Nantes, cours Saint André, place Louis XVI

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Nantes au début du 20e siècle, à travers les cartes postales : lieux, en ordre alphabétique :   Bateaux-lavoirs  Bouffay (marché)   la Bourse  Gare de la Bourse  quai Ceineray  Statue du général Cambronne  chapelle des Capucins  Cathédrale  Château   Château au bord de la Loire  place du Commerce  place de la duchesse Anne  Eglises  l'Erdre   Anciens quais de l'Erdre   place du maréchal Foch  Gares  place Graslin  théatre Graslin  Statue d'Ange Guépin   Pont Haudaudine  Petite Hollande (marché)   Hôpitaux  Jardin des Plantes  Statue de Jeanne d'Arc   La  Loire   Anciens quais de la Loire  Statue de la Loire  place Louis XVI  Statue de Louis XVI   Rue du Lycée   église de la Madeleine  Pont de la Madeleine  Mairie  Marchés  Pont Maudit (marché  de la Petite Hollande)  Statue du général Mellinet  hôtel Montaudouin  monument aux Morts  Musées   Places  Pont de Pirmil  la Poissonnerie   Ponts   Port  place du Port Comuneau  quai du Port-Maillard   Préfecture  rue Prémion  théatre de la Renaissance  place Royale  Pont de la Rotonde  Rues  cours St André  église St Clément  Sainte-Anne  église Ste Croix  église St Félix  église St Jacques  église St Nicolas  Cours Saint Pierre  porte St Pierre  église St Similien   Statues  rue de Strasbourg  Théâtres  église Toutes Aides   Pont Transbordeur   Nacelle du Pont Transbordeur  Statue de Jules Verne  Statue du colonel Villebois-Mareuil   
Nantes en flanant par Henri Barbot, 1930 (ouvrage numérisé sur ce site)
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Histoire : Ce qui est suit, écrit en vert, est extrait de l'ouvrage d'Edouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, 1906, fidèlement numérisé par O. Halbert
Place Louis XVI Deuxième arrondissement. Paroisses de Saint-Clément et de Saint-Pierre. Du cours Saint-Pierre au cours Saint-André. En 1759, les habitants durent aliéner une maison pour faciliter la communication projetée de la Motte Saint-Pierre à celle Saint-André.
En 1765, on s'occupe du pavage, et du nivellement, pour se raccorder avec la rue Saint-Clément. En 1771, le sieur René-Louis d'Aux adresse une requête pour une maison sise place d'Armes (la place a en effet porté ce nom, ainsi que ceux de place de la Liberté, place Joséphine) à laquelle on nuit par une pente trop prononcée, et contre la nécessité d'ouverture d'une rue entre la place et la rue Royale qui pourrait être avantageusement remplacée par un cul-de-sac, répondant à celui qui donne entrée à la Visitation.
Mêmes réclamations, en 1785, de l'Evêque, de la dame veuve Montaudouin de la Clartière ; l'hôtel d'Aux servit de logement au Préfet jusqu'en 1828, époque où l'Administration militaire entra en arrangement avec les propriétaires pour y installer le Commandant de la 12e division ; l'impasse, dont il semble être question plus haut, se serait à ce moment appelée Balechoux, du nom d'un graveur assez renommé qui vécut de 1715 à 1765. A la date du 3 février 1845, nous rencontrons une demande (lu marquis de Tinguy, qui aurait désiré clôre par une grille l'impasse appelée « rue Baluchon. »
La colonne fut érigée le 24 juin 1790 par les Architectes de Nantes pour perpétuer le souvenir des grands travaux exécutés en cette ville sous Louis XVI, et se nomma Colonne de la Liberté. La statue de Louis XVI, exécutée par Molchnet, y fut placée le 14 août 1823, en même temps qu'elle recevait sa nouvelle dénomination ; postérieurement, on la cannela et on l'entoura d'une grille. Une plaque de marbre y rappelle les souvenirs de 1830. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue de l'Evêché Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre. De la place Saint-Pierre à la place Louis XVI. Le côté nord de la rue de la porte Saint-Pierre, aujourd'hui rue de I'Evêché (elle a été aussi nommée rue Cérutti, du nom d'un Jésuite), était autrefois occupé par les écuries de l'Evêché, la Conciergerie, la cour, le jardin et l'auditoire des Regaires. Le jardin joignait le mur de ville sur une longueur de 245 pieds, dit M. Bizeul.
