« ODILE ou ODILLE (Sainte), Othilia, vierge, abbesse de Hottenbourg, au huitième siècle, patronne de l’Alsace, honorée le 13 décembre.-
Odile était fille d’Aldaric, troisième duc d’Alsace ; elle naquit aveugle.
Le duc, par un préjugé barbare de cette époque, croyait voir dans cette infirmité un déshonneur pour sa famille ; d’ailleurs il était trompé dans ses espérances, parce qu’il avait ardemment désiré un fils. Il conçut une haine cruelle contre sa fille, et ordonna qu’elle fût emmenée hors du château.
L’enfant fut confiée par sa mère désolée à une fidèle nourrice et conduite au monastère de Palme, dont l’abbesse était parente de sa famille. Le premier soin de l’abbesse fut de faire baptiser l’innocente victime, et on lit dans les actes de la vie de sainte Odile, qu’au moment où le prêtre prononça sur elle les saintes paroles qui effacent le péché originel, elle fut délivrée de son infirmité et recouvra la vue.
Cette guérison miraculeuse inspira à Odile, quand elle eut l’âge de raison, la pensée de se consacrer à Dieu ; elle y persista, et devenue religieuse dans la maison où elle avait trouvé un asile, elle voulut se charger des plus humbles fonctions, et fut pur toutes ses soeurs un modèle accompli des vertus chrétiennes.
Dieu récompensa la sainte résignation d’Odile en lui rendant la tendresse de son père qui, pour réparer ses torts, voulut que le château seigneurial de Hohenbourg, qu’il avait habité jusqu’alors, fût transformé en monastère, et il en fit don à sa fille avec toutes les terres qui en dépendaient ; c’est dans ce monastère que sainte Odile passa le reste de sa vie, au milieu des compagnes que sa piété savait attirées et qu’elle gouverna avec une admirable sagesse pendant plus de trente ans.
Tous les revenus, qui étaient considérables, furent consacrés à des oeuvres de charité : elle fit batir un hôpital qui était toujours ouvert aux pauvres, aux malades, à tous les malheureux. Sa mort tut aussi sainte que sa vie. » G. Beleze, Dictionnaire des noms de baptême, Hachette, 1863
Un site incontournable
Merci à tous ceux qui m’ont souhaité ma fête, de nos jours reportée du 13 au 14.
Une pensée ici à Ghislaine Le Dizès, poétesse, qui connut aussi la vue recouvrée.
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet seule une citation ou un lien sont autorisés.
Meri infiniment, Odile, pour votre gentille attention !
Bonne année 2009 à vous, même avec retard…
J’en profite pour vous mettre l’adresse de mon blog : mais peut-être l’avez-vous déjà visité ? pour l’instant il y a surtout des textes de poètes que j’apprécie, j’ajouterai quelques uns des miens dans les semaines à venir.
http://poesienomade.canalblog.com/
Bonnes chances pour la suite de vos recherches passionnantes.
Toutes mes Amitiés
Bonne fête Odile !
Très heureuse fête Madame.
M@rie.
Bonne fête Odile, joyeux Noël et bonne fin d’année
Note d’Odile :
Merci à tous
les virus ont envahi mes bronches depuis 8 jours et je ne peux plus respirer sauf à faire du bruit comme un train il y a un siècle !
Odile
Bonne fête Madame
Bonne fête Odile !
Bonne fête Odile
Bonne fête Odile !
bonne fête Odile ! aussi pour 2015
Bonne fête Odile aujourd’hui et demain !
Note d’Odile :
Oups !
de mon temps c’était le 13 et je constate en effet qu’il est question du 14 dans la calendrier !!!
Merci de me l’avoir signalé
Odile
Bonne fête, chère Odile et chassez vite ces virus !
Note d’Odile :
Merci.
Rassurez-vous, les antibiotiques ne me quittent plus depuis un an, et cette semaine le pneumologue a encore écrit pour plusieurs mois !!!
Mais je suis là, fidèle encore au poste.
Bien à vous
Odile
-Très heureuse fête Madame.
-M@rie.
Bonne fête, Madame