Succession de Jean Hardy et Thomine Hellaud, Angers 1529

dont l’épouse de Guillaume Du Moulinet, mais cette fois il s’agit d’une succession du côté de son épouse née Hardy.
C’est un partage noble, et il a ceci de très curieux que l’aîné est prêtre, ce qui était rare chez les aînés nobles destinés à perpétrer la lignée, et la religion était le métier des cadets.
Ceci ne l’empêche pas de prendre les 2/3 laissant les autres se partager le tiers restant.
Les biens semblent en grande majorité situés dans la région de Château-Gontier, et ces familles sont sans doute citées dans le Dictionnaire de la Mayenne aux lieux concernés. Je vous laisse compléter.
Enfin, il y a des petits-enfants mineurs, et en pièce jointe on a la nomination de leur tuteur, dont le nom était peu lisible par moment, mais que je dirais au final POTES.

De tels actes sont de pures merveilles pour ceux bien entendu qui descendent de ces familles. Ce n’est pas mon cas. En effet, ils permettent d’établir avec précision qui vivait ou non, et surtout le nombre et la qualité exacte des descendants.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 10 avril 1529 après Pâques, en la cour royale à Angers endroit par devant nous (Cousturier notaire) personnellement establyz chacun de vénérable et discret Me Jehan hardy prêtre curé de Méneil fils aisné et héritier principal de feuz honorable homme et saige Me Jehan Hardy en son vivant sieur de la Rivière et honneste femme Thomine Hellault sa femme d’une part,
et chacun de honneste homme et saige Me Guillaume Du Moulinet licencié en loix et Marguerite Hardy sa femme, fille desdits feuz Hardy et de ladite Thomine, et maistre Robert Pinault licencié en loix mary de Marie Pironneau, Me Guillaume Monceau et Katherine Pironneau sa femme, lesdites femmes suffisamment autorisées, Guillaume Potes tuteur ou curateur ordonné par justice à chacuns de Renée et Perrine les Pironneaux mineurs d’ans icelles Marie Katherine Renée et Perrine filles de feu honneste homme et saige Me Jehan Pironneau en son vivant lieutenant à Beaufort et de Renée Franczoise Hardy d’autre part, ainsi qu’il appart par lettres de ladite curatelle
sounzmectant etc confessent avoir fait et par ces présentes font entre eulx les lotz partaiges et divisions des choses héritaulx à eulx succédées et avenues par la mort et trespas desdits feuz Me Jehan Hardy et Thomine Hellaud en la forme et manière qui s’ensuyt
c’est à savoir qu’audit Me Jehan Hardy fils aisné et héritier principal tant pour son droit successif que pour son préciput et avantaige qui luy peult compéter et appartenir ès choses d’icelles successions est demeuré pour luy ses hoirs les lieux domaines métairies et appartenancs de la Rivière sis en ladite paroisse de Meneil, la Brosse sis en la paroisse de Sainct Quentin, closerye de la Pinardière sis en la paroisse de Loeré avecques la moitié de la closerye de la Grange sis en la paroisse d’Azé près Chasteaugontier, iceulx lieux garnis de bestiaux ainsi qu’ils sont à présent et tout ainsi que lesdits lieux et chacun d’iceulx se poursuivent et comportent o leurs appartenances et dépendances,
à la charge toutefois d’acquiter et descharger les dessus dits ses cohéritiers et chacuns d’eulx de la somem de 6 escuz au merc du solleil de rente deue par chacun an à l’église d’Angers tant du principal que les arréraiges
de la somme de 100 sols de rente deus par chacun an sur ledit lieu de la Rivière aux héritiers de feu Jehan Fournier ? enson vivant sieur de Chistre ?
avecques la somme de 200 livres tz à la veufve et héritiers de feu Jehan Nycolas en son vivant chastelain de Brichessant pour la rescousse du lieu de la Pontonnière en paroisse de Benlay ?
et de la somme de 55 livres deues à la veufve feu Me Jehan Bretin pour raison de laquelle icelle Renée Hellaud luy avoit constitué la somme de 55 sols de rente
et la somme de 40 sols de ernte léguée par ladite Hellault sur ledit lieu de la Brosse
pour les continuer et servir par chacun an à tel jour que ladite Hellaud est décédée et à la charge de payer les debtes deuez sur lesdites choses

