François et Guy de la Piguelaie engagent la métairie de la Barre : Fontaine Couverte 1613

Ils sont bretons, et François est le père de Guy.
L’acte nous apprend que la métairie de la Barre était un bien de Françoise Langlois, mère de Guy, dont il a hérité. Ce qui laisse penser que cette Françoise Langlois pourrait être d’origine Angevine.

Je n’ai pas trouvé le réméré, ce qui ne signifie pas qu’il n’a pas été effectué, cependant le paiement était loin d’être comptant, et il existe une quittance de 1615, soit 2 ans plus tard, passée à Vitré.
Ces Bretons traitaient donc ici à Château-Gontier, et à Vitré en 1615 pour le solde du paiement. On voit qu’ils bougeaient pour leurs affaires.


Selon l’Armorial de Bretagne de Potier de Courcy, les de la Piguelais portaient « d’argent à l’épervier au naturel, armé et becqué d’or ; longé, grilleté et perché de gueules »
Le lieu de la Piguelais serait situé paroisse de Mouazé mais sur Geoportail je le trouve à Guitté au nord de Médréac où j’ai personnellement des ascendants

Acte des Archives de la Mayenne AD53-3E63/1120 Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 31 août 1615 devant nous Nicolas Girard notaire royal à Château-Gontier furent présents en leurs personnes chacuns de messire François de la Piguelaye seigneur viconte dudit lieu, chevalier de l’ordre du roy et capitaine de 50 hommes d’armes et conseiller en ses conseils d’estat et privé, demeurant en son chasteau du Chesnay paroisse de Guipaus (actuellement Guipel), évesché de Rennes pays de Bretaigne, et Guy de la Picguelaie escuyer sieur du Chesnay demeurant au lieu de la Vertaudière paroisse de Plouasne évesché de St Malo audit pays de Bretaigne, ledit Guy de la Picguelaye suffisamment âgé et libre de contrats ainsi qu’il nous a dit, lesquels deuement soubzmis au pouvoir de notre cour, et soubz laquelle ils ont suby et accepté juridiction et renoncé à tous déclinatoires, eux et chacun d’eulx seul et pour le tout, avec renonciation expresse au bénéfice de division discussion et ordre, ont recogneu et confessé avoir ce jourd’huy de leur franche et libérale volonté sans aulcune induction ni contrainte vendu quité cédé et transporté et par ces présenets vendent quitent cèdent transportent et f°2/ promettent garantir de tous troubles et descharges d’hypothèques et évictions à hoçnorable homme Me Robert Jousse sieur du Boisleau, demeurant en cette ville présent et stipulant et acceptant pour luy ses hoirs etc la moitié par indivis du lieu et mestairie de la Barre située en la paroisse de Fontaine Couverte, composée tant de maisons terre labourable et non labourable, bois taillis prés jardrins vergers, rues et issues et autres ses appartenances et dépendances, ainsi que ladite mestairie se poursuit et comporte, et qu’elle a esté cy devant et est encores à présent exploitée par les fermiers et collons qu’elle est escheue et advenue audit Guy de la Pigquelaie par le décès de defunte dame Jehanne Langlois, mère dudit Guy de la Picguelaie, héritière la Pommeraye, sans aulcune chose en retenir ny réserver, laquelle dicte moitié lesdits vendeurs ont f°3/ dit appartenir pour le tout audit Guy de la Picguelaie à cause des aventures fief par autres voies aux sœurs dudit Guy de la Picguelaie ; lesdites choses tenues des fiefs et seigneuries dont elles se trouveront estre mouvantes, aux debvoirs féodaux et aultres, lesquels ledit Jousse acquitera à l’advenir pour toutes charges franches et quites du passé ; transportant etc ladite vendition faite pour le prix et somme de 1 000 livres tz sur laquelle somme ledit Jousse en a présentement sollvée et payée content audit Guy dela Picguelaie du consentement dudit messire François de la Picgnelaie la somme de 200 livres en quarts d’escu et autre monnaie courante souvant l’ordonnance royale, qu’il a prinse et receue en notre présence, s’en est tenu à content et en a quité etc, et pour le surplus montant 800 livres ledit f°4/ Jousse a promis icelle somme payer en ceste dite ville scavoir la somme de 300 livres audit Guy de la Picguelaie le lendemain de la feste des Morts prochainement venant, et le reste montant 500 livres audit messire François de la Picguelaie le 1er aoît de l’année 1616, laquelle somme de 500 livres ledit Guy de la Picguelaie a consenty estre délivrer par ledit Jousse audit Messire François son père à cause de la disposition que ledit Guy de la Picguelaie avoit laissée audit messire François son père de ladite mestairie de la Barre par l’accord escrit privé fait entre eulx en la présence des seigneurs de Châteauneuf de Bretagne et de Beaufort Châteaubriant Glesquin dudit pays, le 3 juillet 1613 signé desdits seigneurs de Châteauneuf Duglesquin, quoi faisant ledit Jousse demeurera entièrement quitte du prix dudit contrat, et pour le regard du surplus de ladite somme de 1 000 livres montant 500 livres, ledit Guy de la Picguelaie la présentement solvée et payée audit messire François son père en considération de la somme de 200 livres que ledit Guy a cy dessus receue et des 300 livres que ledit Jousse demeure tenu luy payer pour ce que toute ladite somme de 1 000 livres appartenoit pour le tout audit messire François de la Picgnelaie par le moyen de l’accord cy dessus. O grâce donnée et concédée par ledit acquéreur, retenue et réservée par lesdits vendeurs de pouvoir recourcer et rémérer lesdites choses cy dessus vendues d’huy en 3 ans prochainement venant en rendant et refondant par iceulx vendeurs le sort principal dudit contrat loyaux cousts frais et mises par ung seul et entier paiement ; et ou lesdits vendeurs ne feroient recousse dedans ledit temps en ce cas nepourront iceulx vendeurs estre poursuivis ni contraints par ledit acquéreur de faire icelle recousse et réméré, comme aussi estant ladite grâce expirée demeurera ledit acquéreur bien et deument approprié desdites choses, sans qu’il soit tenu faire aulcune procédure ni suite quelconque contre lesdits vendeurs pour ladite propriété, ains à cet effet ont ledit achapteur dès à présent comme dès lors icelle grâce échue mis en bonne et valable possession desdites choses, promettant iceulx vendeurs n’y apporter aucun trouble ni empeschement à peine de toutes pertes despens dommages et intérests dès à présent par eulx stipulé en cas de default car autrement ledit contrat n’eust esté fait ; à laquelle vendition obligation et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir sans jamais y contrevenir et lesdites choses vendues garantir comme dit est obligent lesdites parties respectivement mesmes lesdits messire François de la Picguelaie et Guy de la Picguelaie l’ung pour l’autre chacun d’eulx seul et pour le tout renonçant au bénéfice de division discussion et ordre foy jugement condemnation ; fait audit Château-Gontier maison ou pend pour enseigne le cheval blanc en présence de honorables hommes maistre Martin Hardy et Jacques Chailland advocats au siège royal de ladite ville et y demeurant tesmoings à ce requis

PS : le 2 décembre 1615 devant nous notaires royaulx de la sénéchaussée de Rennes establis à Vitré (Garnier notaire), a comparu personnellement escuyer Guy de la Picguelaie sieur du Chesnay demeurant au lieu de la Bertaudière paroisse de Plouanne évesché de Saint Malo, lequel a cogneu et confessé avoir eu et receu ce jour d’honorable homme Me Robert Jousse sieur du Bouesseau absent et pour lequel nous notaires avons stipulé et accepté, la somme de 300 livres tz pour reste de ce qu’il luy doibt cy dessus

Les nombreux héritiers de Me Guillaume Langlois nomment un procureur parmi eux : La Bazouge des Alleux 1671

Curieusement l’acte est passé à Argentré, sans doute parce que c’est là que vivait ce Me Guillaume Langlois.
Ils sont nombreux, nommés ici, mais je suis admirative de leur entente, c’est un bel exemple humain ! Et ils ont bien compris en cela leur intérêt c’est certain.
Parmi eux on relèves des Duchemin, et même Verdi !

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E2/15 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 28 décembre 1671 devant nous Nicolas Lebrasseur notaire tabelion royal demeurant au bourg d’Argentré ont été personnellement establys chacuns de Me Christofle Langlois notaire de notre dite cour demeurant à Louvigné et Charlotte Langlois veuve de defunt Jean Chevreuil demeurant à Poligné paroisse de Bonchampt et Françoise Langlois fille majeure demeurant au bourg de La Bazouge des Allus et François Langlois marchand demeurant au bourg de Louvigné faisant tant pour eux que Jacques Veurdi cutateur de Magdeleine Langlois issue du mariage de defunts Christophe Langlois et Magdeleine Veurdi, et encore Pierre Rouseau mari de Ollive Langlois sa femme à ce présente, et Louis Lespure closier demeurant au chasteau de Bourgeon paroisse de Montourtier mari de Mathurine Duchemin sa femme, et Me Claude Fourier aussi notaire de notre dite cour mari de Marie Duchemin sa femme, demeurant au bourg de la Bazouge des Allus, lesquels deument soubmis confessent avoir fait ce qui ensuit, c’est à savoir que comme ainsi soit que tous les susdits dénommés comme héritiers de defunt Me Guillaume Langlois fussent débiteurs de la somme de 200 livres pour une année de la rente du lieu et métairie de la Cour de Lande en ladite paroisse de La Bazouge et du terme escheu à la Toussaint dernière passé aux héritiers du sieur Arhuis de la ville de La Flèche, pour satisfaite auquel payement de ladite somme de 200 livres tous les susdits ont fait, créé, nommé et constitué leur procureur la personne dudit Fourier leur procureur général et spécial sans que l’une desdites qualités dérogent à l’autre, et par especial pour et aux noms desdits constituants vendre les grains provenus sur ladite métairie de l’année dernière qui consistent en 50 boisseaux de bled seigle mesure de Laval aux prix qu’il juugement à propor et 46 boisseaux d’avoine mesme mesure dudit laval et 11 boisseaux de bled noir aussi mesure de Laval, le tout aussi mesure de Laval, le tout aux prix qu’il pourra vendre lesdits grains et recepvoir l’argent desdits grains, poursuivre le nommé Jouassin Ferré leur métayer dudit lieu de la somme de 46 livres de compte fait et arresté avec ledit Ferre pour ce qu’il appartient aux susdits des effoils des bestiaux dudit lieu qu’il a vendus avant ce jour en leur absence et de la somme de 22 livres