Nantes, églises

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Nantes par ordre alphabétique.  Plan Jouanne 1892 (extrait). Un peu d'histoire pour comprendre les cartes postales  
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  Nantes, église Sainte-Croix, façade de 1685 - Beffroi  

Nantes, ancienne église des Jacobins (alias chapelle de l'Oratoire), 1901

Nantes, abside de l'église Saint Nicolas  

Nantes, façade de l'église Saint-Nicolas  - Chaire de la basilique St Nicolas

Nantes, abside de l'église Saint Clément 

Nantes, chapelle des Capucins, rue Noire   Autres cartes postales

Nantes, église de la Madeleine    Autres cartes postales

Nantes, église de la Madeleine                          Nantes, église de La Madeleine, Mission de 1911  

Nantes, église Saint Similien, autel de N. D. de Miséricorde  

Nantes, église N. D. de Toutes-Aides  Autres cartes postales

Nantes, église Saint Félix Autres cartes postales

Nantes, église Saint Jacques  Autres cartes postales

Nantes au début du 20e siècle, à travers les cartes postales : lieux, en ordre alphabétique :   Bateaux-lavoirs  Bouffay (marché)   la Bourse  Gare de la Bourse  quai Ceineray  Statue du général Cambronne  chapelle des Capucins  Rue des Carmes   Cathédrale  Château   Château au bord de la Loire  place du Commerce  place de la duchesse Anne  Eglises  l'Erdre   Anciens quais de l'Erdre île Feydeau  Quai Flesselles  place du maréchal Foch  Gares  place Graslin  théatre Graslin  Statue d'Ange Guépin   Pont Haudaudine  Petite Hollande (marché)   Hôpitaux  Jardin des Plantes  Statue de Jeanne d'Arc   La  Loire   Anciens quais de la Loire  Statue de la Loire  place Louis XVI  Statue de Louis XVI   Rue du Lycée   église de la Madeleine  Pont de la Madeleine  Mairie  Vieilles maisons  Marchés  Pont Maudit (marché  de la Petite Hollande)  Statue du général Mellinet  Hôtel Montaudouin  monument aux Morts  Musées  Chapelle de l'Oratoire  Places  Pont de Pirmil  la Poissonnerie  Ponts   Port  place du Port Comuneau  quai du Port-Maillard   Préfecture  rue Prémion  théatre de la Renaissance  place Royale  Pont de la Rotonde  Rues  cours St André  église St Clément  Sainte-Anne  église Ste Croix  église St Félix  église St Jacques  église St Nicolas  Cours Saint Pierre  porte St Pierre  église St Similien  boulevard Sébastopol  Statues  rue de Strasbourg  Théâtres  église Toutes Aides   Pont Transbordeur   Nacelle du Pont Transbordeur  Statue de Jules Verne  Statue du colonel Villebois-Mareuil       
Nantes en flanant par Henri Barbot, 1930 (ouvrage numérisé sur ce site)
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Histoire : Ce qui est suit, écrit en vert, est extrait de l'ouvrage d'Edouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, 1906, fidèlement numérisé par O. Halbert
Prairie de la Madeleine Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine. Du pont de la Belle-Croix au pont de la Madeleine, à l'opposé de file Gloriette, et entre le canal de Saint-Félix et le bras dit de la Madeleine. La prairie de la Madeleine est aussi dite Ile-Gloriette. On projeta, en 1621, d'y établir un jeu de mail, en amont de la chaussée, mais il ne fut pas exécuté.
La rue, la prairie, le pont, le quai, ont emprunté leur nom à la Chapelle de la Madeleine, qui faisait le coin Est de la chaussée et du quai ; cette chapelle, siège d'un prieuré fondé le 9 octobre 1119 par le Duc Conan III, dit le Gros, en faveur de l'Abbaye de Toussaint d'Angers, comprenait un petit chapitre de chanoines réguliers qui subsista jusqu'au XVIe siècle. En 1412, une Ecole, où l'on enseignait la musique et la grammaire, lui était adjointe. A la fin du XVIIIe siècle, ce n'était plus qu'une chapelle dépendant de Saint-Croix. Elle fut mise en vente le 4 janvier 1791, et, en 1821, elle servait de magasin et d'habitation. Démolie en 1865 pour la construction du quai, elle datait du XVe siècle. C'est