Partages en 2 lots des biens de défunts Pierre Goupil et Jeanne Colin : Château-Gontier 1612

Je viens de relire attentivement le magnifique ouvrage de Mme de la Théardière, G. d’Ambrières et R. Villedey sur la famille TROCHON, l’un des rares ouvrages de généalogie que j’admire. Je n’y trouve pas (ou bien je suis dans la lune, ce qui est tout à fait possible actuellement car nous vivons tous sur un nuage viral) ce Lancelot Trochon, mais l’ouvrage cite bien un Lancelot Trochon probable proche parent qui aurait pu avoir transmis ce joli prénom par ailleurs rare à ma connaissance. J’insiste donc ce jour lourdement auprès de mes lecteurs Mayennais pour savoir que penser de ce Lancelot Trochon, à la fort belle signature ci-dessous, et au vu de ses liens Gouppil famille aisée, donc plus que probablement dans cette parentèle des TROCHON de Châteaugontier. Je remets donc ce jour ici cet héritage qu’il reçoit au titre des GOUPPIL par sa femme. Merci encore de voir ce que vous pouvez faire car cette succession n’est pas une invention, mais bien une preuve en généalogie.

Je descends d’une famille GOUPIL qui n’est pas du même milieu social, donc je n’ai rien à voir avec ceux qui suivent, mais ils pourraient tout à fait être du même milieu social et ne sont pas géographiquement très loin des autres GOUPIL que je citais rapidement dans mon étude.
Enfin, je suppose le rang social par l’alliance Trochon, qui est une famille notable, car pour ce qui concerne ce partage il est modeste et désignerait plutôt un artisan.

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E63/1119 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 24 février 1612 ce sont les lots et partages de la succession des deffunts Pierre Gouppil et Jehanne Collin faits et présentés par René Mahier curateur ordonné par justice aux biens de Pierre Gouppil fils et héritier pour une moitié dudit Gouppil et de ladite Collin en conséquence du jugement donné de monsieur le lieutenant général à Château-Gontier le 16 du présent mois, avecq l’advis et consentement dudit Gouppil et de Anne Chardon sa femme authorisée et ayant les droits de ses cohéritiers, à Lancelot Trochon mari de Louise Gouppil fille et héritière pour une moitié desdits deffunts Gouppil et Collin, lesquelles choses héritaux demeurés de ladite succession ont esté partagés en 2 lots pour estre choisi par ledit Trochon comme cy après s’ensuit :

  • 1er lot

la haulte chambre étant sur la rue d’Ollivet où il y a une petite cheminée avecq deux greniers sur icelle, avecq la moitié de la bouticque et allée estant soubz ladite chambre depuis la clouaison entre ladite boutique et la salle basse de ladite maison, et demeurera ladite moitié du présent lot le costé vers la maison du sieur Moreul, avecq puissance de faire faire une cave soubz toute la bouticque et allée jusques à la poulière sans incommoder néantmoins celuy qui aura le partage cy après et remettre la clouaison en ce qu’il en appartiendra audit second lot d’entre le dite boutique et ladite salle ainsi qu’elle est à présent ; et sera la clouaison d’entre ladite boutique et salle partagée faite à communs frais et despends ; aura le présent lot et celui qu’il appartiendra et eschoira 4 livres de rente chacuns ans de retour de partage que luy fera le second lot cy après à commencer du 1er mars prochain que l’on dira 1613 et qui continuera d’an en an audit jour et terme. Item demeure avecq ledit préent lot une portion de terre labourable contenant 2 journaulx ou environ, à prendre depuis une grosse rosse à Noées au droit fil tendant au coing d’ung fossé d’une pièce de terre dépendant du lieu des Fresches en laquelle portion de terre y a ung grand chasteigner avecq une planche de jardin contenant 11 cordes ou environ estant es jardrins du lieu de la Motte sur le chemin avecq droit de passer par le hault de ladite pièce avecq leurs harnois et chevaulx pour exploiter ladite portion de jardin et terre

  • 2ème lot

la salle basse de ladite maison à prendre depuis la clouauson qui est à présent en ladite boutique avecq l’autre moitié de l’allée et boutique qui sera partagée et demeure ladite moitié le costé vers la maison Paul Pinault avecq ung cellier au derrière d’icelle et superficie qui en dépend, ainsi qu’il se poursuit et comporte et sera tenu celui qui aura le présent second lot faire de retour par chacuns ans 4 livres de rente au premier lot ; pour le regard de ladite maison chacun au droit de passer sur les autres ; et seront tenus fournir de griottières pour mettre à ladite maison quand besoin en sera qui est que par l’ung l’autre en sera pareillement au droit de son terrain par moitié de ladite maison. Item l’autre moitié de ladite pièce de terre située au lieu de la Motte qui est le long et joignannt la pièce de terre dépendant du lieu de la Guillotière abutant au bas à la pièce de terre appartenant à Me Guillaume Le Bret prêtre avec une petite chambre de maison située au village de la Motte sans chemin ne superficie qui à présent sert d’estable ; à la charge de prêter chemin par le hault de ladite pièce avec charues harnais et chevaux pour exploiter ladite portion
Le 24 février 1612 par devant nous Nicolas Girard notaire royal à Château-Gontier a comparu sire Lancelot Trochon mari de ladite Gouppil lequel a dit avoir eu communication des lots et partages cy dessus et choisir le second lot où est la salle basse de la maison

 

On trochonnait à Clisson en 1691

Lorsque j’ai découvert mon ascendance TROCHON, je suis tombée sur une mine généalogique bien étudiée car autrefois. Au dire des Mayennais, il y avait tellement de TROCHON BCBG à Château-Gontier et environs, que tout le beau monde TROCHONNAIT.
Donc, j’avais découvert que je trochonnais moi aussi.

