J’ai un acte donnant l’épouse de Pierre Le Cornu du Plessis de Cosmes comme étant Anne de Champaigne, sa veuve en 1613. L’acte comporte en outre la ratiffication d’Anne de Champaigne, sur parchemin, et en marge de l’acte lui-même l’amortissement par leur fils aîné, Urbain Le Cornu en 1634, doit 21 ans après la création de l’obligation.
Selon l’abbé Angot, à l’artice de Pierre Le Cornu, son épouse est bien Anne de Champagne. Or, ici elle est orthographié de Champaigne, aussi je pense qu’on pourrait en conclure que ce sont 2 orthographes pour un unique patronyme, plus généralement orthographié de Champagne. Vos observations sur ce point sont les bienvenus, en particulier si vous pouviez relire d’Hozier sur la famille de Champagné pour me dire où est l’alliance avec Pierre Le Cornu (la réponse est ci-dessous, c’est une de Champagne sans accent, famille différente).
Avec cette mise en ligne de mon fichier famille de Champagné, j’ai mis une part de la branche de la Motte-Ferchaud, qui fait Louis de Champagné, ligueur, puis rallié au roi, et le servant fidèlement à Château-Gontier. En effet, cette branche semblerait selon moi une hypothèse pour la filiation de mon ancêtre Louise de Champagné † après 1541 x Mandé de Chazé sieur du Bois-Bernier en Noëllet † entre mai 1537 et janvier 1541.
D’ailleurs, lorsqu’on regarde cette branche de Champagné, on constate une alliance Du Tertre, et nous avons déjà vu par ailleurs que René Pelaud avait hérité des Du Tertre, sans doute serait-ce par cette voix ? Enfin ceci est une hypothèse, crédible certes, mais reste une hypothèse.
L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici la retranscription de l’acte : Le 20 juin 1613 devant nous Jullien Deille et Jehan Duvau notaires royaulx Angers fut présent noble homme Claude Menard conseiller du roy lieutenant en la provosté de ceste ville y demeurant paroisse de Saint Maurille tant en son nom que soy faisant fort de dame Anne de Champaigne veufve de défunt messire Pierre Le Cornu vivant chevalier de l’ordre du roy seigneur du Plessis de Cosmes promettant luy faire ratiffier ces présentes et obliger solidairement avecq luy et en fournir et bailler à l’achapteresse cy après nommée ou our elle entre nos mains ratiffication et obligation valable o le renoncziations requises dedans 8 jours prochains venant à peine etc ces présentes néanlmoins etc lequel duement estably et soubzmis soubz ladite court esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personnes de biens ses hoirs confesse avoir vendu créé et constitué et par ces présentes vend créé et constitue par hypothèque général et universel promis et primet esdits noms garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arréraiges à damoiselle Renée Froger veufve feu noble homme Claudre Foubert vivant sieur de la Source demeurante en ceste ville paroisse St Michel du Tertre à ce présente stipulante et acceptante et laquelle a achapté et achapte pour elle ses hoirs etc la somme de 50 livres tz de rente annuelle et perpétuelle payable et rendable en ceste ville d’Angers franchement et quitement par lesdits vendeurs esdits noms ses hoirs à l’achapteresse ses hoirs chacun an à pareil jour et date des présenes premier paiement commenczant d’huy en un an prochainement venant et à continuer etc laquelle dite somme de 50 livres de rente ledit vendeur esdits noms a du jourd’huy et par cesdites présentes assise et assignée assiet et assigne généralement sur tous et chacuns sesdits biens meubles et immeubles rentes et révenus quelconques et de ladite de Champaigné avecq pouvoir et puissance à l’achapteresse ses hoirs d’en faire déclarer plus particulière assiette en assiette de rente et audit vendeur esdits noms de l’admortir toutefois et quantes cette vente création et constitution de rente faicte pour et moyennenant la somme de 800 livres tz payée contant par l’achapteresse audit vendeur qui icelle somme a eue et receue en nostre présence en pieczes de 16 sols et autre monnaye ayant court suivant l’édit et dont il l’en quicte à laquelle vendition création constitution de rente et tout ce que dessus est dit tenir etc dommaiges etc oblige ledit vendeur esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs biens et choses à prendre vendre renonczant et par especial au bénéfice de division discussion et ordre etc dont etc fait et passé audit Angers par devant nous notaires royaulx susdits en présence de Me Noël Berruyer et Pierre Desmazières clercs audit Angers tesmoins.
