Transaction entre héritiers de feu René Boucault, en son vivant chatelain de la Cour-de-Pierre, Le May, Angers 1596

René Joubert sieur de la Vacherie est mon ancêtre, et j’avais autrefois trouvé plusieurs actes prouvant que sa mère était Jacquine Boucault alors que Gontard de Launay donnait en fait le nom de la seconde épouse de son père, donc belle-mère de René Joubert, et non sa mère.
Ici, l’acte concerne donc l’ascendance Boucault que j’avais étudiée dans mon étude BOUCAULT.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 mars 1596 (René Moloré notaire à Angers), comme procès fust meu ou espéré mouvoir entre Me René Joubert advocat au siège présidial de cette ville d’Angers demandeur d’une part,
et Judic Boucault veufve de defunct Hubert Goureau tant en son nom que comme mère et tutrice naturelle des enfants dudit deffunct et d’elle, fille et héritière en partie de deffunct Me René Boucault chatelain de Cour-de-Pierre deffenderesse d’autre part,
de la part duquel Joubert estoyt dit que comme héritier par bénéfice d’inventaire de deffuncte Jacquine Boucault sa mère aussy héritière en partie dudit deffunct Boucault, il auroyt été contraint paier la somme de 536 escuz 10 sols à deffunct noble homme Me Jehan Renaut vivant advocat au grand conseil, tant pour le principal qu’arérages de fermes de la somme de 850 livres pour laquelle ledit deffunct Boucault avoit engagé le lieu et closerie de la Bochère à deffunct Me Pierre Auger mari de demoiselle Claude Froger femme en dernières nopces dudit deffunct Renaut par contrat passé par deffunt Lebloy notaire sous cette cour le 16 avril 1567, laquelle somme ledit deffunct Goureau étoit condamné seul et pour le tout payer audit deffunct Renaut et héritiers le 16 janvier 1591 comprise la somme de 4 escuz 50 sols 6 deniers de despens obtenus par ledit Renaut contre ledit deffunct Goureau par sentence du 8 mars et par transaction passée par Bontemps et Desainct notaires au chastelet de Paris le 28 octobre 1594
et outre qu’il auroyt payé à Me Estienne Ballet héritier par bénéfice d’inventaire de deffunct Me Estienne Ballet la somme de 133 escuz ung tiers pour ce qui restoyt à rembourser audit deffunct Ballet tant de la rescousse du lieu de la Bodière vendu par ledit deffunct Boucault à deffunct Me Jehan Haran sieur de la Ternière pour 600 livres par contrat passé par deffunct Toublanc notaire en cette ville le 22 avril 1566 comme apert par sentence judiciaire donnée le 7 avril 1594 que remboursement du douaire accordé à Simone Périgault veufve dudit deffunct Boucault et sur d’autres debtes payées pour ledit deffunct Boucault,
et outre auroyt payé à Blaise Perrigault 610 escuz pour 7 années échues fin décembre 1594 d’arérages du sous douaire comme apert par contrat passé par nous notaire le 22 de ce mois,
et outre que ledit Joubert et son deffunct père auroient auparavant outre les payements cy-desus payé la somme de 240 escuz 18 sols 4 deniers des dettes dudit deffunct Boucault qui estoyt plus que sadite deffuncte mère n’en devait pour sa huictiesme partie tant en principal qu’interêts dudit douaire,
pour avoir remboursement desquelles sommes cy-dessus et intérêts écheuz depuis, il auroyt été contrainct poursuivre la juridiction dudit lieu de la Bodière, et sentences intervenant sur icelles faites à la veufve dudit deffunct Renautz duquel il a les droits, lesquelles choses lui auroyent été adjugées à la somme de 616 escuz deux tiers ne se trouvant plus haut enchérisseur parce qu’elles sont du tout en ruyne et doivent de grandes rentes,
de laquelle somme auroyt été fait distribution aux héritiers le 23 fevrier 1595, par laquelle lui reste à payer 228 escuz 19 sols 4 deniers de debtes par lui payées outre ladite somme de 240 escuz 18 sols 4 deniers et les rentes de plusieurs années du lieu de la Bodière,
déclarant qu’il avoyt beaucoup plus payé qu’il ne devait des debtes dudit deffunct Boucault et parce que plusieurs des héritiers d’icelui deffunct étaient actuellement sans biens, demandoit que ladite Boucault fut condemnée lui payer et rembourser à tout le moins le tiers de 228 escuz 19 sols 4 deniers et outre lui payer les intérêts de la somme de 400 livres qui avoit été promises à sa deffuncte mère au mariage à son deffunct père qui étoyent duz de 12 années,

