Contre-lettre de François d’Anthenaise mettant Jacques Rocher hors de cause, Marigné 1619

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le mercredi 12 juin 1618 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably François d’Anthenaise escuyer sieur du Port Joulain y demeurant paroisse de Marigné près Daon, lequel soubzmis a recogneu et confessé que ce jourd’huy auparavant ces présentes à sa prière et requête et pour luy faire plaisir seulement honneste homme Jacques Rocher marchand demeurant au lieu seigneurial de Marigné paroisse de Daon s’est avec luy solidairement mis et constitué vendeur de la somme de 57 livres 5 sols de rente hypothécaire vers damoiselle Françoise Juffé femme et espouse de noble homme Jacques Goureau sieur de la Blanchardière pour la somme de 900 livres et combien que par le contrat qui en a esté fait passé par devant nous apparoisse que ledit Rocher ait eu et receu ladite somme ledit estably néanmoins la vérité est qu’à l’instant dudit contrat ladite somme a pour le tout esté prisé et retenue par ledit estably sans que d’icelle il en soit rien demeuré ès mains dudit Rocher ni aucune partie d’icelle tournée à son profit, partant a ledit estably promis rendre payer et continuer ladite rente au jour et terme porté par ledit contrat et de tout le contenu en iceluy acquiter libérer et indempniser tenir et mettre hors ledit Rocher et luy en fournir et bailler en sa décharge lettres d’extinction et admortissement bonne et vallable tant en principal qu’arrérages dedans 2 ans prochains venant, à peine de toutes pertes despens dommages et intérests stipulés et acceptés par ledit Rocher en cas de défault
et à ce tenir etc oblige etc renonçant ets foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers à notre tabler présents Me Nicolas Jacob et Pierre Blouin praticiens demeurant Angers tesmoins

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

3 réponses sur “Contre-lettre de François d’Anthenaise mettant Jacques Rocher hors de cause, Marigné 1619

  1. E.2696.( Carton.)-6 pièces,parchemin;72 pièces,papier.
    1538-1789.-GOURREAU.
    -Aveu rendu à la seigneurie de Piédouault pour partie de la métairie de La Blanchardière par Maurice Gourreau;-acquêt par Jean Gourreau de la châtellenie de La Roche- Joullain;-testament de Pierre Gourreau,portant entre autres legs don de 60 écus soleil aux Pères Jacobins d’Angers pour l’entretien de trois de leurs religieux en l’Université de Paris;- accord entre Christophe de Sesmaisons, Pierre Cheminard, sieur de Challonges, Jacques de Chaune, Bonaventure de Complude et autres héritiers de Philippe Gourreau, sieur de La Proustière;- lettres de M. de La Champagne, Métayer,curé de Sénonnes, Gaujac et Chartrier,traitant d’affaires et d’intérêt privés;- aveu rendu à Combrée par Jacques Gourreau pour ses fiefs de La Mazure, Neuillé et La Houssaye;- compte rendu par Gourreau de La Blanchardière à Anonyme Michau de Montaran,héritier pour un tiers de Marin Gourreau,oratorien;-lettre de M.de L’Esperonnière: « J’ay pris il y a 5 à 6 mois un billet de la loterie de Bouillon qui devoit avoir trois tirages;…comme j’aime les voies les plus courtes, j’envoyai 72 livres à la fois comme plusieurs ont fait; il se trouve aujourd’hui,qu’il ne s’est fait que le 1er tirage; je souhaiterois que vous puissiez prendre la peine d’aller chez quelqu’un des payeurs de billets de ladite loterie pour sçavoir d’eux si le second tirage se fera et quand il se fera ou s’il ne se fait pas, demander qu’on me rende les 36 livres… à moins que M. le duc de Bouillon,ne voulût, soit dit entre nous,faire le second tour de Cartouche; »- acquêt par François Gourreau de La Blanchardière,de la terre de Chanteloup en Brigné;- par Jacques- François Gourreau de L’Epinay, des seigneuries de Chanzeaux et de La Girardière, de la closerie de La Béguerie,etc.

  2. « L’écu soleil »,
    C’était du temps de François prémier,une espèce d’or,qui pesait deux deniers seize grains et qui valoit quatre livres cinq sols.
    (Dictionnaire de la langue françoise,par Pierre Richelet.)

  3. Pour être plus précis, l’écu d’or au soleil est créé par Louis XI en 1475 (cours 33 sols tournois) et frappé jusqu’à la fin du règne de François Ier (1540-1547 ; cours 40 sols tournois).

    (J. Duplessy, Les monnaies françaises royales de Hugues Capet à Louis XVI, 2 vol., Paris/Maastricht, 1988-1989, 325 et 334 p.)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *