Les LERIDON de Segré : tous artisans

Lors de mes recherches, et vous aussi sans doute, j’observe que les métiers se transmettaient souvent même si je n’en dirais pas autant des apothicaires, chirurgiens, avocats, notaires etc…, mais je constate cette transmission dans l’artisanat, et bien sûr dans les métiers de l’exploitation agricole.

Je viens de mettre ainsi mes LERIDON à jour, et je fais cette constatation : tous artisans, et de père en fils on se transmet le métier, enfin on transmet à l’aîné, car lorsqu’il y a plusieurs garçons, les puinés doivent aller voir ailleurs trouver fortune.

Or, vous voyez en page 12 une branche qui exerce le métier de « tailleur de pierres », et même « tailleur de pierres, entrepreneur de travaux publics » (sic) selon son acte de mariage. J’en conclue que ces tailleurs de pierres travaillent aux pavés des rues de Segré, et aux quais de la rivière. Il s’agit donc d’un métier d’artisanat ayant un apprentissage et des compétences certaines et non d’ouvriers carriers des carrières de pierre. Or, le livre « L’Eglantine et le muguet » de Danièle Sallenave, évoque les perreyeurs pour ses ancêtres, comme des ouvriers, alors qu’elle descend en fait des « tailleurs de pierres » de Segré, que vous avez bien en page 12 de mon étude LERIDON. Je ne comprends pas son livre, car elle semble parler de ses ancêtres alors même qu’elle ne les a surtout pas recherchés, et elle se contente de les voir tels que ses idées politiques les veulent voir. J’ai appris dans toutes mes recherches que nos ancêtres ne sont en rien une image politique telle que nos idées personnelles les voudraient.

Il existait différentes pièrres  et perrières en Anjou, voyez l’article publié sur le site Persée :

Romain Brossé Mines et carrières en Anjou : cadre géologique, modalités d’exploitation Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest  Année 1997  104-3  pp. 11-18

 

 

Histoire de la famille de René Chardon x/1546 Fleurie Boysme

Je viens de mettre à jour ma famille CHARDON, voici mon ascendance à René Chardon x/1546 Fleurie Boysme, le tout en Maine-et-Loire et Mayenne, jusqu’en 1908

15-René Chardon vit à Fromentières (53) x avant 1546 Fleurie Boysme

14-Jehan Chardon vit à Segré (49) x/1590 Renée Pillegault

13-Marguerite Chardon x Segré StSauveur 16 octobre 1610 Pierre Blanche

12-Anne Blanche x Segré LaMadeleine 4 novembre 1630 Pierre Poyet

11-Perrine Poyet x Segré la Madeleine 19 juillet 1665 Julien Morel

10-Julien Morel x La Chapelle-sur-Oudon 16 août 1703 Jeanne Moride

9-Claude Morel x Segré StSauveur 19 juin 1730 Marie Bodard

8-Perrine Morel 1x Segré StSauveur 22 novembre 1774 Pierre-Jean Girardière

7-Pierre-Jean Girardière x Jeanne Petit

6-Aimée Denis x La Pouèze 18 janvier 1831 Pierre Girardière

5-Aimée Girardiere x La Pouèze 16 mai 1854 François Allard

4-Louis Allard x Montjean-sur-Loire (49) 28 septembre 1882 Françoise Moreau

3-Madeleine Allard x Nantes (44) 23 septembre 1907 Edouard Halbert

2-mes parents

Désormais vous pouvez lire mes fichiers ici, et pour les feuilleter il vous suffit de cliquer en bas de la page 1 vous avez accès au déroulement des pages suivantes, au zoom etc…

Chardon

 

Surprenant contrat de mariage de Marguerite Chardon avec Pierre Blanche, qui était en procès avec la mère de Marguerite ! Château-Gontier 1609

Voici un contrat de mariage que j’avais lu aux Archives autrefois, avant l’époque des photos numériques. J’avais alors pris un résumé, car l’acte est filiatif et ce sont mes ascendants, mais je dois dire qu’en retranscrivant tout je découvre stupéfaite un élément troublant, que je vous ai surgraissé.
Le frère de la future, René Chardon, est venu à Château-Gontier pour mettre fin aux procès et différends touchant le mariage futur de sa soeur. Et, comme dans toute transaction qui met fin à des procès en cours, on a bien la fameuse phrase qui dit que tout procès demeure nul et assoupi sans despends de part et d’autre.
Alors que dans le milieu de l’acte on peut dire qu’il s’agit bel et bien d’un contrat de mariage, puis sont précisé dot, trousseau, douaire etc…
Que s’est-il donc passé avec ce 23 mai 1609 ? Est-ce que Renée Pillegault, la mère de la future, aurait refusé ce mariage et que Pierre Blanche et sans doute sa future, en seraient venus à intenter un procès à la mère de la future. Je ne vois que cette piste pour m’éclairer, mais si vous avez d’autres hypothèses, merci de nous le faire savoir.

Je vous présente Château-Gontier la nuit, dans les années 1910. Faute d’avoir la couleur, le photographe a non seulement tinté la photo mais ajouté une lune.

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E63/1119 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 23 mai 1609 après midy, par devant nous Nicolas Girard notaire royal à Château-Gontier personnellement establis René Chardon marchand tanneur demeurant en la ville de Segré paroisse st Sauveur tant en son nom que soy faisant fort de Renée Pillegault sa mère, Marguerite Chardon sa sœur, promettant leur faire ratiffier ces présenes et en fournir lettres de ratiffication vallable à la partie cy après desnommée dedans quinzaine à peine etc ces présentes néanlmoings etc d’une part, et honneste homme Me Pierre Blanche recepveur des traites demeurant audit Segré dite paroisse, aussi tant en son nom que soy faisant fort de Me Nicolas Blanche et Rose Fleurye ses père et mère promettant pareillement faire ratiffier ces présentes et en fournir lettres de ratiffication aux dessus dits dans ledit temps, d’autre part, soubzmetant respectivement esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout confessent avoir ce jourd’huy fait l’accord transaction et convention qui s’ensuivent sur les procès et différents pendant entre ladite renée Pillegault et ledit Blanche touchant le mariage futur d’entre iceluy Blanche et ladite Marguerite Chardon c’est à savoir que lesdits Pierre Blanche et Marguerite Chardon se prendront à mary et femme et solemniseront ledit futur mariage en notre mère ste église catholique apostolique et romaine huitaine après le fournissement desdites ratiffications pourveu qu’il n’ay ait empeschement légitime ; en faveur duquel futur mariage mariage ledit René Chardon esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout comme dit est a promis, est et demeure tenu payer et bailler auxdits Blanche et sa future épouse la somme de 400 livres tz, savoir la somme de 300 livres dans le jour des épousailles et auparavant icelles célébrations et le reste montant 100 livres dedans 3 ans prochainement venant, retenons fournir à ladite future épouse accoustrements nuptiaux et trousseau honneste selon sa qualité ; a ledit Blanche promis et constitué à ladite future épouse douaire coustumier suivant la coustume cas de douaire advenant ; et au surplus demeurent lesdits procès et différents nuls et assoupis et lesdites parties hors de cour sans despens dommages et intérests de part ni d’autre ; le tout stipulé et accepté par lesdites parties, auquel accord et promesse obligations et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc, fait audit Château-Gontier maison d’honorable homme Me Donatien Coiscault sieur de la Lisse en sa présence et de Me Jacques Chailland aussi advocat tesmoins

Maurice Girardière et Perrine Fayau empruntent 300 livres par obligation : Segré 1622

je descends d’une famille Girardière, probablement proche de celle qui suit, mais pour le moment je suis toujours dans l’impasse, faute d’existence de registres paroissiaux à Sainte-James