par obligation que ledit Ferré doibt audit deffunt Me Guillaume Langlois, mesme pouvoir de vendre 2 bouvards et en recepvoir l’argent pour le tout estre employé au paiement de ladite somme de 200 livres et sur le tout faire et dire tout ce qu’un bon procureur peut faire, promettant tous les susdits constituants avoir agréables tout ce qui sera par ledit procureur général négocier tant pour son interest que cens des dits constituants, promettant les susdits constituants remettre tou sles cours loyaux et prinse que leur dit procureur conviendra faite en la juridiction de ladite province, à peine de tous despends et intérests ; dont et de tout ce que dessus toutes les susdites parties l’ont ainsi voulu accepté et consenti et à leurs resquestes et consentement les avons jugés ; fait et passé au bourg d’Argentré maison de Pierre Courselle hoste luy présent et de Jean Lebec marchand tesmoins, les susdits dénommés ont déclaré ne savoir signer fors les soussignés

Poste aux lettres de Bar-le-Duc (Meuse), tenue par Laurent Langlois, 1679-1692

époux de Marthe Bruneau. Sont-ils Angevins voire Mainots ? A l’aide pour les identifier !

Je reçois de Michel Varin, de Bar-le-Duc, la question suivante, qu’il m’autorise à reproduire ici avec son nom, dans le but de vous appeler tous à l’aide, pour les identifier :

En cherchant des renseignements concernant un certain Laurent Langlois directeur de la Poste aux lettres de Bar le Duc je tombe sur votre site concernant les Langlois qui est superbe ! Je suis « historien » et fait actuellement un travail sur l’histoire des Postes à Bar le Duc.

Le bureau de la Poste aux lettres a été créé par Louvois comme la plupart des bureaux en Lorraine vers 1675/1680. La première source écrite est un acte de baptême du 16 juin 1680 d’un certain Laurent Humbert dont le parrain est : sieur et noble Laurent Langlois commis par Mr de Louvois à la poste de Bar……information capitale pour mon étude. Son épouse Marthe Bruneau accouche de 3 enfants à Bar le Duc (Alexandre le 6 Janvier 1679, Pierre Laurent le 30 Novembre 1682 et Denise Louise le 18 Février 1687). Sa dernière trace date du 14 Juillet 1692. Il a donc exercé durant 13 ans à Bar le Duc et après….. plus de traces !
Est il un membre de votre « saga » Langlois ?

L’Anjou et le duché de Bar :

Lorsque j’ai reçu ce courriel, je me suis immédiatement souvenue de mes lectures sur les Anjou, et j’ai eu le sentiment que le duché de Bar avait à voir avec eux. J’ai donc relu 2 ouvrages que je possède :

Le bon roi René, de Jacques Levron, Perrin, 2004
Les demoiselles de Provence, roman de Patrick de Carolis, Plon, 2005
C’est l’ouvrage de Levron qui détenait l’histoire du duché de Bar : En 1354, le comté est élevé en duché et Robert Ier (1352-1411) prend le titre de duc de Bar. En 1420, René d’Anjou (1419-1480), duc de Bar, épouse Isabelle, fille du duc de Lorraine. L’union des deux duchés de Bar et de Lorraine, alors en germe, ne se fera que soixante ans plus tard, lorsque René II, petit-fils de René d’Anjou et d’Isabelle, et duc de Lorraine depuis 1473, recueille l’héritage de son aïeul en 1480. Désormais, les deux duchés, quoique distincts, relèvent d’un même souverain
Puis le 17e siècle voir le duc tourner le dos à la France, la guerre de Trente ans… jusqu’à la maimise de la France, vers les années où ce Langlois arrive à Bar.

