Le Maine-et-Loire est le plus dynamique département de France : son formidable regroupement de communes

Baugé-en-Anjou regroupe Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d’Arcé et Le Vieil-Baugé

Beaufort-en-Anjou regroupe Beaufort-en-Vallée et Gée La Ménitré Les Bois-d’Anjou Mazé-Milon

Beaupréau-en-Mauges regroupe Andrezé, Beaupréau, La Chapelle-du-Genêt, Gesté, Jallais, La Jubaudière, Le Pin-en-Mauges, La Poitevinière, Saint-Philbert-en-Mauges et Villedieu-la-Blouère

Bellevigne-en-Layon regroupe Champ-sur-Layon, Faveraye-Mâchelles, Faye-d’Anjou, Rablay-sur-Layon et Thouarcé.

Blaison-Saint-Sulpice regroupe Blaison-Gohier et Saint-Sulpice.

Les Bois-d’Anjou regroupe Brion, Fontaine-Guérin et Saint-Georges-du-Bois.

Chemillé-en-Anjou regroupe Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay, Cossé-d’Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Salle-de-Vihiers, La Tourlandry et Valanjou

Chénillé-Champteussé regroupe Champteussé-sur-Baconne et Chenillé-Changé.

Erdre-en-Anjou regroupe Brain-sur-Longuenée, Gené, La Pouëze et Vern-d’Anjou.

Gennes-Val-de-Loire regroupe Chênehutte-Trèves-Cunault, Gennes, Grézillé, Saint-Georges-des-Sept-Voies et Le Thoureil

Ingrandes-Le-Fresne-sur-Loire regroupe Ingrandes et Le Fresne-sur-Loire.

Jarzé-Villages regroupe Beauvau, Chaumont-d’Anjou, Jarzé et Lué-en-Baugeois.

Le Lion-d’Angers regroupe Andigné et Le Lion-d’Angers

Loire-Authion regroupe Andard, Bauné, La Bohalle, Brain-sur-l’Authion, Corné, La Daguenière et Saint-Mathurin-sur-Loire. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à Saint-Mathurin-sur-Loire. Mais La Ménitré rejoint Beaufort-en-Anjou et la communauté de communes de la Vallée-Loire-Authion est dissoute.

Longuenée-en-Anjou regroupe La Meignanne, La Membrolle-sur-Longuenée, Le Plessis-Macé et Pruillé.

Lys-Haut-Layon regroupe Les Cerqueux-sous-Passavant, La Fosse-de-Tigné, Nueil-sur-Layon, Tancoigné, Tigné, Trémont et Vihiers

Mauges-sur-Loire regroupe Beausse, Botz-en-Mauges, Bourgneuf-en-Mauges, La Chapelle-Saint-Florent, Le Marillais, Le Mesnil-en-Vallée, Montjean-sur-Loire, La Pommeraye, Saint-Florent-le-Vieil, Saint-Laurent-de-la-Plaine et Saint-Laurent-du-Mottay

Mazé-Milon regroupe Fontaine-Milon et Mazé.

Montrevault-sur-Èvre regroupe La Boissière-sur-Èvre, Chaudron-en-Mauges, La Chaussaire, Le Fief-Sauvin, Le Fuilet, Montrevault, Le Puiset-Doré, Saint-Pierre-Montlimart, Saint-Quentin-en-Mauges, Saint-Rémy-en-Mauges et La Salle-et-Chapelle-Aubry

Morannes-sur-Sarthe regroupe Chemiré-sur-Sarthe et Morannes.

Orée-d’Anjou regroupe Bouzillé, Champtoceaux, Drain, Landemont, Liré, Saint-Christophe-la-Couperie, Saint-Laurent-des-Autels, Saint-Sauveur-de-Landemont et La Varenne

Sèvremoine regroupe savoir Le Longeron, Montfaucon-Montigné, La Renaudière, Roussay, Saint-André-de-la-Marche, Saint-Crespin-sur-Moine, Saint-Germain-sur-Moine, Saint-Macaire-en-Mauges, Tillières et Torfou

Tuffalun regroupe Ambillou-Château, Louerre et Noyant-la-Plaine.

Val-du-Layon regroupe Saint-Aubin-de-Luigné et Saint-Lambert-du-Lattay

Verrières-en-Anjou regroupe Pellouailles-les-Vignes et Saint-Sylvain-d’Anjou.