et par ladite Boucault estoit deffendu et dict qu’elle et son deffunct mari avoyent longtemps à payer la somme de 300 livres en plus des debtes dudit deffunct Boucault son père qui estoyt autant qu’elle en devait pour sa part en plusieurs demandes dudit douaire et que ledit Joubert estoit chargé payer davantage qu’il avoit plus desdites debtes qu’aucuns des autres héritiers et duz de l’argent audit deffunct Boucault par contrat et engagement ou autrement outre les choses deuz dudit Joubert comprises 8 planches de vigne appartenant audit lieu de la Bodière et les 2/5 par indivis en la propriété de la succession de deffuncteMarguerite Boucault à elle appartenant tant de son chef que du 1/5 par elle et sondit mari acquis de deffuncte Marie Boucault sa soeur, lesquelles choses estoyent plus que suffisantes qu’il ne falloyt pour rescompenser ledit Joubert des debtes qu’il avoyt payées outre la valeur des choses à lui adjugées & demandoyt être envoyée de ladite demande
et outre qu’il fut dit qu’il lui laisseroyt un quartier et demy de vigne sis au dessus de ses planches de vignes de Bressonneau à St Lambert-du-Lattay compris au réméré dudit Joubert qu’elle demandoyt pour rescompense de ce qui lui appartient audit lieu de la Bodière,
et disoyt que n’estoyt redevable ses demandes d’intérêts de ladite somme de 400 livres par lui prétendue,

et par ledit Joubert estoyt répliqué disant que ledit deffunct Boucault devoyt toujours de l’argent audit deffunct Joubert son père et que le défault de payement desdites debtes procédoyt de la part de deffuncts Pierre, René et Gaspard les Boucault leurs cohéritiers qui n’auroyent payé leur part desdites debtes dont les intérêts estoyent duz de plusieurs années, ce qui leur avoyt été octroyé estoyt en ruyne et de nulle valeur ce quy auroyt été occasion qu’ils n’auroyent été suffisants pour paier leur part des debtes dudit deffunct leur père et les intérêts d’icelles qui estoyent duz de plusieurs années dudit douayre qui contient tous les biens que chacuns desdits héritiers n’avoyent acquités promptement lesdites debtes