Que puis-je répondre ? Que pouvez-vous vous aussi répondre ? :

Le patronyme LANGLOIS est fréquent, et mon étude ne porte que sur ceux de 2 petites paroisses normandes.
Mais je rencontre le patronyme en Anjou et dans le Maine, et la présence du patronyme BRUNEAU à ses côtés rappelle aussi cette région. (d’ailleurs si vous tappez Langlois dans la fenête de recherche de ce blog, vous aurez des billets avec un Langlois architecte à Laval, et un Langlois supplicié au pilori d’Angers…, preuve que le patronyme est bien présent chez nous)
Relisant l’histoire (voir ci-dessus), je constate que l’Anjou n’est pas étranger à Bar-le-Duc, et que la piste d’une origine angevine est probable
Dans mes propres travaux, j’ai déjà un Angevin parti, justement à la même époque, aussi dans la Meuse (Bar-le-Duc est dans la Meuse). Cet autre Angevin est parti à Stenay (Meuse). Il s’agit de Claude GAULT dit « Grandmaison » °Le Teil 20.10.1657 †Stenay 24.6.1726 Fils de Antoine GAULT & de sa 1ère épouse Jeanne LE VETTIER x1 Stenay(55) 15.4.1687 Jeanne JOSILLOT °ca 1663 Fille de †Jean Baptiste Josillot et de Anne Baudet ? x2 20.6.1716 Etiennette VORSY. Il fait tous les Gault de l’est de la France. Mon étude GAULT, immense, a été entièrement volée et mise sur Geneanet il y a quelques années, depuis je n’ai plus aucun contact avec personne, ainsi va la vol, qui enrichit Geneanet et les autres bases de données qui ne sont pas des sociétés philantropiques, mais des sociétés commerciales !
Pour la mutation de Claude Gault, j’avais il y a quelques années émis l’hypohèse du Prince de Condé, alors propriétaire des terres de départ et d’arrivée de Claude Gault, j’ignore si c’est le cas pour Bar-le-Duc Je suis partie sur le lien avec les Anjou… car il y a forcément un lien, qui reste à trouver…
Il ne serait donc par impossible que Laurent Langlois et Marthe Bruneau soient natifs du Maine ou de l’Anjou, aussi je m’empresse de lancer sur ce billet un appel à l’aide des Angevins et Mainots qui lisent ce billet.
Bien entendu la question porte aussi sur un éventuel retour dans leur région d’origine, voire ailleurs.

Si vous avez une piste sur Laurent Langlois et Marthe Bruneau, merci de faire signe ici, vos commentaires sont les bienvenus !.

J’ai eu plaisir à relire cet ouvrage, indispensable, à mon sens, dans la bibliothèque de tout amoureux de l’Anjou, et de Bar-le-Duc, autant que de Provence… Il est agréable à lire, et aide à comprendre Lorraine, Anjou et Provence avec leurs liens. J’avais achetée cette réédition en 2004 en Provence, pour mon voyage de retour par le train, preuve que l’Anjou n’a pas le monopole du roi René !

PS Ce jour 29 juillet 2008, j’ajoute les signatures respectives trouvées à Alençon et à Bar le Duc :

sur le mariage le 21 janvier 1678 au Mans (acte numérisé en ligne sur le site des AD61, paroisse Saint Léonard d’Alençon)

à Bar-le-Duc, en décembre 1689 (Photo numérique transmise par Michel Varin)

à Bar-le-Duc le 31 mars 1689 (photo numérique transmise par Michel Varin)

Laurent Langlois semble bien le même sur ces 2 signatures, même s’il manque les circonvolutions finales très en vogue en Anjou et dans le Maine, mais sans doute moins à Bar-le-Duc, et il se sera adapté aux coutumes du lieu. Donc, de part le métier de maître de postes, très réservé, et par sa signature, il ne fait aucun doute que c’est le même. Il faudrait cependant des actes notariés à l’appui, en particulier l’achat de la poste de Bar-le-Duc, qui est sans doute à Alençon.

  • Commentaires
  • Cet acte était paru en 2007 sous Dotclear, et pour nettoyer mon site, je le reporte sur le WordPress que j’utilise depuis 2008, c’est pourquoi suivent les commentaires de l’époque :

    Commentaires

    1. Le vendredi 4 juillet 2008 à 13:00, par Elisabeth VAILLEN

    Bonjour

    L’interrogation des bases de données locales, associatives pourraient donner des informations ….