et audit Du Moulinet est et demeure pour son droit de partaige des choses hértiaulx et immeubles desdites successions, la tierce partie du lieu et appartenances de la Fousse sise en la paroisse de Gresille avecques les rentes deues à ladite Hellault audit lieu de la Fousse, et tout ainsi que ladite Hellault le tenait et possédait en son vivant avec 3 quartiers de terre assis ès paroisse de Saint Supplice sur Loire (sic) et St Jehan des Mauvrets retirés par ledit Me Guillaume Du Moulinet sur Jehan Maslin, iceluy lieu de la Fousse garny de meubles ainsi qu’il est à présent, à lacharge d’en payer les devoirs anciens et accoustumés

et aux dessus nommés Monceau et Potery sont demeuré la maison en laquelle décéda ladite Hellault sise près le Pillory en la paroisse St Maurille de ceste ville d’Angers chargée de 6 livres tz de rente envers Jehan Potery, avecques la quarte partie dudit lieu dépendance et appartenances de la Pontonnière avecques la quarte partie des cens et rentes et devoirs deuz audit lieu, à la charge seulement d’en payer les debvoirs et chrges deues sur et à cause desdites choses
et moyennant ces présentes demeurent les dessus dits cohéritiers quictes les ungs vers les autres de tous rapports dont ils s’entre pourroient faire question et demande et autres choses quelconques concernant lesdites successions
et a esté convenu et accordé entre les dessus dits héritiers que les debtes deues par ladite René Hellault ensemble les legs testamentaires par elle faits, fors les debtes dessus dites que ledit Hardy est tenu acquiter, se paueront par teste chacun pour telle part et portion qu’il y pourra et peult estre tenu, pour subvenir auxquelles debtes sera prins sur Mathurin Hellault la somme de 34 escuz ou telle autre debte de quoy ledit Mathurin Hellault peult estre tenu vers lesdits héritiers tant que ladite somme y pourra suffire
ensemble les despens et intérests en quoy ledit Hellault pourra demourer ver eulx redevable
et promet ledit Pinault faire ratiffier ces présentes à sadite femme dedans Nouel prochainement venant à la peine de tous intérests ces présentes néanmions demeurant en leur vertu
et payeront lesdits cohéritiers chacun pour sa quotité le douaire deu à la veufve feu Me Jacques Hellault qui est la somme de 50 sols tz par an au terme de Karesme
desquels partaiges et choses susdites lesdites parties sont demeurées à ung et d’accord ensemble
auxquels partaiges et tout cde que dessus est dit tenir etc garrantir lesdites parties les choses partaigées l’un à l’autre ainsi que cohéritiers sont tenus etc dommages etc obligent lesdites parties l’un vers l’autre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présents à ce René Delery paroissien de Grezillé et Jehan Surville peletier tesmoings

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

PJ (la nomination du tuteur aux mineurs) : A tous ceulx qui ces présentes lettres verront Hardouin Darmenel procureur fiscal du comté de Beaufort expediant la cour et juridiction dudit comté savoir faisons que à la requeste de Renée et Olive les Pironneaulx mineurs d’ans âgés au dessus de 7 ans, enfants de feux honorable homme maistre Jehan Pironneau en son vivant lieutenant dudit Beaufort et de Françoise Hardy pour lors qu’elle vivoit sa femme et pareillement à la requeste de honorable homme maistre Guillaume Monceau licencié ès loix mary de Katherine Pironneau sœur germaine desdites mineurs et Marye Pironneau aussi sœur germaine desdites mineurs, et aussi de honorable homme et maistre Franczois du Moulinet licencié en loix cousin germain desdits mineurs en ligne maternelle, et de honneste femme Marguerite Hardy tante desdits mineurs aussi en ligne maternelle et de maistre François Migon licencié en loix (2 mots incompris) à iceulx mineurs avoir aujourd’huy pourveu de tuteur et curateur de la personne de Guillaume Potée proche parent desdits mineurs en ligne paternelle quant à partager et diviser les biens meubles et immeubles demourés par les décès des père et mère desdits mineurs avecques les cohéritiers d’iceulx mineurs et au gouvernement des personnes biens et choses censées querelles et négoces desdits mineurs, lequel Potée en a prins le fait et charge promis et juré à Dieu sur les sainctes évangiles de bien et duement en faire et administration de ladite tutelle et curatelle il se portera le bien prodit et utilité desdits mineurs il fera et procurera leur dourige ? esehpera ? à son pour bon compte avecques le reliqua il rendra a cour et à parlement quand besoing et requis en sera et en ce nous bailler pleige Jehan Doulles demourans en ceste ville de Beaufort qui en ce la pleny
dont avons jugé et avons envoyé audit Potes audit nom sur les peines qui y appartiennent de faire bon et loyal immantance ? des biens et choses desdits mineurs et d’en bailler une copie collationnée à son original et icelle déclaré valoir à la cour de céans pour la conservation des droits d’iceux mineurs
donné audit Beaufort soubz notre scel et seing de Pierre Cuau greffier de la cour dudit lieu le 9 décembre 1528 ainsi signé Migon

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du droit d’auteur.

8 réponses sur “Succession de Jean Hardy et Thomine Hellaud, Angers 1529

  1. Bonjour, ces Hardy dont on trouve les actes sur votre blog sont-ils apparentés aux Hardy suivants (dynastie de maîtres orfèvre) qui ont de la descendance en Nouvelle-France (sinon a-t-on pu remonter leurs origines?) :
    I. Guillaume Hardye, marchand à Angers puis « notaire en cour laye » à Briollay (Maine-et-Loire), marié à Roberde Fouillet, dont au moins deux fils, Jean et Isaïe:
    II. Jean Hardye, maître orfèvre à Angers. Il épouse par contrat de mariage du 15 août 1585 Perrine Séjourné, fille de Pierre, « mareschal », et de Christoflette Duport. Il fut inhumé à Angers (Sainte-Croix) le 25 juin 1612, alors que son épouse vivait encore en 1621. Ils eurent au moins dix-sept enfants (tous baptisés en l’église Sainte-Croix sauf deux) (ce Jean est grand-père de Marie-Anne Hardy, baptisée le 10 octobre 1633 à Angers (La Trinité), fille de René, qui se marie à Montréal (Qc., Can.) en 1662? Cordialement, R.-Yves Gagné

  2. Selon l’ouvrage :
    Les Orfèvres d’Anjou et du Bas-Maine, dictionnaire des poinçons de l’orfèvrerie française / Monique Jacob ; réd. Philippe Bardelot, Christian Davy, Dominique Eraud … – Paris : Ed. du patrimoine, 1998. – 522 p. – (Cahiers, ISSN 0762-1671 ; n°050).

    la lignée des HARDYE orfèvres à Angers remonte en effet à Guillaume Hardye marchand à Angers puis « notaire en cour laye » et de Robert Fouillet, dont 2 fils orfèvres.
    Je n’ai pas trouvé la mention de BRIOLLAY dans cette publication, et il serait intéressant de connaître la source de cette mention.
    Elle m’a en effet intriguée, car j’ai un passage difficile à déchifrer dans l’acte de succession ci-dessus, mais comme vous allez pouvoir le vérifier avec la vue ci-après, je ne pense pas que cet acte parle des biens à Briollay, que je ne lis toujours pas.
    Voici le passage, et la mention de Bienlay ? est en marge :

    En effet, je pense qu’autrefois et même jusqu’à nos jours, on conservait les biens sur les lieux d’origine, donc, la famille dont la succession figure ici sur mon blog, est issu du sud et Château-Gontier et environs, comme le Ménil, Azé etc…
    J’ai déjà rencontré d’autres familles notables HARDY dans l’actuel sud de la Mayenne, qui autrefois fut partie de l’Anjou.
    Pour avoir mis sur mon blog 6 contrats d’apprentissage d’orfèvre, je peux préciser que cet apprentissage est le plus long que j’ai jamais rencontré, et aussi le plus onéreux, ce qui signifie que ceux qui s’y inscrivent ont les moyens, donc sont issus de notables.
    La succession que j’ai mise ci-dessus est bien celle de notables, à en juger par les biens partagés, mais il faut remarquer que les héritiers mâles font défaut, ou plutôt il n’y a qu’un prêtre. Certes, j’ai déjà rencontré des prêtres ayant descendance, car après leur veuvage parfois certains sont entrés en prêtrise, mais cela est rare.
    Je pense donc que par la situation des biens et par l’abscence d’héritier mâle, cette famille ne peut être l’auteur des orfèvres à venir.