et par plus grands faictz les partyes persistoient chacune en leurs conclusions pourquoi elles estoient prestes de tomber en frande involution de procès pour auxquels obvier paix et amour nourrir entre elles ont de l’advis de leurs conseils et amys transigé et accordé sur les demandes d’icelles comme s’ensuit,
pour ce est-il qu’en la cour royale d’Angers, endroit par devant nous René Moloré notaire d’icelle ont esté présents ledit Joubert demeurant en la paroisse saint Maurille de ceste ville d’une part
et ladite Boucault demeurant en la paroisse du May d’autre part
lesquels deuement establys soubz ladite cour et mesmes ladite Boucault esdits noms et en chacun d’iceulx seule et pour le tout sans division etc soubzmectant etc eux leurs hoirs confessent avoir transigé et accordé sur les différends cy dessus circonstances et dépendances d’iceulx
c’est à savoir que ladite Boucault a confessé voir ceddé et quicté et par ces présentes cèdde quicte et transporte audit Joubert présent et acceptant 37 escuz et demy à elle esdits noms duz par les héritiers de deffunct Messire Estienne Boucault vivant prêtre curé de St Lambert et 15 escuz 50 sols restant des arérages et despens d’icelle somme jusqu’au mois de juin dernier, faisant en tout 53 escuz ung tiers de la moitié de 225 livres par ledit defunt Goureau payé pour l’amortissement de 16 livres 10 sols de rente due par lesdits defunts Boucaults et pour les arréraiges d’icelle payés par ledit defunt Goureau, pour remboursement de laquelle somme ledit defunt Goureau avoyt obtenu sentence contre René Gyrault père et tuteur naturel de Catherine Gyrault héritière par représentation dudit defunt Estienne Boucault, à la charge d’icelui Joubert payer au greffe des consignations de cette ville le prix des choses apartenant audit deffunt Boucault à lui adjugées sur ledit Gyrault audit nom, ainsy qu’il voira être à faire sans que ladite Boucault soyt tenue en aucun garentage restitution du prix,
ensemble lui a céddé ce qui pouroit compéter et appartenir des fruits ou intérêts de partie desdites choses engagées par ledit defunt curé auxdits Boucault et Perigault seconde femme dudit Boucault son frère suyvant la sentence que ledit Joubert en a obtenu sans sans qu’elle soyt tenue en aucun garentage, et audit Joubert à en faire telle poursuite qu’il verra être à faire,
lequel demeure quite de 8 ans d’arréraiges de 17 sols de rente qu’il aurait reçu de ladite Périgault sans que ladite Boucault l’en puisse rechercher pour le passé ny pour l’avenir sur ses biens,
ensemble demeure ledit Joubert et Marguerite Joubert sa soeur quites de ce que leurdit défunt père eust peu devoir audit defunt Boucault si aucune était due en quelque manière que ce soyt, et de ce que ledit defunt Goureau pourroyt avoyr payé des debtes d’icelui defunt Boucault sauf le recours de ladite Boucault contre les autres héritiers que lesdits Joubert et sa soeur

et moyennant ces présentes a icelui Joubert transporté à ladite Boucault ledit quartier et demy de vigne situé au cloux de Bretonneau joignant d’un côté les vignes de ladite Boucault et abouttant d’un bout une sente qui va aux moulins de Bretonneau et comme il a été depuys adjugé avec la Bodière le 9 février 1595,
et demeure ladite Boucault quite vers ledit Joubert de touttes et chacunes les dettes que ses deffunts père et mère auroyent payées en l’acquit dudit défunt Boucault à quelques personnes et en quelque manière que ce soit sans qu’il en puisse faire aucune demande sauf à lui à poursuivre le remboursement de ce qu’il a plus payé que sadite mère ne devoyt desdites debtes contres les autres héritiers dudit defunt Boucault,
comme à semblable ladite Boucault demoure quite de la somme de 5 éscuz d’argent déboursé par ledit Joubert et demeure ledit Joubert, particulièrement tenu paier ladite Boucault de ce qu’elle pouroit devoir du douaire de ladite Périgault pour l’arrérage échu à la fin de décembre dernier
dont et de tout ce que dessus lesdites parties sont demeurées d’accord et l’ont ainsi stipulé, auxquels accords et en ce que dit est tenir etc dommages etc obligent respectivement mesmes ladite Boucault esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division de discussion et d’ordre de priorité et postériorité, en encore ladite Boucault au droit vellyen à l’espitre divi adriani à l’authentique si qua mulier et à tous autres droits faitz et intervenus en faveur des femmes que leur avons donné entendre que les femmes ne se peuvent obliger ni intercéder pour aultres mesmes pour le fait de leur mari sans avoir expréssement renoncé ausdits droitz aultrement elles en pouroient estre relevées foy jugement condemnation
fait à nostre tablier audit Angers présents Marc Augeard, Mathurin Decorre ladite Boucault a dit ne savoir signer

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

Enchères et décret d’adjudication de la terre et seigneurie de Juillé en 1610

Ces enchères de la terre de Juillé concernent la famille Allaneau, branche des conseillers au Parlement de Bretagne, qui fut la branche aînée à la mienne puinée, et donc plus riche que la mienne.
L’acte classé chez Chesneau à Angers est volumineux, aussi je vais devoir l’éclater sur 2 jours, car il contient les procurations diverses, et surtout le long inventaire des pièces relatant par le menu les enchères. Cet inventaire me semble bien illustrer le déroulement de cette procédure des enchères, aussi je vais vous le mettre intégralement demain, même s’il est fort long, afin que vous puissiez vous rendre compte de l’importance des personnes intervenant pour les pubications des enchères, etc… jusqu’au décret d’adjudication.