    Le tout sauf erreur de ma part

Dépouillements d’actes de baptêmes, mariages et sépultures : travaux d’intérêt général

Il y a bien longtemps que je fais des travaux d’intérêt général : les dépouillements d’actes de baptêmes, mariages et sépultures. J’étais même l’une des premières en France. Accéder à la page de mes dépouillements gratuits en ligne. D’ailleurs cette page est en lien sur mon blog, dans la colonne de droite, rubrique Mes liens.

Contrairement aux dépouillements des associations, mes relevés sont totalement gratuits : pas de cotisation à payer. D’autres personnes ont le même esprit, certes rares encore, mais certains m’ont rejoint et je vous signalerai les autres sites d’intérêt général offrant des dépouillements totalement gratuits, sans cotisation. Vous pouvez aussi rejoindre toute mise en ligne totalement gratuite c’est à dire sans aucune cotisation en y versant vos dépouillements, si vous en êtes l’auteur, même lorsque vous avez déjà versé par mégarde à une association.
Si c’est votre esprit n’hésitez pas à me signaler tous les travaux d’intérêt général de dépouillement accessibles en ligne totalement gratuits, sans aucune payement d’une quelconque cotisation. D’avance merci.

J’en ai plusieurs à mettre en ligne prochainement, que vous verrez passer au fil des mois qui viennent.

Je préfère la méthode globale à celle du point par point, car je juge cette dernière source d’erreurs, puisqu’en l’absence d’une vue globale, on peut se contenter d’un point isolé, qui peut être un homonyme. Ceci est surtout vrai dans les périodes anciennes, qui sont mon terrain favori.
En outre, comme la plupart des généalogistes ont quelques difficultés à appréhender les actes anciens, je juge préférable de leur faire la retranscription des actes.

Aujourd’hui je vous mets en ligne la retranscription intégrale des BMS du Louroux-Béconnais, juillet 1596-1615, exacte reproduction du fascicule en ligne sur le site des Archives Départementales en deux version

    une version chronologique,
    et une version alphabétique lissée.

Au fil de l’année 2009, les autres fascicules du Louroux-Béconnais vont suivre, du début de registres à 1655 et dans la foulée un grand nombre de familles reconstituées d’après mes retranscriptions, environ une trentaine, car je suis bloquée sur un mariage non filiatif en 1636 que rien ne résoudra sans cette longue année travaux.

Accéder à ma page sur Le Louroux-Béconnais

Retranscription intégrale du registre paroissial du Louroux-Béconnais, collection communale, par Odile Halbert en janvier 2009. Ce travail d’intérêt général relève de la propriété intellectuelle, et par cette publication en ligne, toute reproduction est interdite, que ce soit sur papier ou duplication sur une autre machine, forum, email, site ou logiciel. Seul une copie privée, sur une seule machine est autorisée aux termes de la loi. Après ma mort les droits iront aux Archives Départementales.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog.

Hôtel en Maine-et-Loire, carte postale avant 1914

Ces 2 hôtels existent encore, j’y suis descendue il y a quelques années !

Collections privées – Reproduction interdite, y compris sur autre lieu d’Internet comme blog ou site
Cliquez sur l’image pour l’agrandir :

Ingrandes, Maine-et-Loire
Ingrandes, Maine-et-Loire

Ingrandes, Maine-et-Loire
Ingrandes, Maine-et-Loire

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Vente de la seigneurie du Houssay, 1541

Il a existé en Haut-Anjou une famille Bellanger, manifestement noble, qui posséda la seigneurie du Houssay, en Saint-Sauveur-de-Flée, au moint de 1465 à 1541.

Le Houssay en Saint-Sauveur-de-Flée : Ancien fief et seigneurie, avec Château, relevant de Bouillé-Théval, à qui rend aveu Hardouine de Seillons, veuve de Thibault Bellanger, 1465, n. h. François de Bellanger 1525, Renée Lecamus, veuve de Mathurin Ernoul. Le terre fut acquise vers 1650 par la famille de Scépeaux qui la possédait encore à la Révolution (AD49 E 188-191). Catherine Gabdon, veuve de Pierre de Scépeaux, morte et inhumée à Château-Gontier, âgée de 98 ans, en novembre 1731, fit transporter son coeur dans l’église paroissiale, devant l’autel de la Vierge, après du coeur de son mari. Le dommaine appartenait en ces derniers temps au colonel Achille Jallot, aujourd’hui (en 1876) à son gendre, Mr Laumaillé, maire de St Sauveur. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)
Le château a été reconstruit par l’architecte Tendron sous le second Empire (C. Port, nouvelle édition, 1965)

château du Houssay, Saint-Sauveur-de-Flée, Maine-et-Loire
château du Houssay, Saint-Sauveur-de-Flée, Maine-et-Loire

