Atlas historique de l’Anjou

Je relis divers ouvrages pour pleinement analyser l’histoire des DELAHAYE au vue de  ce que j’ai déjà sur eux, et qui est important.
J’ai aussi consulté autrefois, il y a plus de 25 ans de cela, un usuel important (pour moi) des Archives Déparementales du Maine et Loire :

l’Atlas historique de l’Anjou.

Ne pouvant plus aller à Angers, je tente de voir ce que je trouve sur Internet sur cet ouvrage important qui m’a tant apporté autrefois et je découvre :

qu’il est encore en vente d’occasion, mais je ne peux plus
et un article : Cartographie : une occasion manquée : l’Atlas historique de l’Anjou, par Serge Chassagne  paru dans les  Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest Année 1975

Car, de mémoire, c’est dans cet ouvrage que j’ai lu et compris le cas très particulier de l’Anjou en matière de postes, et je vous en avais parlé un peu autrefois et je recherche mes articles, et voici en particulier :

Tarif d’une nuit à l’hôtellerie Sainte-Barbe, Angers 1606

Et si vous tappez sur MESSAGER ci-dessous en mot-clef vous accédez à d’autres articles concernant les messageries en Anjou, car je vais vous en parler ces jours-ci
et je vais commencer par le cheval.
En vous précisant que je suis née dans le cheval, car mon père était marchand de foin et avoine ! J’ai donc passé mon enfance à jouer dans les balles de foin, enfin les balles d’autrefois, qui n’avaient rien à voir avec les balles rondes et immenses actuelles, car elles étaient bien plus petites, par ronde du tout !

Complément à l’histoire du fief de Broussin en Fay, Sarthe

Un aimable correspondant vient gentiement de m’envoyer un postal contenant photocopie de l’ouvrage de l’abbé Froger, la Seigneurie de Broussin à Fay, Laval, 1899.
Je l’en remercie vivement. C’est très touchant de voir qu’en mettant toutes les informations bout à bout on pourra ainsi progresser, ici, Louise Haton est le lien.
Ainsi que Philippe Gontard me le signale ci-dessous, ce fief existe bien sur la commune de Fay, et non sur celle de Voivres lès le Mans. Il est de nos jours orthographié Broussins. J’avais mis hier un titre erroné, que je me permets de rectifier en le citant ici.

Le fief de Broussin fut en effet possession de Pierre Auvé époux de Louise Haton, dont 2 filles Françoise et Renée.
Renée Auvé avait épousé successivement Madelon de Brie-Serrant, dont elle était veuve le 15 septembre 1544, puis Jehan de Chourses aliàs de Chourses.
Voici ce qu’en dit l’abbé Froger :

Celui-ci mourut dans cette petite ville, le 30 octobre 1609. Bien qu’il ait porté le titre de seigneur de Broussin, ce domaine, parmi tant d’autres qu’il possédait, dut lui importer assez peu. Il y entretenait très probablement, en qualité de receveur, Thomas Guébrunet, sieur des Brosses, lequel y résidait en 1598.
De son vivant, sans que nous sachions en quelle année ni quelles conditions cela eut lieu, Jehan de Chourses se dessaisit de Broussin au profit d’un sieur de la Guyonnière, dont nous n’avons point su établir l’identité, mais auquel messire Pierre 1 Brulart, chevalier, seigneur de Crosnes, racheta cette même seigneurie, avant ou en 1605.

J’ai publié ici il y a quelque temps la succession de Renée Auvé, dame de Broussin, et épouse de Jean de Chourches.

    Transaction entre héritiers de Renée Auvé, dame de Malicorne, Angers 1578

Le couple était sans postérité, mais Jean de Chourches, ayant survécu à son épouse, il eut l’usufruit de quelques biens, lesquels à son décès revinrent comme les autres biens de Renée Auvé aux héritiers Haton dont Renée Auvé descendait.
Je pense donc que ce sieur de la Guyonnière cité par l’abbé Froger était probablement l’un des nombreux héritiers Haton, qui eurent plusieurs accords avec Jean de Chourches de son vivant, concernant la succession de Renée Auvé.
Jean de Chourches n’étant qu’usufruitier, il n’a pas pu aliéner Broussin.

Sur le plan pratique, une partie des actes est en Maine-et-Loire, l’autre en Sarthe, d’où la difficulté à avoir tout l’ensemble.
Mieux, une grande partie est aussi aux Archives Nationales, mais là, l’abbé Froger a eu accès à ces documents et les cite dans son étude.

