Transaction entre René Poisson et Guillaume Hiret, L’Hôtellerie de Flée 1526

et Hiret a attendu trop longtemp avant de payer à Poisson ce qu’il lui devait, de sorte qu’on voit dans la transaction que la dette a grossi avec les frais de procédure, au point qu’il doive céder un bien foncier.
Ce Hiret sait signer, et même bien signer, mais malgré tous mes innombrables travaux sur ce nom, je ne le situe pas. L’acte lui donne une épouse du nom d’ERFROY.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 16 avril 1526 après Pâques (Cousturier notaire Angers) comme par cy davant Guillaume Hyret paroissien de l’Hostellerye de Flée sieur de la Pouveraye ? ait esté tenu et obligé vers honneste et saige Me René Poisson licencié ès loix avocat Angers en la somme de 13 livres tz de rente pour les causes contenues en certaines lettres obligataires et depuis a ledit Hyret admorty icelle rente et pour l’admortissement d’icelle promis et se seroit obligé payer audit Poisson la somme de 400 livres tz dont il ait resté audit Poisson 110 livres, quelle somme ledit Hiret se seroit obligé luy paier par termes c’est à savoir 110 livres tz ainsi que appert par lettres obligataires passées entre eulx le 15 janvier 1522 pour avoir payement desquelles 110 livres tz restantes ledit Poisson ait fait plusieurs procès et instances contre ledit Hiret tant en la cour de la sénéchausséque des grands jours d’Anjou Angers et ait iceluy Poisson obtenu plusieurs sentences et plusieurs exécutoires contre ledit Hiret,
iceulx Hiret et Poisson sur tout ce et autres différends et procès ont aujourd’huy transigé pacifié et apointé en la somme et manière qui s’ensuit,
pour ce est il que en notre cour royale Angers endroit establys lesdites parties c’est à savoir ledit Hiret tant en son nom que au nom et comme soy faisant fort de Marguerite Erfroy sa femme de laquelle il s’est fait fort et a promis luy faire avoir agréable ces présentes d’une part
et ledit Poisson d’autre
soubzmectant etc confessent c’est à savoir ledit Hiret pour toutes lesdites demandes dudit Poisson en despens desdits procès desquels ils ont ce jourd’huy devant nous fait le calcul entre eulx estre justement et loyallement tenu vers ledit Poisson en la somme de 172 livres tz pour laquelle somme de 172 livres ledit Poisson a quicte et quicte ledit Hiret et sadite femme de toutes sesdites demandes et despens d’icelles et de tous procès sans ce que jamais il luy en puisse rien demander et pour la somme de 100 livres tz ledit Hiret tant en son nom que au nom de sadite femme a vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores etc audit Poisson et à Katherine sa femme absente
le lieu et closerye de la Hamonière (c’est ce qu’on lit ici, mais non plus loin) sis et situé en la paroise de la Ferrière au village ou lieu appellé la Huponnière ( ?, car surchargé et illisible) tout ainsi que ledit lieu de la Huponnière se poursuit et comporte et que ledit Hiret l’a par cy davant exploité par luy ses gens et closiers sans aucune chose en retenir ne réserver
et pour la somme de 72 livres restant ledit Hiret au nom que dessus a pareillement vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores etc vend etc audit Poisson et sa femme la somme de 70 sols d’annuelle et perpétuelle rente payable par chacuns ans aux termes de Nouel dont le premier payement commencera au terme de Nouel prochainement enant
quelle rente ledit Hiret esdits noms a assise et assignée sur tous et chacuns ses biens etc o puissance etc
o grâce donnée par ledit Poisson audit Hiret et sa femme de rescourcer et rémérer ledit lieu de la Hampinière dedans 4 ans prochainement vennt et ladite rente de 70 sols dedans 2 ans prochainement venant en payant par ledit Hiret audit Poisson les sommes c’est à savoir pour ledit lieu de 100 livres et pour ladite rente de 70 sols 72 livres tournois
transporté etc et est convenu et accordé entre lesdites parties contractantes que si dedans la Toussaints prochainement venant ledit Hiret informe par quictance valable audit baille et paye audit Poisson autre somme de deniers que celles qui sont contenues en la transaction faite ledit 15 janvier 1522 sur l’admortissement desdits 13 livres 5 sols de rente en celuy cas et au cas queledit terme et non autrement ne dedans plus long terme ledit Hiret informe dedites quictance, ledit poisson sera tenu desduire défalquer audit Hiret sur l’admortissemetn desdits lieu et rente les somme ou sommes que ledit Hiret a payées et qui ne luy ont esté allouées
et si ladit admortissement ne se fait en celuy cas ledit Poisson sera teny payer audit Hiret lesdites sommes et débours
lequel Poisson a rendu et baillé audit Hiret pour servir à iceluy Hiret ainsi que de raison le reg… donné en la cour de Château-Gontier le 25 juin 1524 par lequel appert que ledit Poisson a autrefois baillé caution en ladite cour de Château-Gontier de garantir à iceluy Girard les deux parts du lieu de la Templerye et que ledit Hyret fera ledit admortissement, ledit Poisson sera et demeure tenu rendre audit Hiret toutes et chacunes les letters qu’il a touchans et concernans lesdits procès
dont et desquelles choses et chacune d’icelles lesdites parties sont demeurées à ung et d’accord ensemble
et a promis et promet ledit Hiret faire ratiffier ces présentes à ladite Erfroy sadite femme et la y faire obliger et en bailler lettres vallables audit Poisson dedans la Toussaint prochainement venant à la peine de 20 escuz d’or de peine commise à appliquer etc ces présentes néanmoins demeurans en leur vertu
auxquelles choses et tout ce que dessus est dit tenir etc et ladite rente payer etc et lesdites choses vendues pour assiette de ladite rente garantir etc dommages etc oblige ledit Hiret esdits noms et en chacun d’eux etc à prendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce honorable homme et saige Me Guillaume Chaillant licencié ès loix, Guillaume (non déchiffré) et maistre Nycollas Baron tesmoings

