaire VII)
  • VIVANT Pierre, 64 ans, veuf de Perrine TEIGNé, fils de + Jean, fut massacré au Haut Clos le 25 Floréal II (20 Brumaire VII)
  • VOLAND Antoine, 50 ans, pécheur, mari de Rose MERCIER, fils d’Antoine et Marie MERCIER, fut pris par des gens armés conduit à Nantes et fusillé sans jugement (28 ventose 5) et (7 thermidor V)
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