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 juillet 1622 avant midy, devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers furent présents et personnellement establiz Maurice Girardière marchand demeurant en la ville de Segré tant en son nom privé que pour et au nom et se faisant fort de Perrine Fayau sa femme à laquelle il a promis et demeure tenu faire ratiffier ces présentes et obliger avec luy et aultres cy après nommés à l’effet et accomplissement des présentes et en fournir lettre de ratiffication vallable dedans un mois prochainement venant à l’acquéreur cy après, à peine etc ces présentes néanmoins etc, et Me Bonaventure Girardière son frère, demeurant en la paroisse de sainte Jame près Segré, lesquels esdits noms chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens ont confessé avoir vendu créé et constitué et par ces présentes vendent crée et constitue dès maintenant et à présent promis promettent et demeurent tenus paier fournir et faire valoir par hypothèque général et universel sur tous et chacuns leurs biens tant meubles que immeubles rentes et revenus présents et futurs de proche en proche à Charles Verger sergent royal demeurant en ladite paroisse de Segré, présent et acceptant qui a achapté et achapte pour luy ses hoirs la somme de 18 livres 15 sols de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle payable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs esdits noms solidairement comme dessus leurs hoirs etc audit acquéreur ses hoirs etc en sa maison par chacuns ans à l’advenir à pareil jour et date que ces présentes le premier paiement commenczant d’huy en ung an prochain et à continuer ; au paiement et continuation de laquelle rente sont et demeurent tous et chacuns les biens rentes et revenus desdits vendeurs esdits noms généralement et spécialement affectés hypothéqués et obligés et l’ont sur iceux et sur chacune pièce seule et pour le tout assise et assignée assient et assignent avec pouvoir audit acquéreur ses hoirs etc d’en demander et s’en faire faire autre et plus ample expresse et particulière assiette sur une pièce seule ou plusieurs desdits biens à son choix, valant de revenu annuel toutes charges desduites ladite rente, sans que la généralité et spécialité d’hypothèque se puissent aulcunement déroger ne préjudicier l’ung à l’autre, ains se confirment et approuvent ; ladite vendition et création de rente faite pour et moyennant le prix et somme de 300 livres tournois paiée et baillée manuellement content présentement au veu de nous par ledit acquéreur auxdits vendeurs esdits noms qui l’ont eue et receue en monnaie bonne et de poids jusqu’à concurrence dont il l’en quite ; à quoi tenir etc dommages etc obligent etc lesdits vendeurs esdits noms solidairement comme dessus renonçant etc et par especial au bénéfice de division et discussion etc foy jugement et condempnation ; fait audit Angers en nostre tablier présents Nicolas Bonvoisin et Pierre Hardy clerc tesmoins

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

Erreur d’indexation du registre paroissial de Segré et indexation réelle impossible

Veuillez prendre connaissance de ce que j’envoie par email aux Archives :

Bonjour
Je certifie que les vues 102 à 110 du plus ancien registre en ligne de la paroisse de Segré contient les années 1528 à 1540 mais la machine interdit cette indexation en prétextant qu’elle est erronée car la date doit être après 1566
Merci de rectifier cette erreur de la machine
Odile HALBERT
qui a depuis longtemps retranscrit ces baptêmes pour les mettre bénévolement sur internet et non en payant comme le font les associations que vous subventionnez

Pour mémoire à tous, j’ai mis ma retranscription bénévole depuis lontemps sur mon site et je déplore l’indexation en ligne de ce registre.

  • mes relevés de baptêmes, mariages, sépultures
  • Il existait 2 paroisses à Segré La Madeleine et Saint Sauveur, dont les baptêmes commencent en 1528, en voici la retranscription :
    Retranscription des baptêmes de Segré 1528-1541
    Retranscription des baptêmes de Segré 1566-1589
    Mes autres relevés et retranscriptions de baptêmes mariages et sépultures

    Odile HALBERT
    J’ai aimé et aime l’Anjou au delà de tout, même si je n’y ai jamais habité.
    J’ai fait tous ces dépouillements et tout mon blog et site à la sueur de mes innombrables déplacements et leur coût incalculable, et j’ai toujours tous retranscrit bénévolement, contrairement aux Associations qui sont subventionnées et vendent leurs travaux, quand elles ne pillent pas les miens.