Charles Miron, évêque d’Angers, puis primat des Gaules

Fils de Marc Miron, premier médecin du roi Henri III et de Marie de Gencian, était depuis un an abbé de Cormery et déjà en réputation de grand orateur, n’ayant que 18 ans, quand le roi le nomme à l’Evêché d’Angers.
Il prit possession par procureur le 11 octobre 1555 et personnellement le 24 avril 1589, malgré l’opposition du théologal Giraud V, soutenue par son Chapitre et par la Mairie, mais réduite d’autorité par le maréchal d’Aumon, alors souverain maître de la Ville.
Le prélat ne fut sacré que le 11 avril 1591 à Tours. Il assista à Saint-Denis à l’abjuration (25 juillet 1593), puis à Chartres au sacre du roi Henri, dont il devait prononcer plus tard l’oraison funêbre à St Denis (10 juin 1610).

Angers, collection particulière, reproduction interdite
Angers, collection particulière, reproduction interdite

Mais son séjour seul à la cour dans ces temps de passions extrêmes aurait suffi à le rendre odieux et il annonçait le 23 janvier 1599, à la grande joie de son Chapitre, son intention de se démettre au profit de René Benoist. Ce projet n’eut pas de suite et miron perdit un vain zèle à de malheureuses procédures. Un arrêt maintint contre lui l’usage du Bréviaire romain (27 février 1603), deux autres, l’exercice de la juridiction, dite loi diocésaine, sur certaines paroisses, qui’il voulait enlever à son Chapitre (1613-1616).
Pour avoir interdit en 1612 aux religieuses du Ronceray de laisser passage à travers leur choeur aux processions du Sacre, il provoqua une querelle interminable, des violences inouïes.
Pourtant les statuts imposés par ses synodes annuels, dont il présida le plus grand nombre, témoignent d’intentions droites et il ne tint pas à lui qu’il ne rétablit la discipline, en obligeant tout au moins dès le premier jour les curés à la résidence.
Miron avait assisté en 1605 à l’assemblée générale du Clergé ; il fut député en 1614 à l’Assemblée des Etats – et enfin s’estima heureux en mai 1616 de permuter son évêché contre les abbayes de St Benoît sur Loire, d’Ainay près Lyon et de St Lomer de Blois, pour se retirer à Paris dans sa famille.
Mais sur la désignation de Richelieu, qui craignait, dit-on, de trop près ses brigues, il accepta encore de revenir à Angers succéder à son successeur Fouquet de la Varenne. On le voir dès le 21 janvier 1621 avertir par lettre son Chapitre de sa venue pacifique et prendre possession de nouveau de l’Evêché le 23 avril 1622.
Preque aussitôt renaissent plus ardentes les querelles de son premier règne. Dès 1623 le prélat se déclaré résolu à déserter sa cathédrale et a transférer le service en l’église St Pierre. Il somme son grand-Archidiacte, Garande, de l’y suivre et sur son refus l’excommunia, mais il trouve réunis contre lui tous les ordres de la ville et le Parlement.
Le Journal de Louvet est plein de ces débats, qui fournissent matière aux livres d’Eveillon, de Claude Ménard, de Boutreux, et qu’a racontés en détail Rangeard dans son Hist. du Calvinisme.
« Heureusement », comme dit Pocquet de Livonnière, la mort du cardinal-archevêque de Lyon (16 septembre 1626) ouvrait un droit d’héritage au plus ancien évêque de France, qui se trouva être Miron. Il fut appelé à lui succéder le 2 décembre et fit prendre possession le 12 février 1627. Mais il n’était pas encore parti d’Angers quand une attaque d’apoplexie le frappa, qiu provoqua du moins une réconciliation sincère avec son Chapitre. A peine installé à Lyon, il y mourut le 5 juillet 1628. Son testament, daté du 5 juillet 1626, désignait comme exécuteurs testamentaires son frère Louis, maître d’hôtel du roi, le supérieur de l’Oratoire et Lasnier de Ste Gemmes.
Ser armes portent écartelé au 1 et 4 de gueules au miroir rond à l’antique d’argent, cerclé et pommeté d’or ; au 2e et 3, de Gencian.
Son portrait en pied existe à l’archevêché de Lyon : un autre, en buste, à l’évêché d’Angers.
La scène qu’on lui prête avec une démoniaque, Marth. Brossier, lui est complètement étrangère et s’est passée à Amiens. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)

La seigneurie de la Gravoyère et le prieuré Saint Blaise, 1309-1828

Il y a un an nous fêtions ici saint Blaise.

Il y a quelques années, les Amis du château de la Gravoyère, à Noyant-la-Gravoyère, firent appel à moi pour tenter de comprendre, du moins telle était leur question, les liens éventuels entre le château de la Gravoyère, le prieuré saint Blaise de la Gravoyère, et les traces d’exploitation de gisements de fer relevées par eux sur les ruines du château de la Gravoyère, dont les ruines ont été sauvées par leur Association faisant un boulot formidable.

