Nantes, musées
Nantes,
Musée Dobrée, manoir de la Touche ou de Jean V

Nantes,
Musée d'Archéologie, logis du Duc Jean V

Nantes,
le Musée Dobrée et la maison du duc Jean V

Nantes,
Musée d'Archéologie Dobrée

Nantes,
Musée Dobrée

Nantes,
Musée Dobrée

Nantes,
Musée Dobrée, Visite du Président de la République, 1930

Nantes,
Musée Dobrée, le Puits

Nantes,
Musée Dobrée

Nantes,
Musée Dobrée, souvenirs Vendéens

Nantes,
Muséum d'Histoire Naturelle

Nantes,
Muséum d'Histoire Naturelle

Nantes,
Musée des Beaux-Arts

Nantes,
Musée des Beaux-Arts

- Rue
Dobrée Sixième
arrondissement. Paroisse de Notre-Dame. De la place Saint-Louis à la
place La Moricière. La rue fut commencée
vers 1824 et reçut en 1837 son nom de Thomas-Dobrée, consul des Etats-Unis,
spéculateur, praticien habile, devenu l'un des premiers négociants de
notre Ville. Né à Nantes le 6 avril 1781, il y mourut le 15 novembre
1828. Par ce souvenir donné au fils, on honorait également la mémoire
du père, lui aussi consul et considéré comme l'un des plus honorables
citoyens de Nantes ; à sa mort, il lui en fut rendu un témoignage éclatant,
et son convoi reçut toutes les marques de sympathie qui lui étaient
dues, 23 septembre 1801.
- Au
n° 12 existe une cour qui porte le même nom. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes,
1906)
- Rue
Jean-V Sixième
arrondissement. Paroisse de Notre-Dame. De la place des Irlandais à
la rue Beaumanoir. Cette voie fut tracée
sur l'emplacement qu'occupaient les rues des Catherinettes ou Cathelinettes
et des Irlandais, dont les noms rappelaient, l'un les prêtres Irlandais,
réfugiés en Bretagne et définitivement installés dans la rue du Chapeau-Rouge
; l'autre, les religieuses dominicaines de Sainte-Catherine, qui s'établirent,
en 1694, avec la permission de la communauté de Ville dans une chapelle
dédiée à Saint Gabriel, mais qui furent supprimées comme manquant de
lettres patentes, et durent céder leur place aux prêtres irlandais.
En 1602, le Bureau de Ville avait décidé de louer le manoir de la Touche
pour y mettre les pestiférés, à la suite d'un retour de la maladie qui
infestait à nouveau la Ville ; les convalescents devaient passer dix
à douze jours au Manoir, à leurs frais s'ils en avaient les moyens,
et aux frais de la cité s'ils étaient pauvres.
- Sur
un procès-verbal de 1778, l'immeuble visé est dit « sis au bout de la
rue des Catherinettes et en retour sur la rue de la Grande-Corderie
». Le nom que porte depuis 1899 la rue est celui du Duc, de Bretagne,
qui, après avoir joué un rôle important dans notre histoire mourut le
29 août 1442, dans le manoir désigné communément sous le titre de manoir
de Jean V.
- Suivant
Albert le Grand, Guillaume de Vern, évêque de Nantes, aurait acheté
en 1276 le fief de la Fosse, où se trouve le manoir de la Touche. Travers
dit que cet achat aurait été fait par l'évêque Durand, son successeur,
sur le trône épiscopal.
- On
y voit l'entrée des constructions élevées par M. Thomas Dobrée, qui
les a léguées au Département en même temps que les riches collections
qu'il y avait accumulées depuis de nombreuses années. Ces mêmes bâtiments
abritent les richesses archéologiques du Musée départemental qui y ont
été transportées en 1898-1899.
- Il
y avait, à l'angle de la place actuelle, une impasse appelée Lelorrain,
que l'on trouve sur le plan de 1849, et qui a disparu au moment de l'ouverture
de la rue Jean V. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes,
1906)