Ces 3 pages sont surchargées en marge : Le mardit avant midy 28 février 1634 par devant nous Jullien Deille notaire royal fut présent estably et duement soubzmis soubz ladite court Me Jehan Jousselin Sr de Touche … ? conseiller du roy Me de ses comptes en Bretaigne mary de damoiselle Renée Foubert fille et en partie héritière de ladite défunte damoiselle Renée Froger achapteresse nommée au contrat de rente cy devant escript, demeurante en ceste ville paroisse de St Michel du Tertre, lequel audit nom a receu contant en notre présence de sire Toussaint Provost marchand Angers en la décharge de messire Urban Le Cornu chevalier seigneur du Plessis de Cosmes fils aisné et principal héritier de ladite défunte dame Anne de Champaigne sa mère nommé audit contrat et ratification d’iceluy du 17 juillet 1613 et dudit Menard Sr du Tertre Verger aussi nommé audit contrat et ce en conséquence de l’escript …
Suit la ratiffication par Anne de Champaigne, sur parchemin, passée en juillet 1613 devant Benoist notaire sous la court de Saint Laurent des Mortiers. Anne de Champaigne est dite « demeurante en sa maison de la Réaulté paroisse de Brissarthe »
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Deux familles distinctes ?, des cotes différentes …
E .1922.(carton.)-27 pièces,parchemin; 4 pièces,papier; 6 sceaux.
1397- XVIIIe siècle.- Champagne(de)
E.1923.(carton.)-4 pièces, parchemin; 12 pièces,papier, dont 1 imprimée, de 53 pages in-folio.
1540- 1671.- Champagné(de)
C’est étonnant cet accent, car Anne de Champagne ou Champaigne est issue de sires de Champagne au Maine, fille de Jean de Champagne seigneur de la Réaulté (Brissarthe) et de sa cousine Anne de Champagne dame de la Perrine (Avoise)
Note d’Odile : Heureusement que vous êtes là pour rectifier mes bourdes ! En fait, les accents figurent excessivement rarement sur les manuscrits de l’époque et c’est donc ma pure invention, parce que sans doute, j’avais trop lu d’Hozier sur la famille de Champagné, qu’il donne bien avec un accent final. Donc, je dois en conclure qu’il existe 2 familles distinctes, l’une avec accent final étudiée par d’Hozier et faisant ceux de la Motte-Ferchault, dont le fameux Louis, contemporain de nos préoccupations, et l’épouse de Pierre Le Cornu serait donc d’une toute autre famille, sans l’accent final.
Et, ouvrant le Dictionnaire de l’abbé Angot, tome 1, page 506, je constate la distinction entre les 2 familles qu’il développe longuement.
E.3066.(carton.) – 12 pièces,parchemin; 19 pièces,papier; 1 sceau frustre.
1432- XVIIIe siècle.- Lecornu.
Contrat de mariage de Pierre Lecornu avec Anne de Champaigne.
Jehan de Champaigne né est au chastel de Pescheseul ,
» le jour saint Mathieu, 23 febvrier 1515 et baptisé à l’église
» Saint-Martin de Parcé ; ses parrains sont
» Beaudouin de Vaiges, seigneur du Plessis de Vaiges et de
» Fontenay, sa marraine, noble damoiselle Jehanne de Feschal , dame
» de Malicorne. »
C’était le huitième des seize enfants de Pierre de
Champagne, II du nom, sire de Pescheseul, Parcé ,Avoise… et de Anne
de Fourmentières, dame de Beaumont-la-Ronce. L’une des
filles, Simonne, fut mariée dans la maison d’Anthenaise et
eut deux fils qui servirent dans les armées de la Ligue ou
Sainte-Union des catholiques .Pierre Le Cornu du Plessis
de Cosmes, l’un des plus redoutés capitaines de ce parti,
épousa Anne de Champagne, fille du plus jeune des frères
de Jean. Il y a lieu de dire ici à la louange de cette famille
de Champagne, qui a donné son nom à deux ou trois pays
du Maine, qu’elle est regardée par de très-bons esprits
comme une branche cadette de l’antique et glorieuse maison
des comtes de Champagne et de Blois » « Au moys de novembre 1571, monseigneur Jehan de
» Champaigne , chevalier de l’ordre du Roy, sire de
» Pescheseul, baron de Parce, receut en son chastel de
Pescheseul le Roy Charles IX avec la Reine Catherine de
» Médicis, sa mère, et toute sa cour, et y demeura deux
» semaines Sa Majesté , prenant grand plaisir d’y chasser le
» cerf et s’y récréer et luy demandant:
« — Combien, mon cousin, avez-vous faict boire de
» huguenotz à votre grand godet? » — Mon dict seigneur luy
» repondit : De mauvais meuble, sire, on ne faict point
L’ynventaire _ Revue Historique du Maine1876_ il fut époux de Anne de Laval de Boisdauphin .Pescheseul est situé au bord de la Sarthe