Cette généalogie a fait l’objet d’une publication familiale sérieuse que je n’ai jamais recopiée, car il est totalement inutile de copier les autres. En 1682, Mme de la Théardière, Messieurs G. d’Ambrières et R. Villerey, ont publié sous forme de recueil destiné à la famille, donc limité, leur immense travail. Ce travail concerne l’Anjou puisqu’autrefois Château-Gontier était en Anjou.

J’ajoute que je descends des TROCHON précisément par mes BOREAU :

14-René Trochon x Anne Le Blastier
13-Michel Trochon x /1600 Renée Gilles
12-Renée Trochon x 1619 Louis Bourdais
11-Marguerite Bourdais x 1645 Jean Boreau
10-Renée Boreau x Champteussé 19 juillet 1672 Jacques Fourmond
9-Jean Fromond x2 Lion-d’Angers 16 novembre 1705 Madeleine Delahaye
8-Magdeleine Fromond x Grez-Neuville 1er juin 1733 Pierre Vergnault
7-Madeleine Vernault x Brain/Long. 23 décembre 1757 Mathurin Guillot
6-Jean Guillot x Chazé-sur-Argos 3 mars 1794 Aimée Guillot
5-Esprit-Victor Guillot x Noëllet 18 avril 1842 Joséphine Jallot
4-Aimée Guillot x Segré 22 novembre 1881 Charles Audineau
3-Aimée Audineau x 1907 Edouard Guillouard
2-Thérèse Guillouard x 1937 Georges Halbert
1-moi

A Clisson, nous avons vu des LENFANT, une ALLANEAU (voyez mon blog précécent). Or, en 1690, LANCELOT, le veuf Allaneau, qui était général d’Armes à Clisson, y décède. Est-ce un appel d’air pour les Angevins ? Car voici qu’un TROCHON vit à Clisson, et s’y marie :

Clisson Saint Jacques, le 30 janvier 1691 mariage : « Pierre fils de maistre André Trochon et honorable femme Françoise Brunel, avec Renée Gartiau veufve de Julien Bizet, fille de Michel et Michelle Oger, tous de cette paroisse toutefois ledit Trochon est né de la paroisse d’Azé fauxbourg de Chasteaugontier »

 

Mais ce TROCHON ne vient pas pour un office pour autre travail comme general d’armes, mais il est marchand sarger, donc c’est un lien entre Château-Gontier pays de la toile comme Laval, et les marchands tixiers de Clisson. Ils sont manifestement en lien d’affaires.

C’est fou de voir ainsi au fil de mes retranscriptions à Clisson, que je suis restée en fait en Anjou !!! Alors, j’adresse à mes lecteurs Angevins et Mayennais, un immense salut, car je ne les abandonne pas, la preuve, les voici à Clisson !!!

Et merci d’avance aux MAYENNAIS de relier ce TROCHON qui n’a pas de présence sur ROGLO, mais TROCHONNE tout à fait car Azé c’est tout comme Château-Gontier, et s’il se retrouve à Clisson, c’est qu’il n’est pas l’aîné, et qu’il a beaucoup de frères, donc doit trouver un poste ailleurs.

Michel Trochon, fermier de la seigneurie du Vaulx, vend du blé : Miré 1595

Je descends d’un Michel Trochon contemporain, que je suppose marchand fermier, mais qui a vécu à Saint Denis d’Anjou, puis Saint Michel de Feins de 1600 à 1610, et pour lequel je n’ai aucune signature, aucun acte parlant, même dans les registres paroissiaux, lacunaires ou peu bavards.Alors, je pose comme hypothèse que ce Michel Trochon pourrait bien être le mien avant son mariage avec Renée Gilles.
Je recherche tout acte des années 1595 à 1610 concernant un Michel Trochon, merci de me faire signe si vous en avez.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 décembre 1595 avant midy, par devant nous François Revers notaire royal à Angers a esté présent honneste homme Michel Trochon marchand et fermier du Vaulx demeurant à la Richardière paroisse de Miré, lequel a confessé avoir eu et receu ce jourd’huy de honneste homme Jehan Lisaut marchand demeurant Angers paroisse monsieur st Maurice la somme de 300 escus sol vallant 900 livres tz pour la vendition de 2 fournitures l’une de bled seigle et l’autre de bled froment, et le tout à la mesure dudit Myré, que ledit Trochon a baillé et livré à ses despens audit Lisant à la dite mesure, et le tout bon loyal et marchand, des greniers dudit lieu de la Richardière, et lesquelles 2 fournitures de bled et froment telles que dessus ledit Trochon promet faire charoyer à ses despens dedans 15 jours prochainement venant sur le port de Villechien paroisse de Brisarte ; dont et de laquelle somme de 300 escuz sol ledit Trochon s’est contenté et en a quicté et quicte ledit Lisant par ces présentes ; à laquelle quictance et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait Angers à notre tabler en présence de honneste homme Jehan Gasteau Me chirurgien Angers et honneste homme René Hussault marchand demeurant audit Myré tesmoings »

Contrat de mariage d’André Allaire et Marie Lenfantin : Château-Gontier 1679

Je descends des LENFANTIN
et des TROCHON
mais l’intérêt de ce contrat tient surtout à 2 clauses que je n’avais encore jamais rencontrées, malgré plus 400 contrats de mariage retranscrits ici intégralement.

Une clause selon laquelle les futurs pourront ne pas se mettre en communauté ou bien se mettre ensuite quand ils voudront. Rappelons que le droit coutumier les fait entrer en communauté un an après leur mariage, et que assez souvent on trouve que la communauté s’acquérera le jour même du mariage et non un an après, et on précise toujours que ce faisant on déroge au droit coutumier.

N’entreront les futurs conjoints en communauté de biens par demeure d’an et jour ni autre plus long temps ains chacun jouira de ses droits à part et à divis, à laquelle fin ladite damoiselle Lenfantin demeure dès à présent authorisée du consentement dudit sieur Allaire mesme pour l’aliénation de ses propres, laquelle communauté néantmoings ils pourront cy après establir entre eux en faisant déclaration expresse en justice à cet effet, à laquelle communauté au cas qu’elle soit cy après establie entre eux ladite damoiselle future espouse et ses hoirs y pourront renoncer toutefois et quand quoi faisant ils seront acquités par ledit sieur futur espoux de toute debte quoi qu’elle y fut personnellement obligée et reprendront tout ce qu’elle aura porté audit mariage et ce qui seroit escheu et advenu de succession directe ou collatérale donnation et testament avec les habits à son usage bagues joyaux et une chambre garnie de valeur de 500 livres, le tout par hypothèque de ce jour.

Une seconde clause prévoit le remariage de la veuve douarière, pour lui diminuer son douaire de moitié.

Et a ledit sieur futur espoux constitué douaire à ladite damoiselle future espouse cas de douaire advenant, lequel demeurera neanlmoings réduit à une moitié en cas que ladite future espouse convolle en secondes nopces ayant enfants dudit mariage, et a renoncé au mi douaire.

Ces familles sont d’un rang social bercé dans le droit, et assez aisées.