en souvenir de cette chapelle que la nouvelle Eglise paroissiale commencée sur la Prairie au Duc en 1841, et terminée en 1851, a été nommée « La Madeleine ». (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Place de l'Oratoire Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément. Placis à l'extrémité de la rue du Lycée. L'ancienne Eglise de l'Oratoire, qui servit un instant de caserne de gendarmerie (jusqu'en 1845 ou 1846), qui avait abrité pendant près d'un demi-siècle les richesses du Musée départemental, qui aujourd'hui est devenue une annexe des Archives du Département, dépendait du Collège du même nom, lequel avait succédé en 1617 à celui de Saint-Clément. Commencée en 1651, l'église fut terminée en 1678 ; des Oratoriens continuèrent d'y enseigner jusqu'en 1793. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue Noire, alias du Général Bedeau. Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien. De la rue de Rennes, 69, à la rue des Hauts-Pavés. La rue qui, au milieu du xvine siècle, n'était qu'un tronçon du chemin de Rennes, comme le constate un plan manuscrit de 1731, fut modifiée par les travaux de Cacault et de Ceineray. C'était une voie fort étroite et dont la viabilité laissait beaucoup à désirer. Elle porta différents noms : rue Saint-Jacques, rue de la Quintinie, puis rue Noire. En 1816, c'est encore une rue sans éclairage et très mal pavée. On vient de faire disparaître la ferme, dite Tenue du Gué Moreau, et plusieurs maisons du XVIe siècle qui auraient dépendu de l'ancienne léproserie de Saint-Lazare sur les Hauts-Pavés ; plusieurs ont voulu y voir un hôpital de lépreux, et y ont rattaché le nom de « rue Noire» (voir aussi rue des Hauts-Pavés).
En 1903, ce dernier nom disparut et fut remplacé par celui du Général Marie-Alphonse Bedeau, né à la Robertière, en Vertou, le 19 août 1804, mort dans son pays natal le 30 octobre 1863.
Les travaux entrepris pour la construction du couvent, qui fut occupé par les Capucins, commencèrent en 1873. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue Saint-Clément Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Clément à partir du portail de la Visitation ; au delà paroisse Saint-Donatien. De la rue de Paris à la place Louis-XVI. On l'appela, dans le temps, le haut chemin de Paris, rue Rogatien (pour la partie qui allait de la rue de Coulmiers à la rue Saint-Clément), rue Démosthène pendant la Révolution, et définitivement rue Saint-Clément.
L'église de ce nom serait très ancienne, tout au moins comme édifice religieux, puisqu'on la dit bâtie par l'évêque Cerunius, au Ve siècle, mais d'après certains elle n'aurait été tout d'abord autre qu'une chapelle, détruite en 1226 par Pierre de Dreux pour y établir la nouvelle enceinte de la Ville, elle fut reconstruite sur l'emplacement actuel : Enfin, en 1841, elle fut reconstruite à nouveau (les travaux durèrent de 1841 à 1857), et la flèche fut élevée en 1874.
A l'ouest de l'église était un hôpital, dit de Notre-Dame Hors la Ville, puis de Saint-Clément, où les évêques de Nantes couchaient, la veille de leur entrée solennelle. Il fut transformé en Collège et confié aux Oratoriens en 1625. A l'est de l'église, un prêtre fonda, en 1674, une communauté de prêtres dont les bâtiments furent vendus en 1798 et où s'installèrent en 1806 les Ursulines. Signalons encore, en face de l'Eglise, là où est aujourd'hui l'Hôtel du Grand Monarque, une chapelle dite du Champ fleuri, sûr un terrain contenant un cimetière de ce nom, et que l'on abandonna après la création de celui dit de la Bouteillerie, en 1774.
Sur le terrain, qui plus tard devint le cimetière de la Bouteillerie, s'étaient installés, eu 1445, dans une chapelle dite Chapelle au Duc, ou Chapelle des SS. Donatien et Rogatien les Chartreux ; leur monastère, dont les dépendances étaient considérables, avait son entrée sur la rue Saint-Clément et s'étendait entre cette rue et la rue du Coudray. Lorsque l'église eut été vendue, démolie, et qu'on en eut morcelé les dépendances, les religieuses de la Visitation, dépouillées de leur ancien couvent, vinrent en prendre possession, vers 1807. Il existe, à la Grande Chartreuse de Grenoble, une vue à vol d'oiseau de notre établissement ; il serait à désirer de l'avoir dans les collections nantaises, puisqu'on y retrouve les moyens de voir le quartier de Saint-Donatien tel qu'il était à cette époque reculée.
Plusieurs noms sont à retenir, nous les avons rencontrés dans les actes de vente de terrain et nous les citons sans chercher à les dater ou les classer, c'est la tenue du Champ des Pies, c'est le Jeu de Paume non loin du Séminaire, c'est la Riveterie, le Pincé, en face le lieu dit Saint-Georges (il y avait une chapelle de ce nom sur le chemin de Carquefou) etc., nous ne citons que les noms disparus aujourd'hui.
Il y a dans cette rue, notamment dans la partie qui se rapproche de la place Louis XVI, et du côté des numéros pairs, de longues cours, très peuplées, entre autres celle dite Saint-Joseph, 70, la Cour du Chapeau-Rouge, 45, d'autres encore au 49, au 82, au 86. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue Sainte-Croix Troisième arrondissement. Paroisse de Sainte-Croix. De la place Sainte-Croix à lu nie de la Juiverie. Toute cette rue est composée de vieilles maisons dont les amateurs du passé doivent se biller de dessiner les façades aussi curieuses que dégradées, car elles sont condamnées à une destruction prochaine et complète.On la dénommait rue Lesueur.
Petite rue Sainte-Croix Mêmes arrondissement et paroisse. A l'angle de la rue précédente, et en retour sur la basse grande rue, on trouve une toute petite ruelle composée de quelques immeubles sans grande importance, et qui reçut sonnom, le 27 octobre 1837, en raison de sa proximité de la rue et de la place qui ont la même dénomination.
Place Sainte-Croix L'ancienne église Saint-Saturnin se trouvait presque en face de l'église Sainte-Croix et occupait une partie de la place actuelle et du terrain compris entre la basse grande rue et la rue de la Poissonnerie : elle remonterait au VIe siècle. En 1784, elle dut être abandonnée (un procès-verbal du 24 juillet nous dit qu'on décida de procéder immédiatement à la démolition du clocher, et qu'on exercerait des poursuites contre le Général de la Paroisse) , et le service fut transporté aux Carmes ; en 1791, la paroisse était définitivement supprimée et réunie à Sainte-Croix. C'est avec ses débris que cette même année on décida d'entreprendre la place actuelle, dont on ne s'occupa sérieusement qu'en 1821 et même les travaux se prolongèrent ultérieurement.
L'église Sainte-Croix (c'est l'ancienne chapelle de Conan le Tors, où le Duc Alain Fervent et les chevaliers du Comté Nantais se réunirent pour la croisade en 1096) a été modifiée à plusieurs reprises : le choeur et la plus grande partie de l'édifice, du côté de l'Orient, datent de la fin du XVIIe siècle ; la façade et la porte qui avoisine la grande entrée suivirent de près. En 1793, cette église, bâtie dans le style gothique de la dernière période, servit de club, puis on y emprisonna les Vendéens. Abandonnée au clergé schismatique en 1795, elle fut rendue aux fidèles en 1802, et le culte de N. D. de Bon-Secours, vénérée dans la chapelle de l'île Feydeau jusqu'à la Révolution, y fut transféré. En 1835, la Communanté vota des fonds pour aider la fabrique à faire disparaître les boutiques, avec étages au-dessus, appliquées à la façade ; enfin en 1840 on la restaura complètement et vingt ans après cette façade fut surmontée du beffroi municipal, en remplacement de celui du Bouffay. En 1861, la vieille cloche qui provenait du Bouffay y fut placée (cette cloche pèse un peu plus de 8 000 kilos). (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Place Saint-Félix Mêmes arrondissement (1er) et paroisse (St Félix). De la rue Colombel à la rue Du fou. Saint Félix, né à Bourges d'une famille illustre, fut sacré évêque de Nantes, à l'âge de 37 ans, en 549. Nommé gouverneur de la cité par le roi Clotaire, il fit de nombreux travaux dans l'Erdre et dans la Loire. C'est lui qui acheva la cathédrale commencée par Evhemerus et qui en fit la dédicace le 30 septembre 568. Il mourut en 583.
La place reçut cette appellation le 31 décembre 1856. L'église Saint-Félix, dont le clocher et la façade furent restaurés en 1891, a été bénite par Mer de Hercé, le 25 février 1844. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Rue Saint-Jacques Quatrième arrondissement. Paroisse de Saint-Jacques. De la place de Pirmil à la route de Poitiers. On disait, tout au moins en 1790, ou rue Saint-Jacques ou rue de Pirmil, le premier nom a prévalu, c'est du reste la dénomination de l'église et de l'hospice.
L'église serait, dit-on, la plus ancienne de Nantes ; le prieuré de Saint-Jacques de Pirmil, de l'ordre de Saint Benoit, se rattachait à l'origine à Saint Martin de Tours ; au XIIe siècle il passa avec l'abbaye sous la dépendance de Saint Jouin de Marnes. Les Bénédictins de Saint-Maur, qui s'y installèrent en 1664, se qualifiaient curés primitifs de la paroisse de Saint-Sébastien d'Aignes ; Saint-Jacques, après avoir été succursale de Saint-Sébastien, devint paroisse le 25 mai 1791.
L'hôpital général, qui est l'ancien prieuré, fut construit en 1831, et le Sanitat y fut transféré en 1834.
Un cimetière était annexé à l'église, puisque en l'an XII le Conseil de Fabrique demande l'autorisation d'en démolir le mur, d'en ôter les terres et.de faire déboucher une porte, ce qui ne peut être insalubre, dit la requête, « attendu que depuis la Saint-Pierre 1793 il n'y a été l'ail aucun enterrement ». (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)
Place Saint-Similien Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien. De la rue des Arts à la rue de Bel-Air. L'église de ce nom, dite vulgairement Saint-Sembin, a reçu son nom de saint Similien, évêque de Nantes, vers 330. On reporte sa construction au VIe ou VIIe siècle, sur les ruines d'un édifice romain ; elle fut rebâtie au XVe siècle.
Devant sa façade latérale sud se trouvait la barrière Fouquet, détruite au milieu du XVIIIe siècle. L'église fut fermée en 1793, transformée en écurie pour l'armée, puis louée et rendue au culte en 1801. Elle fut restaurée vingt ans après, et en 1825 on construisit le portique devant la place, près duquel on éleva la croix de mission (19 avril 1827). La première pierre de la nouvelle église fut posée le 5 octobre 1873 et l'on construisit le chœur actuel ; les travaux ,de la nouvelle nef commencèrent en 1894 et durèrent quatre années: elle est orientée vers le nord et son axe fait une croix avec celui de l'ancienne église orientée à l'est.
A côté, existait un cimetière dont les murs furent relevés en 1768 et qui fut fermé en 1790. Il s'y trouvait une chapelle très ancienne, rectangulaire, élevée sur des substructions romaines, dont, une muraille subsiste encore, au sud-est de la place.
Dans un acte de 1771, une maison est citée, d'un côté rue Saint-Similien, et de l'autre « vis-à-vis le bénitier SaintSimilien ». Cette place nécessita de grandes réparations, et en 1830, pour en assurer l'exécution, les propriétaires offrirent à la Ville de les exécuter moyennant une indemnité : on voulait créer un nouveau quartier en vue d'industries spéciales, et modifier les rues voisines qui y aboutissaient.
En 1829, en perçant la rue des Arts, on y découvrit un ancien aqueduc, creusé vers la fin du XVIe siècle, pour amener à cet endroit l'eau d'une fontaine située sur les Hauts-Pavés, mais qui ne servit jamais.
A l'angle de la place, existait une maison à tourelle, qui fut démolie lors de l'ouverture de la rue Jeanne-d'Arc. (Edouard PIED, Notices sur les rues de Nantes, 1906)