    Note d’Odile : payantes et subventionnées, et plus de 500 en France. J’ai cessé de payer les multiples cotisations lorsque j’ai constaté que je n’en finissais pas de payer partout, et qu’elles ne respectaient pas la propriété intellectuelle (j’ai fait à titre privé des tables qui ont été reprises sans mon consentement par des associations), et la vie privée. Mes travaux, mon site et mon blog sont bénévoles, et non subventionnés… et je ne souhaite aucune référence à des associations car payantes

    2. Le vendredi 4 juillet 2008 à 13:56, par Marie-Laure

    Il faudra que j’ achète ce livre sur le bon Roi René qui couvre l’Histoire de 3 sur 4 des régions de mes ancêtres .Langlois vient-il bien de l’Anglais ?

    Note d’Odile : Oui, c’est pourquoi il y en a tant en Normandie dans certains coins.

    3. Le vendredi 4 juillet 2008 à 14:31, par Josette

    Pour ma part, je parcours actuellement les RP de Thorigné et j’ai page 155, 8/7/1670, le mariage de Pierre L’ANGLOIS de St Georges sur Loire X Olive RICHARD ! Si cela peut vous être utile

    Merci

    4. Le vendredi 4 juillet 2008 à 15:22, par Marie-Laure

    Le 25.9.1677 , entre autre , ATHEE (53) le prêtre se nomme = Louis Bruneau.Le 6.2.1668 , DENAZE (53) la marraine= hf Perrine Bruneau (Le parrain = hh le René Desestre , qui signe).

    5. Le vendredi 4 juillet 2008 à 15:37, par Marie-Laure

    Vue 52/459 , ATHEE .Vue 220/229 , DENAZE.

    6. Le vendredi 4 juillet 2008 à 16:45, par sarah

    21-1-1675 à Alençon (st Léonard) Laurent Langlois, fils de Antoine, et de Marie Barbier et Marthe Bruneau, fille de Jean et Renée Seguin….Cela pourrait correspondre aux personnes recherchées… Le plus ancien Langlois que j’ai trouvé, était Angevin, il était receveur du château d’Angers: Etienne Barrier dit Langlois en 1380,donc pendant la guerre de 100 ans, il avait dû avoir des relations avec des Anglais…d’où son surnom??

    Note d’Odile (avec l’aide de Sarah qui a identifié le numéro de vue 134) : Le lundi 21 janvier 1675 le mariage d’entre honneste homme Laurent Langlois maistre de postes de cette ville fils de honneste homme Anthoine Langlois et de Marie Barbier ses père et mère, et honneste fille Marthe Bruneau fille de Jean Bruneau et de Renée Seguin tout deux de ce district a esté faict et célébré par moy prêtre soubsigné thresorier marguillier de cette église, suivant la dispense par eulx obtenue de monseigneur l’illustrissime et révérendissime evesque de Saiz (Sées) ou messieurs ses grands vicaires en dapte du 21 dudit mois et an ; ou il est dit et expressement déclaré qu’il les a dispensé et dispense des deux dernieres proclamations des bans de leur dict mariage, sans que depuis il se soit présenté aulcun empeschement, ce fait en présence de Me Nicolas de Bougis conseiller du roy thrésorier de France, monsieur du Parc Favry aussy conseiller du roy et thrésorier de France, Me Michel Treton prêtre sacriste de ladite église et René Vasnier secretain. Signé M. Bruneau, Langlois – Compte tenu du métier, il y a toutes les chances pour que ce mariage soit le bon.

    7. Le vendredi 4 juillet 2008 à 17:21, par Marie-Laure

    Cet Etienne Barrier était peut être Anglais car le mot : »barrier  » ( autre mot pour « fence »), existe , écrit ainsi .Les Anglais étaient liés à l’Anjou par les rois Plantagenets…

    8. Le vendredi 4 juillet 2008 à 18:49, par Elisabeth VAILLEN

    Langlais = Langlois. Patronyme très répandu dans le Maine et régions environnantes. Avec effectivement une origine ethnique ou bien sobriquet.

    Vous ne trouvez pas l’acte de mariage indiqué, pourtant les données existent bien et l’origine des données en est connue …recherches personnelles, base de données ou site du CG de l’Orne ? (la vue serait fort intéressante à connaître).

    M. Michel Varin, historien, devrait être intéressé par l’origine de ces données et savoir effectivement où trouver le détail de cet acte de mariage.

    A titre d’information, un livre très généraliste : Patrick Marchand « Le maître de poste et le messager – les transports publics en france au temps des chevaux » – Parution 2006 – Editions Belin.

    Note d’Odile : Un livre plus ciblé de Thoétiste JAMAUX-GOHIER, La Poste aux chevaux en Bretagne, 1738-1873), 2001, dont je n’ai pas parlé car il est d’une période plus tardive que le 17e et surtout très Breton. Pour la vue de l’acte référencé dans les bases de données, elle est impossible à trouver, et la référence comporte donc une erreur.

    9. Le vendredi 4 juillet 2008 à 19:58, par Elisabeth VAILLEN

    La recherche a tout de même permis de cibler le lieu. Même si nous ne sommes pas d’accord sur les bases de données, admettez toutefois que les contributeurs doivent être cités. C’est bien ce que vous demandez à ceux qui « profitent » de vos données.

    Merci pour la référence du livre. Plus ciblé local, et tout aussi intéressant. Quant à celui du Roi René … La Lorraine a souvent était occultée au profit de la Provence, Tarascon ….

    Note d’Odile : je prépare une charte d’éthique pour ce blog afin que personne n’aille sur Internet puiser une réponse. Je vous remercie de bien vouloir me communiquer celle du forum sur lequel vous régnez, car j’y suis interdite, même comme citation de source lorsqu’on m’emprunte … et même lorsqu’on me tourne en dérision comme en mars 2007. Par ailleurs, la polémique étant interdite sur votre forum, je vous remercie de respecter la même règle sur mon blog. Enfin, dans l’état actuel, il n’y a pas eu de réponse à la question puisque la référence est inexacte et l’acte introuvable. Si on trouve l’acte, il restera ensuite à consolider par d’autres actes notamment notariés …

    10. Le dimanche 6 juillet 2008 à 17:27, par Elisabeth VAILLEN

    Je ne règne sur aucun forum. Aucune polémique à mon niveau, je ne vous ai point fourni de réponse. Je pense avoir respecté votre souhait suite à votre réponse du 4 juillet.

    11. Le mardi 29 juillet 2008 à 10:11, par Odile

    Je viens d’ajouter sur mon billet les signatures respectives de Laurent Langlois et sa femme, lors de leur mariage à Alençon, puis lorqu’ils sont à Bar-le-Duc. (il n’est pas possible de mettre de photos dans les commentaires)

    12. Le jeudi 31 juillet 2008 à 10:50, par michel Varin

    Après comparaisons des signatures des jeunes mariés avec celles quelques années plus tard à Bar le Duc; il n’y plus de doute possible il s’agit bien de Laurent Langlois nommé par Louvois « commis à la poste de Bar » fort probablement en 1679! Un grand merci à Odile et à Sarah d’avoir dénouer ce problème qui serait resté insoluble sans ce blog particulièrement « vivant »!

    Testament de Marc Langlais, violon du roi : Angers 1591

    EN CETTE PERIODE ESTIVALE, JE VOUS PROPOSE DEPUIS QUELQUES JOURS DES ACTES ANGEVINS TRAITANT DE PERSONNAGES HORS ANJOU
    UN PEU DE VOYAGE EN QUELQUE SORTE
    MAIS A L’EPOQUE DES 16 ET 17èmes siècles

    Les acte du notaire Lepelletier sont parfois quasiement indéchiffrables, et j’ai lu en diagonale l’important à savoir qu’il est retiré à Angers mais laisse une épouse à laquelle il donne tout, mais j’ai eu le sentiment que cette épouse vivait sans doute à Paris puisqu’il agonise chez un militaire de la maréchaussée qui l’a recueilli.
    J »ignore s’il laisse des enfants.
    La maladie a dû durer quelques semaines car il laisse des dettes de médicaments et apothicaireries (comme on disait alors), mais le nom de l’apothicaire m’échappe, donc je vous mets les originaux sur lesquels j’ai tiré un trait rouge sur les passages à relire.

    Il sait signer, et même bien signer, et il est qualifié d’honneste homme, ce qui atteste un milieu social assez proche de la bourgeoisie.

    Enfin, il est moins porté que d’autres sur les services religieux et laisse à ses exécuteurs testamentaires le pouvoir de faire ce qu’ils voudront.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 3 avril 1591 (Lepelletier notaire) au nom du père et du fils et du saint esprit, sachent tous présents et advenir que en la cour du roy notre sire Angers par devant nous personnellement estably honneste homme Marc Langlays Me joueur d’instrument et violon du roy naguères demeurant à Paris et retiré depuis le 15 novembre dernier en la maison de honorable homme Me René Bodet lieutenant en la mareschaussée du pavé ? en Anjou où il a esté depuis iceluy jour jusques à ce jour où il est détenu au lit malade et par la grâce de Dieu sain d’esprit d’entendement et de …, et qu’il n’est rien plus certain que la mort n’estant incertain que l’heure d’icelle ne veult décéder intestat de minute en l’autre sans avoir fait testament et après s’estre duement … avoir fait et ordonné, fait et ordonne ce présent son testament et ordonnance de dernière volonté, par lequel il ordonne et …, et premier a recommancé son âme à Dieu et … la glorieuse vierge Marie et à tous les saint du paradis , Item quand son âme sera séparée et départie d’avec son corps veult et ordonne que sondit corps mis … de la Trinité de ceste ville, et pour le regard du service divin requis faire s’en remet à ses exécuteurs cy après hommés pour faire dire et célébrer le service divin tant à son enterrement que autres jours ensuivant à la discrétion et volonté de sesdits exécuteurs … ; Item a déclaré ledit testateur debvoir audit sieur Bodet 32 livres 14 sols tz qu’il luy a prestés pour acheter des habits et chaussures pour son usage oultre depuis le temps qu’il a … de jour à autre pour son vivre et nourriture prise en la maison d’icelluy sire Bodet et … et davantage a payé ledit sieur Bodet à Martin … pour médicaments et apothicaireries …