Acte des Archives de la Mayenne AD53-3E63-334 Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 25 juin 1679 par devant nous Jean Gilles notaire royal à Château-Gontier furent présents establis et deuement soubzmis damoiselle Marie Le Recoquillé veufve de defunt noble homme Jean Allaire sieur du Plessis vivant conseiller du roi lieutenant criminel en l’eslection de cette ville et Me André Allaire sieur du Plessis advocat en parlement et au siège présidial de cette ville d’une part, et damoiselle Anne Trochon veufve de defunt noble homme Pierre Lenfantin vivant sieur du Plessis conseiller du roi au dit siège présidial de cette ville et damoiselle Marie Lenfantin leur fille, tous demeurant audit Château-Gontier d’autre part, lesquels sur le traite de mariage futur d’entre ledit sieur Allaire et ladite damoiselle Lenfantin a esté fait et convenu ce qui ensuit, c’est à savoir que ledit sieur Allaire de l’advis et consentement de ladite damoiselle sa mère, et ladite damoiselle Lenfantin de l’authorité et consentement de ladite damoiselle Trochon et autres leurs parents et mais cy après nommés et soubzsignés se sont promis mariage, s’espouser l’un l’autre, et le solemniser en face de sainte église catholique apostolique et romaine si tost que l’un en sera par l’autre requis, tout empeschement légitime cessant. En faveur duquel mariage ladite damoiselle Le Recoquillé a relaissé audit sieur du Plessis son fils en tant que besoing est donné tant pour ses droits escheuz qu’en advancement de droit successif sur la succession d’icelle damoiselle à eschoir d’un contrat de rente hypothécaire de la somme de 155 livres 5 sols 3 deniers par an constitué par Hierosme Bouchard sieur de la Geslinière et ses coobligés au profit de ladite damoiselle (f°2) Le Roquillé …, le lieu et métairie de la Touchardière situé en la paroisse de Longuefuye, le lieu et closerie de la Chevalerie dans le fief qui en dépend, cens rente et debvoir deubz à cause dudit fief, situé en la paroisse de Grez en Bouère, avec les bestiaux et sepmances qui sont sur ledit lieu, comme le tout est plus amplement désigné par l’acte fait entre ladite damoiselle et ledit sieur Allaire son fils par devant René Gilles notaire le 18 février dernier, et aux charges d’iceluy et d’autre acte fait devant Me Jean Chotard notaire soubz cette cour le 17 février qui ont esté représentés et cont lecture est présentement faite aux parties qu’elles ont dit bien entendre ; et au regard de ladite damoielle Trochon, elle a aussi donné à ladite damoiselle future espouse sa fille tant pour ses droits héréditaires que en advancement sur sa succession à eschoir, le lieu et métairie de la Gaucheraye situé en la paroisse de la Selle, avec la somme de 450 livres de prisée de bestiaux et 30 boisseaux de bled seigle mesure de Craon appartenant pour le tout à ladite damoiselle Trochon sur ledit lieu, le fief de la Masure situé ès paroisses de Saint Michel et Saint Aignan en Craonnais avec les cens rentes debvoirs et esmoluements dudit fief à la réserve de 20 boisseaux de bled de rente féodale sur le village de la Rivière Jagot qu’elle s’est expressement réservé avec les arrérages de tous les revenus et esmoluements dudit fief précécent (f°3) le jour de Toussaint dernier ; une chambre et un grenier en la maison manable de la terre de Denillière paroisse de La Selle pour y loger les futurs conjoints lorsqu’ils voudront aller et y mettre leurs grains e fruits ; fournir de meubles et habiller ladite future espouse d’habits nuptiaux selon sa qualité pour pareil prix que ceux fournis à ladite damoiselle sa fille aisnée, desquels advancement lesdites damoiselles Le Recoquillé et Trochon se sont réservé la reversion en cas de décès de leursdits enfants sans hoirs, et au moyen desdits advancements elles jouiront leurs vies durant des droits héréditaires escheus à leurs dits enfants et demeurent quites des jouissances du passé qui sont compensées avec leurs nourritures et entretien. N’entreront les futurs conjoints en communauté de biens par demeure d’an et jour ni autre plus long temps ains chacun jouira de ses droits à part et à divis, à laquelle fin ladite damoiselle Lenfantin demeure dès à présent authorisée du consentement dudit sieur Allaire mesme pour l’aliénation de ses propres, laquelle communauté néantmoings ils pourront cy après establir entre eux en faisant déclaration expresse en justice à cet effet, à laquelle communauté au cas qu’elle soit cy après establie entre eux ladite damoiselle future espouse et ses hoirs y pourront renoncer toutefois et quand quoi faisant ils seront acquités par ledit sieur futur espoux de toute debte quoi qu’elle y fut personnellement obligée et reprendront tout ce qu’elle aura porté audit mariage et ce qui seroit escheu et advenu de succession directe ou collatérale donnation et testament avec les habits à son usage bagues joyaux et une chambre garnie de valeur de 500 livres, le tout par hypothèque de ce jour. (f°4) Et a ledit sieur futur espoux constitué douaire à ladite damoiselle future espouse cas de douaire advenant, lequel demeurera neanlmoings réduit à une moitié en cas que ladite future espouse convolle en secondes nopces ayant enfants dudit mariage, et a renoncé au mi douaire. En cas d’aliénation des propres des futurs mariés, ils en seront raplacés sur les effets de leur communauté si avant ils l’établissent cy après entre eux, ladite future espouse par préférence mesmes sur les propres dudit futur ou lesdits effets ne seroient suffisants. Car le tout a esté ainsi convenu stipulé et accepté et à ce tenir etc dommages etc se sont lesdites parties respectivement elles etc biens et choses etc dont etc fait et passé audit Château-Gontier maison de monsieur Me François Maumousseau sieur de Changrenu conseiller du roy audit siège présidial de cette ville en sa présence, et de Me Alexis Allaire sieur de la Lozellière frère dudit futur époux, René Brillet escuier sieur de Lonnay mary de damoiselle Renée Bignon, Me Charles Letessier sieur de Coulonge advocat audit siège présidial de cette ville mari de damoiselle Marie Bignon, Me Gabriel Pillon sieur de Minsé ses cousins, dudit sieur de Changrenu, de dame Catherine Trochon oncle de ladite future épouse, Me François et Pierre Trochon et Dominique Lenfantin sieur de Loublairie, Joseph Trochon sieur de Beaumont advocat au siège présidial, monsieur Me Joseph Trochon sieur de Mouré conseiller du roy au dit siège cousins de ladite future espouse, de monsieur Me René d’Helyand seigneur de la Gravelle conseiller du roy présidant audit siège présidial, de damoiselle Marie Mangin veuve de noble Pierre Trochon sieur du Placis, Renée Lenfantin épouse de noble homme (f°5) Pierre Maumousseau sieur de la Grandinière conseiller du roy au grenier à sel de Craon, tante de ladite future et encore en présence de Mathurin Desnoes et Gabriel Gallais praticiens demeurant audit Château-Gontier

Contrat de mariage de Pierre Guilloteau et Françoise Trochon : Cosmes et Château-Gontier 1635


Eh oui, vous avez bien lu ! ce petit papier est collé sur la contrat de mariage de Guilloteau en 1635 à CHâteau-Gontier.

Selon l’Armorial de l’Anjou de Denais :
Guilloteau de Grandesse, – de Villedieu ; – dont Thomas, écuyer de Du Guesclin en 1370 ; Pierre, prieur de Saint-Laon de Thouard ; Regnault, qui combattait en Roussillon en 1425 avec des hommes d’armes d’Anjou ; un capitaine, chevalier de Saint-Louis. D’azur à un aigle à deux têtes d’or couronnée de même. D’Hozier, mss. p.129

Selon l’abbé Angot, il existait à Château-Gontier une famille notable
et selon moi, le métier de cirier est aisé mais incomptible avec une dot de près de 4 000 livres et surtout incomptible avec Cosmes, car ce métier ne se rencontre que dans les villes d’une certaine importance, comme Château-Gontier et non Cosmes.
Soyons clair, j’estime la dot à près de 4 000 livres car outre les 3 000 livres en argent, le trousseau et les meubles sont importants, et comme ils sont du niveau sociale de la future, on peut les estimer à près de 1 000 livres.

Bref, voici le contrat de mariage sur lequel est collé ce petit papier :

Acte des Archives Départementales de Mayenne 3E63/1123 – Voici sa retranscription (ma propriété intellectuelle) :

Le 26 juillet 1635 après midy, devant nous Nicolas Girard notaire royal à Château-Gontier furent présents establis et soubzmis honorables personnes Lancelot Trochon sieur des Cormiers et Anne Blanche son épouse, de luy suffisamment autorisée quant à ce,

Anne Blanche ne semble pas avoir eu de postérité et elle semble donc avoir été omise des études Trochon et autres, mais à mon avis elle est ma collatérale, et probablement soeur de mon Pierre Blanche, et si vous avez quelques éléments sur cette Anne Blanche merci de me le préciser.

et encores Françoise Trochon fille dudit Trochon et de feue honorable femme Françoise Hamelot vivante son épouse en premier mariage, demeurant à sa maison seigneuriale de la Maroustière paroisse de st Remy d’une part, et nobles personnes Pierre Guilloteau seigneur de la Maillardière fils de feu Gilles Guilloteau escuier seigneur de la Roue et de Lezinne Apvril son épouse, demeurant à leur maison seigneuriale de la Gueraudière paroisse de Cosmes d’autre part,

la Garaudière à Cosmes, « château et étang, relevant en nuesse, au moins pour une part, du Plessis de Cosmes » selon le Dictionnaire de la Mayenne de l’abbé Angot, qui ne donne pas les seigneurs, mais précise que les archives de la Garaudière ont été déposé aux Archives de la Mayenne et dépouillées par Joubert.

entre lesquels ont esté faits les promesses et pactions de mariage qui ensuivent, c’est à savoir que lesdit Guilloteau et Trochon avec l’advis et consentement desdits sieur Trochon Blanche et autres leurs parents et affectionnés amis soubzsignés ont promis et promettent se prendre en mariage et iceluy célébrer en face de sainte église catholique apostolique et romaine quand l’ung en sera par l’autre sermoné et requis cessant tout légitime empeschement. En faveur duquel mariage ledit Trochon sieur des Cormiers a promis et s’est obligé bailler et fournir auxdits futurs conjoints en avancement des droits successifs de ladite Françoise Trochon tant de sa succesison future que de ladite succession escheur de feue Françoise Hamelot sa mère la somme de 3 000 livres et en faire le paiement savoir 2 000 livres dedans le jour des épouzailles en or et monnaie courante et 400 livres en ung contrat de constitution de 25 livres de rente hypothécaire à prendre sur René Guilloteau sieur de la Verne, quel contrat il promet garantir et faire valoir estant receu de Estienne Delarue notaire royal à Château-Gontier le 25 février 1625 et le surplus, montant 600 livres en fera le paiement sans intérests dedans le jour des épouzailles dudit Guilloteau en ung an ; oultre fournira à ladite Françoise ung trousseau honneste à sa discrétion et volonté, duquel trousseau luy sera baillé recognoissance déclarative des meubles fournis afin d’égalité avec ses autres enfants ; de laquelle somme de 3 000 livres ledit Guilloteau sera tenu et obligé convertir et employer en acquest d’héritages la somme de 2 400 livres, lesquels seront censés et réputés le propre patrimoine et matrimoine de ladite Françoise Trochon à elle et aux siens en ses estocs et laquelle, sans que ladite somme ne l’action pour la demander entre en la communauté desdits futurs conjoints, et à faute dudit employ en acquest comme dit est cas de dissolution dudit mariage, sera ladite somme de 2 400 livres reprise par ladite Trochon sur les plus clairs deniers de la communauté en etant qu’ils y pourront suffir, et à défaut sur les propres dudit Guilloteau qui luy seront dès à présent assignés pour le raplassement de ladite somme, et le surplus montant 600 livres, entrera et demeurera confuzé en ladite communauté ; et en cas de décès d’icelle Trochon avant ladite communauté acquise sans enfants, icelle somme de 600 livres demeurera audit Guilloteau de don de nopces ; moyennant lequel avantage lesdits sieur et dame des Cormiers jouiront leur vie durant de tous les droits successifs eschuz à ladite fille, sans estre tenus ni obligés rendre compte des jouissances, et desquels ils demeureront quites et déchargés du passé au moyen de la compensation d’icelles avec les pensions et entretenements de ladite Françoise qui en demeurera quite et aussi déchargée de toutes debtes. Et en regard dudit Guilloteau il entrera audit mariage avec tous et chacuns ses droits, lesquels luy demeureront pareillement propres tant en meubles que immeubles et aux siens en ses estocs et lignées, afin de quoi inventaire sera fait de ses meubles, deniers et droits, fors pour pareille somme de 600 livres qui entrera en ladite communauté, et laquelle somme en cas de décès dudit Guilloteau sans enfant avant communauté acquise demeurera pareillement de don à ladite Trochon ; et reprendra son trousseau habits à son usage bagues joyaux et ce qu’elle aura porté ; et pour le regard des successions qui pourront eschoir à ladite future épouse tant en propres que meubles ils demeureront à ladite Trochon de nature de propre aussi à elle et aux siens en ses estocs et lignes ; à laquelle Trochon ledit Guilloteau a assigné douaire sur tous ses biens suivant la coustume, mesmes sur ses propres cy dessus mentionnés ; acquitera ledit Guilloteau ses debtes mesmes toutes celles où il pourra faire parler et obliger ladite Trochon pendant leur mariage pour quelque cause que ce soit, et en libérera et rendra indempne ladite future espouse en renonçant par elle à la communauté, auquel cas elle pourra reprendre ses habits bagues et joyaux et tout ce qu’elle aura aporté mesmes la somme de 600 livres de don de nopces, et une chambre garnie sans estre tenue des debtes.. Le tout stipulé par lesdites parties ; auxquelles pactions et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent lesdites parties respectivement mesmes lesdits Trochon et Blanche chacun d’eux seul et pour le tout etc renonçant au bénéfice de division discusison et ordre etc dont les avons jugés ; fait audit Château-Gontier maison et présence de noble Jehan Lenfantin sieur de la Denillière, nobles Me Pierre et François les Trochon, discret Me Eustache Guilloteau prêtre curé de st Rémy, Me Michel Guerin sieur de la Draperie, Julien Guilloteau sieur de Manneult et autres parents et affectionnés amis soubzsignés

Taux obligataire et disponibilité des prêteurs : Angers 1628

Je poursuis la migration de quelques billets restés coincés sur mon ancien système en 2008

sur la piste de Louis Bourdais sieur des Places, à travers ses cautions

Ce sont les vacances aussi mon site tourne au ralenti. Alors, aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je vous parle d’un de mes ascendants, car d’habitude je parle de tout sauf des miens.

Depuis quelques jours, je suis sur une piste pour identifier la famille de la mère de mon Louis Bourdais, nommée Françoise Deffais, sur son mariage en 1618 à Daon (53).
Il s’agit de Louis Bourdais Sr des Places, fils de Louis Bourdais Sr de Pihu et de Françoise Deffais. Par son épouse, Renée Trochon, je descends comme tout le monde, ou à peu près, tant nous sommes nombreux, des Trochon de Château-Gontier.
Louis Bourdais Sr des Places était alors un parti très présentable puisque je « trochonne » à travers lui. Je situe ce milieu social parmi les gros marchands fermiers de campagne. Ce dernier terme pour s’amuser un peu à la manière de notre Toysonnier qui l’utilise d’un air condescendant, voire un peu méprisant du citadin vis à vis de la campagne. Il n’empêche que ces gros fermiers de campagne constituaient une véritable caste, qui prenaient à ferme la gestion de seigneuries assez importantes, et vivaient donc dans des châteaux.
En 1628, Louis Bourdais Sr des Places, alors fermier du château de Vernée en Champteussé (49), et y demeurant, se rend à Angers pour emprunter au moins 1 600 livres pour lui et Renée Trochon son épouse. Je suppose qu’il a alors une opportunité d’opération dans l’immobilier ou pour faire plus direct, dans la terre car nous allons voir que la somme dépasse l’investissement en maison.
Il se rend à Angers, car c’est là, dans la capitale de la province, qu’on peut trouver des opportunités de sommes immédiatement disponibles, surtout quand on veut emprunter une telle somme, car de vous à moi, 1 600 livres c’est à peu près le prix d’une bonne closerie en 1628 ! Un peu comme si vous arriviez chez votre banquier pour lui demander un prêt de 50 k€ (un kilo euro pèse 1 000 € et quelque soit le nombre de kilos, l’abréviation est toujours k€ et k doit rester minuscule et sans pluriel. Ainsi les Kg ou Kgs, formellement interdits, me font grincer des dents d’horreur tant ce sont des fautes d’orthographe ! L’autre soir, devant la Carte au Trésor, mes dents on tellement grincé que toute la tour de béton a dû vibrer, et je suggère à cette émission de bien vouloir m’éviter à l’avenir de tels grincements de dents…)
Il y a seulement 26 km de Champteussé à Angers, mais je ne pense pas qu’on pouvait faire l’aller-retour dans la journée, compte-tenu de tout ce qui suit, et je crois qu’il fallait une nuit d’auberge, voire deux.
Arrivé à Angers, il se rend d’abord chez ses proches parents pour leur demander de se porter caution avec lui. Compte tenu de l’importance de la somme, je peux émettre l’hypothèse d’un lien probable de parenté entre mon Louis Bourdais et ses 2 cautions, qui sont Jean Lory et Claude Chevrollier.
Les 2 cautions décidés, on frappe chez un notaire royal. S’il n’a pas la somme immédiate chez un de ses clients en cours, il envoie aussitôt son portefaix habituel porter un petit billet chez les confrères, alors fort nombreux, puisqu’Angers compte toujours pas moins de 30 à 35 notaires royaux. Et dans l’heure qui suit, le téléphone à jambes aidant, on sait qui a la somme disponible dans Angers, et l’affaire est dans le sac.
1 600 livres, c’est une somme importante et il ne trouve pas la somme immédiatement disponible chez un seul prêteur, mais chez 2 prêteurs, aussi il passe le même jour 2 obligations. Il y a souvent 2 prêteurs pour faire la somme exacte car ceux qui ont le disponible ont rarement la même somme que la demande.
Les 2 obligations pour un total de 1 600 livres :

