La prison autrefois n’était pas une peine

Je viens de découvrir que la prison n’était pas une peine autrefois, et ce au moins jusqu’à la Révolution. Le Dictionnaire de l’Ancien Régime, de Lucien Bély, PUF, 2003

Travaux forcés, galères, mises à mort sont des peines.

La prison est préventive seulement, sauf exceptions, notamment royales, avec droit d’internement à la Bastille, Vincennes, Bicêtre, divers châteaux-forts…

Délabrement, insalubrité, promiscuité le plus souvent…

Les emprisonnés pour dette civile semblent être la majorité dans les affaires que je trouve dans les actes notariés en Anjou.
Mais dans les prisons on mettait aussi mendiants, vagabonds, et même des orphelins…

Profitant de cette observation sur le rôle exact de la prison autrefois, j’ai trié la catégorie JUSTICE de ce blog, en sous-catégories

    Peines
    Poursuites (saisies, transactions etc… pour dettes ou violences)
    Prison

Une réponse sur “La prison autrefois n’était pas une peine

  1. Mendiants, vagabons et orphelins (quand ils n’avaient pas de proche pour s’en occuper) étaient aussi mis dans les hôpitaux de miséricorde, hôtel-dieu et autres bagnes – qui n’en portaient pas le nom – qui leur étaient réservés.
    Note d’Odile :
    pour les orphelins, il y avait aussi la vente à des particuliers, qui sous prétexte d’adoption, les faisaient travailler comme domestiques

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