- Quai
de l'Hôpital Quatrième arrondissement.
Paroisse de Sainte-Croix. De la place de l'Hôtel-Dieu au pont Maudit.
Guépin dit que le quai fut commencé en 1636.
- On
le désigne parfois sous le titre de quai de l'Hôtel-Dieu, il fut aussi
dénommé un instant quai de la Barbinais.
- Le
quai était en bien mauvais état à la fin du XVIIIe siècle, les pourparlers
durèrent longtemps, enfin, en 1835, il fut décidé que la Ville prendrait
à sa charge.le tiers dela dépense, quelqu'en fût le chiffre. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes,
1906)
- Rue
du Vieil-Hôpital Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix.
De la rue de la Poissonnerie au quai Jean-Bart. Le nom de cette
rue lui vient de l'Hôpital de la Ville, dit Notre-Dame-de-Pitié, dont
nous avons déjà parlé. Placé d'abord rue des Jacobins, puis, en 1499,
transféré dans la rue d'Erdre près de l'embouchure de cette rivière,
d'où il prit le nom d'Hôpital d'Erdre, construit de 1503 à 1508 sous
la direction de Guillaume Patissier, il devint, en 1569, l'Hôtel-Dieu.
Il fut vendu, en 1655, par la Ville et transféré dans la prairie de
Gloriette.
- II
y avait clans cette rue l'auberge du Griffon, que nous avons eu l'occasion
de noter ailleurs, comme étant le lieu préféré de rendez-vous par les
marchands de toiles.
- Dans
une pièce de l'an VII, nous trouvons un autre détail que nous signalons,
c'est que c'est principalement sur le quai Jean-Bart, voisin de notre
rue, que les vanniers exposaient journellement leur osier et les marchandises
fabriquées par eux. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes,
1906)
- Place
et Square de l'Hôtel-Dieu Quatrième
arrondissement_ Paroisse de Sainte-Croix. Du pont de la Belle-Croix
au quai de l'Hôpital. On peut dire squares
au lieu de jardin, puisque celui-ci, si bien tracé, en 1868, pour égayer
la façade du monument, se divise en deux parties qui prirent, en 1900
(décision municipale du 13 juin, suivie d'un décret présidentiel du
24 juillet), les noms de Chassaignac et de Maisonneuve.
- Le
26 septembre 1901, on inaugura leurs bustes dus à une souscription de
médecins, d'élèves, de clients et de personnes de tout rang, réunis
dans l'idée commune de perpétuer le souvenir des deux chirurgiens qui
avaient laissé dans la science française, au siècle dernier, une trace
profonde. Deux Nantais, MM. Le Bourg et Bareau furent chargés des bustes,
M Marchand, architecte en chef de la Ville, s'occupa du piédestal. Une
brochure parue, en 1902, de M. le docteur Rouxeau, relate les détails
de la cérémonie et donne les renseignements sur la vie de nos deux illustres
compatriotes.
- Chassaignac
Pierre-Edouard-Marie, né à Nantes le 24 décembre 1804 et mort le 26
août 1879 ; Maisonneuve Jacques-Gilles, né le 10 décembre 1809 et mort
à l'âge de 88 ans dans sa propriété de la Roche-Hervé.
- Nous
venons de dire que l'Hôtel-Dieu y fut transféré vers 1653. L'Ecole de
Médecine, installée à Nantes au mois d'août 1808, fut érigée en Ecole
de plein exercice par décret du 28 jan. vies 1876. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes,
1906)
- Rue
Saint-Jacques Quatrième arrondissement.
Paroisse de Saint-Jacques. De la place de Pirmil à la route de Poitiers.
On disait, tout au moins en 1790, ou rue Saint-Jacques ou rue de Pirmil,
le premier nom a prévalu, c'est du reste la dénomination de l'église
et de l'hospice.
- L'église
serait, dit-on, la plus ancienne de Nantes ; le prieuré de Saint-Jacques
de Pirmil, de l'ordre de Saint Benoit, se rattachait à l'origine à Saint
Martin de Tours ; au XIIe siècle il passa avec l'abbaye sous la dépendance
de Saint Jouin de Marnes. Les Bénédictins de Saint-Maur, qui s'y installèrent
en 1664, se qualifiaient curés primitifs de la paroisse de Saint-Sébastien
d'Aignes ; Saint-Jacques, après avoir été succursale de Saint-Sébastien,
devint paroisse le 25 mai 1791.
- L'hôpital
général, qui est l'ancien prieuré, fut construit en 1831, et le Sanitat
y fut transféré en 1834.
- Un
cimetière était annexé à l'église, puisque en l'an XII le Conseil de
Fabrique demande l'autorisation d'en démolir le mur, d'en ôter les terres
et.de faire déboucher une porte, ce qui ne peut être insalubre, dit
la requête, « attendu que depuis la Saint-Pierre 1793 il n'y a été l'ail
aucun enterrement ». (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes,
1906)