      je vous laisse voir si vous déchiffrez les noms des apothicaires

    dont du tout ledit Langlais veult et ordonne que les dits … soient payé satisfait et remboursés ; Item a ledit Langlais déclaré qu’il veult et ordonne que la donnaison qu’il a faite a Anthoinette Auleniere ? sa femme par le contrat de … sorte son plein et entier effet selon sa forme et teneur et dabondant en tant que partie est a donné et donne à ladite Aulenière sa femme tous et chacuns ses biens meubles debtes créances et choses de nature de meubles et censées et réputées pour meuble qu’il a et aura au temps de son décès et tous ses achapts et acquets et telle part …

      je vous laisse voir le nom de cette épouse

    et généralement tout ce qu’il peut et est possible de donner à ladite Avelenière sa femme … à la charge d’icelle Aulenier d’… l’excution du présent testement, payer les debtes passives dudit Langlais davantage a ledit Langlois déclaré debvoir à Michelle femme vivandière demeurant à Paris la somme de 28 livres 16 sols et …

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

    Procuration de Suzanne Leroyer veuve Langlois, pour la succession de son frère Georges, Angers 1604

    L’étude de cette famille LEROYER est déjà conséquente, mais ici si on regarde bien la date, c’est à dire fin novembre 1604, on peut se demander l’objet réel de cette procuration. En effet, à cette date, l’inventaire après décès a déjà été fait à Paris, et il ne mentionne aucuns biens mobiliers. Dès lors, serait-ce possible que les héritiers aient douté de cet inventaire et penser que Georges Leroyer avant des biens ailleurs.
    Il faut aussi noter dans cette procuration que les cohéritiers sont pourtant connus les uns des autres en 1604 et il est étonnant qu’ici soit mentionné :

  • sont en Bretaigne Anjou Poitou Touraine
  • Cette géographie semble dépasser l’Anjou et la Bretagne dont nous avions connaissance, mais cette phrase dans l’acte qui suit s’applique t’elle aux cohéritiers ou aux biens du feu Georges Leroyer.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 3 novembre 1604, en la cour royale d’Angers devant nous René Garnier notaire d’icelle personnellement estably honneste femme Suzanne Leroyer veufve deffunt Me Hervé Langlois demeurant Angers paroisse st Maurille héritière en partie de deffunt noble Me Georges Leroyer son frère soubzmetant confesse avoirnommé et constitué Me René Langlois son fils son procureur général et spécial auquel elle donne pouvoir poursuivre soit en instance jointe avec ses autres cohéritiers ou séparément et pour son regard le payement des sommes de deniers audit deffunt Georges Leroier devers sont en Bretaigne Anjou Poitou Touraine et tant et par tout ailleurs et par quelque personne que se soyent soit par lettres de change obligations cedulle contrats gratieux ou contrats pignoratifs et par quelque personne que se soyent recepvoir lesdits deniers et en bailler quitance ou quitances telle qui au cas appartiendra et pour les sommes non liquidées soit de principal fermes fruits despens ou intérests en accorder à telle somme ou sommes que ledit Langlois avec les autres cohéritiers voyront en donner terme avec cautions ou sans cautions, prendre cession d’autres debtes payement avec garentaite ou sans garentaige et s’il y a aulcuns débiteurs qui eussent vendu engaigé ou hypothéqué leurs biens en sorte que lesdites ventes empeschassent le deub de la constituante et consorts poursuivre le desguerissement et désistement d’hypothèque, faire juger ordre ou ordres entres les autres créanciers et poursuivre la distribution de tous deniers appartenant à leurs débiteurs et pour les contrats d’acquisition que ledit deffunt a fait s’il s’y trouve aucuns troubles ou empeschements appeller les vendeurs et tous autres pour garentir et tirer à garant ce qu’il appartiendra et s’il se trouve que l’on ait caché ou recelé des biens dudit deffunt se pourvoir par censure ecclésiaticque faire ouyr fesler ? et confronter tous tesmoings et faire vider touttes oppositions subtituer ung que ledit Langlois leur vouldra donner la personne de ladite Levoyer représenter en jugement et dehors par devant tous juges qu’il appartiendra, eslire domicile suivant l’ordonnance royale, advouer désadvouer appleger opposer appeller et appellations relever, s’en délaisser si besoing est, jurer de calomnie, faire tous autres … et généralement luy donne pouvoir de poursuivre la liquidation et paiement pour son regard tous les droits tant mobiliers que immobiliers qu sont et dépendent de ladite succession et qui luy appartiennent recepvoir tout ce qui luy sera deub tant en principal que despens dommages et intérests et en accorder et disposer tout ainsy que la constituante seroit si elle y estoit en personne jaczoit que la chose requist mandement plus spécial et dès à présent comme dès lors a ratifié tous accords quitances actes et poursuites qui seront faites par sondit procureur prometant soubz l’obligation de tous ses biens présents et advenir avoir agréable tout ce qui sera fait tant pour elle que contre et à payer juge ou juges si mestier est et a renoncé pour l’effet et entretenement des présentes au droit velleien à l’espitre du divi adriani à l’autanticque si qua mulier et autres droits introduits en faveur des femmes que luy avons donné à entendre que femme ne se peut obliger ne pour aultruy interceder sans expressement renoncer auxdits droits aultrement elle en seroit relevée, lesquels droits elle a dit bien entendre dont l’avons jugée à sa demande de son consentement après la fois renonciation son corps donné en nos mains par le jugement et condemnation de ladite cour, fait et passé Angers présents Me Robert Prevost et Anthoine Garnier demeurant Angers tesmoins ladite Leroyer dit ne savoir signer