Cette famille Bellanger semble avoir eu des soucis financiers en 1541, à moins qu’elle soit partie vivre ailleurs, car sinon on ne se sépare de ses biens. La vente qui suit, en 1541, est d’un montant de 6 000 livres, ce qui est une somme élevée à cette date.

  • L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5
  • Voici la retranscription de l’acte : Le 14 septembre 1541 en la court du Roy notre sire à Angers endroit par devant nous (Boutelou notaire) personnellement estably noble homme Jacques de Bellanger Sr du Boys Aulbin tant en son nom que comme soy faysant fort de damoyselle Jehanne de Pierre Pont sa femme, soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy vendu ceddé et transporté et encores vend cedde et transporte des maintenant et à présent à tousjours mais perpétuellement par héritage à messire René de la Faussille chevalier seigneur dudit lieu et de Saint Aulbin à ce présent qui a achapté et achapté pour luy ses hoirs
    la terre fief et seigneurie du Houssay sise et située en la paroisse de St Sauveur de Flée tout ainsi qu’il se poursuyt et comporte et que par cy davant les vendeurs et ses prédecesseurs l’ont tenue possédée et exploitée
    avecques vend ledit de Bellanger audit de la Faussille comme dessus les mestairies de la Taillanderye et de la Tremblaye ensemble une closerye nommée la Noe Chevallier lesdits lieux aussi sis et situez en ladite paroisse de St Sauveur de Flée let tout ainsi qu’ils se poursuyvent et comportent sans aucune chose en excepter ne réserver et lesquels lieux ledit de Bellanger a dit auparavant ce jour avoir venduz à condition de grâce qui encores court scavoir est à Jehan Delaunay de Chasteaugontier ledit lieu et mestairie de la Taillanderye pour la somme de 500 livres, ledit lieu et mestairie de la Tramblaye à (blanc) Charbonneau demeurant au bourg de Bazoges près Chasteaugontier pour la somme de 600 livres tournois et ledit lieu et closerie de la Noe Chevalier à deffunt Jehan Beauchesne dont à présent est héritier Jacques Besnard demeurant au bourg d’Avyré pour la somme de 300 livres tournois, aussi a dict avoir vendu pareillement à condition de grâce à Jehan Bretonnier une pièce de terre appellée la pièce de la Tousche sise près le cloux de vigne dudit lieu du Houssay et dès à présent pour la somme de 80 livres et à maistre Jehan Huot notaire royal Angers et y demeurant aussi à condition de grâce qui encore court ung pré appelé Hérison assis soubz l’estang dudit lieu du Houssay et dès à présent d’icelle pour la somme de 400 livres tournois,
    toutes lesdites choses vendues tenues savoir est ladite terre fief et seigneurie du Houssay à foy et hommage du Sgr de Bouillé et au Sgr de Louvaines, chargée de 7 sols de cens rente ou debvoir audit Sgr de Louvaines et au Sgr de Bouillé de 4 boisseaux et demy de bled froment de rente mesure de Segré pour toutes charges, et les 2 mestairies dudit Sgr de Bouillé savoir est ladite mestayrie de la Taillandière à 5 sols de cens rente ou debvoir et ladite mestairie de la Tremblaye à 8 deniers tournois de cens ou debvoir et ladite closerie du fief et seigneurie du Houssay,
    et est faite ceste présente vendition cession et transport pour le prys et somme de 6 000 livres sur laquelle somme ledit achapteur a baillé contant et à veu de nous la somme de 500 livres … et sur le reste du prix de ladite vendition est convenu et accordé entre lesdites parties que lesdites mestairies de la Taillanderye et de la Tremblaye, ladite closerie de la Noe Chevalier ensemble lesdites pièces de terre et pré, vendues aux dessus nommez o condition de grâce qui encores court, elles seront recoussées et retirées et pour ce faire fournira ledit de La Faussille des sommes de deniers pour lesquelles icelles choses ont esté vendues revenant ensemble à la somme de 1 880 livres tournois, en quoy faisant iceluy de La Faussille demeurera quite de pareille somme sur le prix de ladite vendition dudit lieu du Houssay mestairies de la Taillanderye de la Tramblaye et closerie de la Noe Chevalier, aussi est convenu et accordé entre lesdites parties que sur le reste du prix de ladite vendition, ledit de La Faussille baillera et payera aux doyens chanoines et chapitre de Saint Maurice d’Angers la somme de 500 escus (1500 livres) etc…
    fait et passé au chasteau d’Angers ès présence de honorable homme Me René Poysson licencié ès loix advocat à Angers, et Guillaume Garreau de la paroisse de La Chapelle sur Oudon … et en vin de marché et pour ceux qui ont aydé à faire ces présentes 10 escus sol (30 livres)

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    Bail à ferme de la closerie de l’Anglaiserie à Saint-Sylvain (49), 1571

    L’Anglaiserie, autrefois l’Anglesserie, est située à Saint-Sylvain-d’Anjou, autrefois Saint-Silvin. Selon le Dict. de C. Port :

    Elle appartenait en 1513 au docteur Jean Binel, après lui à Pierre Doisseau, et relevait de la Roche-de-Monteaux, dans la baronnie de la Haie-Joulain.

    Le preneur du bail n’est pas un exploitant direct, mais bien un fermier, qui va bailler le bien à sous-ferme, probablement à moitié.

  • Il est très rare de trouver dans un acte notarié la superficie, et encore plus la superficie respective des différentes cultures. Cet acte est donc plus riche d’enseignements que d’autres baux.
  • Nous sommes en pays de vigne, et du meilleur vin, mais tout n’est pas planté en vigne, et la closerie est en polyculture. Les 9 quartiers de vigne, représentent 24,63 x 9 = 221,67 ares, soit 2,2 hectares. De nos jours, il faut 20 à 30 hectares de vigne pour en vivre.
  • Il élève de bêtes car 44 quartiers de pré font 10,5 ha, donc elles sont sans doute destinées à la vente aux bouchers sur Angers ou ailleurs.
  • Efin, il cultive 22 journaux de terre. L’Anjou utilisait plusieurs valeurs du journal et Michel Lemené, in Les Campagnes Angevines à la fin du Moyen-âge, donne 52,72 ares, ce qui fait 11,6 ha, donc une belle superficie.
  • Soit une superficie totale de 24,3 ha, ce qui est quasiement la taille d’une métairie et non d’une closerie. A titre de comparaison, Annie Antoine, in Fiefs et villages du Bas-Maine au 18e siècle, p.135, donne une superficie moyenne de 29,6 ha par métaire, sur une étude portant sur 558 métairies. Et de nos jours, la superficie moyenne d’une exploitation est inchangée (source INSEE)
  • L’acte notarié qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire.
  • Voici la retranscription de l’acte : Le 18 janvier 1571, en la court du roy nostre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de roy endroit par davant nous Mathurin Grudé notaire de la dite court personnellement estably honneste personne Louis Jourdan marchand demeurant Angers d’une part, et Charles Doysseau aussi marchand demeurant audit Angers d’autre part,

    soumettant lesdites parties respectivement l’une vers l’autre confessent etc c’est à savoir ledit Jourdan avoir baillé par ces présentes à titre de ferme et non autrement audit Doysseau qui a pris et accepté prend et accepte audit titre de ferme et non autrement du jour d’huy jusque à ung an prochainement venant et finissant à pareil jour et an révolu,

    le lieu closerie et appartenance de l’Anglesserie situé et assis en la paroisse de Saint Silvin (Saint-Sylvain-d’Anjou) composé de 22 journaux de terre ou environ et 9 quartiers de vigne en ung tenant et de 44 quartiers de pré

    comme lesdites choses se poursuivent et comportent sans aucune chose en réserver à la charge dudit preneur de tenir et entretenir lesdites choses en bonne réparation ladite ferme et en payer les debvoirs et rendre ledites choses en bonne réparation laboureur garnir et ensemencer comme elles sont à présent

