L’acte est court, mais très parlant, et comme ce qu’il dit est assez indirect, je vais vous le commenter longuement.
Lorsque j’ai vu cet acte en salle de lecture aux Archives à Angers, inutile de vous préciser que la mention « par nous passés ce jourd’huy » m’a sautée aux yeux. Or, cet acte était à la fin de la liasse d’archives, et je n’avais rien vu de tel. J’ai donc aussitôt refait le tout calmement et longuement, en vain. Par contre, on peut ajouter que la cote E121 est dépuis plus de 20 ans en cours de classement, et que certains actes seraient encore susceptibles d’apparaître, mais ce sera alors tout chamboulé dans les cotes, et ma vie finissante ne suffira à tout refaire, si toutefois les Archives ne mettent pas encore 20 ans pour terminer ce classement. Donc, je dois dire Adieu, de mon vivant, à tout espoir de trouver cette succession.
Les partages disparus, mais évoqués dans ce bref acte, sont ceux de René Daigremont.
Ce qui signifie que Macé Daigremont, décédé avant juin 1533, et représenté par sa veuve, Marguerite Furet, au nom de tous leurs enfants mineurs, était héritier de ce René Daigremont, qui était donc proche parent, mais le lien n’est pas précisé.
est aussi héritier de René Daigremont, et on a même ici sa signature, et les signatures sont un outil d’identification lorsqu’on a plusieurs actes les portant
Manifestement cette Françoise Potin était aussi héritière, mais comment ?
Pourtant, je dois avouer ici que parfois c’est en remontant les collatéraux qu’on remonte les siens, donc, si on trouve la trace de Françoise Potin, et l’explication de ses liens Daigremont, on aura sans doute une explication concernant nos Daigremont, car nous cherchons une preuve des liens filiatifs entre Macé, Jean et René, en tous cas c’est désormais certain pour moi, au vue du petit acte qui suit, qu’ils sont tous trois proches parents.
Le 11 janvierl 1533 (avant Pâques, dont le 11 janvier 1534 n.s.) (Huot notaire Angers) comme ainsi soit que en faisant les partaiges et division des choses héritaulx demeurez de la succession de feu Me René Daigremont entre Me Jehan Daigremont, honneste femme Marguerite Furet veufve de feu Me Macé Daigremont en son vivant licencié ès loix ès qualités contenues ès lettres desdits partages par nous passés ce jourd’huy, et Jacques Davy curateur de Françoise Potin, icelle Furet ne soit subjecte au garantaige desdits partaiges sinon en tant et pour tant que ceulx dont elle a les droits et s’est (fait) forte par lesdits partages leur (faire avoir) agréable, ce néanmoins, a esté convenu et accordé entre lesdites parties ce que s’ensuit
pour ce est-il que en la cour du roy notre sire à Angers ont esté etsablis lesdits Daigremont Furet et Davy esdits noms soubzmectant etc confessent avoir convenu et accordé que chacun d’eulx sera tenu au garantage desdits partaiges ou cas que dedans trois ans ceulx dont ladite Furet a les actions et s’est fait fort discordent lesdits partaiges demeure ladite Furet tenue en certiffyer lesdits Daygremont et Davy dedans ledit temps
et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce honorables hommes et saiges maistres Jehan Bonvoisin et Pierre Doysseau licencié ès loix tesmoints
fait et passé audit Angers en la maison de ladite Furet les jour et an susdits
Cette vue est la propriété des Archives du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.
Trés interessant. Et de nouvelles pistes à explorer… Merci.
Luc
Bonjour,
De cet acte nous pouvons aussi déduire que si Jean Daigremont est majeur (puisqu’il n’est pas représenté ?) en 1534 (au moins 21 ans à l’époque ?), il ne peut être un fils de Marguerite Furet (née en 1505). Contrairement à ce qui est évoqué dans les généalogies existantes.
Dans le domaine des hypothéses :
– Si Jean Daigremont est un fils de Macé Daigremont, il est donc forcément issu d’un mariage précédent de celui avec Marguerite Furet.
– Jean Daigremont n’est pas un fils de René Daigremont, à moins que Jean et Macé soient frères, et fils de René ?
Cordialement,
Luc
Note d’Odile :
Oui, je pense que vous avez bien compris qu’il convient de se méfier de certaines généalogies.
Parfois, avec mes minutieuses recherches j’ai la chance de déméler des situations, et la semaine dernière c’était Mathurine Allaneau qui est prouvée SP alors que d’autres lui donnent postérité.
Le même message avec une correction ou précision que vous apprécierez.
Bonjour,
De cet acte nous pouvons aussi déduire que si Jean Daigremont est majeur (puisqu’il n’est pas représenté ?) en 1534 (au moins 21 ans à l’époque ?), il ne peut être un fils de Marguerite Furet (née en 1505). Contrairement à ce qui est évoqué dans les généalogies existantes, sauf dans celle d’Odile HALBERT ou Jean ne figure pas parmi les enfants de Marguerite Furet.
Dans le domaine des hypothéses :
– Si Jean Daigremont est un fils de Macé Daigremont, il est donc forcément issu d’un mariage précédent de celui avec Marguerite Furet.
– Jean Daigremont n’est pas un fils de René Daigremont, à moins que Jean et Macé soient frères, et fils de René ?
Cordialement,
Luc
Note d’Odile :
Je ne m’étais pas sentie visée.
Par ailleurs, toutes les rectifications, nombreuses, que j’ai eu à apporter dans des généalogies, ne m’ont pas valu que des amis, tant s’en faut !!!
Mais je poursuis mon petit bonhomme de chemin, malgré les calomnies, nombreuses à mon encontre.
Je tire ma rigueur de mon ancien métier. Je fus chimiste, et la chimie est une science exacte, où on n’avance qu’avec des preuves.
D’ailleurs, on connaît mieux de nos jours l’origine de son steack, grâce à la traçabilité actuelle des bêtes, que certains pseudo-généalogistes ne connaissent l’origine de leurs ancêtres.
J’espère qu’on trouvera un jour une preuve pour nos Daigremont, et si ce n’est pas moi de mon vivant, ce sera après moi, si toutefois quelqu’un a le courage de prendre ma relève.
Odile
Bonjour Madame.
Dans votre étude de la famille Delestang.
René Daigremont X vers 1622 à Estiennette Fourmond.
(voir:
Marie Daigremont X le 19 2 1658 st Maurille à Pierre Tremblier.
Est cité, François Tessé ,chirurgien ,cousin germain dudit époux ,dont on reconnait la signature.
Quel lien ? avec René D’aygremont époux de Anthoinette ??Formont,qui baptisent un fils, Pierre, à Seiches S Loir,en 1619.
Parrain : Hault et Puissant Seigneur Messire Pierre de Rohan.Prince de Guémené.
Marraine:Anthoinette de Bretagne Madame son épouse.
Seiches s/Loir St Aubin,Bap 1605_1687( vue 76/410.)
Signent.
Bonsoir madame
Je suis du matin, et pour ce soir je rejoins la télé, ma seule occupation après avoir retranscrit le parchemin de 1524 sur Adrien de Chazé.
à demain
Odile
Bonjour Marie
Le fichier DELESTANG qui était sur mon site et que vous avez pu voir n’était pas à jour et je viens donc de mettre sur mon site le fichier qui était sur mon ordinateur et qui comporte la réponse à votre question.
Veuillez m’excuser mais cela n’est pas rien de mettre sans cesse à jour mon site, et parfois il arrive que j’oublie…
Odile
Merci Madame.