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Contrat de mariage de François Planchenaut et Françoise Godier, Angers 1663

Il se dit écuyer, mais j’ignore si c’est par sa fonction de garde du corps du roi. En tout cas cette fonction ne l’empêche pas de résider, sans doute assez souvent, à La Ferrière.
Les parents de la jeune fille possèdent au moins 4 métaires, et en cèdent 2 à leur fille, ce qui semblerait signifier qu’ils n’ont qu’elle à marier. En effet, s’ils donnaient les deux autres, ils n’auraient plus rien !
On ignore le montant de la charge de garde du corps du roi, mais elle constitue le bien apporté par le futur. Sans doute quelques milliers de livres ! J’ignore comment ils étaient recrutés ! au porte-monnaie, ou bien à l’épée !

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 13 novembre 1663 avant midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents establis et duement soubzmis François Planchenault escuyer sieur des Planches garde du corps du roy, fils de défunt noble homme Pierre Planchenault et dame Françoise Suhard sa femme, demeurant en sa maison du Grand Puy paroisse de La Ferrière d’une part,
et noble homme Cerbon Godier sieur de la Hinebaudière et damoiselle Marie Elys son espouse, non commune de biens avec luy, autorisée par justice à la poursuite de ses droits et encore dudit sieur Godier son mari autorisée quant à ce, et damoiselle Françoise Godier leur fille, demeurant en la cité de cette ville paroisse de Saint Aignan d’autre part
lesquels traitant et accordant du futur mariage d’entre ledit sieur des Planches et ladite damoiselle Françoise Godier avant fiances et bénédiction nuptiale ont fait et convenu entre eux ce qui s’ensuit
c’est à savoir qu’ils se sont, mesme ladite damoiselle Godier de l’advis et consentement de sesdits père et mère, promis et promettent mariage et le solemniser en l’église catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera requis par l’autre
s’est ledit futur espoux marié avec tous et chacuns ses droits noms raisons et actions mobilières et immobilières lesquels droits mobilières à quoi qu’ils puissent monter et revenir luy demeureront et aux siens en ses estocs et lignées nature de propre immeuble patrimoine et matrimoine dont sera fait estat et mémoire par ledit sieur futur espoux en présence desdits sieur Godier et damoiselle sa femme qui sera signé et arresté d’eux pour demeurer cy attaché,
et en faveur dudit mariage ladite Eslys autorisée comme dit est à donné et par ces présentes donne en advancement de droits successifs à sadite fille future espouse le lieu et closerie de Versillé situé en la paroisse de Saint Jean des Mauvrets