    René Goupil et Marie Dupont, étaient héritiers par les Dupont de Etienne Pichard et Françoise Barbin : Angers et Segré 1561

    René Goupil vit à Segré, et malgré mon relevé exhaustif personnel des plus anciens registres des baptêmes de Segré, je n’y trouve pas leur trace. Ils sont sieur d’une terre que je déchiffre mal, aussi je vous mets la page entière sur laquelle j’ai surligné leur nom et leur terre à déchiffrer.

    Retranscription des baptêmes de Segré 1528-1541
    Retranscription des baptêmes de Segré 1566-1589
    Mes autres relevés et retranscriptions de baptêmes mariages et sépultures

    Il signe si bien qu’il est d’une classe sociale aisée, et pourrait bien être proche parent de celui que l’on connaîtra ensuite comme Hipolyte Goupil à Saint Martin du Bois. Si je dis cela c’est que le milieu serait semblable et qu’il y a par contre une différence de milieu avec ceux de Grez-Neuville dont je descends personnellement. Ces deniers ne savaient pas signer.

    collection particulière, reproduction interdite
    collection particulière, reproduction interdite

    Voir toutes mes cartes postales de Segré (nombreuses)

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 19 novembre 1561 en la cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous (Hardy notaire royal Angers) personnellement establyz chacuns de honorable homme René Goupil sieur de la …

      Cliquez pour agrandir, comme pour toutes les vues que je mets sur ce blog, car elles ont toutes un tel lien

    mary de Marye Dupont et Jehan Dupont soy disant âgé de 25 ans, demeurants savoir ledit Goupil à Segré et Dupond en ceste ville d’Angers soubzmectant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division confessent que au partage fait entre ledit Goupil audit nom et Guillaume Dupont tant en son nom privé que au nom et comme curateur dudit Jehan Dupont et aultres leurs cohéritiers des biens et successions de deffunt Estienne Pichart et Françoise Bardin est demeuré entre aultres choses le droit que lesdits Pichard et Bardin pouvoient avoir et appartenir en une maison cour jardrin et appartenances sis en la paroisse de saint Saulveur de Segré cy davant baillé par lesdits deffunts Pichard et Barbin à deffunt Pierre Pichard leur fils et Jehanne Gaultier sa femme en avancement de droit successif au lot et partage desdits Gouppil audit nom et Guillaume Dupont tant en son nom que comme curateur susdit, lesquels ont dit lesdites choses avoir esté acquises la somme de 80 livers dont ils demandoyent remboursement à ladite Gaultier par ce qu’elle est jouissante desdites choses pour ledit droit en ce qui leur peult compéter et appartenir, à laquelle somme ils ont dit avoir cy davant accordé avecq ladite Gaultier, laquelle Gaultier a présentement baillé et payé auxdits Gouppil audit nom et Jehan Dupont et à chacun d’eux seul et pour le tout la somme de 52 livres 13 sols 4 deniers pour les deux tierces parties de ladite somme de 80 livres, quelle somme ils ont eue prinse et receue en présence et à veue de nous en or et monnoye de présent ayant cours, dont etc au moyen duquel payement lesdits Gouppil et Jehan Dupont ont quité cédé délaissé et encores etc tout tel droit et action part et portion qui leur peult compéter et appartenir compète et appartient en ladite maison cour jardin et appartenances, à laquelle cession quittance tenir etc garantir etc dommages etc obligent chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial lesdits Gouppil et Jehan Dupont au bénéfice de division d’ordre et de division foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de honorables hommes maistres René Oger et Christofle Foucquet licencié es loix advocats audit Angers tesmoings

    Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos