Noyade en Loire du prince de Holstein, jeune Allemand amoureux : Chalonnes 1655

Cliquez sur le titre de l’article pour le lire pleine page et accéder aux commentaires et outils de recherche.

La Loire a toujours été et est encore un fleuve dangereux, aux sables et remous mortels, et vous avez sur internet un grand nombre de sites et articles bien faits sur ce sujet.

Sur mon blog vous avez aussi des noyades mais je suis loin d’avoir tout raconté, surtout que j’ai des ascendants noyés et des proches aussi.

Noyades collectives ou individuelles en Anjou dans les registres paroissiaux

Noyée depuis longtemps, on ne peut transporter son corps au cimetière : Loiré 1642

Jean Denis noyé en faisant boire son cheval : Saint-Georges-sur-Loire 1798

La noyade de ce jeune Allemand est touchante par son romantisme. Je suppose que ce jeune homme avait franchi quelque gué avec son cheval en Allemagne, et ne se doutait pas du danger de la Loire, bien plus redoutable que les rivières de son enfance. Voici, selon le dictionnaire du Maine et Loire de Célestin Port, édition 1876, article de la Bizolière :

« Gilles Gaisdon, mari de Marguerite de Lancrau, obtint du baron de Montjean l’érection en titre de châtellenie, le 23 mars 1644. Sa fille et unique héritière avait épousé dès 1632 Antoine Dubois de la Ferté.  Vers 1655 le prince de Holstein, jeune gentilhomme allemand, de résidence pour ses études à Angers, s’était épris éperdument de leur fille Claude Dubois de la Ferté. En revenant de faire sa cour, il s’enfonça avec son cheval dans les sables mouvants entre Chalonnes et le Ponceau et s’y noya. »