Vêtements de deuil pour veuve coquette, La Cornuaille 1721

coquette certes, mais pas pressé de payer son tailleur d’habits, qui ne sera payé qu’un an après livraison des vêtements de deuil !
Si cela se trouve elle a eu le temps de retrouver un mari entre temps !
Car la somme est rondelette, certes, on découvre à la fin de l’acte que sa fille a aussi eu des vêtements de deuil, mais tout de même cela devait être beau pour le prix !

    Voir ma page sur La Cornuaille
collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 mai 1721 avant midy devant nous notaires royaux à Angers soussignés (Caternault notaire) fut présente damoiselle Anne de Bourgue veuve de n.h. René Charpentier demeurante en la paroisse de La Cornuaille, laquelle a reconnu et confessé devoir
au sieur Joseph Durocher marchand maître tailleur d’habits en cette ville y demeurant paroisse de St Maurille à ce présent et acceptant
la somme de 408 livres un sol 6 deniers pour fournissement et fassons d’habillement de deuil et harde nécessaires faites et fournis à ladite demoiselle esetablye par ledit sieur Durocher dès la fin du mois d’octobre dernier ainsy qu’elle l’a reconnu, laquelle somme de 408 livres un sol 6 deniers ladite demoiselle de Bourgues, tant pour elle que pour la demoiselle sa fille, a promis et s’est obligée payer audit sieur Durocher dans la feste de Toussaint prochaine et audit payement oblige etc renonçant etc dont etc
fait et passé audit Angers en l’étude dudit Ferré l’un desdits notaires lesdits jour et an que dessus

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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2 réponses sur “Vêtements de deuil pour veuve coquette, La Cornuaille 1721

  1. Un gros merci pour ses informations, Joseph Durocher est mon premier ancêtre en France, il a aussi été propriétaire de l’Hôtel Bar du Centre, Vers 1724-1725, le marchand Joseph Durocher fait reconstruire le second corps de logis et également un troisième bâtiment annexe en fond de parcelle, à usage d’ écurie et latrines surmontées d’ une chambre (au début du 20e siècle, une pierre a été retrouvée dans les fondations portant l’ inscription : L’ an 1724 a été posé cette pierre par Joseph Durocher, lequel a fait bâtir cette maison). Dans la 2e moitié du 18e siècle, y est établi le Grand café, tenu par le cafetier Antoine Favre (gendre de Joseph Durocher), considéré comme l’établissement à la mode. La demeure est enregistrée avec cette affectation dans le recensement des maisons et habitants d’ Angers établi vers 1769 (n° 994).

    Si jamais vous trouvez la pierre, j’aimerais bien en avoir une photo.
    Merci, votre cousin Québécois 🙂

  2. E.2378.(Carton.)-1 pièce,papier.
    1710.-DUROCHER.
    -Acquêt par Jean Durocher,marchand,sur la dame Madeleine Bucher,veuve de Jean Quelier de Marcé de la charge de conseiller du Roi,premier lieutenant de la Maréchaussée générale d’Anjou.

    Cote peut-être déja vue ?

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