Jean Allaneau chatelain de Pouancé avait laissé à ses enfants une dette active de 11 000 livres sur Thiboust baron de Juillé. Juillé est situé en Sarthe, près Beaumont. De Juillé il reste aujourd’hui 431 h, un château féodal ruiné, des vestiges de la villa Juliacus, l’église romane des 12e, 15e avec statues classées (Dict. d’Amboise des Pays de Loire, 1996).
Au fil des successions Allaneau, les impayés s’accumulant, les héritiers de Jean Allaneau intentent à plusieurs reprises des procès. Le 26 janvier 1588 Clément Alaneau Sr de la Grugerie, fils aîné de Jean, nomme Vincent Menard Sr de Langenerie At pour poursuivre Messire Thiboust Sr du Grés à fin de payement de 611 livres 6 s 8 d faisant le 1/3 de 5 500 L faisant 1/2 de la somme de 11 000 L qu’il doit audit Alaneau & à ses cohéritiers (AD49-E4263 Mathurin Grudé Angers). A la suite de quoi un accord est signé le 10 février 1590 par Guillemette de Thouars femme de Jacques Thiboust Sr du Grés. (Dvt René Héron tabellion de Fallaize).
L’acte que je vous mets durant 2 jours est la saisie de Juillé en 1610 soit plus de 22 ans après les premiers procès. Nous sommes donc rendus aux petits enfants de Jean Allaneau, celui qui avait prêté les 11 000 livres, ce qui était un montant très élevé.
Les pièces que je vous mets spécifient qu’il existe alors 8 cohéritiers. Hamelin sieur de Richebourg, qui est l’un des 8 cohéritiers dont il est question ici, a épousé Renée Eveillard, fille de Marie Alaneau, elle-même fille de Jean.

    Voir mes pages sur Pouancé
    Voir mes travaux sur la famille Allaneau
collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

Alors, avant de continuer cette lecture, imaginez vous en procès pour récouvrer des sommes dues à vos grands parents !!! c’est difficile de nous imaginer de telles choses de nos jours !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

PS

    je commence par ce qui est écrit au bas des pages de l’inventaire, écrites par François Allaneau, car sur le bas de la page 14 commence l’acte du notaire Chesneau à Angers, ce qui est curieux puisque d’habitude le notaire écrit d’abord son acte et met en pièces jointes des documents tels qu’inventaire, procuration, etc… Il s’agit du reçu par Hamelin des pièces ci-dessus inventoriées par Alaneau et vous aurez le long inventaire des pièces, faisant 14 pages, demain sur ce blog