    Par contre, si j’ai bien compris vous n’avez pas les baptêmes des 2 frères orfèvres ?
    Odile

  3. Bonjour,
    La source est
    L’Association pour le Dictionnaire des Familles de l’Anjou (A.D.F.A.)
    A l’époque, j’ai publié un article sur la descendance de cette famille en Nouvelle-France avec sa présidente (Mémoires de la Société généalogique canadienne-française), la partie française venait du manuscrit du dictionnaire à être publié sur cette famille Hardy – je n’ai pas vu le dictionnaire une fois publié et je n’ai rien du plus. Je vais regarder votre acte en ligne plus tard aujourd’hui.

    J’ai parcouru le registre de Sainte-Croix :

    Ste-Croix
    Photo 233d Perrine b 13 novembre 1568 Angers (Sainte-Croix) fa Pierre Sejourné et Christophellette parrain et marraine Pierre Gasnier son beau-père (sic!) marraines Guillemine Loutrage et Françoise Herart

    photo 357g René b 26 décembre 1589 fs Jean Hardy et Perrine Sejourné parrains honestes hommes René Aubert et Raoul Remont maraine Ysabeau du Port

    484g Renée b 19 novembre 1601 père est appelé Maugy – René Mauget et Espérance Georgette p honneste homme Hierosme de Sarra (signe) sieur de la Bute maraine honeste feme Marthe Lagouz

    Cordialement, R.-Yves Gagné

  4. Voici la référence à l’article :
    Roland-Yves Gagné, Michèle Taillandier, « L’origine et la descendance de Marie-Anne Hardy, épouse de Pierre Mallet » Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 54, no 1, cahier 235, printemps 2003, p. 45-53

      Note d’Odile :

    L’ADFA fait payer ses travaux, donc je n’y ai pas accès.
    J’avais en fait évoqué tout à l’heure les baptêmes de la génération précédente, c’est à dire les 2 frères qui seront les premiers à devenir orfèvres, l’un serait né vers 1556 l’autre vers 1565 mais 0ù ?
    Odile

  5. Bonjour, en réponse à:
    Je n’ai pas trouvé la mention de BRIOLLAY dans cette publication, et il serait intéressant de connaître la source de cette mention

    vous la trouverez dans cette publication page 194, sous Hardye Isaie I (3e colonne de droite). R.-Yves Gagné

      note d’Odile :

    En effet. La mention de Briollay figure page 194 dans la publication :

    Les Orfèvres d’Anjou et du Bas-Maine, dictionnaire des poinçons de l’orfèvrerie française / Monique Jacob ; réd. Philippe Bardelot, Christian Davy, Dominique Eraud … – Paris : Ed. du patrimoine, 1998. – 522 p. – (Cahiers, ISSN 0762-1671 ; n°050).

    Cette publication cite ses sources, hélas d’une manière inexploitable, car elle donne des cotes au lieu de donner des noms et lieux de notaires. Or, depuis 21 ans que je dépouille des minutes des notaires à Angers, les Archives ont modifié les cotes d’un grand nombre de notaires. Ainsi, j’ai tenté de voir si 5E1-371 correspondait bien à un acte passé en 1592 or j’ai

    AD49-5E1/632-689 Arnoult Gasnier Nre Angers 1680-1724

    qui donne donc une cote hors du temps concerné.
    Il faut aussi voir sans doute pour la source de la mention de Briollay, l’ouvrage de C. Port cité en bibliographie, les Artistes Angevins.
    Dans tous les cas il faudrait vérifier.
    Par contre j’ai rapidement parcouru le registre de Briollay, qui donne dès la vue 6 en 1575 des HARDYE avec le couple Jeuffroy Hardye x Renée.
    Ce registre doit être exploité à fonds si Briollay est une source exacte.

    Mais si Briollay est donc bien l’origine de ces HARDYE, je peux exclure encore tout lien avec ceux de l’acte que j’ai retranscrit ici ci-dessus, car les biens y sont situés en sud Mayenne actuelle.

    Il m’est venu cette nuit à l’esprit une autre remarque.
    Dans un tel métier, qui est le métier qui demande le plus long et le plus couteux des apprentissages, normalement on va de père en fils ou tout au moins en proche. Connaît-on le nom du maître d’apprentissage du fils aîné de Guillaume Hardye et Renée Fouillet, qui a ensuite transmis à son jeune frère. Ce serait que ce maître n’avait pas de fils pour le continuer. Avez-vous au Canada les actes cités par la publication de 1998 (citée ci-dessus) car pour un tel apprentissage, le maître prenait des cautions, et tous les noms peuvent être une piste, car les cautions sont généralement des proches ou tout au moins alliés en affaires.
    Bonne journée
    ici, sans soleil, comme c’est devenu, hélas, une habitude depuis 2 mois. Et pourtant, hier, j’ai lu stupéfaite dans un journal sérieux que le mois de mai avait été le plus chaud depuis longtemps !!! en fait l’article évoquait la planète entière, mais nous sommes donc inégaux sur la planète.
    Cordialement
    Odle

  6. -Procès -verbal d’apposition de scellés en la maison de l’orfèvre Hardy.?

    E.2812.(Carton.)-1 pièce,parchemin;12 pièces,papier.
    1496-1707.-HARDY.
    -Engagement par Guillaume de La Rochepaillère de la terre de La Rochepaillère aux mains de sa femme Catherine Hardy de La Béraudière,jusqu’à concurrence de la valeur de son douaire;-répartition entre créanciers des deniers provenant de la vente des biens de Marin Hardy et de Jeanne Sabourin;-contrat de mariage de Joseph Hardy,droguiste,avec Marie Brisset;-cession par lesdits époux à René et Jacques Brisset de tous leurs droits en la succession de Charles Brisset,moyennant une somme de 2.000 livres;-transport de moitié de ladite somme à Simon Gaumier;-acquit par Joseph Hardy d’une somme de mille livres payée par René Brisset;-offre par René Brisset à Joseph Hardy d’une somme de 79 livres,dont il se reconnaît seulement débiteur;-acquêt par Isaac Hardy de prés et maisons relevant de La Haute-Sauvagère;-déclaration rendue par Marie Hardy à la seigneurie du Lavouer de son domaine de La Rigaudière;-procès-verbal d’apposition de scellés en la maison de l’orfèvre Hardy.
    (Série E.Titres de famille.AD du Maine et Loire.C.Port.)

  7. Bonjour, vous demandez s’il y avait des actes d’apprentissage d’orfèvre en Nouvelle-France? Voilà une question dont j’ignore la réponse – j’ignore qui fut le premier orfèvre ici – je vais me pencher là dessus, mais cela prendra un peu de temps. Cordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Bonjour
    Je me suis sans doute mal exprimée.
    Je pensais au premier contrat d’apprentissage qui est donné par la publication du Patrimoine sur les Orfèvres d’Anjou, c’est à dire le premier acte connu des Hardye dans le métier d’orfèvre.
    Odile

  8. Rebonjour, dans l’article de 1998 auquel vous faites référence, il n’y est fait mention que d’un seul contrat d’apprentissage, c’est pour un apprenti tanneur, et il est hyper bref. R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Depuis, mon blog en a mis d’autre en ligne.
    Contrat d’apprentissage d’orfèvre chez Raoullet Landry, Angers 1523

    Pour avoir les autres actes concernant les orfèvres qui sont sur mon blog, il suffit de cliquer sur le tag orfèvre en dessous du billet. Et pour avoir tous les contrats d’apprentissage, il faut prendre la catégorie, dans la fenêtre CATEGORIE à droite de mon blog, qui contient un menu déroulant, et vous trouverez à E la catégorie Enseignement, sous laquelle vous avez 94 contrat d’apprentissage
    Odile

Répondre à r.-yves gagné Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *