RAVALEMENT NON CONFORME CAR SANS DPE

Ce matin, 22 mai 2018, commence dans ma tour un ravalement sans DPE et sans isolation, alors que nos appartements sont tous en classe D.

Ma part de ces travaux inutiles puisqu’aucune isolation ne sera faite et sera à faire sous peu obligatoirement, donc tout à refaire d’ici peu, est de 9 200 euros.  Alors que nos appartements ne sont en rien « haut de gamme » et le mien vogue dans les 150 000 euros seulement.

Pire, en 2016, tous les toîts terrasses ont été refaits et pour ma part j’ai payé 7 600 euros. Les 25 années précédentes, mes chambres n’étaient jamais descendues en dessous de 15°C [je vis à l’ancienne sans chauffer les chambres, et j’habite sous le toît mal isolé], depuis l’hiver dernier elles sont descendues à 12,4°C, donc l’isolation qui a été faite est inférieure à la précédente, et non conforme, sous prétexte que le conseil syndical prenait le moins cher et nous l’impose à l’AG sans nous laisser le choix. Les prétextes alors entendus étaient hallucinants : le muret censé protéger les ouvriers aurait été à relever plus haut car une norme fixe sa hauteur et cela coûterait trop pour le conseil syndical. Je dois préciser que je crois bon une norme de sécurité mais que le passage dans le vide depuis mon appartement entre bâtiments [pour faire plus court au lieu de prendre le sky-dome et les échelles sur toutes les terrasses] est allègrement utilisé par certains au mépris de la sécurité, et de mes opositions formelles.

Pire, le syndic nous impose un prélèvement pour « avances travaux », alors même que nous sommes surendettés de travaux aussi énormes qu’inutiles puisque non conformes. Mes cris en AG sur ce point sont hués. Il refuse de prendre en compte les dépenses travaux en cours. Il applique donc la prétendue loi Alur en dépit du bon sens.

Syndic et conseil syndical, qui sont copains, n’ont rien voulu faire en matière de conformité. Les 4 % du syndic auxquels s’ajoutent les 4% du soi-disant maître d’oeuvre seront donc à remettre dans leur poche prochainement.  De là à penser qu’ils font une affaire sur notre dos. 

Enfin, depuis le 6 janvier qui était WE de tempête Est [mon appartement est en longueur tout à l’est] l’eau est entrée dans le mur de béton  qui avait été esquinté lors des travaux de toîture à grands coups de marteau piqueur mal dirigé. Elle a envahi les fils électriques et généré panne de courant. Heureusement mon compteur électrique, par zones, m’a permis de remettre le courant dans certaines zones, mais la réfection de cette MALFACON n’est toujours pas faite. Et pire encore, une seconde MALFACON s’est révélée ce WE du 6 janvier, à savoir lorque les pluies d’Est sont tempête elles ne peuvent s’écouler sur les seuils de mes portes fenêtres car les seuils ont été montés à l’envers : pente dirigée vers l’appartement et non vers l’extérieur. Mes cris depuis tant de jours n’ont abouti au bout de plus de 4 mois qu’à un vague email qui dit que cela sera fait.  J’en ai marre de me battre et attendre Saint Glin-Glin.

 

Quand les apothicaires devenaient chimistes : vapeurs de lie de vin brûlée, Nantes 1790

Naturellement, les apothicaires demeuraient au coeur des villes, ici Nantes.
Naturellement, ils ont commencé la chimie au coeur des villes.
Et tout aussi « naturellement », ils ont commencé à empester le voisinage, et le voisinage de s’inquiéter.

Et voici l’édifiant procès verbal d’absence de risques pour la santé des vapeurs de lie de vin brûlée.

J’ajoute que cette petite micro histoire est extraite du contrôle des actes en série 2C Nantes 3 mai 1790, mais vous voyez que sous la rubrique du notaire on a écrit S.S.S. et j’ignore ce que cela signifie. Donc on se contentera de ce petit enregistrement, sans pouvoir remonter à l’original entier.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales de Loire-Atlantique, série AD44-2C3082 – Voici la retranscription de l’acte (voir ci-contre propriété intellectuelle) :