Le 23 août 1613 devant nous René Chesneau notaire royal Angers fut personnellement estably et deument soubzmis noble homme René Hamelin sieur de Richebourg advocat au siège présidial d’Angers y demeurant paroisse de Sainte Croix desnommé en l’inventaire cy dessus, lequel a ce jourd’huy eu et receu de François Alaneau escuyer sieur de la Grugerie et d’Orvaux conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretagne qui luy a envoyé et fait tenir en conséquence et suivant le consentement de Gilles de Rommelin escuyer sieur de Mille les Loges Carbein etc père et garde naturel des enfants mineurs d’ans de luy et de deffuncte damoiselle Charlotte Alaneau vivant sa compaigne en premières nopces et de damoyselle Saincte Alaneau femme de Gilles du Boulet escuyer sieur de Rescuz Bonabry Carmoran etc autorisée à la poursuite de ceste action sur le refus de son mary suivant l’acte que ledit de Rommelin et Saincte Alaneau en ont passé audit sieur Alaneau devant Grignel et Mazette notaires royaux à Rennes le 5 juillet dernier, et aussy en conséquence et suivant autre consentement de damoiselle Renée Alaneau dame de Marcé passé devant Pierre Ledin notaire de la cour de Nyoyseau le 14 de ce moi copie duquel consentement desdits sieur de Nuillé et damoiselle Saincte Alaneau signée desdits notaies et la minutre du consentement de ladite damoiselle Renée Alaneau Signée Renée Alaneau Brossaud et Ledin sont demeurez attachés à le minute des présentes pour y avoir recours
toutes et chacunes les actes et pièces mentionnés audit inventaire cy dessus et procurations que lesdits Alaneau et Rommelin ont consenty audit Hamelin pour faire la poursuite du décret de la terre Juillé rapportée par lesdits Grignet et Mazette notaires
desquels actes et pièces s’est ledit sieur Hamelin tenu à contant et en a quité et deschargé quite et descharge lesdits Alaneau absent à ces présentes nous notaire stipulant pour luy et a promis les représenter toutefois et quantes besoin sera le tout sans préjudice du procès et instance mentionné en ladite procuration que ont lesdits Alaneau et de Rommelin contre ledit Hamelin et ses cohéritiers pendant en parlement de Paris pour le remboursement des frais que lesdits Alaneau et de Rommelin ont fait pour l’advancement dudit décret, obtenir lesdits arrests faire faire les enchères et publiquation d’icelles retirer lesdits actes et pièces tant au parlement à Paris que ailleurs suivant le compte desdits frais que ledit de la Grugerie a tenu et que ledit Hamelin a dit qu’il ne reçoit lesdites présentes que pour les envoyer à Paris à leur procureur commun et protesté n’estre tenu des frais prétendus par lesdits Alaneau et cohéritiers que pour une huitième partie comme aussi lesdits ses cohéritiers sont tenus à contribuer avec ledit Hamelin pour tous lesdits procès jusques au mois de juillet 1612 qu’il auroit accepté la procuration desdits sieurs et autres conditions …
fait et passé audit Angers en la maison dudit Hamelin en présence de Loys Poyrier et Mathurin Gaultier praticiens demeurant audit Angers tesmoins

PJ (procuration de Renée Alaneau) Le 14 août 1613 devant nous Pierre Ledin notaire de la cour de Nyoiseau, fut présente personnellement establie et duement soubzmise damoiselle Renée Alaneau dame de Marcé demeurant en la ville d’Anger s paroisse de Sainct Denis, estant de présent au lieu seigneurial d’Orvaux à StAubin-du-Pavoil, laquelle a consenty que François Alaneau écuyer sieur de la Grugerie et d’Orvault conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretaigne envoit à Me René Hamelin sieur de Richebourg advocat Angers les arrêts enchères publications d’icelle actes et pièces desquels ledit sieur de la Grugerie est saisy, touchant la seigneurie de Juillé suivant la procuration qui en a été faite audit Hamelin pour faire la poursuite dudit décret et tirer récépissé dudit Hamelin desdits actes et pièces et le faire obliger de les représenter toutefois et quantes sans préjudice du procès et instance mentionné en ladite procuration que ont lesdits Alaneaux et leurs cohéritiers contre ledit Hamelin et ses cohéritiers pendant au parlement de Paris concernant les frais que ledit sieur de la Grugerie leur en te tenu
promettant avoir agréable la délivrance que ledit sieur de la Grugerie fera desdits actes en vertu des présentes …
fait au bourg de Nyoiseau en la maison de nous notaire en présence de Me Charles Gerard praticien et de vénérable & discret Me Daniel Brossard sieur de la Charterye prêtre au bourg de Nyoiseau signé Renée Allaneau, P. Ledin, Brossard, Girard

PJ (procuration de Gilles de Rommelin et de Saincte Alaneau à Rennes) Le 5 juillet 1613, devant nous notaires royaux à Rennes (Gicquel et Mazette notaires Rennes) ont comparu en leurs personnes Gilles de Romelin écuyer sieur de Mille conseiller du roi en sa cour de parlement de ce pays père et garde naturel des enfants mineurs de lui et de déffuncte Charlotte Alaneau résidant à Rennes, et damoiselle Sainte Alaneau autorisée de justice à la suite de ses droits sur le refus de Gilles de Bouillys écuyer sieur de Rinon son mari de la vouloir autoriser, ont consenti que François Allaneau écuyer sieur de la Grugerie et d’Orvault conseilelr du roi en sa cour de parlement de ce pays envoie à Me René Hamelin sieur de Richebourg les actes touchant le décret de la terre et seigneurie de Juillé …
signé Mazette et Gicquel

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.