Introduction
Je descends des familles FAUCHON, LECOURT, CHARPENTIER, LANGLOIS 1540-1668, puis plus rien en Seine-et-Marne. Je perds mes LANGLOIS avec Valentin Langlois remarié à Ayoule Guerin, et voici enfin le contrat de ce remariage, hélas non filiatif pour Valentin, mais il confirme qu’il a bien des enfants, non nommés, lors de ce remariage et je vous ai surligné en rose le passage qui dit qu’il a des enfants d’un premier lit. Malheureusement, il est dit marchand à Augere, qui est de nos jours Augers en Brie, minuscule commune de 300 habitants à 15 km de Provins, dont les registres paroissiaux ne commencent qu’en 1737. Je suppose donc qu’avant cette date ce lieu d’Augere était sur une autre paroisse voisine, car le Cercle Généalogique de la Brie n’a rien relevé d’Augers en Brie.
Si ce contrat de mariage ne donne aucune filiation, il donne une présence certainement importante, celle de Charles Retel, car je trouve ce personnage tuteur plus tard de mes Fauchon enfants de la fille de Valentin Langlois, et j’ai commencé des recherches sur ce Charles Retel qui est probablement un beau frère de Valentin Langlois ?
généalogie de Valentin Langlois
Voici ce que je savais à ce jour de Valentin Langlois :
Valentin LANGLOIS †1637/ x Ayoule GUERIN mais cette femme, vivante en 1637, est sans doute une seconde épouse et non la mère d’Edmée
1-Edmée LANGLOIS †/1637 x ca 1615 Antoine CHARPENTIER †/1637
11-Louise CHARPENTIER x (contrat février 1637) Louis FAUCHON Dont je descends
2-Nicolas LANGLOIS conseiller du roy esleu en ladite eslection, oncle maternel de Louise Charpentier à son mariage en 1637
3-Marguerite LANGLOIS marraine à Provins St Ayoul le 1er mars 1619 de Jacques Thomasssin et dite « Marguerite Langlois (s) fille de Me Valentin Langlois »
Remariage de Valentin Langlois
AD77-1056E505 Anthoine Dechoisy notaire à Provins – Le mardy 13 janvier 1626 après midy furent présents en personnes honnorable homme Vallentin Langlois marchand à Augers assisté de Mathieu Plaideur le jeune (blanc) Legran demeurant audit Augers et Me Charles Retel lieutenant en l’élection de la ville de Provins d’une part, et honneste femme Ayoulle Guerin veuve de feu honorable homme Estienne Thezin demeurant à Provins assistée d’Estienne et Pierre Ruffier et Georges Lambert demeurant audit Provins d’autre part, lesquels Langlois et Guerin ont promis et par ces présentes promettent prendre l’un d’eux l’autre par loy et foy de mariage lequel sera fait et solempniser en face de notre mère ste église si elle sy consent et accorde au plus tost que faire se pourra : en faveur duquel mariage ledit Langlois a doué et doue ladite Guerin future espouze de la somme de 50 livres tz de douaire prefix à avoir et prendre incontinet que douaire aura lieu, ledit douaire racheptable de la somme de 400 livres tz pour une fois payé sy mieulx n’ayme les héritiers dudit Langlois le continuer la vie durant de ladite Guerin : et moyennant ledit douaire prefix icelle Guerin dès à présent a renoncé et renonce au douaire coustumier qu’elle pouvait prétendre sur les héritages dudit futur espoux – Et advenant le décès dudit futur espoux sans hoirs procédés dudit mariage sy bon semble aux héritiers dudit Langlois ladite Guerin sera tenue prendre la communaulté et en ce faisant partie des meubles acquests et conquests d’icelle et debtes ; en laquelle communaulté n’entrera la rédition de compte que les enfants du premier lit dudit Langlois pourroient rendre de la succession de leur mère, de laquelle rédition de compte ladite Guerin ne sera tenu en aulcune sorte et manière que ce soit sinon et au cas que les héritiers dudit Langlois ne veullent que ladite Guerin prenne ladite communaulté et en faisant partage avecq eulx pour et au lieu de ce ladite Guerin prendra sur les biens de ladite communaulté oultre les meubles qu’elle porte en icelle ou la valeur d’iceux sur l’estimation qui sera faite auparavant leurdit futur mariage aux choix d’icelle future espouze la somme de 500 livres tz avecq ses habits bagues et joyaulx franchement et quittement de toutes debtes, le surplus des meubles de ladite communaulté appartenant aux héritiers dudit futur espoux ; et advenant le décès de ladite Guerin sans enfants paravant ledit futur espoux / en accomplissant par iceluy Langlois le testament de ladite Guerin jusques à la somme de 100 livres et payant en deniers aux héritiers de ladite future espouze la somme à laquelle se montera l’estimation de sesdits meubles francs et quittes de toutes debtes