En 1763, il est question d'ouvrir une rue qui correspondra à celle de Saint-Clément, pour entrer en Ville. Un compromis est signé entre l'Evêque et la Ville. Les travaux se prolongèrent de 1783 à 1791, et nous voyons disparaître toutes les dépendances qui avançaient sur la rue à ses deux extrémités.
Bien longtemps après, un reste de construction, qui a abrité le poste militaire pendant nombre d'années, a également disparu, et l'on nous fait espérer dans un avenir plus ou moins prochain la mise en état de ce qui fut autrefois la porte Saint-Pierre.
La petite paroisse de Saint-Jean, en Saint-Pierre, qui ne comprenait guère que cette rue, avait eu, à l'origine, un édifice séparé et un cimetière, contigus à la cathédrale, du côté nord, et cités en 1424. L'église existait encore en 1609, et c'est au commencement du xvne siècle que le Recteur de Saint-Jean prend le nom de recteur de Saint-Jean en Saint-Pierre. Vers cette époque, l'église de Saint-Jean ayant été détruite, la paroisse de ce nom fut desservie dans une chapelle de la Cathédrale, dile de Saint-Jean-Baptiste située dans le bas côté nord, immédiatement avant le transept.
En 1790, la paroisse fut supprimée. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Cours Saint-Pierre Deuxième arrondissement. Paroisses de Saint-Pierre et Saint-Clément. Nous avons réservé, dans l'historique des cours, ce qui pouvait être commun aux deux : Ils eurent d'abord un nom unique, celui de cours des Etats (1760). On voulait rappeler la magnificence des Etats qui, en 1759, avaient voté une subvention de 32 000 livres à ajouter aux 57 000 déjà votées, en vue de procurer du travail aux ouvriers sans ouvrage. Sous la Révolution on désigna le premier sous le titre de cours de la Liberté, et le second sous celui de cours de la Fédération.
L'aplanissement des deux buttes ou mottes fut commencé en 1720 ; mais, dès 1598, la motte Saint-Pierre avait été touchée par la destruction de 1'Eperon que le duc de Mercoeur y avait élevé.
Quelques années auparavant, Cette double promenade était bien loin d'être ce que nous la voyons aujourd'hui ; vague et sans clôture, le terrain très bas était menacé chaque hiver d'être inondé, et il n'y eut aucune construction alentour, avant 1765 à 1770 du moins.
Les statues d'Anne de Bretagne et d'Arthur III, oeuvre de D. Molchneth, furent placées en 1819.
Les plantations d'arbres commencèrent en 1763, une partie en fut renouvelée en 1840, pour le cours Saint-Pierre, et en 1806 pour le cours Saint-André.
Le 20 avril 1897 on inaugura, sur le cours Saint-Pierre, le monument élevé pour rappeler la mémoire des Entants du Département morts pour la patrie ; l'architecte Edouard Corroyer fut chargé de la partie architecturale avec son collègue M. Marchand; le bronze est de MM. Bareau, Allouard, Charles Le Bourg et Baralis. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Cours Saint-André Deuxième arrondissement. Paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Clément. De la place Louis-XVI au quai de Barbin. Une partie de ce qui concerne les cours se rapporte à cette promenade. Nous renvoyons donc à l'article Saint-Pierre pour supplément de détails. Citons, au hasard de nos rencontres, une requête du 20 mai 1744 par laquelle « le chefcier, les chanoines et chapitre de l'église collégiale demandent à ouvrir une carrière sur leur terrain au bas de la Motte Saint-André » ; une autre, de l'année suivante, dans laquelle ils demandent « à élever un mur près la grosse Tour, sur un terrain nommé Torcé. »
Les deux statues (Bertrand du Guesclin et Olivier de Clisson), qui sont l'oeuvre de Dominique Molchneth, furent placées à l'extrémité de ce cours, en 1819, et les plantations remontent à 1806. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)