Courses en Anjou avant 1914, cartes postales

Voici les courses avant 1914 à travers les cartes postales privées dont mon site a les droits.
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Craon
Saumur

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Charettes et voitures à cheval en Mayenne, cartes postales


Ambrières – Le Buret


Changé – Château-Gontier


l’Huisserie


Craon


Gorron – Laval


Laval


Laval


Laval


Laval


Mayenne – Meslay


Pré-en-Pail – Saulges


La Selle-Craonnaise


Senonnes – Saint-Charles


Saint-Cyr-en-Pail – Saint-Denis-d’Anjou


Saint-Fort – Villaines-la-Juhel


Saint-Denis-de-Gastines – Villiers-Charlemagne

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Musique autrefois, dans nos campagnes

sans CD, MP3 et autres baladeurs…

dont désormais beaucoup ne se séparent plus dans la rue, les transports en commun…

Plus classique, aujourd’hui à Nantes, c’est la Folle journée 2008. Du mercredi 30 janvier au dimanche 3 février 2008 : Franz Schubert et ses amis, les compositeurs de son époque…

Le terme musique nous vient du latin musica ; grec, dérivé de, Muse. Le terme grec est dabord un adjectif au féminin, c’est donc l’art des Muses, comme la rhythmique est la science des rhythmes, comme la métrique est la science des mètres. Cela explique le sens général que ce mot avait dans le principe. Dans le sens ancien et primitif, la musique n’était pas une science particulière, c’était tout ce qui appartenait aux Muses ou en dépendait ; c’était donc toute science et tout art qui apportait à l’esprit l’idée d’une chose agréable et bien ordonnée. Chez les Égyptiens, suivant Platon, la musique consistait dans le règlement des moeurs et l’établissement des bonnes coutumes. Selon Pythagore, les astres dans leurs mouvements forment une musique céleste. Il nous reste de saint Augustin un traité de la Musique où il n’est question que des principes et des conditions des vers. (Littré, Dictionnaire)


Nos ancêtres, en majorité habitants des campagnes et paysans, avaient les chants populaires, les chants d’église, parfois accompagnés d’orgue, et les joueurs de veuze, musette, et cornemuse.

Avez-vous trouvé parmi vos ancêtres des musiciens ? si oui, faîtes signe.

Pour ma part, je n’en ai pas, mais j’ai eu le bonheur de trouver le baptême d’un des miens en musique, ou plutôt dont le parrain est musicien et je suppose qu’il a sorti son instrument, certes pas dans l’église, où il n’était pas le bienvenu, mais sous le toît familial.
Vous avez bien lu, le parrain est sonneulx de veze. Et, de vous à moi, lorsque je suis tombée dessus, j’ai mis quelques minutes avant de réaliser pleinement que le sonneux était un sonneur d’une variante de la cornemuse, et il m’a fallu les dictionnaires pour apprendre à connaître la vèze ou veuze, qui, rassurez-vous, existe encore.

C’était en 1585 à Saint-Aubin-du-Pavoil (49), région où les joueurs de vèze se manifestent toujours lors des fêtes locales. Et tappez veze ou veuze dans votre moteur internet et vous serez surpris de la quantité de sites qui perpétuent cet instrument traditionnel, probablement le seul qui ait joué à nos ancêtres autre chose que de la musique religieuse… En tous cas, j’en ai la preuve pour le Haut-Anjou.

Pour Mardi-Gras, vos idées seront bienvenues… Merci.
Ce billet est le 60ème, dois-je continuer ?