A Noyant-la-Gravoyère (près de Segré, Maine et Loire), existaient au Moyen-âge, 2 seigneuries, Noyant et la Gravoyère. Près des bois de cette dernière, un prieuré Saint-Blaise avait été fondé. Au fil des siècles, le prieur ne fut plus résident, mais vivant au loin, et jouissant des énormes revenus du prieuré, plus que largement doté autrefois par des donateurs trop généreux alors.
C’est ce qui ressort des mois que j’ai passés à dépouiller le fonds de ce prieuré au Mans, pour les années 1309 à 1828, soit 5 siècles d’histoire. Ce fonds, qui n’avait pas été étudié auparavant, ne permet pas de confirmer les hypothèses ou récits antérieurs, autrement dit, je suis venue troubler quelques certitudes mal acquises, et mes travaux ont donc été froidement accueillis. De telles distorsions entre des prétendues vérités historiques, héritées d’historiens approximatifs en particulier au 19e siècle, ou de légendes colportées par les locaux, ne sont pas rares.
Je veux ici témoigner que l’an dernier, j’ai pu avoir sur ce problème de l’histoire locale un entretien assez explicite avec l’historien de Cholet, entretien qui montrait notre convergence de vues sur ce douloureux problème des travaux d’antan versus nos travaux actuels. En effet, nos travaux, infirmant parfois des idées reçues, vont jusqu’à être rejetés car le résultat ne convient pas à certains… Puissent un jour ceux qui ont colporté l’histoire locale erronnée entrevoir l’énorme travail et la non moins énorme rigueur, que j’ai apportés soigneusement, à la mémoire du château de la Gravoyère, du prieuré saint-Blaise et des lieux et familles qui tournent autour de leur histoire.

Je remercie ici les historiens qui m’ont fait confiance et ont bien voulu considérer mon travail.

    Voir l’histoire de la seigneurie de la Gravoyère et du prieuré saint Blaise de la Gravoyère (86 pages au format .PDF, auteur Odile Halbert, reproduction interdite sur autre support ou envoi par email en pièce jointe, seule une copie unique sur votre machine est autorisée)


Le prieuré saint Blaise en 2006, propriété de la commune de Noyant-la-Gravoyère

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Fondation de la chapelle de Béhuard par Louis XI

(Archives Départementales du Maine-et-Loire série 5E), avec cartes postales personnelles, et forum

Cartes postales de collections privées – Reproduction interdite, y compris sur autre lieu d’Internet comme blog ou site Cliquez sur l’image pour l’agrandir

  • Titre de Béhuard faict par le roy Louis onziesme et Charles huict :
  • Aujourd’huy 25 septembre 1688 après midy sur les 2 heures de la relevée, nous Estienne Charlet notaire royal à Angers sommes le requérant messire Baltazard Fouyer prestre chanoine de l’église de Nantes, prieur commandataire de Pont Briant, recteur curé de Denée et de Behuard, en personne transporté en ladite église de Beshuard en conséquence de l’ordonnance de monsieur le lieutenent général dudit Angers du 10 septembre 1687 signée Boyslesve estant au bas de la requeste dudit sieur de Pont Briant portant permission audit sieur curé de Denée et de Behuard de compulser et de faire procès verbal et description de la fondation faite par Louis unziesme confirmée par le roy Charles huictiesme son fils, qui est escripte sur une pierre attachée au mur du costé de l’évangile de l’autel de St Jean, dans ladie chapelle de Notre-Dame de Behuard, qui règle le service qui se doibt dire et célébrer, le tout ainsy qu’il est porté, et plus amplement spécifié dans ladite requeste demeurée cy-attachée pour y avoir recours et ce par nous notaire pour le commis pour valloir ainsy que de raison à laquelle requeste obtempérant sommes comme dit est transporté en ladite église de Beshuard ou estant avons vu une pierre fort ancienne attachée et enfoncée audit mur de 2 pieds et demy de hauteur et presque autant de largeur sur laquelle au commencement de l’inscription d’icelle pierre est un escussion dessus chargé de trois fleurs de lys d’or, sur laquelle pierre sont escripts ces mots en lettres gothiques fort longues et anciennes ainsy qu’il ensuit le roy Charles huictiesme voulant accomplir les bonnes affections et intentions du feu roy Louis son père, dès le mois d’octobre l’an mil quatre cent quatre vingt trois, a donné et baillé délaissé et admorty à cette chapelle la terre, baronnie et appartenances de Denée qui par ledit feu roy Louis son père avait esté acquise, et sur le fait expédié ses lettres en forme de chartes par la visitation desquelles les gens des comptes à Paris ont ordonné estre dites et célébrées en ladite chapelle par le curé dudit lieu de Denée ou autres de par luy le service qui s’ensuit c’est à savoir trois messes basses par chacune semaine de l’an pour l’âme dudit feu roy Louis unzième au dimanche l’autre au samedy et la tierce messe sur semaine, et à chacune desdites messes avant le lavabo, dire un de profonfis avec les oraisons acoustumées estre dit pro defunctis, en faisant prière et commémorations d’iceluy feu roy Louis qui fit don et augmenta à ladite chapelle et outre à chacune des festes sollemnelles de Nostre-Dame qui sont la Conception, Nativité, Annonciation, Purification, et Assomption Notre-Dame, dire et célébrer ou faire dire et célébrer en icelle chapelle messes solemnelles à mothé diacre et sous-diacre avec matines, vespres et faire suffrages et commemoration pour ledit feu roy Louis, et autres roys de France, et aussy dire et célébrer chacun an en ladite chapelle messes hautes à diacre et sous-diacre vigiles et recommandation pro defunctis pour le XXIXe jour d’aoust, qui est le jour que ledit feu roy Louys alla de vie à trépas, et avant lesdites messes et services des susdites faire sonner et tinter les cloches de ladite chapelle à l’heure de huit heures du matin auxquelles charges et service faire et accomplir et entretenir perpétuellement le curé de Denée et son temporel son tenus et obligés à la fin desquels mots se trouve un écusson dessiné que l’on dit estre les armes de Me Alexandre Fournier curé dudit Denée qui sont un écusson écartelé au premier franc quartier en fonds d’azur une barre dentelée, deux molettes d’esperon d’or, le second quartier trois testes de mort fonds d’or.
    Qui est tout ce que nous avons vu sur ladite pierre et lu sur icelle, de tout quoy nous avons au désir de ladite ordonnance dressé le présent procès verbal enladite chapelle de Béhuard en présence de noble et discret Messire Pierre Bibard pretre vicaire dudit lieu de Behuard noble homme René Desmazières bourgeois de la ville d’Angers, Charles Cady marchand habitant de l’isle dudit Behuard, Jean Baudonnière filassiser aussy y demeurants, Jacques Guillon pescheur, Jean Cady laboureur à bras, et François Collinlaboureur, et encore Charles Cesbron aussi tesmoins tous demeurant en ladite île et habitants d’icelle, lesdits Jacques Guillon, Jean Cady et François Collin ont déclaré ne scavoir signer de ce enquis tous témoins à ce requis et appelés sont signé la minute