    à la charge oultre dudit preneur de payer pour ledit temps audit bailleur la somme de 200 livres tournois rendable en ceste ville d’Angers le jour et feste de Nouel prochainement venant, et auxquelles choses dessusdites tenir etc obligent lesdites parties respectivement l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condamnation etc (cette somme de 200 livres pour une closerie, à cette date, est élevée, et atteste un bon rapport, dû manifestement à la vigne)

    fait et passé audit Angers en présence de honorable homme Me Jehan Allain Sr de la Barre advocat audit Angers et Guy Planchenault demeurant audit Angers tesmoin

    Dispense de consanguinité Coquereau Cadeau, Thorigné, 1734

    Voici une dispense matrimoniale du 4e au 4e degré de consanguinité par N. Lepicier entre René Rigault veuf de Renée Coquereau, et Louise Cadeau tous deux de Thorigné.

  • En lisant cet acte, j’ai eu le sentiment qu’il achetait la jeune fille pauvre. Il est en effet dit que c’est lui qui lui donne 200 livres. Puis, il ajoute « vu son grand âge », qui confirme bien qu’il la prend pour soigner sa vieillesse. Je pense que cela existe toujours…
  • L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G
    Voici la retranscription intégrale de l’acte : Le 21 décembre 1734 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur le vicaire général de monseigneur l’evesque d’Angers en date du 11 dernier signée J. J. Boucault vicaire général, e tplus bas par monsieur le vicaire général Mezeray, pour informer de l’empeschement qui se trouve au mariage qu’ont dessain de contracter René Rigault veuf de Renée Coquereau, et Louise Cadeau fille, tous deux de la paroisse de Thorigné, des raisons qu’ils sont de demander dispense dudit empeschement, de l’âge desdites parties et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties savoir ledit René Rigault, âgé d’environ 57 ans, et ladite Louise Cadeau, âgée d’environ 25 ans, acompagnez de Pierre Cadeau père de ladite Louise Cadeau, de René Limier neveu dudit Rigault du costé maternel, d’Etienne Boulay aussy son neveu du mesme costé, d’Innocent marion beau-frère de ladite Louise Cadeau, et de Gabriel Cadeau frère de ladite Louise Cadeau, tous demeurants en la paroisse dudit Thorigné, qui nous ont dit bien connoistre lesdites parties, et sement pris séparément des uns et des autres, de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont fait et les éclaircissements qu’ils nous ont donné nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit

  • Charles Chauvin marié à Julienne Lepicier – 1er degré – Jeanne Lepicier fille de Guillaume Lepicier et Delahaye
  • Charles Chauvin père de Jeanne Chauvin – 2e degré – Gabriel Cadeau et Jeanne Lepicier, père et mère de Pierre
  • Jean Rigault et Jeanne Chauvin père et mère de René – 3e degré – Pierre Cadeau et Jeanne Chalopin père et mère de Louise
  • René Rigault veuf de Renée Coquereau qui veut épouser Louise Cadeau – 4e degré – Louise Cadeau du mariage de laquelle il s’agit avec René Rigault
  • Ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empeschement de consanguinité du 4e au 4e degré entre lesdits René Rigault et ladite Louise Cadeau,

    à l’égard des causes ou raisons qu’ils ont pour demander dispense dudit empeschement ils nous ont déclaré que ladite Louise Cadeau n’a aucun bien de fond, et que son père n’est point en estat de luy donner quelque chose vu qu’il est pauvre et qu’elle est obligée de travailler et de servir pour vivre, qu’elle n’a trouvé d’autre party qui lui convint,

    et que ledit Rigault luy fait son avantage et luy fait don de 200 livres pour sa jeunesse estant dans une métayrie qu’il tient à moitié et qu’il peut avoir environ 50 écus en meubles et ferrements pour tout sans aucun bien de fond

    et qu’il n’en a point trouvé qui luy convienne mieux que ladite Louise Cadeau sa parente pour son gouvernement et la bonne amitié qu’il a pour elle, vu son grand âge et que la paroisse où ils demeurent est si petite que les habitants sont presque tous parents ou alliés ou conjoints par affinité spirituelle, et comme ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir dispense dudit empeschement, ce qui nous a esté certifié par lesdits temoins nommez de l’autre part, qui nous ont déclaré ne savoir signer.
    Fait lesdits jour et an. Signé Quenion curé de Montreuil sur Maine.
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