    Le 14 janvier 1606 a comparu en davant nous René Garnier notaire royal à Angers ladite Suzanne Leroyer laquelle deuement soubzmise soubz ladite cour a déclaré que combien que la procuration cy dessus soit surannée a voulu qu’elle demeure en son effet pour le temps de 2 années consécutives commençant ce jourd’huy dont l’avons jugée de son consentement, fait Angers en présence Lezin Riveron et François Cire clercs demeurant Angers tesmoins

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    Cession de rente à Jacques Ganches, Angers 1568

    ils sont nombreux à vendre, donc manifestement ils ont hérité ensemble de cette rente.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 29 janvier 1567 (avant Pâques, donc le 29 janvier 1568 n.s.) en la cour du roy notre sire à Angers endroit par davant nous (Hardy notaire Angers) personnellement estably Pierre Bouju et Jehanne Langloys sa femme de luy suffisamment authorisée par devant nous quant à ce qui s’ensuit demeurants au lieu de la Joière paroisse de La Poueze, Jehanne Sarget veufve de feu Jehan Daillon Michel Lenffant Jehan Boyard et Martin Sarget tous demeurant en la paroisse de Saint Samson lez Angers soubzmectant chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc confessent avoir vendu quité cédé délaissé et transporté et encores vendent quitent cèdent délaissent et transportent perpétuellement par héritage
    à Jacques Ganches demeurant en ceste ville d’Angers à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs la somme de 100 sols de rente foncière annuelle et perpétuelle que lesdits vendeurs ont droit d’avoir et prendre et s’en faire payer par Hardouyn Ganches apothicaire audit Angers sur et à cause et pour raison d’un jardin et appartenances d’iceluy clos à murailles sans aultrement spéficier et comme ladite baillée à rente acquise par lesdits vendeurs dès le 18 de ce mois et comme plus amplement apert par ladite baillée à rente aux termes de Nouel
    transportant etc et est faite ladite vendition cession et transport pour le prix et somme de 108 livres tournois sur laquelle somme lesdits vendeurs ont confessé avoir et receu auparavant ce jour dudit achapteur la somme de 60 livres tournois et la somme de 50 livrse tz que ledit achapteur a payé contant en présence et à veue de nous auxdits vendeurs qui l’ont eue et receue en présence et à veude de nous en or et monnaye de présent ayant cours pour le reste et parfait payement de ladite somme de 110 livres dont etc
    à laquelle vendition et ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc obligent lesdits vendeurs et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division renonçant et par especial au bénéfice de division d’ordre et de discussion et encores ladite Langloys au droit velleyen deuement advertye etc foy jugement et condemnation etc
    fait et donné audit Angers par devant nous Michel Hardy en présence de Serges Gorgeau demeurant audit Angers et Estienne Gousseau demeurant en la paroisse de saint Samson les Angers tesmoings

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