Versillé, commune de Saint-Jean-des-Mauvrets – avec ancien domaine, dont est sieur René Serisier 1598, Cébron Godier et Marie Elys son épouse 1663, leur fille, Françoise Godier, la reçoit, entre autres, en dot, à son mariage avec François Planchenault, 1663, Claude Boureau, maître apothicaire, 1680, noble homme Jean Morna de la Riotterie, par sa femme, 1728, César Houdet, ancien greffier de la Prévöté, qui y meurt le 26 janvier 1760 et sa veuve Françoise Gourand le 12 février 1778. Cinq curés assistent à sa sépulture ; – Marie-Madeleine-Sophie Duroule, veuve de Michel Lecureil Duvigneau, qui y meurt le 2 messidor an II. La maison venait d’être reconstruite, au devant d’un très beau jardin, entre deux vergers. – En dépendaient au 15e-16e siècles des moulins à eau détruits dès 1610. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876 – en rouge, compléments d’O. Halbert)

composé de maisons granges pressoirs celier jardins ayreaux vignes prés terreslabourables pastures avec les meubles meublants qui sont sur iceluy à eux appartenant de que ledit sieur Godier et sa femme en jouissent sans en rien réserver fors le vin de trois pipes par chacun an qu’ils se réservent pour leur provision pendant la vie du survivant d’eux qu’ils prendront sur ledit lieu vers la saint Martin
plus luy donne comme dessus la somme de 6 000 livres tz jusqu’au paiement de laquelle somme ledit sieur Godier et sa femme ont consenty et consentent que pour intérests d’icelle leur fille future espouse jouisse tous les ans du lieu et mestairie de la Bouchetrye situé en la paroisse d’Angers composé de maisons granges ayreaux jardins vergers terres labourables pastures et prés comme ils en jouissent et René Pasquier mestayer sans aucune réserve en faire, y compris les bestiaux et sepmances en ce qui peut leur appartenir sur ledit lieu dont sera fait estat et mémoire par les parties se réservant ledit sieur Godier et sa femme faculté de reprendre ledit lieu toutefois et quant en payant ladite somme de 6 000 livres sans néanmoins qu’ils puissent estre contraignables
à la charge desdits futurs conjoints d’en jouir et user en bon père de famille sans y rien malverser, de les tenir en bon estat de réparation, de payer les cens rentes et debvoirs deubz pour raison dudit lieu de Versillé en fresche ou hors fresche quite du passé
et à l’esgard dudit lieu de la Bouchererye demeureront les bestiaux et sepmances qui sont sur ledit lieu appartenants aux futurs conjoints de nature de propre immeuble pour chacun d’eux et chacuns en son estoc et lignée et demeure mobilisée sur le bien de chacun d’eux la somme de 1 000 livres qui font en tout 2 000 livres qui entreront en leur future communauté qui s’acquérera du jour de leur bénédiction nuptiale nonobstant la coustume d’Anjou à laquelle ils dérogent en ce regard
donnent aussi ledit sieur Godier et sa femme à leur dite fille un trousseau honneste avec des habits nuptiaux le tout convenable à sa qualité
ce qui eschera cy après auxdits futurs conjoints de successions directes ou collatérales soit meubles ou immeubles en quelque façon que ce soit demeurera à chacun d’eux en son estoc et lignée de nature de propre immeuble
pourra ladite future espouse ses hoirs et ayant cause renoncer à ladite communauté toutefois et quantes, quoi faisant elle et ses enfants reprendront franchement et quittement de toutes debtes ses habits hardes à son usage ladites somme mobilisée avec tout ce qu’elle y aura porté et luy sera depuis escheu et advenu de successions mesme ladite future espouse ses bagues et joyaux avec une chambre garnie de la valeur de la somme de 500 livres desquelles debtes ils seront par hypothèque de ce jour aquités par ledit futur espoux et lors mesme que ladite future espouse y fust personnellement obligée
et en cas d’aliénation des propres desdits futurs conjoints pendant ledit mariage, ils en seront respectivement raplacés et récompensés sur les biens de leurdite communauté mesme ladite future espouse par préférence, et à défaut sur les propres de sondit futur espoux qui y demeurent spécialement affectés et hypothéqués par hypothèqye de ce jour combien que par les contrats desdites aliénations elle y eust parlé et consenty sans stipuler ladite récompense, sans aussi que l’action pour les avoir et demander ni ladite aliénation puisse tomber en ladite communauté ains seront perpétuellement de nature propre immeuble à ladite future espouse et aux siens en ses estocs et lignées aussi par hypothèque de ce jour
payera ledit futur espoux toutes et chacunes ses debtes et celles dont il pourra estre tenu dedans le jour de la bénédiction nuptiale de quelque nature qu’elles soient sans qu’elles puissent entrer en ladite communauté ni qu’à raison d’icelles les droits de ladite future espouse puissent estre diminués comme aussi sera ladite future espouse acquitée par sesdits père et mère de toutes debtes jusqu’au jour de la bénédiction nuptiale
aura ladite future espouse douaire coustumier sur les biens de sondit futur espoux mesme sur le prix de sa charge en cas de vente d’icelle, cas advenant dudit douaire
et au moyen de l’advancement ainsi fait à ladite damoiselle future espouse jouiront lesdits damoiselle ses père et père leur vie durant mesme ledit sieur Godier s’il survit sadite femme des lieux de la Hinebaudière et Travaillère et autres biens à eux appartenant sans que ledit sieur Godier puisse estre troublé ny inquiété pendant ladite jouissance par lesdits futurs conjoints soubz quelque prétexte et pour quelque cause que ce soit
et en considération dudit advancement payront lesdits futurs conjoints sur les fruits d’iceluy la somme de 73 livres faisant moitié de la somme de sept vingt six livres 13 sols deue de rente viagère à Me Charles Bourget sieur du Coudray beau-frère desdits sieur Godiet et sa femme à compter du 20 septembre dernier et à continuer par les demi années pendant la vie dudit sieur du Coudray
et cas de prédécès desdits futurs conjoints le survivant d’eux aura hors part de communauté savoir ledit futur espoux ses habits armes et chevaux et ladite future espouse aussi ses habits hardes bagues et joyaux
par ce qu’ainsi voulu consenty stipulé et accepté et à ce tenir etc dommages s’obligent lesdites parties respectivement etc biens et choses à prendre vendre etc
fait et passé audit Aners maison desdits sieur et damoiselle Godier présents noble homme René Planchenault sieur de la Fortrye frère dudit futur espoux, noble homme Me Pierre Foyer sieur de la Fleuriaye advocat au siège présidial de cette ville, noble homme (blanc) Allasneau sieur de Bribocé, noble homme Me Urban Duval advocat au siège présidial de Château-Gontier son cousin, noble homme Jan Pasqueraye sieur de la Girardière, ledit sieur du Coudray Bourget, oncles de ladite future espouze, et autres leurs parents et amis

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Louis et Pierre Perrault vendent la succession de leurs parents, La Ferrière-de-Flée, 1657

Je descends de deux familles Perrault et à ce titre, j’avais autrefois longuement relevés tous les Perrault. En voici pourtant encore, avec, en prime, le nom de leurs parents :

    Voir mes relevés sur les familles Perrault

L’acte qui suit este extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – 1Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 15 septembre 1657 après midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents establis et duement soubzmis Pierre et Louis les Perraultz marchands tant en leur noms privez que se faisant fort de Renée Perrault leur sœur, et encore de Noelle Meslet femme dudit Pierre auxquelles ils promettent solidairement faire ratiffier ces présentes et les faire avec eux aussi solidairement obliger à l’effet et entier accomplissement d’icelles et en fournir en nos mais lettres de ratification bonnes et valables dans 15 jours prochains à peine ces présentes néanmoins etc, ledit Pierre demeurant en la paroisse du Lion d’Angers ledit Louis en cette ville paroisse de la Trinité,

lesquels chacun d’eux seul et pour le tout, renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre ont vendu quitté ceddé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quittent cèddent délaissent et transportent dès maintenant et à tous jamais perpétuellement par héritage et promettent esdits noms garantir de toute charge hypothèque éviction ou empeschements quelconques et en faire cesser les causes cers et contretout, à noble homme Me Pierre Foyet Sr de la Fleuriaye advocat au siège présidial de ceste ville, demeurant en la paroisse de la Trinité, à ce présent stipulant et acceptant,
qui a achepté et achepte pour luy ses hoirs tous et chascuns les logements et héritages appartenant auxdits vendeurs esdits noms et à eux advenus des successions de deffunctz Louis Perrault et Guillemine Houdin leur père et mère, lesdits héritages consistant en jardrins terres labourables et vignes en gast le tout enclavé parmy les héritages appartenant audit sieur de la Fleuriaye et situés au village de la Tryere en la paroisse de la Ferrière, sans desdits logements et héritages faire aulcune réservation et tels qu’il sont eschus auxdits vendeurs par le décès de leurs dits père et mère
lesquelles choses ledit acquéreur a dit bien savoir, et tenues des fiefs et seigneuries dont elles relèvent aux cens rentes et debvoirs seigneuriaux féodaux fonciers anciens et accoustumés lesquels ledit preneur paiera à l’advenir tant par bled avoyne chapons deniers et autrement sans toutefois approuver parledit Sr acquéreur qu’il soit deu aulcune rente de bled, et néanmoins à la charge par luy de les payer si aulcunes sont deues … et mesme à la charge d’acquiter ce que lesdits vendeurs esdits nom doivent à raison desdits debvoirs et rentes au siège présidial de Château-Gontier et ce tant en principal que intérets et frais
et est faite la dite vendition délais outre lesdites charges pour et moyennant la somme de 80 livres laquelle somme ledit acquereur … (suit une demie page pour l’hypothèque des biens de l’acheteur qui va payer en différé)
fait et passé audit Angers, présents Touchaleaume et Pillastre.
PS : Et le 4 janvier 1658 avant midy par devant nous notaire royal fut présent Pierre Perrault tant en son privé nom que comme procureur de ladite Meslet sa femme, et de ladite Renée Perrault, par procuration passée par Bonneau notaire du Lion d’Angers résidant à St Martin du Boys le 26 décembre dernier, lequel esdits noms a reçu dudit Foyet advocat à ce présent la somme de 53 livres 6 sols en monnoye courante

En fait, les vendeurs ont besoin d’argent, et l’allusion au présidial de Château-Gontier laisse même entendre qu’ils ont des dettes impayées.
J’ai le sentiment qu’ils ne sont pas exploitants directs des parcelles vendues. Et, qu’ils désirent se consacrer à d’autres activités.
Mais le fait que ces parcelles soient intercalées dans les biens de l’acheteur, semblerait montrer qu’il leur ait un parent plus ou moins éloigné, car ces parcelles sont manifestement le fruit de divisions antétieures entre hétitiers.

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