Les 2 contrats de constitution de rente sont extraits des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2

Voici la retranscription du constrat de constitution de rente hypothécaire à 6,25 % : Le 28 mars 1628, devant nous Guillaume Guillot notaire du roy à Angers furent présents en personne soubmis et obligés chacuns de

honorable homme Loys Bourdays Sr des Plasses demeurant au château de Vernée paroisse de Chanteussé tant en son nom que se faisant fort de Renée Trochon sa femme par laquelle il a promis et demeure tenu faire ratiffier ces présentes et obliger solidairement à les renonçiations requises à l’effet et entretien d’iclles et en fournir rattification vallable,
honorable homme Jehan Lory marchand demeurant en cette ville paroisse Saint Maurice
et noble homme Claude Chevrollier conseiller du roi au siège de la prévosté de cette ville y demeurant paroisse Sr Maurille,
lesquels chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens ont confessé avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent dès maintenant promis et promettent faire valloir par hipothecque général et général sur tous et chacuns leurs biens tant meubles que immeubles rentes et revenus présents et futurs de proche en proche
à noble homme René Heard Sr de la Chaslière conseiller du roy audit siège de la prévosté de cette ville y demeurant paroisse de St Michel Dutertre présent et acceptant qui a achepté et achapte pour luy ses hoirs

la somme de 75 livres tournois de rente annuelle et perpétuelle paiable et rendable franchement et quittement par lesdits vendeurs esdits noms solidairement audit acquéreur ses hoirs … pour 1 200 livres tournois. (j’avais fait d’abord une erreur de lecture, et lu UNZE au lieu de DOUZE, ce qui faussait tout le calcul du taux, et il est donc bien de 75 livres pour 1 200 livres soit du 6,25 % qui était le taux en cours alors. Je remercie vivement Jacques qui a attiré mon attention et en bon comptable surveillé mes chiffres avec une grande connaissance. Donc, voici ci-dessous le texte sur lequel j’ai lu trop vite UNZE pour DOUZE et j’aurais dû tapper la mention en marge, qui suit désormais, car dans cette mention en marge, le chiffre écrit en toutes lettres est bien écrit DOUZE)

Fait audit Angers en notre tabler en présente de René Raimbault et Jehan Goubault.
en marge : Et le 23 juillet 1641 avant midy, fut présent ledit Sr Chevrollier nommé au contrat et Guillaume Delantre lequel a recognu avoir ce jourd’huy receu contant de Renée Trochon veuve Loys Bourdais la somme de douze cens vingt trois livres tournois en monnaie courante assavoir douze cens livres pour l’extinction et admortissement des 75 livres de rente qui avoient esté crées et constituées par ledit feu Bourdais et par ledit St Chevrollier par ledit contrat …
Le second contrat est identique si ce n’est que le prêteur est le couvent des dames Ursulines et la rente de 25 livres pour 400 livres soit du 6,25. Ainsi, les prêts des couvents suivaient parfois le taux en vigueur, et ici c’est le laïc qui est usurier.

Jean Lory, l’un des 2 cautions, était époux de Marguerite Bourdais :

Revenons aux 2 cautions, Jean Lory et Claude Chevrolier. Car, je viens de dénicher un acte qui me semble une piste. Il est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5.