  • Ensuit la teneur de ladite requeste et ordonnance
  • Monsieur
    Monsieur le lieutenant général d’Anjou à Angers supplie humblement noble et discret Baltazard Fouyer prestre chanoine de l’église de Nantes prieur commendataire de Pont Briand, recteur curé de Denée et de Behuard en personne, disant que par le changement des curés la plupart des titres de ladite cure de Denée et de Behuard et son annexe ont esté divertis et perdus, ce qui croit la perte des droits tant féodaux que fonciers que pour les rétablir il luy est nécessaire de compulser les titres papiers et enseignements qui sont entre les mains des particuliers et personnes publiques qui sont refusantes de les luy délivrer même de faire faire procès verbal et description de la fondation faire par Louis unziesme confirmée par le roy Charles huitiesme son fils qui est escrite sur une pierre attachée au mur du costé de l’évangile de l’autel de St Jean dans ladite chapelle de Notre-Dame de Behuard qui règle le service qui se doit dire et célébrer par chacun an, et ce par le premier notaire royal qu’il vous plaira commettre et pour en être délivré copie audit Sr Fouier en crainte qu’à l’avenir on ne puisse lire ladite fondation et pour servir d’original requérant sur ce votre ordonnance et faire justice, signé Fouier recteur curé, et de Bruneau pour le suppliant

    Vu la requeste cy-dessus nous avons permis et permettons audit sieur curé de Denée et de Behuard de compulser, de faire faire procès verbal et description de ladite fondation du roy Louis unziesme, confirmée par Charles huitiesme son fils qui se trouve escripte dans le mur de ladite chapelle de Behuard par Charlet notaire royal à Angers qu’à ce faire avons commis, et pour en estre destinée copie audit sieur curé et pour luy servir et à ses successeurs ainsy que de raison, mendant … donnée à Angers par devant nous dit lieutenant général susdit le 10 septembre 1687 signé Boylesve.
    Délivré la présente copie par nous Pierre Charlet notaire royal à Angers sur une autre copie délivrée audit Fouyer curé de Denée et de Behuard son annexe par defunt Me Etienne Charlet vivant notaire de cette cour des minutes duquel nous dit Pierre Charlet sommes garants ladite copie demeurée attachée à la minute originale attendu qu’elle avait esté pour la plus grande partie rongée et déchirée et après qu’elle a eseté signée et paraphée par ledit Sr Fouyer pour plus grande approbation à Angers le 22 juin 1691. Signé Charlet notaire royal garde note de la minute.

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