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Autrefois sans calendrier

Je croule sous les calendriers, aussi aujourdh’ui une grande partie prend le chemin du tri sélectif, dans les poubelles jaunes de l’immeuble ! Je conserve celui des pompiers (corps de métier que j’admire), celui des Postes (utile), et celui de ma pharmacienne, imprimé maison qui donne toutes les pharmacies de garde dans l’année, pour le cas où.
Hier, je vagabondais dans le 16e siècle en ligne en Mayenne. Le zoom s’y est amélioré au fil des années et la consultation devient possible sans avoir trop mal aux yeux.
Dans mon vagabondage, j’ai rencontré en 1573 un prêtre qui exprimait la date « lundi des Rogations », « vigile de Saint Mathieu », puiqu’autrefois l’année était rythmée par les fêtes religieuses.
Les Rogations sont les 3 jours qui précèdent l’Ascencion, que le calendrier perpétuel donne le 30 avril en 1573, donc on est le lundu 27 avril.
Pour les Saints, j’ai dépouillé il y a deux ans le registre de Saint-Aubin-du-Pavoil, dans lequel le prêtre ne connaissait que ce type de date, aussi j’ai établi un document récapitulatif car les saints d’antant ont changé de mode et souvent de date.
Demain, nous partons comprendre comment fonctionnaient nos ancêtres sans calendrier chez eux.

Donc autrefois dans les chaumières, point de calendrier, et à quoi bon puisque la majorité ne savait pas lire. Comment fonctionnait-on ?

C’est simple, tout reposait sur le prêtre. Il possédait un rituel, « livre contenant les cérémonies, les prières, les instructions, & autres choses qui regardent l’administration des sacrements, particulièrement les fonctions curiales » (Dictionnaire de L’Académie française, 4th Edition,1762). Je reviendrai là-dessus car j’ai la chance d’en posséder un très ancien, du diocèse de Nantes, mais attention tout en latin !
C’est le prêtre, qui grâce au calendrier perpétuel, annonçait chaque dimanche les fêtes à venir Ses paroissiens n’avaient qu’a savoir compter jusqu’à 7 pour attendre le dimanche suivant, ou bien chaque matin se dire lundi, mardi… etc… jusqu’au dimanche suivant.
C’est qu’à l’époque tout le monde allait à la messe, ne serait-ce que parce que l’église était alors le centre d’infos du village, même pour les bannies des ventes aux enchères etc…, dont nous reparlerons plus tard. Et pour avoir des nouvelles, le rendez-vous dominical fut le plus souvent le seul moyen…
Enfin, un prêtre avait peu de chances de se tromper, car rassurez-vous, il avait des contacts plus haut, ne serait-ce chaque début d’année pour recevoir son papier timbré pour y noter les actes de baptêmes, mariages et sépultures. En outre, il rencontrait ses confrères voisins en leur rendant visite voire en soupant ensemble. Bref, il n’était pas isolé du reste du monde, et c’est souvent lui qui apportait les nouvelles.
Mais me direz-vous, il fallait savoir compter ! Je suis persuadée que tout le monde savait compter jusqu’à 20 qui est le nombre de sols pour faire une livre. Savoir compter est sans aucun rapport avec savoir lire. Vous avez tous remarqué combien les petis enfants savent merveilleusement débiter les chiffres oralement en montrant aussi leurs doigts de la main, bien avant d’avoir appris à lire.

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Carte de Voeux de Bonne Année en 1905

Voici la carte reçue par ma grand-mère en 1905 !


Le trèfle à 4 feuilles semble annoncer de bonnes choses : Nous avons dû lui aussi l’oublier un peu, sans doute parce que le trèfle lui même est devenu invisible à la plupart d’entre nous ! Je n’y ai jamais cru mais j’ai souvent entendu parlé de cette croyance de porte-bonheur qu’on lui attribuait.
La carte est en relief, ce que rend la vue du recto. Même le filet doré est en relief.
Enfin, on est tellement heureux d’avoir découvert la carte postale que le terme figure en 16 langues, pas moins ! La première guerre mondiale n’était pas encore passée là.
Je pars voir des petits-neveux (5 et 6 ans) et je vais leur faire voir ma montre squelette. C’est le joli nom donné par les horlogers aux montres dont on voit le mécanisme, et la mienne est squelette recto-verso, de sorte qu’on voit aussi la masselotte.
Un bon conseil, veillez bien sur vos montres goussets Henri, celle de ma grand-mère a disparu il y a 11 ans lors d’une visite en règle de mon appartement !

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