Voici la retranscription exacte de l’acte : Le 9 mars 1632 avant midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal à Angers furent personnellement establiz

honorables personnes Jan Lory marchant bourgois de ceste ville et Jaquine Bourdaye sa femme de luy authorisée par devant nous quand à ce demeurant en la paroisse de St Maurice de ceste ville soubzmettant chacun d’eux seul et sans division etc
confessent etc avoir vendu quitté cedé vendent quittent délaissent et transportent promis et promettent garentir de tous troubles hipotecques empeschements quelconques
à honorable homme Pierre Trochon sieur des Places marchand de soye demeurant à Chasteaugontier présent et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs
tous et tel droit part et portion d’héritage advenus et eschus à ladite Bourdaye des successions de Charles, Claude et Marguerite Deffaye vivants sieurs et dames de Mortreux
à prendre lesdits droits tout ainsy que ussent fait et faire pourroient lesdits vendeurs cessant ces présentes par lesquelles ils ont mins et subrogé ledit acquéreur en leur droictz et actions lequel a dict bien scavoir et cognoistre lesdits droictz et les tenir du fief ou fiefs et seigneuries dont ils relèvent et en payer les cens rentes et debvoirs seigneuriaux et féaudaulx entiens et accoustumez ainsy qu’ilz seront deubz transportant etc
ceste présente vendition cession delaye et transport faicte pour et moyennant la somme de 166 livres 13 solz et 4 deniers payée et fournye présentement content par ledit acquéreur auxdits vendeurs qui l’ont receue en pièces de 16 solz et autre bon payement ayant cours suivant l’ecdit du roy s’en contentent et quittent ledit acquéreur tellement que audit contract de vendition et ce que dict est tenir garentir et entretenir et ains obligent lesdits vendeurs chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs et ayant cause avecq tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents futurs quel-conques renonçant à tout à ce contraire spéciallement au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont à leur requeste et de leur consentement les avons jugez et condempnez par le jugement et condemnation de ladite cour (la somme de 166 livres n’est pas énorme, mais s’agissant d’un partage collatéral où les héritiers devaient être nombreux et il ne s’agit ici que d’une partie)
fait audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Pierre Lemasson notaire royal du ressort de Baugé rézidant à Chemiré et Jan Nepveu praticien demeurant audit Angers. Signé Trochon, Lory, Lemaczon, ladite Bourdays a dit ne savoir signer.

Cette carte postale du château de Mortreux en 1904 est extraite de ma page de cartes postales de Daon. Reproduction interdite, collections privées. »

Marguerite Bourdais femme de Jean Lory est très probablement parente de mon Louis Bourdais Sr des Places, puisque son époux le cautionne.

Ici, elle vend une part d’héritages situés à Daon, de collatéraux Deffais, donc elle était parente de ces Deffais possédant en partie des biens à Mortreux à Daon
Mon Louis Bourdais était fils d’une Françoise Deffais, selon son mariage à Daon.
Marguerite Bourdais pourrait être soeur voire tante de mon Louis Bourdais, et mes Deffais être ceux de Mortreux à Daon. Voyez le texte sur Mortreux sur ma page de cartes postales de Daon.
L’abbé Angot, dans le texte que vous avez vu sur ma page sur Daon, dit bien qu’une partie des terres de Mortreux fut divisée au fil des successions, et que certains rachetaient les parts des autres. Inutile de vous dire que j’ai refait en vain le registre de Daon pour la Nième fois… mais que j’espère qu’un jour un autre acte notarié viendra compléter mon puzzle et confirmer cette piste, qui reste cependant une piste très crédible.
En conclusion, je suis sur la piste de ma Deffais, je la sens, je brûle. Je sais, ce que je fais, à travers tous ces actes notariés, c’est du gagne-petit dans un immense puzzle donc chaque petite pièce sera un jour un morceau indispensable, lorsque d’autres plus tard, aussi mordus que moi, reprendront le flambeau et courageusement comme moi, liront à Angers des km linéaires de notaires du 16e siècle et début 17e siècles, car dans ma vie je n’aurai pas le temps de tout y lire !

  • Commentaires
  • 1. Le samedi 16 août 2008 à 09:49, par Josette

    Daon … Je trouve Marigné près d’Aon : Est-ce une proximité de votre Daon ? Kgs et autres … Il faut voir ce qu’écrivent certains enseignants et qui sert de modèle à nos petits-enfants !

    Note d’Odile : Ce Marigné est en Maine-et-Loire, mais à 4 km au sud de Daon, et c’est à la création du département de la Mayenne que ces 2 bourgs se sont séparés de juridiction, mais autrefois les échanges y étaient très nombreux.Ce Marigné, qui s »écrit désormais Marigné tout court a une page sur mon site que vous prenez à la page http://www.odile-halbert.com/Paroisse/vivre.htm

    2. Le dimanche 17 août 2008 à 13:04, par Odile

    ATTENTION, j’ai fait une GROSSE erreur de lecture le 16 août, et il fallait lire DOUZE et non UNZE cent livres. Je dois à l’attention de Jacques, le comptable, la remise en cause de ma lecture, car il rencontre toujours 6,25 % et dès lors soupçonnait, à raison, que j’ai pu lire trop vite la somme. Donc j’ai remis les taux à 6,25 % tous les deux et revu en conséquence mon billet. Encore merci à Jacques !

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